Myriam sait depuis longtemps que ses parents sont libertins. Elle l’a su avant de connaître la signification exacte de ce mot. Elle a bien lu dans le Larousse à l’article libertin : « Qui mène une vie dissolue, qui est de mœurs très libres. »
Elle n’arrive pas à savoir à quel point des mœurs peuvent être dissolues.
« Se trouver à poil dans la maison et y voir son père, Roland, ou sa mère, Martine, dans la tenue d’Ève et d’Adam, cela se range-t-il dans cette catégorie ? Quand je prends ma douche avec maman, est-ce qu’on peut parler de mœurs libres ? Et quand je pends ma douche et que papa entre dans la salle de bain et commence à faire sa toilette à poil devant moi, là aussi y a-t-il quelque chose de dissolu ? »
Elle est bien incapable de le dire, tout comme le terme "libre" est inconcevable avec le terme "dissolu". Pour elle, ce qui est libre est forcément naturel et donc aucunement déréglé. D’autant plus que ses parents la tiennent écartée de leurs jeux sexuels. La promiscuité nue à laquelle elle est confrontée reste toujours saine et sans équivoque. Il n’y a jamais dans cette façon de vivre ni brimade, ni lubricité.
Elle est très jeune lorsqu’ils partent en vacances avec des amis dans une maison de campagne. Myriam et les deux enfants du couple d’amis batifolent nus dans le jardin et la piscine hors sol. Cette nudité est pure sans équivoque, ni pour les enfants, ni pour les adultes. Les femmes quittent rapidement le haut de leur maillot. Elles s’interrogent sur le fait de se mettre entièrement nues devant les enfants.
- — La nudité, dit la mère de Myriam à l’esprit primesautier, favorise le développement des enfants en leur permettant de connaître leur corps et celui de l’autre sexe, et d’en accepter plus facilement les transformations.
- — Oui, mais après, je crains toujours qu’ils se déshabillent alors que ce n’est pas approprié.
- — Oh, les enfants prennent très vite conscience qu’il y a des lieux où l’on vit nu et d’autres où il faut s’habiller.
- — Je me demande également si la nudité pratiquée dans un cadre domestique, que les parents soient nus devant les enfants, est une bonne chose ?
- — La nudité collective est bien meilleure, elle peut alors trouver naturellement son prolongement dans la nudité familiale. Oui, il faut qu’ils connaissent le naturisme, cela modifiera complètement ce rapport parents enfants nus, même si la nudité que nous entretenons avec eux n’a rien de sexuelle, naturellement.
- — Naturellement. Donc, selon toi nous devrions quitter aussi le bas de nos maillots et nos maris en faire autant. Ainsi mon fils et ma fille verraient une autre foufoune que la mienne et une autre zigounette que celle de leur père ?
- — Oui, car exposer les enfants à la nudité n’est pas seulement sans danger, c’est bénéfique. Les enfants élevés dans un tel environnement naturiste deviennent des adultes qui sont à l’aise avec leur corps et avec leur sexualité. As-tu envie que ta fille connaisse les mêmes difficultés que tu as connues avant ton mariage et les questions que tu t’es posées avant de te libérer ?
Elles quittent le bas de leur maillot, suivies de leurs hommes. Tout ce petit monde se retrouve à poil sans pudeur et sans gêne. Les enfants qui ont tous l’habitude de voir leurs parents nus ne sont pas choqués de voir d’autres adultes dévêtus. Les enfants sont les êtres humains à l’adaptation la plus aisée.
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Avec ces amis, ils passent d’une nudité saine à des relations plus sensuelles, tout d’abord entre les deux femmes qui ont un goût prononcé pour les jeux saphiques. Puis Martine arrive à persuader son amie qu’elles pourront trouver bien du plaisir dans le côte-à-côtisme.
- — Cela consiste, explique Martine qui constate que son amie ne connaît pas cette pratique, à faire l’amour avec son partenaire, sur un lit ou dans une pièce, en présence d’un autre couple qui se livre au même exercice.
Le soir même, les enfants couchés, elles entraînent leurs époux vers une chambre. Les deux couples font l’amour l’un à côté de l’autre. Une situation que les hommes apprécient particulièrement.
Mais bientôt les mains des hommes s’égarent sur le corps de l’autre femme, parcourant une croupe accueillante, caressant une touffe de poils douce et soyeuse, empaumant un sein agité, et déposant des baisers brûlants ici et là. Alors il n’a pas fallu bien longtemps pour que le côte-à-côtisme se transforme en mélangisme. Ils échangent, dès lors, des baisers et des caresses sans vergogne, s’interdisant toutefois la pénétration sexuelle. Après quelques hésitations, tous se lancent dans ces jeux avec joie, convivialité, beauté des corps, le respect d’autrui, l’harmonie… Lorsqu’un des hommes ressent l’envie irrépressible de pénétrer un sexe féminin, il lui faut rejoindre le vagin réservé pour y déverser la semence.
- — Je peux te sucer ? demande Martine à l’homme qui la caresse avec fougue.
- — Au point où nous en sommes, répond son amie à la place de son mari, je crois qu’il n’y a pas beaucoup de limites.
C’est ainsi, que d’un commun accord, le lendemain soir, lorsqu’ils s’isolent, ils choisissent de tenter l’échange temporaire des partenaires entre les deux couples en vue de rapports sexuels complets : l’échangisme.
La nuit, les adultes ont donc pris l’habitude d’échanger leurs partenaires, les deux femmes recevant les assauts des deux hommes plusieurs fois, parfois ensemble, parfois dans des chambres séparées. Ensuite, au petit matin on se réveille avec, à ses côtés, son mari ou l’autre homme. C’est l’occasion d’une nouvelle saillie pour débuter la journée.
C’est alors que ce produit un incident alors que Myriam est encore très jeune.
Un matin, Myriam vient rejoindre ses parents dans leur lit. Et justement, s’il y a bien sa mère, l’homme qui se trouve à côté d’elle n’est pas son père. La petite fille, dans la pénombre de la chambre ne s’en aperçoit pas. Elle ne voit qu’un corps masculin jaillir du lit et se précipiter dans le couloir. Elle demande à sa mère :
- — Pourquoi il est sorti, papa ?
- — Il va revenir, il va revenir, lui répond Martine qui est sous le coup de la frayeur que vient de lui provoquer l’apparition impromptue de sa fille.
Et effectivement, Roland apparaît quelques instants après, prévenu de cette catastrophe évitée de justesse. Quelle explication aurait-on pu donner à cet enfant si elle avait demandé « Pourquoi maman elle était couchée toute nue avec notre ami ? »
Tout cela pour dire que ses parents la protègent de leurs amours libertines. Cependant, malgré leurs précautions, les oreilles des enfants n’écoutant rien mais entendant tout, la jeune fille ne fut pas longue à comprendre certaines choses qui ne lui étaient pas destinées.
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À l’âge de 18 ans, Myriam comprend bien ce que signifie libertin. Ce n’est plus un secret et elle en parle librement avec ses parents lorsque l’occasion se présente :
- — Notre couple aurait explosé en plein vol, explique volontiers Roland, si nous n’avions pas choisi de vivre une sexualité libre. Et justement nous avons vécu quelque temps avec des jeunes aux mœurs très libres. Les partenaires allaient et venaient sans gêne, pour le plus grand plaisir de tous.
- — Car, interrompt Martine, il faut que tu comprennes bien, Myriam, que les femmes y trouvaient autant de contentement que les hommes. Nous n’étions pas de filles soumises à la volonté d’êtres priapiques.
- — Mais vous aimiez justement nos priapes. Parmi nos plaisirs, il y avait celui de contempler nos camarades faisant l’amour ou de faire l’amour devant eux. Cela forge un caractère de voyeurs et d’exhibitionnistes, qui ne nous a jamais quittés.
- — Mais, maman, au départ, ça ne t’a pas gênée ce principe de faire l’amour devant d’autres personnes et avec d’autres hommes que papa ?
- — Au début, je n’étais pas en couple avec ton père. J’avais un copain, comme cela, sans plus, et lorsqu’il m’a proposé de faire l’amour devant d’autres personnes, ça m’a terriblement gênée. Si j’ai accepté, c’est pour ne pas qu’on me traite de fille coincée. Et puis très vite, je ne saurais dire pourquoi, j’y ai pris du plaisir, cela m’excitait terriblement. Et aujourd’hui encore, j’aime qu’on regarde mon corps nu. Et puis la jouissance est décuplée lorsque je sais que des yeux vicieux me voient dans un corps-à-corps avec un homme ou une fille. Alors j’ai osé passer à l’étape suivante.
- — Tu veux dire que tu t’es fait niquer par plein de mecs ? demande Myriam mi-crédule, mi-émoustillée par cette révélation.
- — Comment tu parles, Myriam ! J’ai fait l’amour avec un certain nombre d’hommes, c’est vrai. Mon copain le faisait, alors pourquoi pas moi. Et bien m’en a pris, car j’ai pu constater que mon copain était un piètre amant.
- — On a découvert, dit son père, que l’un et l’autre nous avions des besoins sexuels énormes. Car il nous arrivait de baiser en public plusieurs fois par jour, et toujours avec la même ardeur… mais rarement le même partenaire.
- — Ton père et moi, sexuellement, nous étions sur la même longueur d’onde. Aussi, lorsqu’on a quitté ce groupe, on a décidé de se mettre ensemble. Mais il fallait qu’on trouve autre chose pour assouvir nos besoins et prolonger les plaisirs de l’exhibition et du voyeurisme. Nous sommes allés dans des clubs libertins et des boîtes échangistes. On pouvait s’exhiber, on pouvait forniquer devant des hommes et des femmes, et nous regardions aussi les autres s’exhiber avec un réel plaisir.
- — Nous étions, et nous sommes toujours, à la fois voyeurs et exhibitionnistes. C’est pour cette raison qu’un jour nous avons été expulsés d’un centre naturiste où nous résidions. On reprochait à Roland de trop reluquer les nanas, son sexe montrant son intérêt, et à moi de m’exhiber sans retenue, offrant mes rondeurs à qui voulait le voir. Les plaintes venaient de pisse-froid, des ayatollahs du naturisme avec lesquels toute sexualisation de la nudité est proscrite.
- — Maman, tu n’as jamais été jalouse lorsque papa et une autre nana baisaient devant toi ?
- — Non, car j’en faisais autant. C’était un plaisir pour moi de le voir posséder une femme. Il baisait les nanas différemment que lorsqu’il me faisait l’amour. Je n’aurais pas supporté qu’il me prenne comme il faisait avec elles, mais en même temps c’était absolument sublime. Et puis lorsqu’un homme me prenait, le plaisir ressenti était autre que celui que j’éprouvais avec Roland.
- — Et vous vous aimiez toujours ?
- — Oui, mon amour pour lui est devenu encore plus vif.
- — Nous adorons faire l’amour ensemble, ajouta Roland. Mais faire l’amour avec d’autres partenaires surtout en présence l’un de l’autre, c’est terriblement jouissif. On peut baiser sans amour, cependant je ne pense pas qu’on puisse aimer sans baiser, tout au moins lorsqu’on est jeune et en bonne santé. Oui, le mieux c’est lorsqu’on aime et qu’on baise.
Myriam trouve la philosophie de ses parents admirable. Quant à elle, devant une telle célébration de l’amour physique, elle ne chôme pas en la matière, choisissant des partenaires qu’elle n’hésite pas à jeter s’ils lui semblent trop timorés. Avec Lucas, elle n’a pas trouvé la perle rare, mais tout de même un amant endurant qui lui fait atteindre des orgasmes qu’elle qualifie de « satisfaisants » à « magnifiques ». La queue de Lucas, qui a des dimensions hors normes, à la fois longue et épaisse, digne des acteurs pornos, est pour beaucoup dans le plaisir qu’elle trouve à faire l’amour avec lui.
Et comme il se plie volontiers à toutes ses lubies, elle le trouve facile à vivre. Ainsi peut-elle en sa compagnie faire plusieurs choses dont elle ne veut surtout pas se priver. Déjà, elle veut pouvoir être nue le plus souvent possible et pas seulement dans l’intimité. Elle le mène dans des lieux nudistes, où il est plus facile de s’exhiber ou de mater que dans les structures officielles. Et ni l’un ni l’autre ne se privent de se montrer ; lui, le sexe érigé tel un mât de cocagne ; elle, les tétons triomphants et les petites lèvres sortant de sa fente lorsqu’elle écarte voluptueusement les jambes. Elle a le regard aiguisé par toutes ces queues se balançant entre les jambes des mecs, tout en ne se privant pas de détailler, comme Lucas, les nanas qui se laissent volontiers reluquer. Elle lui fait des remarques qui ne font qu’aiguiser son excitation :
- — Tu as vu ces deux nymphettes, elles se la jouent ? Ses nichons sont trop gros et tiennent trop bien pour qu’ils soient naturels. Des nénés comme les siens, dès vingt ans, ça commence à tomber. Ça ne t’excite pas de voir cette belle femme imberbe qui ouvre les jambes juste dans ton axe de vision ? Tu préfères la jeune avec sa chatte totalement glabre ou sa copine qui la laisse naturelle avec du poil bien dru ?
Toujours entraîné par Myriam, il prend goût à faire l’amour dans des lieux incongrus au risque d’être vus ou surpris, en forêt de Fontainebleau près d’un sentier Denecourt, dans la voiture sur un parking, près d’une voie ferrée bien en vue des passagers et du cheminot qui les klaxonne ou dans un train… Faire l’amour devant des personnes ne les intimide plus. Déjà, en tant que nudistes, les caresses, attouchements comme fellation ou cunnilingus, à la vue de tous, sont légion. Un jour, chez des copains ils doivent partager une chambre avec deux autres filles. Myriam ne voit pas de raison pour se priver de faire l’amour avec son homme, et c’est devant le regard médusé, mais intéressé, de ses copines qu’elle se fait sauter sans qu’aucun drap ne voile les corps nus et emboîtés.
Elle aime faire l’amour avec des garçons, mais ce n’est pas une raison pour se limiter aux seules relations hétérosexuelles. Elle prend beaucoup de plaisir à faire exulter le corps dans de tumultueux échanges saphiques.
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Pour les vacances de l’IUT où elle est inscrite, elle s’accorde quelques jours chez ses parents. Elle part de chez eux le vendredi et tombe en panne de voiture après seulement 50 km. Il est impossible de réparer le jour même, et avec le week-end elle ne pourra récupérer son véhicule que dans la journée du lundi. On lui prête une voiture de courtoisie, qui ne lui permet pas de rentrer sur le lieu de ses études, à plus de 150 km. Elle décide donc de revenir chez ses parents. Elle essaie par trois fois de les prévenir par téléphone, sans succès.
Elle arrive devant la grande maison de deux étages surmontée d’un toit avec des lucarnes pour les combles. C’est un ancien moulin dans un vallon, la nuit est tombée et malgré une légère brume, la lune l’éclaire à la façon d’un projecteur. Elle voit de nombreuses voitures dans la cour. Ce qui l’étonne, c’est qu’aucune fenêtre de la façade n’est allumée, sachant que du côté de la rivière il n’y a pas d’ouvertures.
Elle s’avance et entre par une porte dérobée qui n’est pas fermée. Elle n’allume pas la lumière, ses yeux s’habituant à l’obscurité. Elle perçoit des bruits qui proviennent des étages supérieurs. Au premier : personne. Au second, pas plus. Les sons proviennent des combles. « Je croyais qu’il n’y avait rien dans ce grenier… » se dit-elle. Elle monte, ouvre la porte et reste médusée devant le spectacle qui s’offre à elle :
Ses parents, des femmes et des hommes, à moitié ou intégralement nus qui forniquent. Martine a la figure entre les jambes d’un homme massif, elle tient sa queue en main et lui prodigue une fellation appliquée. Roland malaxe la poitrine opulente d’une fille beaucoup plus jeune que lui tandis qu’une autre, guère plus âgée, joue avec son trône et gobe ses bibelots. Certaines femmes sont déjà pénétrées par des mâles priapiques, et celles qui ne le sont pas encore ont la bouche bien occupée. Une vingtaine de personnes forment des couples et des trios. Des gémissements, des interpellations salaces sont lancées au milieu des sons de ces corps se frottant les uns contre les autres, des baisers, des succions, des léchages.
- — Vous êtes deux bonnes petites putes, dit un homme sucé par deux femmes.
- — Hum, hum, se contentent-elles de répondre tout à leur œuvre, ne voulant pas lâcher une si belle prise.
- — Ouvrez bien la bouche, je vais gicler, ça vient, oh, oui. Oh, avalez, oui, avalez.
- — Mets-toi en levrette, dit un autre homme à une femme d’âge mûr, montre-moi ton gros cul.
Elle s’exécute. Il lui donne une claque sonore sur des fesses charnues, lui enlève son string humide. Il pétrit la vulve ruisselante de cyprine. Il met une capote, la lubrifie de mouille et vient sodomiser sa partenaire.
- — Oh, t’as un cul, divin, tu la sens ma queue dans ton fion ? Qu’est-ce que t’es bonne !
- — Oui, défonce-moi, salaud, vas-y, défonce-moi, lui répond la femme en poussant des petits cris de douleur qui n’expriment bientôt que de la jouissance.
Une fille échappe à l’étreinte du mâle qui la prend violemment contre le mur pour enlacer la femme enculée et communier avec elle dans son orgasme. Le sodomite quitte l’anus pour déverser son foutre sur les corps enchevêtrés des deux femmes.
- — Myriam ? Qu’est-ce que tu fais là ?
C’est la voix de Roland qui a retenti. Tout le monde s’arrête. Un ange passe. Serge, qui connaît Myriam, comprend la situation. Il a le sexe tendu comme une oriflamme, et prend malgré tout les choses en main. Il prend au passage une fille qui se faisait brouter le minou par une autre nana et entraîne Myriam.
- — Viens, Myriam, ne restons pas là. Avec Viviane on va t’expliquer.
- — J’ai compris ; il ne faut pas me prendre pour une imbécile : vous partouzez !
- — Oui, dit Viviane. Est-ce que ça te choque ?
Myriam regarde la jeune femme qui doit avoir sensiblement le même âge qu’elle. Mais sa poitrine extrêmement menue et sa chatte intégralement rasée lui donnent l’apparence d’être beaucoup plus jeune. On pourrait facilement lui donner moins de 18 ans. « Elle travaille habilement son look Lolita » se dit Myriam.
- — Tu sais que tes parents sont libertins, dit Serge. Cette partouze n’est qu’un prolongement de ce libertinage.
- — Je sais, je sais. Non, ce qui me fait chier, c’est qu’ils prennent leur pied alors que moi je végète en matière de sexe.
- — Tu n’es plus vierge tout de même…
- — Non, à ce niveau, les côtés pile et face ont été visités et sont open-bar. Mais pour le reste, j’en suis à me demander si je ne vais pas faire du porno pour me faire défoncer sans ménagement dans des positions improbables par des mecs bien montés !
- — Ce serait dommage que tu en arrives à de telles extrémités, dit Viviane. On peut découvrir bien des choses sans que son cul apparaisse sur toute la largeur d’un écran de télé.
- — Si tu veux, on peut t’initier à ces pratiques de l’amour multiple que tu souhaites connaître.
- — On remonte ? demande incrédule Myriam.
- — Pourquoi ? Nous voici devant ta chambre, je crois, et tu as pour toi seule un homme et une femme.
- — Alors, ajoute Viviane, tu n’as plus qu’à te mettre à poil car nous, c’est déjà fait.
Myriam comprend que cette fois-ci elle va pouvoir profiter des réjouissances sexuelles auxquelles s’adonnent ses parents. Elle se déshabille sans se faire plus prier, d’autant plus que Serge est à son goût : viril et élégant, des longs membres musclés, un ventre plat, une fine pilosité sur le torse et le pubis ne dissimulant pas les couilles et cette verge déjà si tendue.
- — Tu vois comme il est excité ? lui demande Viviane. Suce-le, il n’attend que ça.
- — Oui, viens me sucer, Myriam. Tu aimes les nanas ?
- — Oh oui, j’adore !
- — Tu entends, Viviane ? Notre petite souillon est bi : on va pouvoir la baiser de concert.
Les corps se mêlent, s’étreignent. La vulve juteuse de Myriam est léchée par Viviane, Serge guide la fellation qui lui est prodiguée. Les choses vont rapidement plus loin. L’homme fait placer la jeune fille à genoux, et derrière elle s’emploie à lui masser la vulve et à triturer le clitoris. Myriam se tortille en poussant des feulements de plaisir. Il introduit quelques doigts dans son con en les faisant tournoyer. Viviane a placé sa chatte devant Myriam qui ne se fait pas prier pour venir lui lécher la fente. Puis elle s’empare du membre turgescent de l’homme, le revêt prestement d’un préservatif et le présente devant le sexe béant de l’impétrante. Elle est investie d’une poussée, et lorsqu’il commence des va-et-vient pleins de sensualité, elle gémit.
Malgré l’excitation, Serge maîtrise sa jouissance. Il attend que Myriam soit submergée par un orgasme qui ne se fait pas attendre. Il reste planté dans son con dégoulinant alors qu’elle jouit. Elle n’en finit pas de jouir.
Il reprend de lents va-et-vient, allant bien profondément dans les chairs de la jeune fille. Et lorsqu’enfin il accepte de quitter la place, son sexe est encore raide. Viviane lui enlève le préservatif pour le sucer. Mais Myriam la rejoint, et ce sont deux bouches, deux langues qui parcourent la verge et les bourses.
Serge caresse le corps des femmes qui s’occupent si divinement de lui, mais lorsqu’il enfonce ses doigts dans l’anus de Viviane, elle le repousse :
- — Non, mon cul est uniquement réservé à mon amant. Même mon mari n’a pas le droit de le visiter. Par contre, mon con est open-bar jour et nuit, mais pas l’anus.
- — Moi j’adore ça, dit Myriam. Tu peux y aller si tu veux.
- — Tu as du lubrifiant ?
- — Pas besoin : tu peux m’enculer à sec, j’ai l’habitude. Et puis c’est encore meilleur s’il y a un minimum de douleur.
- — Si tels sont les désirs de cette charmante belle petite salope, ce sont des ordres.
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Le lendemain matin, Myriam le lève avec quelques courbatures. C’est vrai qu’après Viviane et Serge, le jeune et fringuant Bob lui a ramoné le con dans plusieurs positions et durant de longues minutes, au-dessus, en dessous, sur le côté, la tête en bas, etc. Myriam a potassé le kamasoutra, et pourtant, c’est une révélation. De la théorie, elle passe à la pratique et découvre qu’il y a de la douleur là où on ne vante que jouissance et plaisir Mais cette souffrance est bien peu de chose au regard des sensations enivrantes procurées par un baiseur peu attentionné, mais endurant.
Un peu plus tard, ce sont deux frères qui sont venus s’occuper d’elle. Alternativement, elle prenait l’une des queues dans la bouche tandis que l’autre venait se planter dans son con ruisselant, à moins qu’elle ne s’égare dans un anus déjà bien distendu. Enfin la fratrie en rut lui offrit une double pénétration dont elle se souviendra longtemps. Aussi la douche, qu’elle n’a pas eu la force de prendre après ces assauts successifs, est-elle la bienvenue. Puis elle descend à la cuisine.
« Ils doivent tous être à poil dans la baraque. Pourquoi se couvrir s’il faut se déshabiller l’instant d’après ? Et même s’ils ne sont pas tous nus, s’ils me voient comme à ma naissance, il y a peu de chance qu’ils crient à l’attentat à la pudeur… » se dit-elle. Aussi elle reste nue, et lorsqu’elle entre elle ne dénote pas car les quelques personnes qui sont dans la pièce sont fort peu couvertes, et ceux qui prennent leur petit déjeuner sur la terrasse attenante sont eux complètement nus.
Cependant, cela n’a rien d’une nudité saine dépourvue de sexualité comme elle avait pu le voir dans le naturisme pratiqué en famille ou entre amis, car ici tous les mâles ont la queue soit gonflée, soit en complète érection. Sans oublier que les mains aux fesses, les phallus palpés et les seins dorlotés sont légion. En passant parmi les invités, Myriam reçoit, elle aussi, des flatteries. Elle accepte et apprécie ces attouchements venant de mains inconnues s’insinuant entre ses jambes, s’égarant sur ses fesses ou soupesant ses seins, les gratifiant au besoin de quelques baisers polissons. Serge était l’une des rares personnes, avec peut-être deux ou trois autres, à ne pas lui être totalement inconnues.
Elle vient faire la bise à sa mère, qui prestement lâche la queue qu’elle branle. Myriam fait mine de n’avoir rien vu, ne voulant pas accentuer la gêne de sa mère. Quant à son père, lorsqu’elle l’embrasse, elle ne peut ignorer qu’une main féminine lui tripote les bibelots.
- — Qu’est-ce que tu prends ? demande Serge à Myriam.
- — Un thé, s’il te plaît.
- — Avec un nuage de lait ?
- — Non, sans lait.
Un éclair grivois passe dans ses yeux et elle ajoute presque involontairement :
- — Mais pourquoi pas un nuage de sperme ?
- — Si tu veux bien me branler, dit l’un des deux frères qui s’est occupé d’elle la veille au soir, je te donnerai de ma semence.
- — Je préférerais flatter une queue que je ne connais pas encore et goûter un sperme d’un autre producteur. Par exemple, toi, tu t’appelles comment ?
- — Alexandre, répond l’homme d’une trentaine d’années ; et pour me faire juter, il te faudra me sucer.
- — Viens là, mon roi de Macédoine : je vais sucer ton sceptre et faire couler ton sperme dans ma tasse de thé.
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Le dimanche, tous les libertins se sont retirés et Myriam se retrouve avec ses parents. Ils sont presque un peu gênés de ce qui vient de se passer. Aussi c’est leur fille qui prend la parole la première :
- — Je ne trouve pas choquant que vous organisiez des partouzes, car il faut appeler un chat un chat : c’était une partouze de libertins. Comme vous êtes libertins, il n’y a rien à redire. Tous étaient majeurs et consentants pour cette orgie, n’est-ce pas ?
- — Oh, tu sais, dit sa mère, c’est très soft : il n’y a pas de soumission, de brutalités sans limites ou de pratiques SM. Nous sommes tous des sybarites.
- — Je dirais plutôt des hédonistes, puisque nous voulons le plaisir sans la souffrance.
Myriam, qui ne veut pas se lancer dans un débat de qualificatifs qui renvoient tous à l’orgie, continue :
- — Que ce soit en boîte échangiste ou ici, ça ne change pas grand-chose. Vous faites ça depuis longtemps ?
- — Cela fait plusieurs années que nous participons à des soirées privées comme celle que tu as découverte, lui confie son père. Mais cela fait seulement deux ans que nous organisons ce genre de sauterie chez nous.
- — J’aurais aimé pouvoir y participer. C’est ça qui me déprime le plus : avoir des parents libertins et être éloignée de cet univers.
- — Myriam, lui dit sa mère, ma chérie, si nous te mettons à l’écart, c’est pour te préserver.
- — Me préserver de quoi ? Si vous vous complaisez dans le libertinage, c’est que vous y trouvez des contentements auxquels j’aimerais aussi goûter.
- — Il y a une autre raison, ajoute son père. Nous ne souhaitons pas que tu assistes à nos ébats amoureux. Tu remarqueras que nous t’avons épargné toutes les images explicitement sexuelles, même lorsqu’il s’agissait de notre couple.
- — C’est vrai, je ne vous ai jamais vus faire l’amour, et les photos ou vidéos que vous avez pu faire de vos ébats sont bien cachées. Bien plus que les vidéos pornos ou les magazines de charme ou de cul qu’on trouve un peu partout dans la carrée. Je ne te raconte pas la stupeur d’une copine qui, lorsqu’elle est venue ici, a découvert un Playboy et un Penthouse dans ma chambre !
- — Tu vois, Roland, dit sa mère, nous aurions dû être plus vigilants sur les magazines qui traînent un peu partout. Encore, Playboy a toujours été d’une grande tenue, mais j’aurais préféré que ma fille lise des revues naturistes, comme HetE par exemple. Mais les photos naturistes que nous prenions pendant nos vacances de nous et de nos amis, elles ne sont pas cachées.
- — Oui, mais vos étreintes à deux ou à plusieurs… Car ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais filmés ou photographiés.
- — Oui, les films et les photos existent. Mais là encore nous jugions que tu n’avais pas besoin de les voir.
Dans cette discussion, Myriam est beaucoup plus détendue que ses parents. Pourtant sa mère tente de reprendre la main :
- — En parlant de photos, nous avons beaucoup aimé celles que tu as faites et qui ont été diffusées sur Internet. Tu es magnifique, ma chérie.
- — Oui, un photographe m’a proposé une séance de pose. J’ai tout de suite accepté. J’ai beaucoup aimé me mettre nue devant lui et penser que des centaines, peut-être des milliers de gens à travers le monde allaient pouvoir découvrir mon cul, mes nichons et même les détails de mon coquillage que j’écartais de mes doigts.
Lorsqu’elle avait montré les photos à son copain, Lucas, il avait été subjugué par la sensualité qui en émanait :
- — Si tu n’étais pas ma copine, je ferais tout pour te rencontrer et te baiserais illico. Tu te rends compte le nombre de mecs qui vont bander en te voyant ainsi, jambes écartées, la vulve bien ouverte, les seins aux pointes érigées…
- — J’espère bien qu’ils vont bander et même qu’ils vont s’astiquer le poireau en me contemplant.
- — J’aime tant lorsque tu es exhibitionniste. Je préfère une nana comme toi, fière de son corps, qui aime le montrer, qu’une fille pudibonde.
- — Oui, mais il y a aussi les mecs qui ne supportent pas que leur nana puisse être vue par d’autres.
- — Lorsqu’on a une fille comme toi dans son lit, je trouve cela idiot de vouloir conserver son image pour soi seul. Au contraire, c’est une fierté pour moi de t’avoir à mes côtés, et cela ne me gêne pas qu’on puisse voir ton corps.
- — Je sais. Mais, vois-tu, j’ai une copine qui s’est mariée l’année dernière après des vacances au soleil. Elle me disait qu’elle avait arrangé les bretelles de son maillot pour ne pas faire de traces car la robe de cérémonie était un bustier. Je lui ai alors demandé pourquoi elle n’avait pas bronzé topless… Toutes les filles sont seins nus sur les plages, n’est-ce pas ? Elle m’a répondu : « Moi, je l’aurais bien fait ; je l’ai même déjà fait. Mais mon copain ne le voulait pas. »
- — Et ton photographe, il n’a pas essayé de te baiser ? Remarque, voyant les photos, je trouverais ça normal et ça ne me gênerait pas. Je conçois bien qu’une fille gaulée comme toi doit avoir bien des propositions et que tu ne peux pas dire « non » tout le temps. L’idée que tu fasses jouir d’autres hommes que moi te rend encore plus désirable, ma chérie.
- — Eh bien, même pas. D’autant plus que s’il l’avait proposé, je crois que je n’aurais pas dit non ; la quarantaine, mais très élégant, bien conservé. Il est resté très professionnel, courtois, presque froid. J’avais l’impression que je ne lui faisais aucun effet.
- — C’était un eunuque ou un impuissant !
- — À un moment, un jeune garçon de mon âge nous a rejoints dans le studio. Il lui a dit : « Léo, je finis avec la demoiselle et je suis à toi. » Le jeune mec s’est déshabillé et s’est installé à poil sur une chaise. Il était de toute beauté, un véritable Apollon, avec un admirable phallus, juste un peu gonflé, bien moindre que le tien mais ravissant tout de même. Il a jeté sur moi un regard plein de suffisance, puis s’est détourné. J’ai alors tout compris.
- — Quoi donc ?
- — Bah, que le photographe était gay et que le garçon était gay également. Je n’avais aucune chance, ni avec l’un, ni avec l’autre. Une fois tous les deux seuls, ils n’ont pas fait seulement des photos, à mon avis. Alors, ce n’est pas avec ce photographe que ma vertu risquait d’être bafouée.
À ces paroles, Lucas sembla très excité et il se jeta littéralement sur Myriam, la retourna, remonta sa jupe jusqu’à la taille et, décalant son string sur le côté, il la prit sauvagement en levrette.
- — Oh, salaud ! J’aime quand tu me prends comme une vulgaire souillon. Allez, remplis-moi avec ta grosse queue.
Il la ramona littéralement tout en malaxant ses seins vigoureusement. Il aimait qu’elle lui soit totalement soumise dans cette joute sexuelle.
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Myriam ne juge pas utile de raconter cela à ses parents. Elle n’en a pas honte, mais à quoi bon compliquer les choses ? D’autant plus qu’avec son copain, ils se sont pris en photo et filmés dans des postures et étreintes très chaudes. Elles demeurent privées et non visibles sur Internet.
- — Donc, je reprends, dit son père, nous ne voulions pas t’imposer notre sexualité, tout comme nous ne voulons pas voir la tienne. Te voir nue n’est pas un problème. La nudité n’a jamais été un souci entre nous, tes parents et toi. Même les photos de charme – dont certaines sont assez équivoques, tu en conviendras – ne nous posent pas de problème. Par contre, te voir en pleine action avec un homme, ce n’est pas concevable pour nous.
- — Ça se tient. C’est vrai que je n’ai pas vraiment envie de vous voir forniquer, ensemble ou avec d’autres, même si je peux imaginer ce que ça donne. Et moi, si baiser devant d’autres personnes ne me pose pas de soucis, devant vous, c’est vrai que ça deviendrait, comment dire… scabreux.
- — Lorsque nous allions dans les clubs, il n’y avait aucun problème : nous savions que tu n’y étais pas. Par contre, chez nous, il nous fallait user de mille précautions.
Myriam réfléchit quelques instants comme si une question lui brûlait les lèvres. Puis elle se décide :
- — En parlant de clubs libertins ou échangistes, avec Lucas nous voudrions aller dans un de ces clubs.
- — Il n’en est pas question ! s’exclame son père.
- — Mon cher papa, je suis majeure et vaccinée, aussi avec ou sans ton accord, nous irons. D’ailleurs si je vous dis mes intentions, ce n’est pas pour avoir votre accord. Non, ce que j’aimerais, c’est que vous me donniez des adresses de clubs qui, pour vous, semblent les mieux en la matière : ambiance, respect, hygiène, etc.
- — C’est vrai, Roland, dit Martine, il est mieux qu’elle puisse avoir une première expérience dans un lieu parfait.
- — Mais tu te rends compte de ce que tu risques ? Ton copain, Lucas, tu n’as pas peur qu’il te quitte après cette visite dans un club ? Ça a soudé notre couple, mais ça en détruit de nombreux. Supportera-t-il de te voir prise par un autre homme, d’être offerte à des regards concupiscents ? Et puis, toi, ne seras-tu pas jalouse ?
- — Oh, nous ne sommes pas des oies blanches. Déjà, Lucas… il n’est pas indispensable. C’est vrai que c’est un super amant ; il est magnifiquement bien monté.
- — Je l’atteste, affirme Martine ; l’autre fois je suis entrée dans la salle de bain, croyant qu’il n’y avait personne. Il est sorti de la douche, nu comme un ver et beau comme un dieu. J’allais m’éclipser mais il m’a dit :
- — Restez, restez, j’ai fini. Et il a pris tout son temps pour s’éponger, me faisant face, ce qui me permit d’admirer son gros, très gros zob. Bon, il était à moitié en érection, mais tout de même… Je dois dire que je n’ai pas détesté le paysage, sans y toucher.
- — Tu as perdu une bonne occasion, maman : je pense qu’il n’aurait pas détesté.
- — Oh, non, voyons… Que ferais-je d’un engin comme le sien ?
- — Oui, la première fois qu’on a voulu faire l’amour, les préservatifs que j’avais n’étaient pas à la bonne taille, alors on s’est limité au sexe oral. Le lendemain, j’ai couru à la pharmacie et on a baisé comme des castors pour regagner le temps perdu. Bon, tout ça pour dire que Lucas est un excellent amant, mais qu’il ne sera jamais ni mon mari, ni le père de mes enfants. Comme tu le dis, il a « un très gros zob » qui me convient parfaitement actuellement, mais dont je ne veux pas m’encombrer toute une vie. Alors s’il me quitte, ce sera un épiphénomène.
- — Tu n’as donc pas peur de le perdre ?
- — Non, non. D’ailleurs, nous avons expérimenté une sorte de libertinage, mais à une toute petite échelle. Maman, tu connais Nadine ?
- — Oui, la charmante jeune fille avec qui tu partages des jeux lesbiens.
- — Les chiens ne font pas des chats, grogne le père.
- — Oh, s’exclame la mère, tu n’as pas toujours dit cela lorsque l’une de mes amies venait former un trio avec nous ! Et puis tu ne découvres rien : tu sais très bien que ta fille fait l’amour avec des filles. Elle ne s’en est jamais cachée ; plus d’une fois elle a ramené une de ses amantes à la maison, et dans sa chambre elles ne faisaient pas que se regarder dans le blanc des yeux. Alors tu dis, Nadine ?
- — Eh bien, Nadine, tout comme moi, est bisexuelle. Elle a en ce moment un copain, super-mignon, Dan. Il est beaucoup moins membré que mon Lucas. Et comme elle avait envie de se faire prendre par un gros zob, je lui ai proposé de se ramener chez moi à un moment où nous serions, Lucas et moi, en pleine action. Ainsi, mon copain et moi à poil, ils n’hésiteraient pas à se joindre à nous. Et puis, on s’est dit qu’elle pourrait venir avec son copain, ainsi, dans le feu de l’action, on échangerait nos partenaires.
- — Et ça a marché ?
- — Comme sur des roulettes. Les garçons, qui n’étaient pas au courant du scénario, ont beaucoup aimé cet échange. Nadine et moi, nous avons trop apprécié de baiser avec un autre mec, sentir une autre queue entrer en nous, et en plus le faire les uns à côté des autres…
Myriam a beau être très libre avec ses parents, elle n’entre pas dans les détails. Car cet épisode ne se borne pas un simple échange de partenaires, mais également à des réjouissances sexuelles bien plus profondes.
Ainsi, les quatre jeunes gens se retrouvant ensemble, Nadine se jeta littéralement sur Lucas qui était allongé nu sur le lit, ne cherchant pas à dissimuler sa virilité triomphante. Elle avait quitté sa légère robe sous laquelle elle ne portait qu’un minuscule string. Myriam empoigna Dan, baissa son pantalon de survêtement et son boxer d’un seul mouvement, faisant jaillir une tige déjà bien dressée. Effectivement, son sexe n’avait rien à voir avec celui de son homme, il était à la fois moins volumineux et moins long. Elle put le prendre en bouche sans peine et l’y faire entrer, alors qu’avec Lucas il n’y a que le gland qu’elle pouvait sucer. Elle s’essaya même à quelques gorges profondes.
Et lorsque Dan planta son sexe dressé en elle, ce fut du confort qu’elle éprouva. Il n’y avait pas cette sensation parfois douloureuse de se sentir déchirée lorsque son conduit n’était pas parfaitement lubrifié. Il entra d’une seule poussée en elle. Bien que beaucoup moins massive que la verge de Lucas, celle ce Dan était très agile ; elle se faufilait dans tous les coins et recoins du vagin, frottant ici, agaçant là, changeant d’angle d’attaque, entrant profondément puis ressortant presque entièrement pour repartir vers les profondeurs, modifiant le rythme.
- — Putain, clama Nadine, jamais une telle matraque ne m’a ramoné le con.
- — Je t’avais prévenue.
- — Divines petites salopes, lança Lucas qui comprenait soudain le scénario, vous aviez tout manigancé !
- — Oui, mon chéri, répondit Myriam, mais ce n’est pas pour te déplaire.
- — Non, non, répondit Dan. C’est même terriblement jouissif de baiser à plusieurs comme ceci.
Appréciant le sexe qui déménage, voire comportant une once de violence, Nadine se complaisait d’être disloquée sous les coups de boutoir de Lucas. La douleur qu’elle put ressentir se transforma en jouissance et l’orgasme qui la secoua fut phénoménal. Quant à l’autre couple, le massage interne du vagin de Myriam fut si efficace qu’elle ne fut pas longue à jouir comme sa copine.
Cette première baise entre amis plut beaucoup aux quatre joueurs, et c’est d’un commun accord qu’ils renouvelèrent l’expérience dès que l’occasion se présenta. Dès leur seconde rencontre, Myriam présenta des exigences qui ne furent pas pour déplaire aux participants, qu’ils soient acteurs ou spectateurs :
- — J’aimerais renouer avec la sodomie que j’ai mise de côté depuis que je suis avec Lucas.
- — Oui, affirma Nadine, tu m’avais dit que tu aimais te faire enculer, mais je me disais bien que tu ne pouvais recevoir le zob de Lucas dans le cul.
- — Il y a des actrices pornos qui le font, dit Dan, qui aimait visionner ce genre de vidéo sur Internet.
- — Je ne suis pas une de ces hardeuses qui arrivent à s’enfiler des gabarits gigantesques dans le trou de balle.
- — Laisse tomber, dit Nadine, il fantasme sur les stars du porno.
- — Alors je me disais qu’avec Dan, ça devrait passer sans problème.
- — Ce sera avec plaisir, répondit celui-ci, la queue déjà au garde-à-vous.
Myriam éprouva du plaisir à sentir une queue bien raide à l’entrée de son anus. Puis, lorsque le gland s’insinua dans ses chairs, elle le reçut sans douleur, avec satisfaction. Et lorsque la verge fut plantée au fond de l’anus, lorsque les testicules de l’homme furent en contact avec les fesses de la belle, ce fut de la jouissance qu’elle ressentit. Toutes les terminaisons nerveuses de son troufignon, en sommeil depuis qu’elle avait interrompu la sodomie, se réveillèrent et se mirent en ordre de marche ; comme une armée, des picotements déferlèrent dans son ventre, se déversèrent. Cette jouissance se transforma en une cascade, une vague, une déferlante, un orgasme ravageur.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle vit Myriam sucer son Dan qui n’avait pas éjaculé tandis que son corps était couvert de caresses et de baisers par Lucas. Une nouvelle idée naquit à ce moment-là dans l’esprit de Myriam. Se disant qu’à chaque jour suffit sa peine, elle ne l’exprima que lors d’une autre rencontre :
- — J’aimerais expérimenter avec vous, les garçons, une double pénétration.
- — Alors, se désola Nadine, je suis mise en côté.
- — Non, ma chérie, lui répondit Myriam ; si tu veux rester pour voir, tu es la bienvenue. Au contraire, depuis qu’on baise tous les quatre, je ressens encore mieux toutes les sensations sensuelles. Bien entendu, la pine de Lucas sera dans mon con et celle de Dan dans mon cul.
La encore ce fut une réussite totale et Nadine voulut, elle aussi, connaître cette jouissance de la double pénétration. Ce qui fut fait peu après.
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- — Tu as raison, Myriam, finit par lui dire sa mère. Il est préférable que nous te donnions les adresses des clubs les plus sélects. Qu’en penses-tu, Roland ?
- — Ce n’est pas de gaîté de cœur que je te vois suivre la voie de tes parents. Je ne regrette rien, mais j’espérais que ma fille serait plus sage que nous.
- — C’est surtout que tu me prends toujours pour ta petite fille et que tu ne conçois pas que j’ai grandi et que j’ai, comme vous l’aviez à mon âge, le feu au cul.
- — Tu dois sans doute avoir raison. Il est aussi plus sage de te conseiller un établissement où vous puissiez goûter au libertinage en toute sécurité, toi et ton copain au « gros zob », comme vous le qualifiez vous deux.
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Quelques semaines plus tard, accompagnée de Lucas, elle retrouve ses parents. Ils savent que le jeune couple s’est rendu dans un des centres recommandés. Pourtant ils n’osent poser aucune question. C’est Myriam qui s’exprime la première :
- — Papa, maman, je comprends que vous ayez aimé les clubs libertins. C’est une atmosphère toute particulière où la jouissance n’est pas dénuée de raffinement. Nous avons beaucoup aimé ; n’est-ce pas, Lucas ?
Le jeune homme a du mal à comprendre comment sa copine puisse être aussi directe avec ses parents en matière de sexualité. Autant il n’a aucune peine à se mettre nu et à se présenter ouvertement comme exhibitionniste, autant il maîtrise assez difficilement la dialectique en ce qui concerne les relations intimes. Que ce soit avec la famille de Myriam ne fait que compliquer la situation. Il répond pourtant :
- — Oui, oui, j’ai beaucoup aimé.
- — Lucas a eu un succès phénoménal avec les femmes lorsqu’elles ont découvert les dimensions de son sexe. Oh, moi aussi j’ai pu prendre du plaisir, et pas seulement de le voir aux prises avec trois nanas à la fois. Ne rougis pas mon chéri, tu étais très bien.
- — Tu as donc aimé ? lui demande son père.
- — Beaucoup, même si au départ j’ai été frappée par la moyenne d’âge. Nous étions les benjamins. Il y avait pas mal de trentenaires. Mais même les personnes de votre âge, voire plus âgées comme cet homme de 65 ans qui m’a prise d’une façon peu classique.
- — Tu y retourneras donc ?
- — Oh, oui. Je vous dirais où et quand, afin que nous ne nous y croisions pas. Et je me tais ; je ne vous donnerai pas plus de détails.
FIN
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