Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17627Fiche technique7862 caractères7862
Temps de lecture estimé : 5 mn
31/10/16
Résumé:  Halloween peut réserver bien des surprises, bonnes comme mauvaises.
Critères:  fh hplusag inconnu bizarre fête vengeance exhib fellation cunnilingu nopéné fantastiqu merveilleu
Auteur : Jakin            Envoi mini-message
Halloween

En cette soirée du 31 octobre, j’attends la venue des enfants déguisés et maquillés qui font la chasse aux bonbons et, comme chaque année, j’en ai constitué un stock important car ils sont nombreux à venir quémander ces friandises qui font le bonheur des dentistes ; j’ai même creusé une citrouille pour en faire un superbe Jack-o’-Lantern. Placée sur le rebord d’une fenêtre du rez-de-chaussée et éclairée de l’intérieur par une petite bougie, elle indique que je participe à cette fête païenne de Samain au cours de laquelle les Celtes prétendaient avoir accès à l’Autre Monde, celui des esprits maléfiques et des dieux.


Alors que le soir tombe et que je regarde à la télévision un épisode des Simpsons « spécial Halloween », la sonnette retentit. Quittant la mezzanine, je me précipite dans l’escalier hélicoïdal pour rejoindre le hall d’entrée ; lorsque j’ouvre la porte, je me trouve face à cinq gamins grimés et déguisés.



Ils me tendent des paniers et des sacs pour que j’y dépose des confiseries que je répartis équitablement. Satisfaits, ils me remercient et s’éparpillent en piaillant dans la brume qui commence à étirer ses voiles opaques. Je remonte vite dans la mezzanine pour la suite des aventures d’Homer et de sa famille.


D’autres quémandeurs de friandises me dérangent à plusieurs reprises ; à chaque fois, les petits fantômes, zombies ou squelettes plus ou moins bien déguisés repartent, contents de ce qu’ils ont récolté, dans la nuit qui est à présent tombée. Désirant conserver un souvenir de cette soirée particulière, je prends mon iPhone pour réaliser quelques photos de la maison dans la brume et du Jack-o’-Lantern qui la décore. Lorsque je sors, c’est pour m’apercevoir que ma belle citrouille a disparu ! Je suis passablement dépité – et même furieux – vu le temps que j’avais passé pour la rendre aussi effrayante que possible.


Décidé à me venger de ces galopins au cas où il leur viendrait à l’idée de repasser chez moi, je décide de leur donner une bonne leçon : je vais les effrayer ! Je passe un masque de sorcière particulièrement hideux avec sa peau creusée de rides profondes, son menton en galoche, son long nez tordu parsemé de verrues, ses sourcils en broussaille et son teint blanchâtre, puis je revêts une longue cape sombre et me coiffe d’un large chapeau de sorcière noir et pointu que j’avais rapporté du carnaval de Köln.


Je n’ai pas beaucoup de temps à attendre sous le masque étouffant avant d’entendre le tintement de la sonnette ; lorsque j’ouvre la porte en émettant un ricanement sardonique, les enfants se figent sur place, pétrifiés par cette apparition, puis ils font volte-face et s’enfuient en courant et en hurlant ; j’en entends même certains pleurer. Je les appelle pour leur montrer qu’il ne s’agit que d’un déguisement, mais ils sont déjà trop loin. Satisfait de mon stratagème, je me débarrasse de mon accoutrement et remonte dans la mezzanine ; malheureusement, ma série préférée étant terminée, je m’installe devant mon ordinateur et me connecte au site Revebebe pour travailler sur les textes de plus en plus nombreux qui s’accumulent en centrale de correction.


Quelques minutes plus tard, nouveau tintement de sonnette. Je sauvegarde le texte de Brodsky sur lequel j’étais en train de travailler, redescends, et lorsque j’ouvre la porte je me retrouve non pas face à des enfants, mais à un adulte. Une adulte, devrais-je dire, car les formes que recouvre son justaucorps noir sur lequel est peint un squelette m’indiquent qu’il s’agit d’une femme, et même d’une très belle femme ; quel dommage que je ne puisse distinguer son visage recouvert d’une citrouille ! Une citrouille très bien faite, d’ailleurs, sculptée avec beaucoup de réalisme, à tel point que lorsque cette femme prend la parole la bouche s’ouvre, dévoilant de petites dents triangulaires semblables à celles des requins. Elle m’interpelle :



Elle me précède dans le living et s’installe sur le fauteuil que je lui désigne. Je m’assieds sur le canapé qui lui fait face.



Je me verse une lampée de Chartreuse verte dans un verre à liqueur et m’absorbe durant quelques secondes dans la contemplation de l’alcool.



C’est vrai que je les ai un peu brusqués, ces gamins. J’avale une gorgée de Chartreuse pour me donner une contenance ; lorsque je repose mon verre, je constate que mon interlocutrice a adopté une posture plus décontractée : bien calée contre le dossier, elle a croisé les jambes.



En disant cela, elle décroise ses jambes et les écarte largement. Mon regard est inexorablement attiré par les cuisses fuselées et remonte vers leur jointure. Elle ne porte aucun sous-vêtement ; le justaucorps moule admirablement une vulve aux lèvres charnues d’où suinte un liquide qui forme une tache sombre sur le tissu foncé. Elle se tait et me regarde fixement. Il me semble voir les lèvres de la citrouille esquisser un sourire…


Incapable de résister à cet appel obscène, je me précipite vers la belle et m’agenouille devant elle pour poser mes lèvres sur le fruit juteux à peine masqué par les mailles du fin tissu déjà gorgé de suc dont ma langue se régale durant des minutes qui me semblent interminables. Ce n’est que lorsqu’elle se pose sur son clitoris rigide pour y effectuer quelques mouvements de va-et-vient que je sens ses jambes se crisper, son ventre se projeter vers ma bouche avide et que j’entends un long râle de jouissance.



Une fois debout, je vois son regard se porter sur la bosse qui déforme mon pantalon, révélatrice de mon excitation.



Joignant le geste à la parole, elle extirpe de mes vêtements ma verge congestionnée, au bord de l’explosion, se penche et la fait pénétrer dans sa bouche. Fermant les yeux pour apprécier à leur juste valeur les délicates caresses de sa langue, je me laisse aller au bien-être qui m’envahit…


Ce n’est que lorsque je sens ses dents pointues et coupantes comme des lames de rasoir se refermer derrière la couronne de mon gland, que je hurle de douleur et de terreur alors que mon sperme mêlé à mon sang se déverse à gros bouillons dans la bouche de la citrouille, que je comprends que la belle ne portait pas de masque.