Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17682Fiche technique9233 caractères9233
Temps de lecture estimé : 6 mn
09/12/16
Résumé:  Où fait-on le plus l'amour, si ce n'est dans un lit ?
Critères:  fh couple amour intermast fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio hdanus -couple
Auteur : Abribus            Envoi mini-message
Scènes du lit conjugal

Dans la voiture. Ou sur le capot. Sous la douche. Sur le canapé. Sur la plage. Dans la mer. Par terre. Dans la cour de l’immeuble. Dans la cuisine. Chez des amis. En pleine nature. Tous lieux où depuis quinze ans que nous sommes en couple, nous nous sommes donnés l’un à l’autre.


Mais ce ne sont finalement qu’anecdotes… peut-être celles dont on se souvient le plus, mais qui ne sont que quelques furtifs moments comparés à tous ceux passés tout simplement… dans notre lit.



___________________




Généreuse


Je m’installe entre les draps, et comme chaque soir elle vient se pelotonner sur mon épaule, où elle s’endort comme d’habitude en quelques minutes.


Pour moi, c’est plus variable selon les jours : le sommeil peut venir facilement, ou bien je reste les yeux ouverts un long moment, la serrant contre moi, la main droite caressant son dos et ses fesses, ou sans rien faire du tout. C’est le cas ce soir, et je commence à essayer de retirer mon bras ankylosé de sous sa tête pour trouver une position plus confortable.


Mes mouvements la font réagir. Normalement, elle va se retourner, me permettant à la fois de libérer mon bras et de venir me coller contre son dos, en petites cuillères. Mais non, pas aujourd’hui : elle reste sur mon épaule, et seule sa main bouge, caresse mon ventre, franchit l’élastique du pyjama, atteint ma verge qu’elle caresse doucement et mes bourses avec lesquelles elle joue un peu, l’intérieur des cuisses… Bien sûr, mon sexe ne tarde pas à réagir et elle peut vite constater le résultat. Sa main devient plus ferme et me manipule désormais avec plus d’énergie. Le reste de nos corps reste endormi : seule sa main gauche s’active sur moi. Je gémis. Elle continue, me branlant rapidement jusqu’à ce que j’explose dans sa main, sur mon ventre, dans les draps. Sans un mot, nous sombrons en quelques instants dans un profond sommeil.



___________________




Joueuse


C’est un jeu entre nous. Nous sommes au lit, les lumières éteintes après avoir parcouru tous les deux quelques pages de nos lectures du moment. Elle me pose des « questions de fille » : « Tu m’aimes plus qu’avant ? » ; « Tu crois qu’on est fait l’un pour l’autre ? » ; « Tu me trouves comment ? » Je réponds comme un mec : « Bien sûr » ; « Oui, chérie » ; « Parfaite ». Et bien sûr, elle insiste…


Alors je feins de m’emporter ; je la réduis au silence d’un baiser profond. Je la tiens par les poignets comme pour la forcer. Bien sûr, je lui enlève ses vêtements « de force » et elle fait de même. Je « torture » ses seins de mes doigts, mes ongles, mes dents. Je présente ma bite devant sa bouche ; elle feint de la refuser, puis « cède » et me suce. Je baise sa bouche. Les poignets libérés, elle accompagne le mouvement en agrippant mes fesses.


Et puis la tension diminue. À nouveau j’embrasse et caresse tout son corps. C’est les yeux dans ses yeux que je pénètre en elle. Je la serre fort en allant et venant, doucement, accélérant parfois un peu. Elle se venge un peu en me griffant le dos. Nous varions un peu les positions : à un moment elle serre les cuisses pour mieux m’emprisonner en elle ; plus tard, au contraire, elle s’ouvre largement pour me permettre d’aller toujours plus loin en elle. Mais l’explosion est proche, je ne peux plus me retenir et je passe ma main sous ses cuisses, je me redresse un peu pour pouvoir mettre tout mon poids dans un ultime coup de boutoir… Nos bassins collés, comme deux siamois, je lâche tout en elle.



___________________




Décideuse


Il est rare qu’elle se couche nue, contrairement à moi. Il ne fait pas si chaud ce soir-là. Si ce n’est une invitation directe, je ne sais pas comment je pourrais qualifier cela autrement.


Elle me tourne pourtant le dos sans faire mine de s’intéresser à moi… Bien sûr, mon érection vient très vite se loger entre ses fesses, ma poitrine contre son dos, mes mains sur ses seins, ma bouche sur son cou, mon nez dans ses cheveux encore un peu humides de la douche.


Mon sexe, bien que confortablement logé, est pourtant pressé de se diriger vers un lieu encore plus accueillant ; mais elle se détache de moi et se met sur le ventre. Je comprends le message : « Pas trop vite. »


Je m’accroupis sur ses fesses, masse ses épaules et son dos, parcours tout le haut de son corps de mes mains, me couche parfois complètement sur son dos pour la lécher ou l’embrasser, puis me remets en position pour continuer mes caresses. Puis je quitte ce confortable siège pour m’en occuper un peu, justement, de ces deux globes que j’embrasse, lèche, mordille. Ses jambes jusque-là bien serrées commencent à s’écarter, et mes doigts et ma langue en profitent pour s’attaquer à ses orifices. L’anus est bien serré, trop rarement visité à mon goût, mais ma langue y ramène l’humidité provenant de la porte principale et y pénètre un peu. Mes doigts dans le vagin sont bien moins délicats et s’enfoncent à plusieurs, titillant le clito au passage.


Petit à petit elle se retrouve à genoux et, lançant ses mains en arrière, elle me saisit le sexe qui plonge très vite au plus profond d’elle. Et la chevauchée commence, plus vite, plus fort, plus profond… jusqu’à ce que nous nous effondrions ensemble, terrassés par l’orgasme.



___________________




Langoureuse


Il fait chaud, nous sommes nus, allongés sur le dos ; la couette est tombée sur le parquet. Nos mains vont à la rencontre des corps ; quelques caresses, légère masturbation mutuelle. La première, elle se met sur le côté, pose sa tête sur mon ventre, embrasse délicatement mon gland avant de le prendre en bouche. Toujours allongé, la tête sur l’oreiller, je ne vois que ses cheveux, son dos, la naissance de ses fesses.


Ma main gauche caresse son dos, la droite croche dans ses cheveux, je profite du moment. La fellation est lente, délicieuse ; parfois j’appuie un peu sur sa tête tout en enfonçant ma bite d’un petit coup de reins pour qu’elle m’avale le plus complètement qu’elle peut, à d’autres moments, au contraire, je ralentis ou bloque son mouvement pour diminuer un peu la tension.


Sa main à tour de rôle branle ma verge, joue avec mes testicules. Sa langue s’enfonce dans le méat. Et puis la main passe entre les cuisses, un doigt s’amuse avec l’entrée de mon anus qui reste bien clos. Le doigt renonce quelques secondes, s’éloigne, revient humidifié et commence à me pénétrer légèrement. Mon excitation suit le rythme imprimé par ma partenaire, mais je ne peux plus rester aussi passif… Elle me maintient fermement en bouche et je ne puis dans cette position atteindre que son dos et – à peine – le haut de ses fesses… Frustration !


Mais elle aussi en veut plus, enfin ! Ses deux jambes se placent de part et d’autre de ma tête ; vue imprenable sur toute son intimité ! Il me suffit de relever un peu la tête pour que ma bouche atteigne son clitoris, mon nez – dont elle moque souvent la longueur – pénétrant un peu le vagin au passage. L’effet est immédiat : elle feule de plaisir et se redresse brutalement, abandonnant mon sexe et mon anus, et s’assoit littéralement sur mon visage. Ma langue se déchaîne et elle ne tarde pas à reprendre sa position initiale pour que nous puissions nous lécher de concert jusqu’aux spasmes du plaisir. La bouche pleine de mon sperme, elle se laisse aller de tout son poids sur moi. Trempés de sueur, les corps collés, nous restons ainsi de longues minutes pour reprendre notre souffle.



___________________




Rêveuse


C’est au milieu de la nuit – plusieurs heures après nous être endormis – que je me réveille, collé à elle, bandant comme un taureau, elle gémissant, mes mains allant de ses seins à son sexe trempé. Visiblement, les préliminaires ont été expédiés pendant que nous rêvions, pour l’un comme pour l’autre. Vite, les pyjamas sont baissés aux genoux ; vite, vite, elle se cambre, ses fesses se tendent vers moi et ma bite ; vite, très vite, je rentre en elle comme dans un pot de miel.


Pause.


Une main pour s’occuper de ses seins, l’autre pour son clitoris, ma bouche mordillant son cou ou ses oreilles, quelques va-et-vient profonds suffisent pour arriver à l’explosion. Dix minutes d’entracte bien remplies… Nous replongeons dans le sommeil.


Le lendemain au réveil, nous nous regardons d’un drôle d’air.