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n° 17766Fiche technique47483 caractères47483
Temps de lecture estimé : 28 mn
01/02/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Les retrouvailles entre un homme et une jeune femme qu'il a connue enfant et le récit de la vie de cette jeune femme, jusqu'à cette rencontre.
Critères:  fh ff ffh hplusag extraoffre autostop douche ffontaine confession
Auteur : P.R. De Montels            Envoi mini-message
Agnès, babby-sitter





À cette époque, je devais avoir tout juste la quarantaine. Je me voyais encore comme un fringant jeune homme, sportif, au visage avenant, à la stature droite. Il paraît que je faisais sympa dès le premier abord et que je me révélais très sociable par la suite. En réalité sous cette apparence de sûreté j’étais plutôt timide et pas toujours sûr de moi. J’avais un travail qui m’amenait à me déplacer beaucoup. J’assurais des formations pour un laboratoire industriel qui vendait du matériel médical assez technique.


Basé à Narbonne, je prenais souvent l’autoroute qui me menait à Paris. Il m’arrivait de partir le dimanche en milieu d’après-midi, de m’arrêter coucher à l’entrée de la capitale pour être à pied d’œuvre à mon rendez-vous de 9 h. Nous étions en octobre et la France en avait fini de la période des vacances. Le travail avait repris à plein régime. Ce dimanche soir je roulais donc tranquillement dans une circulation assez fluide. À mi-trajet, je décidai de m’arrêter dans une station-service afin de refaire le plein de carburant et de boire un café.


Je dégustais mon expresso tranquillement quand apparut à l’entrée une jeune fille d’une vingtaine d’années, un sac de voyage de taille moyenne suspendu à son épaule. Elle était brune aux cheveux longs et tenus en arrière en queue de cheval. De taille assez grande, mince sans paraître maigre, de très belles jambes aux attaches fines qu’une jupe courte mettait en valeur. Un chemisier blanc à la large encolure laissait deviner une belle poitrine à travers le fin tissu. J’avoue que l’ensemble était très plaisant et que ma libido est sortie de son sommeil. Tandis que je m’attendais à voir surgir à sa suite un compagnon, son regard fit le tour de la salle où nous n’étions pas très nombreux.


Quand ses yeux croisèrent les miens qui se voulaient neutres à indifférents, ses paupières rétrécirent et après une courte hésitation elle se dirigea vers ma table avec un grand sourire. Mon regard devait marquer surprise et perplexité. Arrivée devant moi, elle me tendit franchement la main et me dit :



Jean et Mathilde, mes amis que je n’ai pas vus depuis des lustres. Inséparables autrefois, la vie nous a séparés, l’exercice de nos professions nous ont éloignés, de nouveaux cercles d’amis se sont formés, nous ne nous envoyions plus que de bons vœux chaque début d’année. Et leur fille Agnès devait avoir douze ou treize ans la dernière fois que je l’avais vue.



Agnès me déposa un baiser sur la joue. Un vrai baiser qui me donna le frisson. Pour dissimuler ma gêne, je le lui rendis en m’efforçant d’y mettre le plus possible de moi-même sans que ce soit trop ostentatoire tout de même. Exercice délicat.



Tandis que je patientais devant la machine distributrice de boissons, je ne pus détacher mes yeux d’Agnès. Qu’est-ce qu’elle avait changé ! Revenu à la table, je m’empressai de lui demander pour quelle raison elle se trouvait là avec un sac de voyage à la main alors qu’elle aurait pu le laisser dans sa voiture.



Je lui offris donc de la prendre en charge puisque nos destinations étaient les mêmes. Elle en était ravie et moi j’étais aux anges. Toutefois je ne pouvais m’empêcher de réfléchir à la situation. J’étais enthousiasmé de retrouver Agnès, mais en fait c’est la jeune femme qui m’enthousiasmait. Agnès était pour moi une gamine de presque vingt ans de moins. Je l’avais connue enfant. Elle devait me voir comme un vieux. Un ami de papa et maman ne peut être qu’un vieux. Arrête de gamberger et reviens sur terre !, Mais sur terre ce que je vois ce sont des genoux et des cuisses qui attirent mes yeux, un visage radieux qui me parle avec enthousiasme et deux proéminences prometteuses pour ceux qui sauront s’en emparer. Je comprends que le précédent conducteur ait eu un peu mal à garder son calme.


Durant plus d’une heure, nous avons échangé des informations relativement banales. Ses parents, ses études, ma situation familiale, mon travail. Quand j’ai évoqué ma situation familiale, divorcé sans enfants, j’ai eu l’impression que son attention s’était accrue, mais je n’y attachai pas d’importance. Après deux heures de route, nous étions parvenus en périphérie de Paris et je proposais que nous nous arrêtions dans un Novotel pour dîner et passer la nuit. Agnès approuva avec enthousiasme.


Nous avons pris deux chambres contiguës et après y avoir déposé notre bagage respectif, nous nous sommes retrouvés au bar pour un apéritif. Le repas qui s’ensuivit fut de qualité neutre, mais notre conversation, à mesure que les plats défilaient et que les verres se vidaient, prenait, du moins c’était mon impression, un caractère plus intimiste. Agnès avait des intonations curieuses et ses yeux me fixaient avec une telle intensité que je ne savais plus que penser. Avait-on un peu exagéré sur le liquide ?


Était-ce elle ou moi ? Dans la salle de restaurant, nous n’étions pas nombreux, mais j’avais l’impression que nous étions seuls. Je ressentais comme un malaise, mais positif. Je pensais à la chance que j’avais de dîner avec une jolie jeune femme, mais au moment de m’abandonner à la courtiser, à lui faire sentir combien elle me plaisait, je réalisai que c’était la fille de mes amis et que j’allais me montrer ridicule à ses yeux. Alors que mon visage, malgré moi, devait refléter mes pensées, Agnès a posé sa main sur la mienne.



Sa main posée sur la mienne, ses doigts m’en caressaient le dos, me procurant des frissons. J’aurais dû retirer ma main, mais quelque chose m’en empêchait.



Je restais coi devant la lucidité des paroles d’Agnès, devant l’horizon enchanteur qu’elle me faisait apparaître. Mon corps semblait s’alléger tout en se densifiant sur une certaine partie. Les paroles d’Agnès avaient libéré ma libido retenue et je sentais mon sexe enfler entre mes cuisses. D’autant plus qu’un pied passé entre mes jambes remontait le long de celles-ci et caressait l’intérieur de ma cuisse à travers le tissu du pantalon.



Le café expédié en vitesse nous sommes montés dans ma chambre. La porte à peine refermée, nos bouches se sont accolées, nos langues se sont cherchées avec frénésie et ont entamé un joyeux festival. Agnès a tenu à me déshabiller en premier. Ses mains défaisaient lentement les divers boutons. Ses dents venaient me mordiller une oreille, le nez, un bout du sein. Quand, accroupie, elle a tiré sur mon slip ma queue s’est détendue comme un arc et est venue lui frapper le front ce qui nous a déclenché un fou rire vite réprimé quand elle l’engloutit goulûment jusqu’au fond de sa gorge. Elle la faisait entrer et sortir en entier, sa langue accompagnant le mouvement et caressant le gland. Un vrai délice. Elle accentua le rythme et la puissance de succion. J’y prenais un tel plaisir que j’étais devenu inconscient. Je n’ai pas vu venir l’explosion qui secoua ma queue, me fit pousser presque un hurlement puis de longs gémissements au fur et à mesure que les spasmes provoqués par la langue d’Agnès traversaient mon membre. Après avoir avalé d’un coup la giclée, elle recueillait de sa langue tout le liquide blanchâtre qui sortait à chaque spasme. L’absorption de chacun provoquant l’arrivée du suivant. La source finit par se tarir. J’étais vidé, c’était le cas de le dire.



À mon tour j’effeuillai Agnès. Je commençai par le chemisier et le léger soutien-gorge qui libéra deux beaux seins en pomme, fermes, aux aréoles d’un brun clair et aux bouts déjà bien sortis. De ma langue je finis de les faire durcir ce qui provoqua de petits gémissements de leur propriétaire. Je dénouai la ceinture de la courte jupe. Cette dernière atterrit sur la moquette. Je poussai doucement Agnès en arrière et l’allongeai sur le bord du lit. Je posai ma main sur le ventre plat et de mes doigts le caressai.


J’écartai le léger triangle du string et mes doigts sont venus caresser les lèvres déjà gonflées. D’autorité Agnès a fait glisser le string le long de ses jambes et l’a laissé tomber au sol. Lui écartant les cuisses, ma bouche est venue se coller à ses lèvres intimes et ma langue a parcouru de haut en bas lentement l’entrée de la caverne entrouverte. La merveilleuse cyprine qui s’écoulait de la cavité dans ma bouche me procurait une vive satisfaction. C’est le thermomètre du plaisir que l’on donne.


Ma langue montait plus haut et venait lécher le bouton du bonheur, provoquant un gémissement plus intense à chaque passage. Mes mains avaient tout loisir de caresser et malaxer les deux proéminences que la position couchée n’avait pas affaissées. Le corps d’Agnès se cambrait de plus en plus jusqu’au moment où il s’est véritablement arc-bouté, un jet puissant de liquide m’a inondé le visage et m’a rempli la bouche tandis qu’un cri étouffé sortait de celle d’Agnès.


La montée régulière du plaisir d’Agnès, le contact intime de mes lèvres sur les siennes, les gémissements significatifs de la jouissance et la giclée finale avaient redonné vigueur à ma virilité et ma queue se tenait maintenant au garde-à-vous entre les jambes d’Agnès. Cette dernière reprenait à peine conscience qu’elle me prenait par la taille et m’attirait à elle. Couché sur elle, nos bouches s’accolèrent et un long discours débuta entre nos langues qui s’expliquaient jusqu’au fond de nos amygdales. La position face à face, était idéale pour que nos sexes fassent connaissance. Le mien prit un grand plaisir à pénétrer dans la caverne dont l’entrée hyper lubrifiée était grande ouverte. Il s’y actionna lentement au début puis accéléra progressivement, guidé en cela par les mouvements de la langue d’Agnès dans ma bouche.


L’onde du plaisir montait le long de mes jambes, de mes cuisses et je n’allais plus maîtriser la situation quand Agnès m’a mordu la langue, s’est cambrée et son vagin est venu comprimer ma queue prête à éclater. L’explosion que j’en ai ressentie était faite d’un mélange de douleur à ma langue, d’évacuation bienfaisante de mes bourses hyper gonflées et de grande mouille entre mes cuisses. Dans cette apothéose je me suis effondré sur ma partenaire. Le sommeil nous a réunis, mais la fraîcheur au bout d’un moment nous a réveillés. Nous nous sommes glissés entre les draps sans dire un mot et imbriqués l’un dans l’autre nous nous sommes rendormis.


Le lendemain matin, nous nous regardions un peu étonnés de nous retrouver nus, ensemble, dans un lit. La même pensée nous saisit en même temps et nous avons éclaté de rire avant d’échanger un bon baiser bien baveux. Il était évident pour l’un comme pour l’autre que nous avions envie de refaire l’amour, il suffisait de voir mon chibre déjà raide ou les bouts des seins durcis d’Agnès pour que nous le sachions, mais nous n’avions pas le temps. Pour nous consoler, nous nous sommes promis de nous retrouver le soir pour dîner et de passer une nouvelle nuit ensemble.


La journée m’a paru particulièrement longue. Au repas de midi que j’ai pris seul, je ne pouvais me sortir l’image d’Agnès nue. Quelle belle fille ! Quelle pureté de lignes. Fausse maigre, je revois ses chairs fermes, ses courbes harmonieuses, ses seins bien proportionnés que recouvrent ses longs cheveux noirs, son ventre plat et ferme sous une peau à la texture douce et moelleuse, un pubis où la toison noire et soignée dessine un triangle régulier, la pointe semblant désigner le lambeau de peau qui sert de fourreau à l’instrument du bonheur. Ces pensées lubriques m’ont donné une trique infernale. Je n’ai pu résister à aller aux toilettes et me calmer en me masturbant devant les images de ce corps qu’il me tardait d’étreindre. À peine soulagé, je me suis empressé de finir mon café et de me remettre au travail pour que mon cerveau occupé ne se prenne pour ma queue encore une fois.


La fin de journée est arrivée enfin et à l’heure dite j’ai retrouvé Agnès au bar de la brasserie près de mon hôtel. Grâce au grand miroir qui prenait tout l’arrière du bar, je pouvais l’observer dès mon entrée de dos et de face. Comme elle était belle ! Je n’arrivais pas à me persuader que cette jeune beauté était là pour moi. Me voyant à son tour dans le miroir elle s’est retournée et m’a fait signe de m’avancer avec un sourire où je ne pouvais y voir que bonheur et promesses. Nous nous sommes embrassés d’un léger baiser sur les lèvres, ce lieu trop public me faisant réprimer toute grande manifestation trop intime. Pourquoi ? Je ne saurais vraiment le dire, mais peut-être que la différence d’âge et surtout le fait que je l’ai connue enfant inhibaient mes manifestations amoureuses en public.


Le repas a été léger et rapide, il était évident qu’il nous tardait de nous retrouver dans l’intimité de ma chambre. Nous avons fait l’amour une première fois avec une vigueur d’affamés. La seconde séance par contre a été pleine de douceur et d’attentions réciproques. Agnès n’avait pas de tabou, mais aimait prendre des initiatives. Elle savait ce qu’elle voulait et arrivait à vous imposer ses désirs. Et comme mon ambition première était de la satisfaire, c’était parfait. J’ai toujours trouvé ennuyeux les cas où madame ou mademoiselle n’exprime jamais ses désirs et ne manifeste de façon quelconque, par soupirs, gémissements, petits ou grands cris, le plaisir ressenti. Avec Agnès nous n’étions pas dans ce cas. J’ai eu le plaisir de fourrer ma queue dans tous ses trous et d’y éclater. Entre chaque exercice elle passait un moment à caresser, lécher, sucer, aspirer mon membre pour que doucement il reprenne sa vigueur. Son massage me mettait aux anges.


Épuisé je finis par demander grâce. Elle a consenti à ce que nous nous endormions. Le lendemain matin nous n’allions pas travailler. Je n’avais qu’une réunion qui débutait à 14 h 30 et Agnès me dit être également libre. Avant de commander le petit déjeuner, nous avons décidé de faire un peu de toilette, car les ébats de la veille étaient visibles sur nos corps. Les débordements de sperme et de mouille nous faisaient des croûtes peu présentables sur tout le corps. Les beaux cheveux d’Agnès semblaient avoir traîné dans un pot de colle. Mais voilà, la décision de savoir qui passait à la douche le premier n’a pu être prise, car celle de la prendre ensemble nous a paru une évidence. À se laver, frotter mutuellement nous n’avons pu résister à essayer le pouvoir du savon en tant que lubrifiant. Une levrette dans les deux trous s’est imposée. L’avantage de la douche, c’est que le nettoyage, après, est quasi simultané.


Après le petit déjeuner pris au lit, nous sommes restés allongés l’un contre l’autre, nos mains caressant négligemment nos corps. Un besoin de parler un peu se faisait sentir. Jusqu’à présent j’avais un peu parlé à Agnès de ma vie professionnelle, du fait que j’étais divorcé et vivais seul actuellement, mais sans m’étendre sur les pourquoi et les comment. D’elle je connaissais qu’elle était professeur de sciences naturelles dans un lycée parisien. Sans doute m’avait-elle cité le nom du lycée, mais je n’y avais pas fait attention sur le moment. Je lui demandai donc de me raconter un peu ces années où nous ne nous voyons plus ou du moins durant lesquelles je ne fréquentais plus ses parents, mes amis.



C’était un jeune couple, la trentaine, avec un petit garçon ou plutôt un bébé à l’époque de trente-six mois. Lui était notaire fraîchement installé et elle avocate fiscaliste dans un gros cabinet. Très sympathiques au premier abord. Ils m’ont reçue ensemble à l’entretien d’embauche. Le courant est passé rapidement et le samedi suivant je gardais le petit Jan jusqu’à leur retour à minuit.



Je dois avouer que la perspective de ce dîner en tête à tête me réjouissait plus que de raison. Je n’aurais su dire pourquoi exactement, mais j’en ressentais une impression de bien-être possible.



Sa main était toujours sur la mienne. Je n’osais pas la retirer, ce que j’aurais dû faire, mais je sentis que je n’en avais pas envie. Je balbutiai quelques banalités et j’ai fini par me lever prétextant qu’il fallait que je range la table.



À ce stade du monologue d’Agnès, je m’étais rendu compte que j’étais tiraillé par deux sentiments assez contradictoires. Un sentiment de jalousie, que j’avais du mal à réprimer, assombrissait mes pensées. Sentiment que je ne trouvais pas raisonnable, mais qui me taraudait un peu plus que je n’aurais voulu. Mais par ailleurs, Agnès avait si bien décrit l’évolution de la situation et surtout avait si bien détaillé la scène dans la cuisine qu’elle avait réveillé ma libido et que je bandais comme si je visionnais un porno ou écoutais une professionnelle du sexe téléphonique.


Nos mains caressant négligemment et réciproquement nos corps, à cet instant de son récit, la sienne a effleuré ma bite.



Écartant le drap elle est venue s’empaler à califourchon sur mon pieu. La cavalcade a démarré par un stade au pas, un petit trot a suivi, le passage du trot au galop s’est fait rapidement, mais n’a pas duré, car le poteau « arrivée » fut vite atteint, la cavalière s’effondrant sur le cheval vidé. Une petite séance de câlins doux s’en est suivie. Toutefois la curiosité m’a repris et je demandai à Agnès de reprendre son histoire.




  • — Excuse-moi de te déranger, mais tu n’aurais pas du rimmel à me prêter, je ne sais plus où j’ai fourré le mien, me dit-elle.




  • — Tu as des cheveux magnifiques, très doux, c’est très agréable de les caresser. Si toute ta pilosité est comme cela, ce doit être formidable.



Remises de nos émotions j’entraînai Sylvie dans ma chambre. Nous avons quitté nos légers vêtements et je l’ai fait s’allonger sur le lit. M’enduisant les mains d’une huile de massage, j’ai entrepris de la masser sur tout le corps. Les quatre membres terminés, je lui ai massé par des caresses et des pressions les seins qu’elle a assez volumineux et j’en ai caressé les bouts qui se dressèrent sous mes doigts. J’ai fini par le pubis et la chatte. J’ai massé l’extérieur des grandes lèvres puis l’intérieur. Sa chatte s’est ouverte comme une huître et sa cyprine remplaçait l’huile. Son bouton n’a pas tardé à sortir et, à ma grande surprise, mais aussi à ma grande joie, s’est révélé de bonne taille. J’ai de suite éprouvé un vif plaisir à sucer ce mini pénis entre mes lèvres. À chaque resserrement de mes lèvres je provoquais un arc-boutement de son bassin et un gémissement plaintif, de ces gémissements qui, quand on n’en connaît pas l’origine, semblent être des pleurs étouffés ou des signes de souffrance. J’avais, pourquoi à ce moment-là, le souvenir que, quand j’étais petite fille, il m’était arrivé de passer devant la porte à coucher de mes parents et d’avoir entendu le même type de gémissements de la part de ma mère. À cette époque je me posais la question si mon père ne la faisait pas souffrir. Je n’ai jamais osé en parler à ma mère. Ce n’est que par ma propre expérience que j’ai eu la réponse.

J’ai fini par introduire deux doigts dans la cavité béante et les y agiter. Sylvie trop excitée a vite éclaté, emprisonnant mes doigts dans l’étau de ses muscles vaginaux tétanisés.


Une fois de plus Agnès avait réussi, par son récit si détaillé à me faire bander inconsciemment, mais cette fois c’est ma main qui a pu constater qu’elle s’était excitée elle-même aux souvenirs de ses aventures amoureuses. Aussi, à mon tour, je venais m’allonger sur elle et introduisait ma pine raide dans son con qui n’avait plus besoin de préliminaires pour se lubrifier. En bon missionnaire je donnais de sacrés coups de reins et la montée aux cieux est venue rapidement, Saint Pierre nous ouvrant vite les portes du septième ciel.


Je n’ai pu m’empêcher, à peine remis de ce voyage interstellaire, de lui demander de me raconter comment s’était conclue cette nouvelle situation.



Le lendemain dimanche fut fort semblable au samedi, si ce n’est que cette coquine de Sylvie avait préparé son coup depuis un moment, car elle a sorti sextoys, boules de geishas télécommandées et sexe mâle monté sur une ceinture. Une vraie panoplie. Nous nous sommes amusées comme des folles à nous faire jouir au point que le soir, nous étions mortes de fatigue. J’ai eu une pensée de compassion pour Sylvie qui devait retrouver Bernard dans son lit le soir. Preuve pour moi que je n’étais pas jalouse.


Ces confidences et leurs intermèdes nous avaient occupés toute la matinée aussi nous en sommes restés là, car l’après-midi nous devions nous rendre à nos travaux réciproques. Une fois de plus, il me tardait de nous retrouver le soir pour que je puisse connaître la suite de la vie d’Agnès. La situation me paraissait pouvoir être assez explosive. Afin d’avoir plus de temps devant nous et d’éviter des oreilles indiscrètes, j’ai acheté des pizzas et une bouteille de rosé de Provence. Nous n’avons pas oublié de boire les deux petites de whisky disponibles dans le minibar avant de nous attaquer aux pizzas. Et, tout en mangeant et buvant, je pressais Agnès de me dire comment elle avait pu gérer la situation. Je la trouvais pleine de piquant, mais difficile à tenir.



Bernard et Sylvie se sont arrêtés de rire et ont échangé un sourire complice, mais ils avaient l’air tout de même un peu gênés. Bernard a hésité quelques secondes, regardant son verre qu’il faisait lentement, mais nerveusement, tourner dans sa main, puis tourné vers moi et me regardant bien dans les yeux il me dit :



  • — Agnès nous avons quelque chose d’important à te dire et nous craignons que tu t’en offusques, mais nous ne le croyons pas.




  • — Nous voulons te dire que Sylvie comme moi sommes au courant des relations que nous entretenons avec toi.




  • — Surtout ne t’offusque pas du fait que nous en ayons parlé, Sylvie et moi. Et sache que cela ne changera rien dans nos relations.




  • — Nous voyons que tu n’as pas bondi. Merci de ne pas nous en vouloir, cela fait un mois que nous nous sommes mis au courant et que nous voulions t’en parler, mais la crainte de ta réaction nous a fait reculer jusqu’à ce soir.



Le lendemain nous nous sommes réveillés tous les trois dans le même lit, celui de Bernard et Sylvie, en ayant totalement oublié comment nous y étions parvenus et qui avait décidé que nous dormirions ensemble. L’aspirine fut notre première boisson et en attendant qu’elle fasse un peu d’effet nous nous sommes recouché nos corps imbriqués les uns dans les autres, Bernard entre nous deux. Nos mains étreignant qui un sein, qui une queue molle, qui une chatte.

La vie à trois s’est organisée tranquillement. Nous alternions l’amour à deux et à trois selon qui était présent. Cette situation a duré deux ans. Mes camarades de fac étaient un peu étonnés que je ne sorte jamais avec l’un ou l’autre et je passais, je le ressentais bien, pour une fille que le sexe n’intéressait pas ou qui en avait peur. S’ils avaient su !

Mes études finies, l’Éducation nationale m’a donné pour un an un premier poste dans un lycée de province loin de Paris. Cela a été l’occasion de quitter le domicile de Bernard et Sylvie. Nous en étions très malheureux tous les trois, car nous nous entendions très bien socialement et nos corps étaient à l’unisson. Mais nous savions que cette situation ne pouvait trop durer. Nous étions conscients que je n’aurais certainement pas un poste juste à côté et aussi, Jan grandissant, il venait d’avoir six ans, nous ne pouvions plus nous permettre des ébats de ce genre. Il aurait pu nous surprendre. Les adieux ont été pénibles et émouvants. Durant mon séjour en province nous avons échangé pas mal de coups de téléphone, Jan me trouvant à manquer tout comme ses parents, mais bien sûr, pas pour les mêmes raisons.

À mon retour sur Paris nous nous sommes vus quelquefois, mais nous avons constaté que le fil était coupé. Nous n’avions plus les mêmes préoccupations, les mêmes idées et une certaine pudeur incompréhensible polluait nos conversations. Pour Jan, il m’arrive de téléphoner de temps en temps. Je crois qu’eux se sont tournés vers des clubs échangistes, il m’a semblé entendre, lors d’une conversation, qu’ils avaient fréquenté, au moins une fois, le Cap d’Agde.


L’évocation du Cap d’Agde et de ses soirées orgiaques auxquelles il m’était arrivé de participer et le récit de triolisme que venait de me décrire Agnès m’avaient mis en ébullition et ma queue se retrouvait plus que serrée dans mon pantalon. Mes contorsions pour lui trouver une position moins inconfortable n’ont pas échappé à ma narratrice. En souriant, elle est venue desserrer ma ceinture, descendre la fermeture éclair, abaisser le haut de mon slip. Se saisissant de mon membre déjà congestionné et raide dans sa bouche elle l’a fait se vider au fond de sa gorge avant que j’aie pu réaliser ce qui m’arrivait. Avalant le tout elle me dit :



Se dévêtant en un tour de main, elle s’est allongée sur le bord du lit, a écarté les jambes et a fourré ma bouche contre sa chatte toute luisante de mouille. En quelques coups de langue bien appliqués d’abord sur les lèvres épaissies par le désir puis sur son petit bouton rose, je me suis retrouvée inondée et la bouche pleine.


Au fil des jours, de conversations en confidences, de baises torrides à baises tranquilles, Agnès et moi sommes devenus inséparables. Du moins dans les moments où ma profession me permettait d’être à Paris. Dans ces cas-là, je venais squatter chez elle. Après un an de ce modus vivendi, j’ai réussi à obtenir de ma boîte le poste fixe de formateur sur la capitale. D’un commun accord, nous avons déménagé dans un appartement plus spacieux que le petit deux-pièces d’Agnès.


Il est arrivé qu’un jour, par curiosité sans doute, je demande à Agnès de me faire connaître Bernard et Sylvie. Elle n’y était pas favorable, mais elle a bien voulu les inviter un soir pour réellement me faire plaisir. Cette soirée fut le départ d’une aventure qui pour moi a été extraordinaire. Agnès a mis du temps à en savourer toutes les facettes, ce que je comprenais fort bien d’ailleurs.


Peut-être qu’un jour j’aurais l’impudeur et la jouissance de vous en relater les faits.




Janvier 2017