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n° 17724Fiche technique8223 caractères8223
Temps de lecture estimé : 5 mn
06/01/17
Résumé:  Délaissée par son compagnon, une jeune femme provoque, dans un camping, un voisin plus âgé.
Critères:  fh hplusag inconnu vacances douche vengeance fellation pénétratio
Auteur : Evidence      
Camping Honolulu

À l’approche de la cinquantaine, de plus en plus heureuse dans ma vie personnelle, je me remémore différents moments de ma vie intime. Je vais les écrire chronologiquement (ou pas) pour moi et pour les partager. Ce premier moment relate l’été 1988 ; j’avais juste 21 ans.


Camping Honolulu, Le Boucau, fin d’après-midi. Sandrine rongeait son frein. Cet été-là, elle avait rêvé de partir loin pendant un mois avec Christophe pour fêter la fin de leurs études. Cela faisait trois ans qu’ils étaient ensemble ; une belle histoire qu’elle rêvait durable mais qui avait malheureusement du plomb dans l’aile depuis quelque temps.


Sa proposition, faite durant l’hiver, avait reçu un accueil mitigé de Christophe ; il avait tergiversé, arguant de sa fin de stage, des 50 ans de ses parents. Elle aurait aimé le secouer, mais ne voulait pas créer de crise majeure alors que leur jeune couple allait bien par ailleurs. Ils s’étaient ensuite peu vus au printemps, chacun effectuant son stage dans une ville différente, et au début de l’été il avait proposé d’aller faire du surf sur la côte atlantique avant de partir en vacances avec ses potes. Ce n’étaient pas les contrées lointaines dont elle avait rêvé, ni l’été amoureux auquel elle s’était attendue. Surprise, ne sachant à quoi attribuer cette tiédeur soudaine, elle avait accepté, espérant renouer avec leur enthousiasme passé.


Las : depuis quatre jours, Christophe passait ses jours sur sa planche et ses nuits à dormir. Après une journée dans les rouleaux, Sandrine était allée prendre une bonne douche pour partir se balader en ville, mais Christophe était reparti à la mer en son absence. Assise sur son transat, à côté de leur petite tente, elle passait de l’après-soleil sur ses jambes en ruminant de sombres pensées quand son regard croisa celui du propriétaire d’un camping-car voisin ; c’était un Italien d’une quarantaine d’années, venu en famille, avec qui le jeune couple avaient échangé quelques salutations d’usage.


Il la regardait gentiment avec une certaine attention, attention qui lui faisait bien défaut ces derniers mois, réalisa-t-elle. Flattée d’avoir suscité l’intérêt d’un homme autre que le sien et de surcroît plus mûr, elle fit plus attention à ses mouvements, mettant plus d’élégance et même une pointe de sensualité dans ses gestes. L’Italien continuait à la regarder avec intérêt.


Elle abordait le haut du corps et se résolut à défaire le nœud de son paréo pour étaler l’après-soleil sur ses épaules puis entre ses seins, qu’elle avait généreux. Elle avait remarqué que la femme de son voyeur était presque plate, et était plutôt fière de lui montrer ses arguments. L’Italien leva son pouce pour saluer le tableau, puis avisant qu’il était seul (sa femme cuisinait dans le camping-car et son fils était à la plage), il lui fit signe de continuer.


Elle entrouvrit alors son paréo et huila ses cuisses, d’abord le dessous qui avait rougi, puis l’entrecuisse pourtant peu exposé aux rayons. L’envie de faire payer à Christophe son désintérêt des derniers mois auquel s’ajoutait le défi d’exciter un inconnu donnait à Sandrine des envies érotiques. À ce moment-là, l’Italien se leva, prit ostensiblement sa serviette et sa trousse de toilette et partit vers les douches. Après quelques secondes d’hésitation, elle lui emboîta le pas sans vraiment savoir pourquoi.


Arrivé dans les douches, il choisit celle du fond ; elle le vit s’y engouffrer et comprit que c’était une invitation. La porte n’était pas fermée, ce qui confirma l’invitation ; elle entra. Il ferma le loquet, la poussa contre le mur et doucement défit le nœud de son paréo, la laissant nue face à lui. Il prit son visage dans ses mains, lui parla italien (ce qu’elle ne comprit pas mais apprécia l’intonation) puis longea son cou, ses épaules et s’attarda sur ses seins. Elle lui baissa alors son short, et il comprit qu’elle voulait être prise immédiatement. Elle sentit la différence avec les garçons de son âge : moins de précipitation, plus de maîtrise de soi.

Inquiète de l’éventuelle arrivée de Christophe et gênée par l’inconfort du lieu, elle fit en sorte que l’affaire soit rondement menée. Peu importait son niveau de jouissance ; celle-ci était surtout morale : elle avait pris sa revanche sur le comportement de Christophe et séduit un homme mûr.


Quand elle retourna à la tente dans son paréo noué à la tahitienne, elle avait retrouvé sérénité et confiance en elle. Un changement d’attitude que Christophe nota à son retour de la plage et qui réveilla son ardeur. Sandrine apprécia le moment qui suivit. Ce fut très excitant pour elle d’être pénétrée une deuxième fois quelques minutes après. Cependant, elle réalisa pour la première fois que la fougue de la jeunesse est un peu brouillonne et que l’expérience de l’Italien était plus intéressante car il songeait davantage au plaisir de sa compagne.


Cette soirée n’empêcha pas Christophe de retourner faire du surf toute la journée du lendemain. Après une journée de plage quasi seule, Sandrine partit à la douche sans se presser, passant devant l’Italien. Un regard, un petit signe de la tête : il avait compris. À son tour, elle choisit la douche du fond et l’attendit.


Leur deuxième rencontre, toujours aussi silencieuse, fut beaucoup plus sensuelle que la première. Il prit son gel douche et commença à la savonner, s’attardant longuement sur ses seins. Lorsqu’il reprit du gel douche, elle était tendue vers lui, espérant ses doigts sur son sexe, inquisiteurs, mais il prit son temps, savonnant ses hanches puis son dos. Il finit par la retourner, dos à lui, commença à savonner son ventre et enfin atteignit de ses doigts sa toison pubienne où il s’attarda. Des allers et venues se faisaient entendre dans les sanitaires ; ils n’allaient pas pouvoir rester encore bien longtemps dans la douche, aussi sa main plongea entre ses lèvres et ses doigts la pénétrèrent. Elle était chaude et humide, accueillante ; il la rendit haletante par quelques manœuvres habiles et enfila son sexe en elle, la plaquant contre lui de ses deux mains sur ses seins. Leur situation périlleuse et cette pénétration tant attendue la conduisirent rapidement à la jouissance, à laquelle il fit écho – en silence – mais dans un dernier mouvement qui l’emplit tout entière.


Quand elle retourna à sa tente, Christophe la trouva rayonnante.


Le lendemain, leur séjour prenait fin. L’Italien les regarda déplanter du coin de l’œil, déçu. Sandrine réalisa que cet inconnu lui avait permis de passer une fin de séjour agréable, même avec Christophe, et elle était troublée de partir comme cela. Et lorsque l’Italien prit du papier WC et utilisa le même stratagème qu’elle pour lui faire comprendre qu’il avait envie de la voir une dernière fois, elle s’empressa de prétexter à son copain une envie pressante.


Arrivés dans les sanitaires, ils choisirent leur douche habituelle. Elle était en short et n’avait que peu de temps. Alors pour la première fois elle lui adressa la parole, sans même savoir s’il comprenait le français, pour lui dire « Laisse-toi faire… » et elle se mit à genoux. Cet acte qu’elle faisait rarement à Christophe, elle s’appliqua comme jamais elle ne l’avait fait précédemment ; et, à sa grande surprise (et également sa grande fierté), l’Italien ne résista pas très longtemps. Elle se releva. Un dernier petit geste de tendresse et elle quitta la douche précipitamment en évitant de croiser son regard. Elle avait peur de craquer, de pleurer ; il fallait immédiatement qu’elle revienne à la réalité, à son couple.


Quelques minutes plus tard dans la voiture avec Christophe, elle était heureuse d’avoir dans sa bouche un dernier souvenir de cette brève et intense rencontre.