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n° 17772Fiche technique8627 caractères8627
Temps de lecture estimé : 6 mn
03/02/17
Résumé:  Parfois les massages peuvent prendre des tournures surprenantes...
Critères:  massage yeuxbandés
Auteur : lbiden            Envoi mini-message
Le salon de massage

Comme d’habitude, je suis arrivée dans le salon après une bonne douche, vêtue d’un peignoir et d’une simple culotte. Ma peau était fraîche, quelques gouttes luisaient encore çà et là.

Naïma était là, sourire radieux. Nous échangeons des politesses, puis, comme d’habitude, elle me demande de m’allonger sur le ventre. J’obtempère. Elle me débarrasse du peignoir. Je sais qu’elle va me masser tout le corps avec douceur, tête comprise, et je désire déjà cet instant de bien-être où tout mon corps se détend.


Une autre jeune femme arrive. Devant ma surprise, Naïma fait les présentations. C’est Mina, une jeune masseuse que Naïma forme. Naïma me demande l’autorisation, bien sûr, j’acquiesce. Mina va regarder dans un premier temps les gestes de Naïma, puis si je le veux bien, effectuera aussi un massage en imitant les gestes. J’y consens, cela ne durera que plus longtemps.


Déjà Naïma me masse le cuir chevelu, c’est comme une caresse électrisante, je ressens des frissons dans la nuque, cela descend sur mes seins et surtout le bas du dos, plus libre pour vibrer, jusqu’à la vulve.


Puis elle s’enduit les mains d’huile d’argan, montre à Mina comment se lubrifier les doigts et les paumes. Elle verse ensuite une goutte sur mon dos, entre les deux omoplates, c’est un peu froid, mais tout de suite ses mains viennent étaler l’huile. Déjà c’est l’extase. Les paumes frottent doucement ma peau, le dos, la nuque, les épaules, je sais que si les deux femmes m’observent bien, elles verront sur mes bras et mes fesses mes poils se dresser, signe de la volupté qui commence à monter. Je n’entends que le bruit de ses mains si douces, et au loin parfois un chant d’oiseau. Cinq minutes encore sous ce régime, et je risque de m’endormir.


Ses mains descendent sur mes bras, allongés le long de mon corps : bras gauche, jusqu’aux doigts qu’elle ne néglige pas, puis bras droit. Reprenant un peu d’huile, elle reprend ensuite le massage dans le dos, atteint le creux des reins, masse mes fesses en écartant délicatement la dentelle noire de ma culotte, descend le long de la cuisse gauche, creux poplité, mollet, talon, plante des pieds et orteils, que ses doigts caressent un à un. Puis le côté droit subit le même traitement divin, cuisse, genou, mollet, pied, et quand elle atteint les orteils je ne puis réprimer un sourire en pensant que tu ne pourrais pas supporter ces massages, chatouilleux que tu es.


Naïma s’adresse à Mina qui, à son tour, reprend le massage des épaules. Ses mains sont curieusement moins fines que celles de Naïma, mais tout aussi douces.

Double massage, je frémis de plaisir.


Puis Naïma me demande si j’accepterais de porter un bandeau : elles vont me masser les jambes tour à tour, une nouvelle fois, et je devrai deviner si c’est Naïma ou Mina qui officie. Si je me méprends, c’est que Mina est apte à masser en toute indépendance. Surprise, j’accepte cependant. Naïma sort un bandeau noir de son sac, et me bande les yeux. Bandeau très efficace en effet, je ne vois plus rien. J’entends le bruit de mains qui s’enduisent d’huile, et ces mains se posent sur le haut de ma cuisse. Difficile de deviner. Puis sur l’autre cuisse, une autre paire de mains s’affaire à son tour. Double massage simultané. De mieux en mieux. Je devine que Mina est à gauche, mais en fait je n’en ai aucune idée. Elles officient dans un total silence.


Naïma me demande si j’accepte de me retourner. Encore une fois surprise, c’est une chose que nous ne faisons jamais, car je suis seins nus, j’hésite un instant et me retourne finalement.

Naïma me demande de patienter un instant. Allongée sur le dos, l’instant dure pour moi une éternité, je redoute que la pointe de mes tétons que je sens se dresser ne trahisse mon émotion.


Soudain j’entends à nouveau le léger frottement des mains s’enduisant d’huile, puis le froid d’une goutte sur le haut de ma cuisse. Les mains s’affairent. Elles descendent, massent cuisse, genou, jambe, cheville, pied. Le massage est un peu plus appuyé. Une autre goutte sur l’autre cuisse, et la caresse reprend. Il n’y a plus qu’une masseuse, c’est sûr, l’autre s’est effacée. Puis les mains remontent, passent rapidement sur la culotte et viennent masser les hanches. Elles remontent enfin vers la base des seins. Je ne sais si ces mains vont oser, je crois que j’attends ce moment. Mais elles redescendent, et reviennent glisser sur ma cuisse gauche, cette fois passant dessous, soulevant le genou pour mieux masser le mollet. Quand elles remontent, l’une d’elles se positionne à l’intérieur de ma jambe, et remonte très doucement, passe le genou, caresse la cuisse, ce n’est plus un massage, et les doigts cette fois s’égarent sur le tissu, sous lequel ma vulve n’ose croire à cette visite tant espérée et pourtant si inattendue.


Ce n’est qu’un effleurement, les mains remontent, la masseuse vient se positionner sur le côté, les mains tournent autour de mes seins, en cercles concentriques et finissent par titiller mes tétons. Mon corps se tend. J’en veux plus, maintenant. Je sens le corps de ma masseuse se baisser et soudain je sens sa bouche prendre la place des mains, elle vient mordiller les tétons, la langue les lèche. Je veux rendre la pareille. Ma main s’écarte de mon corps, à la recherche d’un autre corps que je pourrais à mon tour caresser. J’atteins de la peau nue. Cela m’excite encore plus. Ma main descend et ne rencontre pas de tissu : pas de culotte. Je vais pouvoir la caresser pleinement, d’ailleurs de son côté, tandis que sa bouche parcourt mon ventre, sa main droite s’efforce de me débarrasser de ma culotte. D’un mouvement de hanches, je l’aide, la culotte descend, elle est maintenant sur mes cuisses, et la main remonte me caresser la vulve et s’insinue entre mes grandes lèvres pour atteindre mon clitoris.


Quand je veux lui retourner sa caresse, ma main tombe sur un pénis dressé, dur, bandé. Je ne m’affole qu’un instant, puis je devine : c’est toi, tu as tout manigancé, cette deuxième masseuse, ce bandeau, c’est pour te permettre de te substituer à elles, de profiter au maximum de ce massage. Ma main s’empare de ta verge, je te caresse, ton gland est fortement lubrifié. Tu fais quelques pas de côté, je te devine devant mon visage. Je me tourne. Ta bite est là, elle s’offre à ma bouche, je m’avance et je l’embouche. Je n’ai pas à bouger mon visage, car d’un léger mouvement des hanches, ton va-et-vient provoque la pompe de ton dard, il entre, il sort, il revient, je le lèche, je le suce, je l’englobe. Je te sens qui te tends.


Tu quittes soudain ce havre buccal, descends vers mes pieds, fais glisser ma culotte entièrement, écartes mes jambes et me tires à toi. Cette table de massage est faite pour nous. Nous avons déjà fantasmé en constatant que ta verge serait exactement à niveau. Tu me relèves les jambes et les portes dans tes bras, ton gland touche enfin mon sexe, je vais te manger la pine, le sais-tu ? Oui, tu le sais, tu le veux, puisque tu me pénètres, tu glisses en moi, je sens bientôt tes testicules, tu es rentré à fond, et maintenant tu pistonnes. J’en jouis bientôt si fortement que je ne peux m’empêcher de crier mon plaisir, et j’entends le grondement de ta voix, tu éjacules en moi, je sens ton sperme jaillir dans mon vagin. Nos corps s’immobilisent enfin et je me redresse, venant t’embrasser. Oui, c’est bien toi, ton odeur, ta langue curieuse et exploratrice. C’est seulement maintenant que je suis sûre que c’est toi.

Tu débandes lentement, je sens ta verge doucement quitter mon vagin. Je me rallonge, tu me remontes la culotte, je rampe pour me replacer sur la table.


Je profite de cet instant, apaisée, comblée, dans un silence absolu. Tu ne me caresses plus. Que fais-tu ? Je sens que tu me poses la serviette sur mon corps, couvrant mes seins. J’ôte le bandeau. Naïma et Mina sont là, devant moi. Tu as disparu. Où es-tu passé ? Et ces deux femmes ? Se sont-elles éclipsées pendant nos ébats ? Ou ont-elles profité silencieusement du spectacle ? Ou bien encore ai-je seulement rêvé, m’étant assoupie pendant le massage ?


Quoi qu’il en soit Naïma et Mina, en me quittant, se sont adressé un sourire complice.