n° 17681 | Fiche technique | 46852 caractères | 46852Temps de lecture estimé : 27 mn | 08/12/16 |
Résumé: Pourquoi Claire est-elle allée se perdre dans ce quartier afin d'y consulter un psy ? Elle, la bourgeoise ! | ||||
Critères: fh 2couples couple couplus grossexe fête amour cérébral fmast fellation cunnilingu préservati pénétratio fsodo confession | ||||
Auteur : Roby |
Dès qu’elle est entrée, j’ai pensé à une erreur.
D’abord, pas du tout le genre de ma clientèle habituelle qui, sans être pauvre, ne donne pas cette impression d’élégance naturelle et de classe innée. Elle était habillée sobrement, mais chaque détail avait son importance et on sentait la bourgeoise ou bien la femme de cadre, si ce n’était cadre elle-même.
L’autre différence était sa couleur de peau. Du fait de mes origines, de la banlieue où j’exerce, mes patients sont, soit noirs, soit nord-africains. Surtout, n’allez pas imaginer que mes patients n’ont pas besoin, comme tout le monde, d’un psy. Ce n’est pas parce qu’on est noir ou coloré ou même jaune que l’âme n’a pas ses soucis.
Mais elle était blanche.
J’ai donc pensé qu’elle s’était trompée. C’est vrai que mon nom « David Dumarin » n’indique pas ma couleur de peau et que les « thérapies cognitivo-comportementales ou TCC » que je pratique sont universelles. Pourtant une erreur était surprenante en cette époque où un clic permet de consulter le site d’un professionnel.
Pendant quelques minutes, je fais connaissance avec ma patiente.
Elle s’installe. Elle cherche la bonne position. Je la sens troublée, soudainement nerveuse, mal à l’aise.
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Voilà ! Tout a commencé le jour où je suis allée au mariage d’une cousine éloignée. Marc, mon mari, ne m’avait pas accompagnée. On s’était encore disputé. La cérémonie, le repas, tout était parfait. Même mes voisins de table étaient charmants. L’absence de mon mari ne me pesait plus. J’avais un peu bu. J’avais beaucoup dansé. Mon mari n’aime pas danser, aussi je me sentais libre. Un homme, Armand, plus jeune, plutôt beau garçon, avait été mon principal cavalier. Je sentais bien qu’il me faisait la cour. Une cour discrète au début et de plus en plus appuyée tout en restant dans les convenances. Sinon je l’aurais éconduit. Je n’aurais pas voulu qu’on rapporte à mon mari que sa femme s’était mal comportée.
Et puis, la nuit avançant, la lumière s’est faite plus discrète sur la piste de danse, les slows plus fréquents, favorisant une certaine intimité. Il en a profité, son corps se faisant plus présent contre le mien, des baisers dans le cou, des mains qui n’hésitaient plus à caresser mon dos et descendaient lentement vers mes fesses. J’étais bien. Cela faisait si longtemps qu’on ne m’avait pas traitée ainsi. Personne ne faisait attention à nous. Il ne restait que des couples enlacés, les autres convives s’étant dirigés vers leur chambre.
Le ton était chargé de sous-entendus. Mais je me dis qu’un peu d’air frais allait me permettre de me ressaisir, car je sentais bien que petit à petit ma résistance diminuait.
Dehors, plusieurs personnes fumaient ou vapotaient. Marc mit le sien en marche.
La marche n’a duré que le temps de nous éloigner et de plonger dans l’obscurité. Aussitôt il m’enlace. Son haleine sent la menthe. Sa langue, d’abord timide, pousse son avantage dès qu’il sent que je ne résiste pas.
C’est bon d’être dans les bras d’un homme. Je me laisse aller. Nos corps s’épousent parfaitement. Il me caresse. Rien ne peut le déranger. Mes fesses sont des rondeurs qu’il explore. Je sens qu’il tire sur ma robe pour que le tissu ne soit plus une barrière. Il trouve aussitôt ma culotte. Il hésite à peine et glisse ses mains sous la fine dentelle afin que ses paumes touchent ma peau.
C’est une brûlure. Une brûlure qui se propage partout. Je me colle tout contre lui, frottant mon pubis comme une chatte en chaleur. Son sexe se réveille. Je sens cette barre qui me repousse à mesure qu’elle gonfle. Alors, folle d’envie, c’est à mon tour d’oser. Je plaque une main contre sa braguette pour en prendre la dimension. Pire, j’ose me glisser entre la ceinture et son ventre, mais c’est si serré que je ne découvre que le haut de la bite, du bout d’un doigt.
C’est bien moi qui réponds avec une voix que je ne reconnais pas, tellement elle est chargée d’envie.
Il doit avoir la même pensée que moi, en dix kilomètres l’ambiance va changer et ce ne sera plus si « spontané ».
Il m’entraîne. On fait le tour du bâtiment, pousse une porte et on pénètre dans une grande pièce que je reconnais pour être la salle où les enfants des invités étaient gardés et distraits pendant la noce. Évidemment, la pièce est vide de ses petits occupants. Des petits sièges, des tables, des jeux au sol, une grande télé et un petit canapé. La pièce n’est pas éclairée, si ce n’est par des lumières de sécurité incrustée dans le sol et quelques spots diffus. On entend la musique de l’autre côté du mur. C’est la piste de danse.
Marc me pousse vers le canapé. C’est une femme impatiente qui entend à son oreille :
Je ne suis pas dupe, mais moi je pense aussi « tacher » par…
Un signe de la tête suffit. Il m’aide à descendre la fermeture Éclair. Je retiens la robe et vais la poser soigneusement sur une table à côté. En me retournant, je constate que lui a enlevé sa veste.
Quelle femme ne serait pas heureuse d’entendre ce compliment ? Je ne sais pas si je suis belle, mais en tout cas, ce matin avant de partir, pour provoquer mon mari, je lui ai dit, alors que je lui reprochais de me tromper : « Tu vas voir si je ne peux pas me trouver un amant. Tu crois que je ne peux pas te faire cocu. Que je suis trop vieille pour plaire… »
Et ce faisant je mettais ma lingerie la plus sexy que j’avais. Un ensemble de marque, chic, mais chargé de sensualité. Soutien-gorge demi-bonnet qui remonte mes seins et laisse la peau supérieure des lobes dans un arrondi délicat. Porte-jarretelles, culotte assortie, bas. Je m’étais longuement examinée dans la glace, non sans surveiller discrètement l’attitude de mon mari qui ne disait mot, mais me regardait. J’avais pensé « Il me regarde encore. Tout n’est peut-être pas perdu. »
Mais dans cette pièce, c’est un autre qui me complimente. Un autre qui m’attire à lui. Un autre qui dégage mes lobes de leur soutien pour les caresser. Armand s’attarde longuement sur ma poitrine, alternant caresses de la main, pincements des tétons entre deux doigts et longues aspirations de ses lèvres. C’est délicieux. Je me laisse faire et ne peux retenir des gémissements de satisfaction. Alors sentant sa proie à portée de plaisir, l’homme me guide doucement vers le canapé pour me faire asseoir.
Il est debout, face à moi. Malgré la lumière tamisée, je sens son regard qui me caresse. C’est bon de se sentir admirée et pas seulement une femme prête à se livrer.
Il… Non… Je ne peux pas… C’est trop dur…
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Je sens que ma patiente m’échappe. Elle bouge de son fauteuil, s’assoit, fait mine de se lever.
Elle semble se calmer, dit un « merci » alors que je diminue l’éclairage.
Je la sers. Elle boit à petites gorgées. Repose son verre à côté d’elle. Puis elle reprend place.
Je diminue encore l’éclairage, ne gardant qu’une lampe qui me permet de prendre des notes.
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Armand est face à moi, mais il se penche, s’agenouille. Avec lenteur, presque solennité, il pose ses mains sur mes genoux, effleurant la soie de mes bas et commence à les remonter. Mes yeux comme les siens ne quittent plus ses deux mains blanches qui font deux taches mobiles sur les bas noirs. Il atteint la lisière, effleure le ruban élastique qui les relie au porte-jarretelles. Je crois que j’ai fait « Ahh » ou « Ohh » lorsque sa chair a touché la mienne.
Mais il s’empare de ma petite culotte et je vois descendre le dernier rempart de ma vertu de femme mariée déjà presque infidèle. Je l’aide en soulevant les reins. Je suis heureuse qu’il me l’enlève entièrement, toujours dans ce mouvement fait de lenteur, mais si chargé de sensualité.
Il la tient entre ses mains. Deux triangles de soie noire arachnéenne reliés par de fins rubans.
Ce matin en défiant mon mari, je ne pensais pas, n’envisageais même pas qu’un homme profiterait de ma dentelle.
Et puis les mains écartent mes cuisses pour laisser avancer le corps qui se penche. Un visage respire mon intimité. Un souffle chaud évapore l’humidité de mon envie. Car j’ai envie. Je mouille, et une langue vient en déguster le suc. Je tremble. Je gémis.
La dernière fois que j’ai fait l’amour, on m’a prise ! Pas adorée ni caressée de cette façon. Qu’il est loin, le temps où mon mari me déifiait comme cet homme ! Le salaud, il me trompe !
Ce rappel me rend encore plus sensible si c’est possible. Je ne suis pas qu’adorée : je m’offre, j’ondule, je me tortille, je guide même mon lécheur en tenant sa tête entre mes mains. Lui, de son côté, me caresse la poitrine.
C’est bon. C’est bon de se faire lutiner alors que de l’autre côté de la cloison on entend la musique et imagine les corps qui se frottent.
Adultère, bien sûr, mais comme une ado, sur un canapé, pas dans un lit ; pas une chambre, mais une pièce où quelques heures plus tôt des enfants jouaient.
Je viens. Je viens. Mon amant se plaque encore plus à moi. Il doit sentir mon jus. Je coule toujours un peu lorsque la jouissance est là. Tous mes sens sont exacerbés. J’entends mieux la musique. Et puis je retombe. Le bruit diminue.
J’ouvre les yeux. Au début je pense à un effet d’ombre, mais c’est une réalité. Plus loin, juste devant la porte qui donne sur la salle de danse, se tient… Oh, mon Dieu, la porte n’était pas fermée à clé ! Un couple est entré. Je comprends pourquoi j’ai entendu un instant la musique plus fort. Un couple qui s’embrasse. Qui s’embrasse avec fougue. Telles des ombres chinoises, on peut les voir onduler, se joindre, se séparer. Nul doute que les mains, extensions de ces ombres articulées qui bougent, se promènent partout sur les corps.
Et puis l’une des ombres, une femme manifestement car avec une longue chevelure, s’active sur son partenaire. Elle doit défaire une ceinture, tirer sur un zip, car une nouvelle ombre se profile. Ombre fine d’un membre masculin, manifestement dressé fièrement vers le ciel.
Armand aussi a remarqué nos visiteurs. Lui aussi, toujours à genoux suit le ballet un peu plus loin. Manifestement, les autres ne nous ont pas vus, mais bouger maintenant nous ferait remarquer. D’ailleurs ils ont d’autres centres d’intérêt. Le pantalon est rejeté plus loin et la femme s’agenouille devant l’homme. Elle entreprend de caresser et sucer le membre. C’est fou comme, avec si peu de lumière, on peut voir, imaginer, reconstituer ce qui se passe. Elle le pompe, c’est une évidence. La tête fait corps avec le ventre de l’homme et elle bouge sur la bite offerte à sa gourmandise. Est-ce un effet de mon imagination, mais je crois entendre un bruit de succion, de salive abondante brassée par la bouche féminine.
Mais l’homme veut plus. On le voit tirer la femme à lui et avancer vers nous. À quelques pas, il nous découvre. Un moment d’hésitation mais il continue, faisant juste un signe de la main. Signe auquel nous répondons dans un silence.
Que faire ? Se lever, partir et céder la place ? Je l’envisage, mais Armand ne bouge pas. Il regarde.
Il regarde l’homme s’asseoir à côté de moi. Le canapé est si petit que pour un peu il me toucherait, mais non. Maintenant nous pouvons voir que ce sont des jeunes. Heureusement, certainement des copains du marié, car je ne les connais pas. En tout cas, notre présence ne semble pas les déranger. La fille, blonde aux cheveux longs, reprend sa fellation. Tout naturellement je la suis des yeux. L’homme est très bien membré, vraiment bien, car maintenant que j’en ai la mesure je vois bien que la fille n’en gobe qu’un peu. Pire, la main de la suceuse n’arrive pas à en faire le tour, et la longueur est en proportion.
La preuve est apportée par la capote que l’homme tend à sa partenaire et qu’elle déroule sous les yeux des voyeurs que nous sommes. D’un geste, la fille enlève sa jupe, retire sa culotte et vient se placer sur l’homme. Sa minette est lisse, doucement bombée, pas comme la mienne qu’une abstinence non voulue a laissée avec un petit duvet. En enjambant son amant, sa jambe heurte la mienne et j’entends un « pardon » accompagné d’un sourire. Sourire bien vite abandonné alors qu’elle vient s’installer sur la queue dressée.
Il fait sombre, mais le contraste des peaux montre le pieu entrer et se laisser envelopper par ces chairs qui paraissent si fragiles. Pourtant c’est bien un gland, circoncis, mais avec ce ballon de latex qui le ridiculise et le comprime, qui ouvre le passage. La belle descend lentement sur la hampe. Son visage d’ange prend une teinte plus tendue. On s’attend à ce qu’elle stoppe sa descente à tout instant devant la longueur et la taille, mais elle ne cesse que lorsque ses fesses reposent sur les couilles et les cuisses de l’homme.
Si je dis que j’ai moi aussi poussé un soupir de soulagement, je vais paraître ridicule. Mais cette possession a aussi réveillé mon amant. Je ne l’ai pas vu enlever pantalon et slip, ni même mettre la capote qui recouvre maintenant son sexe, lui aussi dur et tendu.
Armand a jeté sa délicatesse au vestiaire, et j’en suis heureuse. Alors qu’il se place sur moi et que j’ouvre les cuisses pour recevoir l’hommage de mon mâle, je n’ai qu’une envie : être prise. Il entre d’une poussée. Je suis ouverte, humide, chaude comme jamais depuis longtemps.
Il me prend. Il me bourre. Je l’enveloppe de mes jambes, et s’il reçoit mes talons sur ses fesses, c’est pour mieux le sentir.
Mais à côté aussi le mouvement perpétuel s’installe. Au début, la fille est hésitante. Bien qu’elle se soit enfilée la totalité de l’engin, elle commence doucement. Doucement, et cela en est d’autant plus excitant. Voir cette queue magistrale ressortir puis disparaître dans cette fente si délicate est un mystère. Mais la Nature est bien faite. La grotte s’adapte, se dilate, s’humidifie pour pouvoir recevoir le bâton de chair.
Bientôt le canapé n’est plus que vibrations.
Moi, la vieille, on me baise, et c’est bon.
Elle, la jeune, égérie de sa génération, s’enfile un monstre, et c’est beau.
Nos regards se croisent. Qui d’elle ou de moi tend la main ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que nous partageons notre plaisir et bientôt nos jouissances, faisant de nos mains une passerelle entre les générations.
Mon orgasme a été dantesque. Une jouissance que j’avais oubliée, la pensant inatteignable à mon âge. Je crois que nos amants aussi ont aimé, si j’en juge par leurs grognements de mâles lorsqu’ils crachent leur semence.
Chaque couple est reparti de son côté après un signe de la main. Armand est rentré chez lui, j’ai rejoint ma chambre.
Le lendemain, au petit déjeuner, j’ai juste remarqué que la fille était avec un autre homme. Ainsi l’autre était un amant d’un soir. Qu’avait-elle dit à son mari ou compagnon de son absence ? Nous avons juste échangé un geste discret. C’était agréable, cette complicité coupable.
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Je reprends mon souffle devant ses aveux. Ce n’est pas la première fois que des patients me parlent de leur sexualité, mais rarement avec une telle éloquence dans le détail. D’habitude, ils sont plus directs, plus crus.
Je lui donne juste un fond. Je crois que c’est plus le geste que l’alcool qui la réconforte.
Claire ne me laisse pas le temps de poser ma question, elle insiste.
Tout en parlant, j’ai élevé le ton et déjà je m’en veux de ne pas avoir su me maîtriser.
Mais je vois bien qu’elle reste sceptique. J’essaie de reprendre la main.
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En réalité, c’est le hasard. Depuis quelques semaines j’ai chassé Marc de mon lit et il dort dans une autre chambre. Mais je m’étais couchée de bonne heure et déjà partie dans ces rêves érotiques que j’essaie d’apprivoiser, suivant vos conseils. Lorsqu’il est passé devant ma chambre, il m’a entendue gémir et parler, me débattant sans doute avec toutes ces verges que l’on me proposait.
Je m’éveille. Marc est à mon chevet. Je suis en sueur, les draps rejetés, la chemise de nuit retroussée, un sein qui déborde.
Je ne peux m’empêcher de sourire intérieurement à cette remarque si pertinente de mon rêve. Mais Marc insiste :
Alors je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’ai avoué mon forfait.
Un long moment de silence, et puis Marc dit :
Je ne peux plus me retenir, il faut que cela sorte.
Marc couche toujours nu. Lorsqu’il enlève sa robe de chambre, je vois bien que son sexe est légèrement gonflé. Lorsque je me love contre lui, prenant bien soin de ne pas remettre de l’ordre dans ma chemise de nuit, le réveil s’effectue.
Nous avons fait l’amour. Oh, pas un amour fougueux, mais un amour tendre, avec une épouse qui s’ouvre à son mari. Un mari qui doit remarquer combien il entre facilement dans une chatte qu’il ignore entretenue avec assiduité par le sextoy du matin et plus.
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Attendez, ce n’est pas tout. Le lendemain, lorsque je rentre du travail, Marc est déjà là. Des fleurs magnifiques remplissent les vases. Une bouteille de champagne trône dans un seau à glace. De la musique douce suinte des haut-parleurs. Marc est en costume, comme préparé pour sortir.
Je me prépare comme une jeune mariée. Le parfum m’habille, et lorsque je reviens à la chambre je trouve Marc qui m’attend.
Et, dégageant le passage, je découvre sur le lit ma lingerie coquine, et la robe. Lingerie et robe que j’avais lors de cette fameuse noce.
Soudain je comprends. Oui, je comprends que cette situation excite mon mari. Finalement, il est content que je l’aie trompé, mais il lui manque de l’avoir vu. Ainsi c’est ce qu’il voulait que nous fassions au club. Avant, avant Armand et le couple, j’aurais été scandalisée de tant de perversité. Mais maintenant…
Il me regarde revêtir les dessous avec une lueur dans le regard. Il m’aide à enfiler ma robe. Il m’entraîne dans le salon. Débouche le champagne. Me tend une flûte, et un sourire aux lèvres me dit :
C’est maintenant évident : Marc veut vivre son cocufiage dans la peau de mon amant d’un soir.
Je joue le jeu.
Nous dansons. Nous flirtons. Je lui indique comment cela s’est passé.
Le premier baiser. Les mains qui me caressent. Ma main qui cherche le sexe dur. Le déshabillage devant le canapé. Les premières vraies caresses. Ma culotte envolée. La bouche qui me fouille. La queue qui me prend. Et tout cela sans rien cacher de mon plaisir. Au contraire, j’en fais plus. Une sorte de douce vengeance. Mais je me demande si cela n’excite pas encore plus mon mari de savoir que sa femme a joui et clamé son plaisir. En tout cas, il bandait d’une dureté que je ne lui connaissais plus et a été un peu rapide à venir, comme lorsqu’il est très excité.
Du coup, j’ai inventé.
Après cette première possession, je dis que j’ai longuement sucé mon amant, goûtant aux traces de son foutre et que je l’ai autorisé à me prendre comme une salope, à quatre pattes sur le canapé, son sexe dans mon petit trou. J’ajoute que j’ai aimé cela, alors qu’avec Marc il est rare que je lui accorde ce chemin.
Bien entendu, Marc s’est évertué à reproduire ce que j’imagine.
Je pensais le punir par ces aveux, mais non.
Alors que nous nous reposons après cette « reconstitution », il argumente :
Mon mari m’explique longuement comment cela se passe, me décrivant l’endroit comme un lieu idyllique, un paradis où chacun est libre, respecté. Libre de juste regarder. Libre de juste baiser devant d’autres. Libre de s’échanger ou pas. Qu’un mari peut regarder sa femme avec un autre ou le contraire. Les chambres avec miroir. Les chambres avec des lits si grands que plusieurs couples se mélangent. Des chambres orientées vers le bondage.
Et des choses que j’oublie.
Mais surtout, un lieu qui peut transformer la sexualité d’un couple en lui donnant une nouvelle vigueur, autorisant de nouvelles approches et qui ne peut que renforcer l’amour d’un homme comme lui pour sa femme. Un lieu que moi aussi je devrais apprécier, car mon expérience avec Armand montre bien que j’ai besoin de diversité.
Je suis restée silencieuse. Et puis je l’ai questionné. Questionné juste pour le principe, car je m’étais renseignée. Après ma venue dans votre cabinet, j’ai eu la curiosité de regarder sur le net. Le « côte-à-côtisme » et tout le reste…
Ensuite je n’ai dit ni oui ni non, juste que j’allais réfléchir. Qu’il quitte d’abord sa maîtresse, Martine, et que je verrais après.
Qu’en pensez-vous, David ? Que dois-je faire ?
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– Un : vous avez eu beaucoup de plaisir avec Armand, mais aussi du fait de la présence de l’autre couple.
– Deux : à votre voix, je sais que vous avez eu aussi beaucoup de plaisir avec votre mari lorsque vous avez reconstitué la noce. Vous avez même fait preuve d’imagination. Moi, je dirais de fantasmes sous-jacents.
Alors, quel choix s’impose à vous ?
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Je pensais ne plus avoir de nouvelles de Claire, mais trois semaines plus tard elle me contacte et nous prenons rendez-vous.
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Donc j’ai accepté de suivre Marc dans son club. Vous savez le Blue Lagoon. Comme c’était ma première fois, il a choisi une soirée avec masque. Vous devez connaître aussi. Un masque préserve l’anonymat bien sûr pour les débutantes comme moi, mais surtout permet quelques fantaisies entre les couples. Bref, je me suis sentie anonyme parmi la foule.
Cela s’est très bien passé. J’ai beaucoup dansé. Marc me surveillait, non pas par jalousie, mais par « vice ». À chaque fois qu’un homme me faisait des propositions, il jubilait. Si je l’avais écouté, j’aurais pu coucher avec qui je voulais. Mais je suis une femme prudente. J’ai appliqué la maxime « Jamais la première fois. »
Pourtant un homme me plaisait particulièrement. Je sais que je ne lui étais pas indifférente, mais il était accompagné. Nous l’avons retrouvé avec son amie dans un coin câlin, et pour la seconde fois de ma vie, j’ai baisé en présence d’autres.
Cela a été délicieux. Encore meilleur que la première fois. Mon mari a été un amant extraordinaire. La présence d’un couple qui baise juste à côté est un stimulus énorme. Moi, j’ai adoré autant par ce que je ressentais que ce que je voyais. Surtout que je savais que j’allais enfin régler le troisième point.
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Ma patiente se lève du sofa et vient se placer face à moi. Elle sourit de voir ma surprise, mais aussi de mon ébahissement lorsqu’elle commence à détacher les boutons de son manteau.
Ma surprise se transforme en saisissement lorsque le manteau laisse voir ce que Claire porte dessous. Ce qu’elle porte, je l’ai déjà vu. D’un seul coup, mon cerveau fait défiler les images de cette soirée. Je comprends tout.
Ainsi la femme que j’ai fait danser, c’est elle ! Cette femme qui ronronnait littéralement et se lovait contre moi, collant son pubis contre le mien, n’hésitant pas à tâter ma virilité de sa main.
Bien sûr que c’est elle. Elle portait un masque avec une voilette. Moi, j’étais à visage découvert. Elle m’avait bien sûr reconnu. Pas moi. Comment aurais-je pu me douter ? Comment aurais-je pu imaginer que nos chemins se croiseraient justement cette nuit-là au Blue Lagoon ?
La femme du club portait une robe d’un blanc immaculé, mais si courte qu’on savait qu’elle n’avait pas de culotte, si décolletée que les seins ne demandaient qu’à s’émanciper.
La femme, la patiente, Claire portait toujours des tenues élégantes et bourgeoises lors de nos rendez-vous.
Ainsi c’était elle.
Elle qu’avec son mari nous avons suivie dans un coin câlin.
Elle qui avait soulevé sa voilette pour sucer son mari, les fesses à l’air, les seins débordants.
Elle dont je voyais le regard suivre la sucette de mon amie.
Elle en levrette avec la queue de son mari qui s’activait pendant que je faisais de même à mon amie.
Et cette femme est devant moi, dans mon cabinet, et elle…
Mais elle ne m’écoute pas.
Déjà elle défait ma ceinture.
Déjà elle tire sur le zip.
Je rends les armes.
Des armes qu’elle extirpe avec délicatesse du slip. Mais des armes encore dans l’armurerie.
Il suffit de me lever un peu de mon siège pour qu’elle m’enlève slip et pantalon.
C’est elle qui me pousse vers le divan. C’est elle qui m’y couche. C’est elle qui se saisit de ma queue encore alanguie. Dans ses yeux mille étoiles brillent. Il suffit de quelques mouvements pour que je bande.
Claire me découvre. Je ne sais pas comment était la bite du mec, mais la mienne lui paraît suffisante.
Quelques léchages pour en prendre connaissance. Mes couilles sont humides. Je brille de partout. Mon gland adore la chaleur de la bouche. Il apprécie moins la capote qui l’étouffe. La cochonne avait prévu de s’en procurer.
La patiente domine le psy. Mais que c’est beau, cette Blanche qui s’écarte pour venir se prendre sur moi. La robe est juste un peu remontée. Ma queue se tend. J’en vois le gland écarter les lèvres sublimes. J’en vois la hampe se faire avaler.
Elle est calée sur moi. Elle respire la sensualité, l’érotisme, le vice. La bourgeoise s’est enfin enfilé une bite noire. Plus besoin de dormir pour vivre son fantasme. Et moi je vais aller au-delà de tes rêves…
Je la bouscule. Je la tire. Je la pousse. En deux secondes, elle est à quatre pattes, chienne attendant le mâle. Mais chienne qui peut se regarder dans le miroir.
Elle peut se voir, offerte, comme au club.
Elle peut voir derrière elle avancer la tige sombre de ses rêves.
Une tige qui la possède sans délicatesse. C’est ainsi qu’elle devait penser sa saillie.
Je l’astique à grands coups de queue, la secouant comme on secoue un arbre pour faire tomber ses fruits.
Mais j’imagine qu’elle a imaginé pire. Et si elle n’y a pas pensé, je le fais pour elle.
La bite qui force le passage de son cul n’est pas celle de son mari comme l’autre fois au club. Elle est plus grosse, et je lui fais bien sentir.
Cochonne, tu as fantasmé sur nous…
Ton cul va s’en souvenir, et lorsque je serai prêt à jouir, c’est ta gorge qui va être le réceptacle de ce foutre que tu idéalises certainement.