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n° 17617Fiche technique30687 caractères30687
Temps de lecture estimé : 18 mn
25/10/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Pas drôle de se retrouver aux urgences un dimanche soir, mais il se trouve parfois que cela nous amène à vivre des situations pour le moins inattendues...
Critères:  fh médical uniforme voiture
Auteur : Gigi 02            Envoi mini-message
Urgences

Aïe !

Et m… ! Quand on ne sait pas se servir d’un cutter, on ne s’en sert pas ! Et quelle idée aussi de poser du papier peint un dimanche soir !

Voyons voir… Ah oui, quand même, bien coupé, le bout du doigt, et ça pisse le sang.

Bon eh bien là, je crois qu’il va falloir recoudre ; et à huit heures du soir, bien sûr, pas d’autre solution que les urgences, alors un pansement approximatif pour arrêter l’hémorragie et c’est parti…


Heureusement, je sais qu’il y a une clinique pas trop loin, il faut dire que je viens d’emménager dans une ville que je connais encore assez mal. Un peu d’hésitation quant au chemin à prendre, mais bon, ça y est, j’y suis ; je me gare un peu n’importe comment et je cours au bureau des entrées signaler mon arrivée.


Plutôt mignonne, l’infirmière qui m’accueille avec un sourire à faire pâlir d‘envie toutes les miss quelque chose du monde entier ! Une petite trentaine, rouquine coiffée court, elle a un physique des plus agréables, la demoiselle en blouse blanche ! De plus, ce qui ne gâche rien, elle n’a pas grand-chose sous sa blouse, d’après ce que je peux voir, seulement un petit slip. De quoi redonner moral et vigueur à ses patients, du sexe masculin, bien sûr, quoique…


Elle s’enquiert de ma présence ici – je la lui explique – me fait m’asseoir, jette un coup d’œil sur ma blessure, ce qui me donne une vue superbe sur sa poitrine qu’elle a plutôt menue, m’assure que ce n’est pas grand-chose avec un si mignon sourire qu’encore un peu, je m’excuserais de l’avoir dérangée pour si peu. Elle désinfecte, m’applique une compresse, et après m’avoir demandé tout ce qu’elle a besoin de savoir, m’invite à gagner la salle d’attente.

Dans laquelle il n’y a personne. Et pour un dimanche en soirée, c’est plutôt étonnant, dans une société, où à la moindre indisposition, tout à chacun se précipite aux urgences les plus proches. Bon, j’avoue que c’est un peu mon cas, mais quoi faire d’autre un week-end ?


J’attends ainsi une vingtaine de minutes, dans un endroit déprimant au possible ; puis une infirmière se présente et me demande de la suivre. Tout le contraire de la précédente nettement plus âgée, et beaucoup moins agréable que sa collègue puisque son visage est agrémenté d’une superbe moustache. Elle me conduit dans une salle où se tient l’interne de garde. Celui-ci examine ma blessure, sourit, lui aussi me dit que je vais y survivre et me laisse aux bons soins de l’infirmière de service, celle qui m’a accompagné. Et une vingtaine de minutes plus tard, en sortant, je retrouve ma jolie rouquine de l’accueil qui me rend mes documents.



Elle pose la tête sur ses mains jointes, sourit.



Elle élude ma question en accentuant son sourire.



Mignonne, vraiment !


Et il n‘est pas loin de vingt-deux heures quand je retrouve, enfin, mon automobile. Sur le pare brise de laquelle on a placé, maintenu par un essuie-glace, un rectangle de papier blanc. Qu’est-ce à dire ? Quand même pas un PV ! Un petit mot de ma petite rouquine ? Et pourquoi pas ? Peut-être la réponse à ma question, qui sait, si elle n’a pas envie de finir sa soirée seule… ?

Las ! La réalité est beaucoup plus prosaïque :

Nous avons accroché votre voiture, veuillez prendre contact avec les sapeurs-pompiers de St-Martin pour le constat.


Allons bon ! Un rapide tour de la voiture pour constater qu’effectivement un bloc clignotant arrière est en miettes ; mais comment ils se sont débrouillés, ces andouilles ! J’avais bien remarqué leur ambulance en arrivant, mais je ne pensais pas les gêner à ce point ! Et St-Martin, c’est où, ça ? Un bref coup d’œil sur le Net m’apprend que c’est à une vingtaine de kilomètres d’ici ! Ben voyons ! Bon, de toute façon, je verrai demain, cela suffit pour aujourd’hui !


*****



Il n’est pas tout à fait dix-sept heures, le lendemain, quand je me présente au centre de secours de St-Martin où règne une grande animation ; un retour d’intervention qui a dû être conséquente, si j’en juge par les moyens déployés. J’avise un soldat du feu en train de retirer son casque et je lui demande où se trouve le bureau du chef de corps ; il s’étonne, me dévisage un moment et finit par me demander la raison de ma requête.



Apparemment, il est au courant.



La lieutenante ? C’est donc une femme ! Diable ! Ce n’est pas fait pour me déplaire, mais méfiance, elles sont bien souvent plus retorses que les hommes. Je poireaute ainsi une bonne vingtaine de minutes – décidément, c’est mon lot, depuis hier ! – et la lieutenante en question arrive, enfin.


Pas du tout comme je l’imaginais. Jeune, grande et blonde, l’allure sportive, une beauté sculpturale qui n’est pas sans évoquer certaines athlètes des pays de l’Est, et bien sanglée dans son uniforme de soldat du feu qui met ses rondeurs parfaitement en valeur. Mais rapidement, je me rends compte que c’est tout ce qu’elle a pour elle, la chef de corps, car côté amabilité, elle repassera ! Avec un sourire qui pourrait aisément passer pour une grimace, elle me demande de la suivre dans son bureau, m’invite à m’asseoir, et sans un mot commence la rédaction du constat amiable d’assurance.


Puis elle m’explique alors, qu’en étant très mal garé, mon véhicule constituait une entrave à la circulation, donc susceptible d’être une gêne pour les secours et que par conséquent, je devais prendre à ma charge la moitié de la responsabilité de l’accrochage.

Elle a dit cela d’une voix monocorde, et sur un ton qui n’est pas sans rappeler celui d’un juge rendant sa sentence ; je la fixe droit dans les yeux, elle ne sourcille pas, tellement sûre d’elle, et surtout, absolument convaincue que je vais me plier à son exigence sans rechigner ; mais là, elle se trompe.



Visiblement, elle ne s’attendait pas à cela. Elle fronce les sourcils.



Je la dévisage ; elle n’est pas vilaine, la lieutenante ! Et c’est même tout le contraire. Bien sûr, elle laisse paraître un visage aux traits sévères, mais je suis sûr qu’elle en rajoute et que c’est une composition de sa part. En tout cas, elle n’a pas plus de trente-cinq ans ; célibataire ? Peut-être, elle n’a pas d’alliance… Mais bon, pour l’heure, elle s’impatiente, la miss.



Mon regard ne lui fait pas baisser les yeux, au contraire ; le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est le genre de fille qui ne doit pas être facile à dérider ; je lui adresse malgré tout mon plus beau sourire.



Pourquoi j’ai dit ça ? Je n’en sais rien, en fait, cela m’est venu comme ça, d’un coup, sans préméditation ! Pour lui plaire ? Pour me rendre intéressant ? Peut-être ! Mais en tout cas, une telle largesse d’esprit, cela la rend plutôt sceptique, la cheftaine pompiers.



Elle esquisse un semblant de sourire.



C’est elle qui me fixe, maintenant. Mais il y a quelque chose qui a changé dans sa façon d’être, c’est imperceptible, mais je le sens. Son regard, qui s’est allumé, ainsi que sa fébrilité soudaine, trahissent son trouble. Nous remplissons rapidement le formulaire et nous prenons congé, avec cette fois-ci, une poignée de main et un sourire, un vrai. Et c’est au moment où je vais franchir la porte qu’elle m’interpelle.



Elle se lève, vient vers moi.



Bon, ce n’est pas que cela m’intéresse vraiment, mais cela a l’air de lui faire plaisir, alors j’accepte. Et puis, quelque chose me dit que ce n’est pas anodin, cette soudaine proposition.


Elle me promène donc à travers sa caserne toute neuve ; le standard, le foyer, la remise, avec le fourgon et la grande échelle – 24 mètres, me précise-t-elle, toute fière –, l’ambulance, maintenant, dans laquelle elle me fait grimper. Mais à peine suis-je à l’intérieur qu’elle referme la porte derrière elle. Et je n’ai même pas le temps de me demander pourquoi, puisque telle une furie, elle se jette sur moi, me serre la tête entre ses mains pour me rouler une pelle phénoménale ; et elle n’en reste pas là ! Je suis à peine remis de ma surprise qu’elle déjà en train de retirer son pantalon ! Mais c’est pas vrai ! Elle me fait quoi, là, la chef pompier ? Elle a le feu quelque part et elle compte sur moi pour l’éteindre ? Bon, eh bien puisque c’est ça, pas la peine de résister ! C’est du sexe que tu veux ? Eh bien tu vas en avoir, ma toute belle, crois-moi ! Laisse-moi le temps de baisser mon pantalon, et tu va voir !


D’ailleurs, elle m’attend, les jambes grande écartées, appuyée sur le support de civière ; et je la prends, debout, sans préavis, à la sauvage ; elle s’accroche à mon cou, je la soulève en la maintenant par les cuisses ; j‘avais encore jamais vécu un truc comme ça ! Et elle aime ça, la mignonne, tellement qu’elle me supplie de continuer, de ne pas la laisser comme ça, qu’elle en veut, encore et encore ; bon sang que c’est bon ! Et cela l’est d’autant plus que cela fait très longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de baiser !


À grand coups, que je la ramone, on se donne à fond, si fort que l’on ne remarque pas tout de suite qu’il est en train de se passer quelque chose ; d’abord une sorte de klaxon modulé, avec, l’instant d’après, des portes qui claquent, celles de notre ambulance ! Puis enfin le bruit d’un moteur que l’on démarre ; et comme notre ambulance possède une cellule arrière séparée du poste de conduite, personne ne s’est aperçu de notre présence à bord ! Et à bord, justement, c’est la panique !


Comment qu’elle réagit, ma partenaire ! Vite, elle se débarrasse de moi en me repoussant sans ménagements, se jette sur un petit bouton fixé sur la cloison du fond et se rhabille à une vitesse qui tient du prodige – elle en a oublié son slip – mais c’est trop tard, notre ambulance file maintenant au son du deux-tons caractéristique des pompiers.

Pas trop fiérote la lieutenante ! Moi non plus d’ailleurs ; pourtant, quand même, elle parvient à en sourire. Elle se colle tout contre moi, tout encore énamourée.



Mais très vite, l’incongruité de notre situation, lui fait reprendre les choses en main. Elle m’explique, à voix basse :



Le moyen de faire autrement ? Alors j’acquiesce.



Pour toute réponse, elle colle ses lèvres sur les miennes ; décidément, elle a le feu aux fesses, cette fille, mais bon, elle a toute une caserne pour l’éteindre…



Non sans mal, je ramasse sa culotte et la lui tends.



Elle sourit, me la prend et la fourre dans sa poche.



Ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre ! Mais bon, à part cela il ne faudrait pas qu’ils m’emmènent trop loin, les pompiers, parce que je rentre comment, moi ? Justement, le deux-tons vient de s’arrêter, et l’ambulance en fait autant. Un baiser furtif et elle ouvre la porte doucement, jette un œil.



Nous sommes arrêtés dans la cour de ce qui semble être une maison de retraite ; à part deux ou trois vieillards assis sur un banc, il n’y a personne, la chance est avec moi ; je me précipite vers la sortie. Tellement vite que je manque de me faire renverser par une auto qui sort elle aussi de l’établissement ; et c’est une jeune personne qui m’invective :



Et cette jeune personne, je n’en crois pas mes yeux, n’est autre que ma petite infirmière d’hier soir, la rouquine.



Elle plisse le front, hésite.



Elle a un petit sourire.



Diable, il va falloir que j’invente quelque chose, car bien sûr, pas question de lui raconter ce qu’il vient de m’arriver.



Vite, trouver quelque chose de sensé, sinon je vais être ridicule dans moins de pas longtemps.



Elle éclate de rire



En fait de chemin, j’en ferais bien un petit bout avec elle, histoire de voir…



Plutôt sceptique, mon infirmière, m’est d’avis qu’elle doit commencer à me prendre pour un doux farfelu, il faut que j’inverse la tendance, et vite !



Ça, c’est sympa ! Je m’installe à ses côtés. Elle me regarde ; j’ai comme l’impression qu’elle attend de moi des explications un peu plus précises ; bon, alors je vais lui en donner, à ma petite infirmière.



C’est pas vraiment un mensonge, puisque j’écris, c’est vrai, mais ce sont des ouvrages techniques, dans le cadre de ma profession.



Touchée ! Là, je l’intéresse.



Bon, je vais broder un peu, pour voir, on ne sait jamais…



Cela la fait rire



Elle pouffe carrément.



C’est du gros n’importe quoi, mais elle accroche, c’est l’essentiel ; bon, à moi de m’intéresser un peu à elle.



Bigre, je n’avais pas eu l’impression de parcourir une telle distance, dans l’ambulance…



Elle me regarde, hésite, finit par me sourire.



*****



Deux heures plus tard, je la retrouve à la clinique des Bleuets. Elle m’accueille avec le même sourire éclatant, ce qui me fait penser que peut-être, je ne lui suis pas tout à fait indifférent, à cette petite ; si ça se trouve, ça marche, le coup du romancier en quête d‘inspiration…

Elle me dirige vers la salle d’attente, cette fois-ci pleine de monde.



Effectivement, quelques minutes plus tard, c’est une dame d’un certain âge, toute vêtue de blanc, elle aussi, l’air pas aimable du tout, qui se présente.



Elle me donne plutôt envie de prendre mes jambes à mon cou, mais bon, je la suis pour me faire piquer, nécessité faisant loi. En sortant, bien sûr, je repasse par le bureau des entrées où ma belle infirmière, seule, semble attendre le prochain patient ; alors, je vais en profiter pour pousser un peu mes pions.



Elle pose son menton sur ses deux mains jointes, de la même façon qu’hier.



Elle a les yeux qui pétillent et un sourire coquin.



Un bon début ? Bon, ou je me trompe, ou elle n’attendait que cela, mon infirmière ! Et si je me débrouille bien, je crois que ne vais pas m’ennuyer, avec cette petite… Bon, en attendant, on se quitte sur un signe de la main. J’en avais presque oublié mon épopée de cet après-midi, et je me demande comment elle s’en est tirée, la lieutenante, et je ne peux même pas lui téléphoner, j’ai pas son numéro, et je ne vais quand même pas retourner à la caserne pour le lui demander !


*****



Dix-huit heures trente ! On ne peut pas dire que ce soit un modèle de ponctualité, Laetitia ! Je commence à me demander si je ne me suis pas bercé d’illusions. Mais non, elle arrive, radieuse dans une robe légère, son sac en bandoulière ; totalement décontractée, elle s’assoit à ma table, tout sourire.



Elle me plaît vraiment, cette fille, de plus en plus.



Elle jette un œil sur mon verre en farfouillant dans son sac, finit par en extraire un paquet de cigarettes et un briquet.



Elle allume sa cigarette pendant que je passe la commande, en tire une longue bouffée qu’elle rejette aussitôt ; un long moment, on se regarde sans se parler, un peu comme si chacun tentait de deviner les pensées de l’autre. Et puis, son visage s’illumine d’un large sourire.



Bon, déjà, c’est la preuve que je l’intéresse un tant soit peu…



Hum, pas bête, la miss ! À moi de lui rendre son sourire.



Elle s’en amuse.



L’usine, c’est ainsi que l’on désigne ici la grosse société de construction qui occupe la majorité des gens du cru et qui fait vivre la région, et j’y suis employé depuis une semaine en tant que chef du service recherche et développement, département transports, cela va de soi.



Et en deux mots, je la mets au courant de ma fonction dans l’entreprise.



Elle prend son verre, boit une petite gorgée, le repose pour laisse tomber avec un petit sourire :



Elle sait ménager ses effets, la petite, et si elle voulait me surprendre, elle a réussi ! À tel point que j’en reste un moment bouche bée, avant de répéter, sottement :



Elle marque une pause, et ajoute, pensive :



Elle écrase sa cigarette, avale une petite gorgée de Martini, me sourit.



Eh bien au moins, je sais à quoi m’en tenir, avec cette petite, elle sait où elle va !



Et toc ! Non mais c’est quoi, ces filles ! La lieutenante des pompiers hier, la petite infirmière, fille de mon patron aujourd’hui ! Je veux bien reconnaître qu’à quarante ans passés, j’ai encore un certain charme, mais quand même ! Elles sont en manque, ou bien quoi, les nanas de la région ?

Elle prend son paquet de clopes, hésite, et finalement le repose.



Elle porte son index à sa bouche, lève les yeux en faisant mine de réfléchir.



Bon, visiblement, le romantisme, c’est pas sa tasse de thé, à la mignonne.



Moi, j’ai bien sûr quelque chose à lui proposer, mais pas de manière aussi directe qu’elle.



Elle a du tempérament, Laetitia ! Et le champagne, elle aime ! C’est après la première coupe que j’ai commencé à lui caresser les seins, qu’elle a tout mignons ; à la seconde elle m’a laissé lui retirer sa petite culotte, et à la troisième, enfin, elle s’est abandonnée, complètement.


Nous avons baisé, passionnément, je dirais même amoureusement ; je l’ai limée, ma belle infirmière, longtemps, jusqu’à ce qu’elle crie son bonheur d’être à moi ; et c’est très tard dans la soirée que nous nous sommes séparés, non sans – et c’est elle qui l’a voulu – s’être promis de se revoir bientôt, très bientôt.

Le début d’une histoire d’amour ? Peut-être, je n’ai rien contre, surtout que la solitude, c’est bien joli, mais il ne faut pas que cela dure trop longtemps, alors, pourquoi pas ?


Seulement, en consultant mes e-mails, encore plus tard dans la soirée, j’en ai trouvé un qui m’a laissé perplexe :


Bonsoir, pourquoi tu m’as laissée sans nouvelles ? Parce que moi, j’ai très envie de reprendre notre relation où nous l’avions laissée, et pourquoi pas, l’approfondir.

Un cœur qui n’attend que toi.

Réponds-moi vite.

Sandra


Catastrophe ! Et je fais quoi, dans un cas comme ça ? Parce que là, je crois bien qu’il va me falloir faire un choix, mais pour laquelle ?


Dire que l’on m’avait dit « Tu vas voir, si tu vas là-bas, tu auras du mal à te faire accepter, les gens sont froids et distants envers les étrangers à leur région. »

Comme quoi, il ne faut pas toujours croire tout ce que l’on raconte…