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Temps de lecture estimé : 7 mn
28/10/16
Résumé:  De plus en plus fan des massages naturistes, pseudo-tantriques, body-to-body and co, je décide de changer de costume et d'enfiler celui du masseur.
Critères:  fh fhh inconnu sauna massage cunnilingu échange init -couple+h -sauna -boitenuit
Auteur : Christian            Envoi mini-message
Quand le massé devient masseur

Bonsoir. Je m’appelle Christian, quadra du côté d’Antibes et, chose plus importante pour le sujet qui nous intéresse aujourd’hui, de plus en plus fan des massages non thérapeutiques, if you see what I mean… Pour continuer de dresser un peu plus le profil du narrateur, ce qui me plaît dans ces massages naturistes, tantriques (pseudo ou pas), body-to-body and Co, c’est un savoureux mélange de découverte de sensations corporelles nouvelles, exquises, érotiques, mais aussi et avant tout la découverte de situations et de personnes nouvelles.


Un des nombreux avantages de la quarantaine – il y en a, fort heureusement – est qu’on commence à bien se connaître. Pour ma part, vous l’aurez peut-être compris, je recherche avant tout la sensualité de l’instant, la complicité qui se noue entre partenaires lors d’une relation faite autant de douceur que d’érotisme. Le sexe en lui-même n’est plus l’objet du désir, et finalement, mes plus beaux souvenirs ne se sont pas forcément soldés par la tant attendue délivrance éjaculatrice. Ce qui me laisse sans doute une belle marge de manœuvre pour les années à venir. Bien !


Au fil des massages passés, des questions récurrentes pointaient le bout de leur nez. Ma partenaire avait-elle pris plaisir à me masser ? Saurais-je lui rendre la pareille ? L’envie de changer de costume et d’enfiler celui du masseur me taraudait, surtout quand on connaît l’habit des masseurs naturistes. Et comme j’ai décidé d’arrêter avec les actes manqués, c’est avec une certaine fébrilité que j’ai sauté le pas il y a quelques mois de cela. Quoi de plus approprié que d’associer massage et spa, isn’t it ? Après de longues recherches sur la toile, j’ai décidé de me rendre, un après-midi, dans un sauna libertin de Nice dont les commentaires et les photos étaient plus qu’encourageants. J’étais déjà allé dans un club libertin, en soirée, et j’avoue que je n’avais pas été super-emballé. Un peu trop « sexe » à mon goût ; en tout cas, pour le contexte de cette soirée. Mais ne portons pas de conclusion hâtive. L’après-midi allait me le prouver.


Je rentrai donc dans cet établissement, très propre, très bien tenu, dans lequel je me suis tout de suite senti à l’aise. Il était environ 14 heures et il n’y avait encore pas trop de monde. Petit tour au vestiaire pour me mettre en tenue légère, une simple serviette nouée autour de la taille, et c’est parti pour la découverte du club, à commencer par la douche naturellement. Je réalise n’avoir vraiment aucune pudeur, sans doute mes années naturistes au cours de ma jeunesse. Suis-je un peu exhibitionniste ? Oui, sans aucun doute. Il faut dire que j’aime assez mon corps. Grand, de larges épaules de nageur, petit cul, longues jambes. Certes pas de tablettes de chocolat, mais j’ai cru comprendre que ce n’était plus à la mode. Ouf, je suis sauvé ! Attention, mesdames, ce n’est quand même pas la mousse au chocolat ; juste ce qu’il faut où il faut. Ah oui, plutôt blond/roux.


Tout ça pour dire que j’ai pris un premier plaisir dans cette grande douche collective où des premiers regards coulaient sur moi tout comme l’eau chaude. L’après-midi se profilait sous les meilleurs auspices. Pardon, Madame, pardon, Monsieur, je m’en vais faire un tour au hammam. Je ne suis pas trop sauna. Donc hammam. Premiers échanges de regards et de sourire avec des demoiselles accompagnées, mais laissons venir tout doucement et continuons de profiter de l’instant. J’élimine donc des litres de toxines dans un hammam gigantesque où la vapeur ajoute une dimension supplémentaire à l’excitation.


À qui appartient ce profil que je peine à distinguer ? Les deux silhouettes bien proches l’une de l’autre prennent-elles autant de plaisir que moi de les imaginer en prendre ? C’est en sortant de cette salle que j’aperçus pour la première fois ce couple adossé à un mur tout près des douches, semblant prendre le temps d’observer. Venaient-ils d’arriver ? Étaient-ils déjà là auparavant ? Il m’avait semblé les croiser, mais rien n’en était moins sûr. Ils avaient tous deux la quarantaine bien sonnée. Elle était brune, de taille moyenne, jolie, une grande serviette nouée au niveau d’une poitrine qui me semblait appétissante et tombant au-dessus des genoux. De beaux cheveux bruns bouclés, un peu comme Andie MacDowell dans « Quatre mariages et un enterrement », les habits en moins. Quelque chose me disait que j’allais bien m’entendre avec eux et que nous recherchions la même qualité d’érotisme et de sensualité. « Bon, Christian, à toi de jouer maintenant », me dis-je avant de partir dans leur direction et d’aborder tout de go la dame (à ma grande surprise).



Simple, rapide. C’était sans compter sur le fait que ce couple ne parlait pas un mot de français, et pour cause, ils étaient italiens. Et moi, pas un mot d’italien… Anglais ? Non plus. Bien. C’est bien la peine de passer des heures, voire des mois, le cul sur une chaise en cours de langues vivantes, pour être bloqué vingt ans plus tard dans une telle situation (les habits en moins). Plan B et la solution du jeu de société : je me mis à mimer le massage en répétant doucement « massage » et le miracle s’accomplit.



Ben oui, massaggio. Après une très rapide concertation, le couple accepta l’invitation à mon plus grand plaisir. Il faut croire qu’ils devaient connaître l’endroit, car nous nous dirigeâmes dans une salle après un petit détour au vestiaire pour récupérer mon huile de massage. La femme demanda à fermer le verrou de la pièce afin que personne ne vienne nous déranger, ce qui me convenait parfaitement. Un unique et grand matelas pour cette petite pièce, petite lumière tamisée.


Les dés étaient bel et bien lancés, tout comme les trois serviettes qui terminèrent sur le même matelas. La belle massée s’installa confortablement sur le ventre alors que son compagnon s’allongeait à sa gauche, sur le côté, afin de profiter pleinement du moment. Pour ma part, je me mis sur son côté droit et commençai à verser de l’huile dans la paume de ma main afin de la réchauffer un peu. À ma grande surprise, malgré la situation, ô combien érotique, mon palpitant palpitait, mais l’entrejambe se tenait (encore) tranquille.


Je commençai donc à masser le dos en effectuant une succession de mouvements circulaires appuyés puis légers, depuis les épaules jusqu’au bas du dos, en veillant bien à ne délaisser aucune partie. Je ne pouvais voir son visage lequel était orienté du côté de son compagnon dont les sourires révélaient la communication muette initiée entre eux. Je prenais ainsi un malin plaisir à laisser courir mes longs doigts de pianiste sur ses côtes afin de susciter son impatience et son désir. La belle était vraisemblablement chatouilleuse ce qui ajoutait une dimension au massage alors que je mis à effleurer le bas du dos du bout des doigts. Le premier contact avec ses fesses fut néanmoins fatal à mon flegme phallique. Je m’efforçai alors à masser énergiquement les deux monts en laissant traîner inopinément mes pouces dans le sillon ainsi qu’à l’entrejambe. Premier sourire de la massée en ma direction, lequel valait pour consentement. Le silence qui régnait était le bienvenu pour ces délicieux instants d’érotisme et de complicité. De nouveau de l’huile aux creux des mains et je m’attaquai à chacune de ses jambes, en faisant de nombreux allers-retours depuis les chevilles jusqu’au même entrejambe. Après de longues minutes, la belle était fin prête à passer à la deuxième partie de la séance.


L’érotisme est sans doute une langue universelle dans la mesure où elle comprit spontanément qu’elle devait se mettre sur le dos. Fini l’esperanto, vive l’érotisme ! Je m’assis sur mes genoux afin de continuer le massage de ses jambes entrouvertes, ce qui me donna le loisir de découvrir et d’apprécier visuellement un joli sexe épilé intégralement. « Venez, venez », semblait-il dire à mes mains de plus en plus excitées. Malgré cela, je m’appliquais à prodiguer de belles caresses aux deux jambes tout en avançant progressivement mes doigts aimantés entre les cuisses, mais toujours en prenant soin d’éviter le contact avec son sexe.


La belle prenait du plaisir, en témoignait le rythme de sa respiration et ses mouvements pour ouvrir un peu plus ses jambes. Son compagnon n’était du reste pas inactif et se délectait du spectacle en se masturbant doucement d’une main tout en caressant le sein droit de l’autre. Je commençai à m’occuper délicatement du sexe de Madame en massant tout d’abord les abords d’une fente brillante d’humidité puis en laissant traîner un doigt. Au bout de quelques secondes, voyant bien que le deuxième sein était délaissé, je me déplaçai sur le côté et me mis à le masser de mes deux mains, situation stratégique puisque la massée se mit à me caresser, de sa main gauche, les cuisses, les bras ; le sexe n’eut droit qu’à de bienveillants effleurements qui firent monter en moi un désir déjà bien grand. L’eau me venant à la bouche, je ne pus m’empêcher de gober ce magnifique téton et de l’entourer avec ma langue. Des premiers gémissements commençaient à se faire entendre.


Caresses sur les cheveux, baisers dans le creux du cou, sur les oreilles ; tout était bon pour augmenter notre excitation commune. Je retournai alors entre ses jambes et repris mes caresses et baisers à l’intérieur de ses jambes, autour de son sexe. J’approchai mon visage pour humer ce parfum enivrant, souffler sur les braises puis enfin engager la pointe de ma langue vers son doux abricot. De ma main droite, je m’efforçais à caresser son bas-ventre et sa poitrine si sensibles. Sentant que la belle n’allait pouvoir résister bien longtemps, j’enfonçai un doigt dans son vagin pour le faire coulisser délicatement de haut en bas. Effet garanti pour une magnifique jouissance féminine.


Je finis par de petits effleurements le long du corps et revins me lover dans ses cheveux, pour un court moment de tendresse après lequel la massée souhaita me remercier du moment offert. Elle me prodigua d’exquises caresses sur les bras, le torse, le bas-ventre puis le sexe qui, soyons honnête, ne résista pas longtemps après cette séance intense, érotique, magique. Je me remis de mes émotions en contemplant tranquillement le couple qui fit l’amour devant mes yeux amusés et apaisés.


Je garde de cet après-midi un troublant souvenir qu’il me tarde de revivre… Et vous, mesdames, vous laisseriez-vous tenter ?