n° 17718 | Fiche technique | 17251 caractères | 17251Temps de lecture estimé : 11 mn | 02/01/17 |
Résumé: Une escapade amoureuse. Elle ne se doute de rien... ou presque. | ||||
Critères: fh campagne douche fellation cunnilingu pénétratio tutu -couple | ||||
Auteur : Le polisson (Un vrai polisson, qui ne pense qu'à ça... ou presque ;)) |
Je te bande les yeux avec un léger foulard de soie, je te prends par la main pour t’installer côté passager. Je démarre. L’air du soir caresse ta peau tandis que nous sortons de la ville. Je fais tours et détours pour te faire perdre tout sens de l’orientation.
Puis j’emprunte des chemins de traverses, différents des routes habituelles, sinueux, caillouteux… tu es curieuse de notre destination :
Je souris intérieurement, je te laisse à tes interrogations non sans jubiler. Ta robe est juste parfaite, tout comme toi d’ailleurs. Longue mais sans excès, légère sans être transparente, ouverte jusqu’à mi-cuisses, boutonnée sur l’avant. La tentation est trop forte. Je pose ma main sur ta cuisse. J’adore te sentir frissonner à la moindre caresse, promesse silencieuse. Ta peau est douce et tiède, mes doigts glissent le long de ta cuisse.
Décidément, ta robe est vraiment extra… je peux remonter, sans qu’elle ne gêne ma progression. Je ne vois plus ma main, mais je te sens palpiter sous ma caresse.
Tu grondes gentiment :
Je continue ma caresse, je remonte et rencontre un bout de tissu fin, dentelé. Je le caresse du bout du doigt, m’amusant de tes réactions.
Je ne te réponds pas, tu verras, tu découvriras plus tard.
Je retire ma main, te laissant frustrée… la route devient plus sinueuse, et pour le coup, je me concentre sur ma conduite. Nous arrivons, je coupe le moteur, je te retire le foulard. Nous sommes en montagne, devant un chalet. Je te prends par la main, t’aide à descendre, nous parcourons les quelques mètres qui nous séparent de notre destination.
J’ouvre, tu prends place sur le sofa pendant que je donne vie au lieu : un feu qui crépite dans la cheminée, des bougies un peu partout, un encens léger, une musique douce.
Je te rejoins. Le sofa est suffisamment large pour que je m’y vautre sans que tu n’aies à bouger. Tu viens te lover contre moi.
Tout en parlant, tu m’as enjambé, tu es venue, conquérante et sûre de toi. Je t’attire à moi. Je te colle à moi. Tu m’embrasses, avec fougue. Je te réponds, avec la même fougue. Tu joues avec ma langue et je joue avec ton corps. Ton baiser appelle mes caresses. Ta robe n’est que prétexte à te déshabiller. Je défais, et je ne trouve que le minuscule triangle de dentelle que j’ai caressé tout à l’heure. Suffisant pour décupler mon envie de toi. Tu le sais. Tu le fais exprès. Je remonte ta robe sur tes fesses. J’adore les palper, les caresser, les peloter. Je te bascule, je me soulève, pose mes lèvres sur ton ventre brûlant, me relève.
Tu fulmines, je te laisse à nouveau sur ta faim.
Je sors deux assiettes qui n’attendaient que nous – saumon fumé, tranches de citron vert, feuilles d’aneth finement hachées, câpres et pain grillé. Eau pétillante pour toi, plate pour moi. Je te rejoins, tu prends ton assiette et la pose devant toi.
J’en profite pour déposer un baiser sur un téton, juste pour te donner un petit frisson.
Ton assiette est vide en un temps record, tu as aimé, ou tu avais faim. Ou les deux. Je vais chercher deux coupes. Glace chocolat pour moi, banana split pour toi. Tu demandes une cuillère, je me mets à rire. Tu me regarde, surprise.
Tu me regardes avec des yeux pleins de reproche, mais tu te prêtes au jeu. Ta langue court sur la banane, légèrement surélevée sur deux boules de vanille. Un peu de chocolat a coulé de l’autre côté, tout en haut, tu viens le happer du bout de la langue et de tes lèvres gourmandes. Tu as ta cuillère, tu finis ta coupe en un clin d’œil.
Tu m’as littéralement sauté dessus, on dirait que le repas ne t’a pas pleinement rassasiée.
C’est ma chemise qui fait les frais de ton envie, les boutons sautent les uns après les autres… la peau à peau peut commencer. J’ai passé mes mains dans ton dos, je te serre contre moi pour le plaisir de sentir tes seins s’écraser contre ma poitrine.
Tes mains sur mes tempes, tu me mords plus que tu ne m’embrasses, je te retourne pour reprendre l’avantage et m’occuper de toi, une main dans ta crinière et l’autre qui descend dans ton dos pour venir à la rencontre de ton string que je veux t’ôter… je suis trop impatient, je tire d’un petit coup sec, le bout de tissu est dans ma main, tu n’auras de choix que de rester nue sous ta robe, plus tard.
Ma main remonte, attirée par ta poitrine arrogante. Elle vient, prend possession des lieux, j’ai un téton, entre les doigts, je vrille doucement pour le faire durcir, pour te sentir plus femme encore dans mes bras.
Je quitte ta bouche à regret, je veux faire dresser l’autre pointe du bout de la langue, du bout des lèvres. Te sentir frémir. Te donner envie, plus encore.
Mes mains glissent le long de tes côtes, saisissent tes hanches, je descends directement à ton puits d’amour, je sais que tu ne voudras pas t’attarder en préliminaires…
J’ai à peine le temps de poser mes lèvres, de venir infiltrer ta grotte avec ma langue que tu te cabres déjà et pars dans un râle éloquent.
Tu te dégages, tu me plaques au sol, tu viens t’empaler sur mon pieu dressé.
Je saisis tes fesses, j’accompagne ton mouvement, je me projette au fond de toi, je participe à ta folie.
Tes seins tressautent et me rendent fou. Je les saisis et les porte à mes lèvres, je les mordille, j’ai le plus beau des spectacles juste devant mes yeux, je n’en perds pas une miette. Je te regarde dans les yeux, ton regard fiévreux, ton halètement, ton mouvement toujours plus rapide en disent long sur ton envie. Et tu t’écroules, dans un cri, dans un spasme, en me labourant les épaules de tes ongles manucurés.
La nuit va être longue. Elle va être torride aussi. Tu as donné le ton.
Tu te relèves, tu ôtes ta robe, tu te poses, impudique, sur le banc en face de moi, en m’offrant une vue imprenable sur ton intimité.
Je me lève, je vais chercher un rafraîchissement, je reviens avec un verre, tu bois, je bois après toi. Je viens à tes lèvres fraîches et humides, je t’embrasse, tu te pends à mon cou. Je te propose une douche, tu te lèves et me suis.
La cabine est étroite, elle ne permet pas toutes les fantaisies. Peu importe, le jet brûlant nous détend et une douce vapeur s’installe dans l’espace confiné.
Je prends ton savon citron et m’applique à ne pas oublier la moindre parcelle de peau. Pour le dos, c’est facile et rapide, même si je m’attarde en bas du dos, là où le dos, justement, ne s’appelle plus le dos. Tu te tournes, m’offrant tes fesses auxquelles je me colle avant de me coller à te savonner le côté face. J’aime le faire mousser sur ton mont de Vénus, j’aime m’en badigeonner les mains pour venir t’en tartiner.
Je m’attarde çà et là, je redescends, je fais mousser à nouveau, je remonte dans un geste lent et lourd. C’est ton tour, tu te retournes et me prends le savon, collée à moi. Tu passes tes bras autour de mon cou, tu m’embrasses langoureusement tout en me savonnant le dos. Tu te recules, à peine, je me tourne. Tu te colles à moi, je sens la pression de tes seins dans mon dos. Tu me savonnes encore et, un brin perverse, ta main s’attarde sur mes bourses. Je me détends, je suis bien, j’ai envie de toi, ta caresse produit son effet. Tu remontes sur ma verge, tu entames un lent va-et-vient, je reviens au garde à vous.
C’est plus une affirmation qu’une question, tu n’as pas besoin de confirmation. Je te laisse jouer, puis d’un coup, je me retourne, je te retourne, je te colle à la paroi et je me fiche en toi. Cette fois c’est moi qui suis en rut, d’autant que je n’ai pas pris mon plaisir tout à l’heure.
Mes mouvements sont bruts, rapides, j’ai une envie animale de toi. De ton cul. De tes reins. De tes seins. Je les imagine, pressés contre la vitre de la cabine. C’est la vision de trop, la vision ultime, je décharge en râlant… tu te retournes, toute chatte et souriante. Tu m’embrasses, je stoppe le jet et nous sortons de la douche.
Je t’enveloppe doucement d’un drap de bain, je te sèche en te caressant doucement à travers. Tu poses ta tête contre mon épaule, tu me souris, je t’embrasse dans le cou.
Je reprends le drap de bain, je te passe un peignoir, je me sèche et en enfile un aussi. J’ouvre le tien, j’ouvre le mien, je me colle à toi pour t’embrasser, mes bras autour de ton cou, tes bras autour de mon cou.
Je te prends dans mes bras, comme une jeune mariée, je te porte sur le lit et je t’y pose doucement. Je dépose un baiser sur tes lèvres, je m’éclipse un instant. Je reviens, une rose pourpre entre les dents, je te l’offre en te la posant sur tes lèvres. Tu souris, tu m’attire à toi, je suis sur toi, je glisse sur le côté, je t’enlace tendrement. Nous glissons imperceptiblement dans une douce torpeur.
Tu émerges de ta torpeur et tu entreprends de me faire sortir de la mienne. Tes lèvres sur mon torse me procurent de délicieux frissons, ton corps tiède m’attire comme un aimant. Je passe ma main dans tes cheveux, je te laisse me prodiguer tes soins pour me remettre en forme.
Je me lève, tu me suis, je m’occupe du feu dans la cheminée, je prépare des grillades, vivre d’amour et d’eau fraiche, ça va un temps…
Tu dévores à pleines dents, tu avais une faim de loup. Tu parles, de tout, de rien, tu es volubile et je souris en t’écoutant. Tu te lèves, tu parles et tu me tournes autour, tu fais de grands gestes et ton peignoir s’ouvre et se referme au même rythme.
Je t’attire à moi, je fais tomber le peignoir, je te prends sur mes genoux, à califourchon ; à ton tour tu me mets dans mon plus simple appareil, tu viens te poser contre moi, tu t’abandonnes sans pudeur.
Nous restons là, l’un contre l’autre, ta tête sur mon épaule, ma tête dans ton cou. Tu sens bon, ton savon au citron et ta peau qui exhale son parfum sensuel.
Tu romps le silence :
Je passe mes mains sous tes fesses, je te soulève, nous partons vers le lit. Je nous pose en travers, je me glisse à tes côtés, tu te tournes, te loves contre moi. Rideau.
J’émerge lentement. Comme sur un nuage, je rêve à moitié éveillé. Je rêve d’une femme belle et tendre qui se frotterait à moi, pour me réveiller et éveiller mes sens. J’ouvre les yeux. Je ne rêve pas, tu es bien là contre moi, à m’embrasser dans le cou, à passer tes mains sur mes fesses et à les pétrir.
Tu aimes profiter de l’érection du matin, et ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Comment dis-tu déjà ? Ah oui ! Le premier bonheur du jour.
C’est toi qui prends les rênes, tu me caresses avec une infinie douceur avant de me chevaucher. Tu prends ton temps, tu t’empales avant d’entamer un lent va-et-vient. Je ne fais qu’accompagner, je me laisse mener en caressant ton corps. C’est toi qui montes et descends, c’est toi qui accélères, c’est toi qui provoques mon plaisir en prenant le tien.
Nous roulons, je passe sur toi, t’embrasse, tendrement, longuement, une nouvelle vigueur me vient. Je m’extrais de ton doux fourreau, à regret, je prépare un petit déjeuner copieux. Café, tartines beurrées, confitures, jus de fruits. Un plateau et je porte le tout pour partager le plaisir d’un petit déjeuner au lit.
Je ne peux m’empêcher. Une pointe de confiture, sur le bout de mon doigt, pour la pointe de ton sein. Tu participes à mon petit déjeuner. Ma gourmandise n’a pas de limites, j’ai envie de toi plus encore que de mon repas, tu es mon repas. Tu râles :
Tu râles, mais tu en redemandes en posant une pointe de confiture sur l’autre sein :
Tu n’as pas besoin de me le répéter. Je te pousse jusqu’à ce que tu sois couchée, je viens t’embrasser et je descends lentement le long de ton corps. J’ai soif d’un autre nectar que celui que je viens de boire. Tu as compris et ton corps se prépare à m’accueillir, je sens déjà une le parfum de la tentation qui me guide vers sa source.
Je lape. Tu gémis. Tu te dérobes. C’est ton tour de me plaquer sur le lit, de venir te positionner pour offrir ton con à ma langue ravie qui le fouille avec empressement. Je tends mes mains, je caresse tes seins. Tu te saisis de ma hampe, tu viens y déposer mille baisers, tu lèches la goutte de plaisir qui perle à son sommet. Tu la parcours de tes lèvres tièdes, tu me gobes avec la même gourmandise que celle qui me fait te donner du plaisir.
Je glisse un doigt le long de ta fente, je viens agacer ton bouton d’amour. Tu ondules et viens à la rencontre de ma bouche vorace. Mon doigt remonte le long de tes lèvres, investit ta grotte humide et douce, remonte jusqu’à trouver un passage plus étroit, fermé. Curieuse, ma langue vient lui prêter main forte. Elle titille l’œillet odorant, le détend, le travaille avec la complicité du doigt. Un deuxième doigt se glisse dans ta grotte pour te procurer des frissons de plus en plus forts. Ma langue revient fouiller tes chairs en feu, je laisse mon doigt agacer ta rosette, je me concentre sur tes parois dont les sucs me régalent et font monter mon envie de toi.
Tu ne t’occupes plus de mon mât, tu le gardes dans ta bouche comme une grosse sucette tout en donnant des reins pour venir à moi, pour venir, dans des mouvements désordonnés, pour me donner ton plaisir qui coule abondamment et que je bois avec délectation.
Tu reprends tes esprits, tu te coules à mes côtés, offerte.
C’est un ordre auquel je ne songerais pas à me dérober. Je viens sur toi, te possède d’un coup de reins. Tu retrouves le mâle en rut, tu plantes des griffes dans son dos pour l’inciter à plus de fougue encore, si seulement c’est possible. Je rentre, je ressors, je remonte tes jambes et les tiens de mes bras en appui sur le lit.
Je pousse pour aller bien au fond, pour me sentir buter contre tes parois, je continue à pousser, plus fort, plus fort encore, sans ressortir. Tu ouvres la bouche, comme si tu manquais d’air. Je viens y poser mes lèvres encore odorantes de ton plaisir, te me prends goulûment en bouche, tes yeux sont exorbités et tu es secouée de spasmes.
Tes spasmes compressent mon épée dans ton fourreau, je viens moi aussi, j’expire longuement, avant de reprendre mon souffle.
Je me redresse, je reviens poser un baiser sur tes lèvres, je me lève. Je prends ta main, tu me suis pour une douche tendre mais sage.
Puis nous reprenons la route, tu veux que je repasse par les chemins de traverses, pour jouir du paysage dont je t’ai espièglement privée à l’aller.
Tu as remis ta robe, rien que la robe, tu as laissé un tout petit bout de tissu au chalet. Le vent se glisse sous ta robe, te procure de douces sensations qui te donnent des idées aussi polissonnes que celles qui me viennent à l’esprit. Tu souris, tu t’abandonnes au plaisir de la route. Tu me surprendras, bientôt.