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Temps de lecture estimé : 7 mn
31/12/16
Résumé:  Un soir d'orage... une histoire d'eau.
Critères:  fh cunnilingu pénétratio tutu -couple
Auteur : Le polisson  (Un vrai polisson, qui ne pense qu'à ça... ou presque ;))
L'orage



Des éclairs zèbrent le ciel et déchirent l’obscurité. Chaque coup de tonnerre te fait sursauter.



Tu ne t’es pas fait prier. Tu es dans mes bras. Tu me troubles. Ton souffle court, ta chaleur. Ton corps qui vit, contre le mien.


Tu es restée là, immobile, la tête sur mon épaule. Je caresse ta crinière, tout doucement. L’instant est magique, pourvu que le ciel continue à distribuer éclairs et tonnerre, j’en fais mon affaire.


Les mots viennent seuls, dans un souffle léger, à peine murmurés au creux de l’oreille.



Et tu te serres plus encore contre moi.

Tu me regardes, de tes yeux à mes yeux il n’y a pas loin, l’intensité dépasse celle des éclairs qui continuent à éclairer la nuit. De tes lèvres à mes lèvres non plus, et je sens ton souffle quand tu me répètes que tu as peur.



Je pose mon index sur tes lèvres. Le contact m’électrise. Je fais glisser tout doucement le doigt, le laisse sur ton menton. Je m’approche, je pose mes lèvres là où mon doigt s’est brûlé à l’instant.


La brûlure est tout aussi intense, et soudaine. Tu as fermé les yeux. Je happe ta lèvre supérieure, elle m’attire et charge mon corps et mon être, mon cœur bat la chamade, et je sens le tien tout contre moi.

Mes mains reviennent à tes tempes, passent dans tes cheveux, passent sur tes épaules.


Je me recule, je te prends par la main.



Et je t’entraîne dehors, sous la pluie.


Une pluie drue, tiède comme l’est la pluie en été, je t’enlace à nouveau et je t’embrasse, avec fougue, nous sommes trempés, mais tu ne t’en soucies guère, et moi guère plus. Je pars à l’assaut de ton corps, je te désire tout entière. Mes caresses se font précises et pressantes, mes lèvres parcourent ton cou, je descends pour assouvir ma faim et me repaître de toi.

Tu frissonnes. Je fais sauter un à un les pressions de ta robe, je descends au rythme de ta robe qui s’ouvre et me dévoile de nouveaux trésors.


Mes lèvres viennent sécher ta gorge, s’arrêtent quand un tissu fin vient en contre de mon désir. Je passe mes mains dans ton dos pour m’affranchir de ce rempart, pour continuer ma progression sur ton corps aussi avide que mes lèvres de ce contact. Tu ne te dérobes pas, tu facilites mon passage, je descends les bretelles de ta robe pour ôter le superflu, que tu saisis et jettes négligemment à nos pieds.


Je m’enivre de ton corps, mes lèvres descendent vers le centre du monde, vers le nombril qui accueille en son fond ma langue mutine. Ton souffle court et rauque m’encourage, me donne envie de me dépasser, de t’emmener là où tu n’es probablement jamais allée, là où je ne suis probablement jamais allé non plus.


Tu frissonnes encore, tu veux rentrer. La pluie qui ruisselle sur ton corps découvert me donne des idées encore plus folles, je te prends dans mes bras et te porte à l’intérieur.


Je finis de te dévêtir, doucement, je t’enroule dans un drap de bain et te sèche doucement, en caressant ton corps à travers l’éponge douce et moelleuse. Je prends ta main et te fais choir sur le canapé, je suis à genoux à tes côtés, j’ouvre le drap de bain pour reprendre la danse des lèvres sur ton corps…


Je reprends où je me suis arrêté, je remonte du nombril vers deux monts accueillants, je les escalade et je m’attarde sur les sommets où mes lèvres se posent, et ma langue agace gentiment le point ultime de l’un des sommets, tandis que ma main s’est emparée, conquérante, du second et cherche la reddition totale et inconditionnelle.


Je redescends subrepticement vers le nombril, m’y attarde à peine, un autre mont attise ma convoitise et est centre de mon désir. Je m’y rends, il est à ma merci, tu es tendue vers moi et je viens butiner de mes lèvres la douce toison qui le recouvre.


De mes mains, je saisis un pied, remonte ta jambe jusqu’à passer mes lèvres sur le bas des reins, là où le dos ne s’appelle plus le dos. Je descends doucement le long de ta jambe, l’effleurant de mes lèvres, je m’attarde sur le pied et te mordille un orteil, puis un autre, avant d’entreprendre une escalade en sens inverse, pour revenir au mont sacré.


Je remonte l’autre jambe, pour lui faire subir le même sort. Au passage, je découvre un passage étroit dissimulé au cœur d’une toison tout aussi douce que celle qui recouvre le mont sacré… je pose un doux baiser, remonte le long de ce passage en faisant glisser ma lèvre, passe de l’autre côté…


Tu râles, doucement « Aaaah… » Tu t’impatientes aussi :



Pendant que je reviens au point de départ.


J’ai découvert un passage, mais en fait, c’est plutôt une source, une source au parfum unique et entêtant, un parfum qui fait chavirer mes sens encore plus que tous les trésors de ton corps.


Je m’approche, je hume, je fouille de ma langue pour raviver la source. Tu te tends, c’est ton tour de passer ta main dans mes cheveux. Tu me tiens, tu me retiens, prisonnier volontaire d’une victime consentante. Je remonte à peine, et je bute sur un bouton dur et saillant, que ma langue cherche à débusquer plus encore.


Je remonte vers tes lèvres, tu goûtes à ce breuvage en goûtant à mes lèvres, en goûtant à ma bouche affamée, à ma langue joueuse, qui vient taquiner la tienne pour l’entraîner dans une danse effrénée pendant que mes mains parcourent ton corps – tu n’es pas en reste, tes caresses répondent aux miennes et me donnent encore plus d’ardeur.


Je te tiens, mes mains caressent ton corps, s’attardent sur tes fesses, je me colle à toi autant que tu te colles à moi, je me frotte doucement à toi et les corps glissent dans un doux va-et-vient.


Tu halètes, je n’en peux plus de toi et de l’envie de toi. Je te résiste encore pour faire durer le plaisir avant l’assaut final. Tu ondules, tes hanches viennent à la recherche de ce qui attise ta propre convoitise, tu deviens plus pressante.


Tu me prends, me guide avec impatience et je découvre que le passage cache une grotte chaude et accueillante. Tu te colles à moi, tu viens à ma rencontre et tes griffes s’enfoncent dans mon dos alors que je viens buter au fond du fourreau chaud et accueillant.


Je m’empare de tes seins, je les caresse, les prends à pleines mains, les maltraite, j’en agace les pointes. Tu m’attires à toi. Tu me veux tout entier, tu me mords plus que tu ne m’embrasses, tu es en fusion et je ne suis pas en reste. Je plante mes yeux au fond des tiens, et mon pieu galope au fond de ton antre. Tu lâches une plainte rauque, gutturale, ton corps se raidit et tes griffes s’enfoncent dans ma chair.


Ton plaisir déclenche le mien et mon cri répond à ton cri, je me raidis à mon tour avant de m’abandonner dans une relâche totale. Tu te détends, je reste en toi pour savourer les derniers spasmes, je vais et viens doucement pour prolonger l’étreinte. J’abandonne à regret le fourreau accueillant et chaud, je glisse à tes côtés, je te prends dans mes bras, je t’embrasse tendrement.


Mais j’ai comme une impression que ce n’est qu’un début, j’ai envie de toi, encore, toujours, autant, bien plus, alors que ma main a repris sa douce caresse sur ton corps alangui.


Tu passes ta cuisse au-dessus de la mienne, tu reviens toi aussi vers moi. Tu n’es pas plus assouvie que je ne le suis. Tu te colles à mon flanc, ton corps m’appelle et je me tourne vers toi pour t’embrasser encore.


L’étreinte est plus douce, plus tendre, les corps ont eu ce qu’ils voulaient, et s’ils réclament, c’est gourmandise plus que nécessité. Mais comment résister ? Et pourquoi résister ? Ton corps est une musique sacrée qui appelle au plaisir licencieux, et je n’ai pas le cœur à me refuser à toi.


Tu me montes dessus, tu viens m’embrasser, je savoure le moment et le plaisir qui monte en moi. Ton corps est chaud et moite, tu ne te préoccupes plus de l’orage qui continue à gronder, c’est la tigresse inassouvie qui gronde et appelle le mâle.


Le frottement langoureux de ta poitrine contre mon torse m’échauffe, je reprends en main ce que je n’ai jamais voulu lâcher.


Je malaxe, je masse, je caresse, je titille, je prends en bouche tes mamelons tout en laissant mes mains courir vers des contrées inconnues. Elles glissent jusqu’à trouver une porte étroite qui les attire inexorablement. Mes doigts glissent et retrouvent le passage délicieux que j’ai précédemment investi. Ils s’attardent de part et d’autre, avant de se réunir en communion à l’entrée de la grotte accueillante et humide d’une rosée odorante.


Ils l’honorent, caressent le ciselé qui ferme l’entrée, glissent subrepticement à l’intérieur et ressortent pour rentrer encore. Tu te cambres, ta motte vient frotter contre mon pubis, l’envie de toi se fait plus forte, plus pressante, lancinante et urgente.


C’est à moi d’ouvrir la boîte de Pandore :



Il ne m’en faut pas plus… je te saisis par les hanches pour t’emmener là où j’en ai envie – là où toi tu veux aller aussi. Le ballet des corps et des cœurs reprend, je contemple ton corps sur le mien, je ne me lasse pas de tes atouts qui me rendent fou. J’ai mes mains sur tes épaules, je glisse sur tes omoplates, je descends sur tes hanches, avant de reprendre le chemin inverse, en faisant un détour le long de tes côtes et sur leurs versants pour me rassasier de tout ce que tu m’offres.


Tu te déchaînes… j’aime ta fougue, ton tempérament. Tu enfonces à nouveau tes ongles acérés dans mes épaules, je réponds en te basculant et en prenant le dessus… en accélérant la cadence, en accentuant les va et viens.


Ton cri est plus aigu que le précédent, les spasmes plus forts, la redescente plus longue. Et moi je viens en toi, avant de m’effondrer en te mordant le cou.


Je roule avec toi sur le tapis, tu ne réagis plus, je ne réagis pas plus, nous sommes repus de sexe et d’amour – provisoirement.


Tu t’es endormie, je te regarde, je regarde ton corps qui me donne toujours autant envie, je viens déposer un ultime baiser sur tes seins avant de te rejoindre au pays des rêves.