Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17673Fiche technique7730 caractères7730
Temps de lecture estimé : 5 mn
02/12/16
Résumé:  Une rencontre dans un avion, une complicité immédiate...
Critères:  fh extracon voyage avion revede intermast nopéné
Auteur : T.sky            Envoi mini-message
Une experience en hauteur

Cédric est dans l’avion, de retour vers chez lui après une semaine de déplacement professionnel. La journée a été fatigante, il ne souhaite qu’une chose : s’assoupir dès le décollage. C’est tellement bon de s’endormir au moment où l’avion décolle, écrasé par l’accélération ! La classe affaires est confortable, le siège est vaste et moelleux, le siège voisin est suffisamment distant pour préserver sa tranquillité et son espace vital. Une hôtesse lui sert une coupe de champagne, il peut se détendre avec volupté.


L’embarquement est presque terminé, le siège voisin est toujours libre, quand arrive en cabine la dernière passagère, qui s’installe à côté de lui. C’est une belle femme, élégante tout en étant décontractée. Il la salue poliment, elle lui rend son salut avec un sourire agréable. Pour ceux qui prennent souvent l’avion, il y a des bons et des mauvais voisins, le jugement se basant sur tout un tas de critères absolument subjectifs : la discrétion, le volume qu’il occupe, s’il parle fort ou bas, s’il sent bon, s’il paraît sale, s’il veut s’emparer de l’accoudoir… bref, toute une aventure. En tout cas cette voisine est une bonne voisine : polie, discrète, elle sent bon, et en prime elle est séduisante.


Cédric se laisse donc aller dans un doux sommeil favorisé par un décollage en douceur. Arrivé dans le monde des rêves, il est agréablement surpris d’y retrouver sa voisine. Elle sent toujours aussi bon, ses yeux sont doux mais espiègles, ses lèvres pleines et sensuelles. Elle porte un chemisier cintré qui met en valeur un corps généreux, et une jupe en tissu fluide qui révèle avec avantage ses cuisses, et qui d’ailleurs remonte juste au-dessus de l’altitude recommandée par la bienséance. Il n’avait pas remarqué tous ces détails lorsqu’elle est arrivée.

Ils sont assis l’un à côté de l’autre, exactement comme dans l’avion.


Le plus naturellement du monde, au bout de quelques minutes, les deux passagers engagent la discussion. Après quelques échanges d’ordre professionnel, la discussion s’oriente vers des sujets un peu plus personnels. Ils sont tous deux en couple, elle s’appelle Lucie. Cédric rentre d’un long voyage, Lucie également. Ils voyagent tous deux fréquemment. Une complicité se met très rapidement en place entre eux, un peu comme deux vieux amis qui se retrouvent.


Lucie lui fait remarquer malicieusement que les retrouvailles avec sa femme vont probablement être intenses ! Cédric est légèrement surpris par la remarque, mais en attribue l’audace à l’apéritif servi généreusement par le steward qui veille avec attention à ce qu’ils ne manquent de rien. Ils rient tous les deux et lorsque Cédric lui pose la question, Lucie lui confesse que ses propres retours sont synonymes de nuits torrides, son mari et elle-même ne se ménageant pas l’un l’autre.


Cédric lui demande alors s’il lui est déjà arrivé d’avoir une aventure pendant un voyage professionnel. Lucie lui adresse un sourire énigmatique et sans lui répondre lui retourne la question. Ce sont deux parfaits inconnus, ils ne se reverront jamais, donc Cédric décide de lui répondre franchement. Oui. C’est même une des expériences les plus torrides qu’il ait jamais vécue. Sa voisine veut en savoir plus et le questionne, et sans rentrer dans les détails Cédric lui décrit le contexte : une belle rencontre avec une inconnue, une connivence immédiate, une soirée un peu arrosée qui a fini en nuit enfiévrée et sans autre objectif que le plaisir mutuel maximum. Puis une séparation au milieu de la nuit, avec une tendresse qu’il n’aurait jamais associée à une telle expérience sans l’avoir vécue.


Lucie lui confie alors une expérience similaire dont elle garde un souvenir ineffaçable. « Cette nuit-là, lui confie-t-elle, j’ai partagé avec cet homme des choses que je n’ai jamais faites dans mon propre couple. En effet, ce type de contexte favorise l’explosion des tabous et efface les inhibitions classiques. »


Cédric et Lucie entrent dans les détails et la tension monte entre eux, les portant à un niveau d’excitation agréable et grisant. Ils échangent sur comment s’étaient déroulées leurs soirées respectives, la montée en pression, le flirt délicieux, le premier baiser, et la suite dans la chambre. Sans aucune gêne, il lui demande : « Et dans un avion ? » Lucie éclate de rire et répond que non, mais que l’idée est sympathique !


Cédric lui raconte sa propre expérience en TGV avec une ex-petite amie, dans une rame relativement tranquille mais où la discrétion était obligatoire. Lucie écoute avec attention, et Cédric entre dans les détails. En observant sa voisine tandis qu’il parle, il constate des signes discrets mais évidents de son excitation. Ses lèvres sont entrouvertes, sa respiration est légèrement accélérée, ses pommettes sont rosies. Il s’enhardit et décrit la position de sa maîtresse de cette époque, ses gémissements discrets, ce qu’elle lui demandait discrètement à l’oreille, puis pour finir son orgasme puissant. Il lui raconte ce qu’elle lui avait fait, la montée du plaisir, l’obligation de rester discrets qui n’avait fait que renforcer son envie d’arracher leurs vêtements, et son propre orgasme dévastateur.


Tout en parlant et en répondant aux questions décidément impudiques de sa voisine, il pose une main sur sa cuisse. Il attend sa réaction, mais avec un sang-froid remarquable Lucie ne réagit pas. Il remonte alors doucement sa main sous sa jupe, et tout en le regardant droit dans les yeux, Lucie soupire légèrement et écarte légèrement les cuisses. C’est le feu vert pour continuer, il n’y a plus de limites.


Tout en continuant à parler, Cédric caresse sa voisine qui prend un plaisir à peine dissimulé, veillant tout de même à ne pas se faire remarquer par les autres passagers. Lucie lui chuchote des questions et des remarques. Si elle avait été dans ce TGV, elle aurait complètement enlevé sa propre culotte. Elle aurait écarté les jambes au maximum, cachée sous un manteau, pour s’offrir sans limites. Elle aurait défait le pantalon de son amant pour lui faire la même chose.


Elle adresse alors un sourire incroyablement coquin à Cédric, et à son tour glisse sa main vers l’entrejambe de Cédric. Elle défait la ceinture de son pantalon, puis un bouton et la fermeture Éclair. Elle tire sur son caleçon pour faire jaillir l’objet de sa convoitise. Un instant affolé, Cédric lève la tête, mais heureusement il n’y a personne, tout le monde dort ou semble dormir.


Pendant un instant, ils se caressent mutuellement, lentement, intensément. Ils continuent à parler, faisant varier l’intensité de leurs caresses avec les scènes qu’ils décrivent.


Il ne faut pas longtemps à l’un comme à l’autre pour exploser de plaisir ensemble, sans un bruit, avec une intensité accrue par cette discrétion imposée. Ils se regardent avec un sourire de profonde connivence tout en reprenant leur souffle.


L’annonce du commandant de bord tire brusquement Cédric de sa rêverie. L’atterrissage est proche, bla-bla-bla. Il regarde à côté de lui : sa voisine est penchée sur son ordinateur et travaille avec concentration. Elle tourne la tête vers son voisin qui la regarde un peu bêtement, et lui adresse un sourire poli, mais dans son regard Cédric croit discerner un éclair de complicité.