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Temps de lecture estimé : 16 mn
04/02/17
Résumé:  Diverses aventures amoureuses de l'auteur avec un trans, une jeune vierge et une jeune femme noire.
Critères:  fh hplusag couleurs inconnu hotel voyage voiture autostop trans fellation cunnilingu 69 pénétratio fsodo portrait -occasion -transsex
Auteur : P.R. de Montels            Envoi mini-message
Dialogue avec ma q---e

Dialogue avec ma q---e



Vous ne pouvez pas le savoir, mais Armande c’est ma queue, ma bite, ma bistouquette, ma quéquette. Pourquoi avoir appelé un sexe mâle par un nom féminin ? Je ne sais pas, ou peut-être que si. Je trouve à Armande des qualités si diverses que seules les femmes sont capables d’une telle diversité. Armande peut se montrer agressive, impatiente, capable de prendre d’assaut une place qui lui résiste comme elle peut être douce, patiente, tendre et caressante.


J’aime bien Armande ; nous cohabitons depuis de longues années, nous nous supportons seulement parfois, nous sommes à l’unisson souvent. La nature nous a imposés l’un à l’autre. Nous n’avons pas eu à nous plaindre de ce choix. J’en ai connus qui ne se supportaient pas, et ce fut la guerre avec ses amputations.


Armande n’est pas un personnage extraordinaire. De taille et de grosseur dans la médiane des normes, elle se distingue simplement par son côté discret et passe-partout. Par contre, c’est la championne de l’amplitude. Elle est capable de jouer à cache-cache, se retirant complètement dans son logement par désœuvrement ou pour m’impatienter, comme de me mettre dans l’embarras quand, juchée comme sur une échelle, sa tête dépasse de mon slip ou de mon maillot sous prétexte qu’il y aurait quelque chose d’intéressant à voir. Une vraie cabotine.


Pour l’heure, je roule sur l’autoroute. C’est la nuit ; je savoure la douceur de l’air tempéré par le climatiseur. Armande a envie de parler. Je le sais : je ressens une certaine tension chez elle ; je la connais bien. J’accepte le dialogue. Il faut dire que quand Armande a envie de quelque chose, j’ai beaucoup de mal à la contredire. C’est ainsi depuis longtemps, et j’avoue que dans l’ensemble je n’y ai pas trouvé que des inconvénients. D’ailleurs à ce propos, elle me rappelle une histoire que nous avons vécue ensemble.


C’était il y a quelques années ; nous étions allés en boîte lors d’un séminaire de travail. Alors que je commandais un cocktail au bar, mon regard s’est posé sur une jeune femme de grande taille, assez maquillée, mais apparemment pas mal faite. Nos yeux se sont croisés, et – comment vous expliquer le phénomène ? – Armande a dû la voir également et m’a intimé l’ordre de lui offrir un verre. J’étais un peu réticent, car ce n’était pas tout à fait mon genre de femme. Trop grande, trop maquillée pour mon goût. Mais cette diablesse d’Armande insistait, et je la sentais se démener dans mon pantalon, signe chez elle d’autorité et d’impatience. Je finis par obtempérer et offris un cocktail à la demoiselle qui l’accepta.


Du bar, nous passâmes un moment sur la piste de danse. Au retour, la demoiselle nous proposa d’aller boire une coupe de champagne chez elle à deux pas dans la même rue. Armande et moi étions satisfaits de la tournure des évènements, mais aussi un peu surpris et légèrement inquiets de sa rapidité. Néanmoins nous avons suivi notre hôtesse jusque chez elle.


Il y avait bien une bouteille de champagne dans le frigo, un lecteur de CD qui diffusait une musique douce et un éclairage à variation pour créer une ambiance plus intime. Armande était aux anges. Elle commençait à bien prendre ses aises et repoussait les parois de tissu qui l’entouraient. La demoiselle nous servit une coupe. Nous avions bu quelques gorgées quand elle se mit à me dévêtir de mon gilet, défaire ma ceinture et libérer Armande, qui avant qu’elle ait réalisé la situation se retrouva engloutie dans la grande cavité buccale. Sucée, aspirée, léchée, il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre son maximum d’amplitude et sentir la remontée de liquide le long de son œsophage.


La demoiselle sut arrêter à temps et éviter le débordement. Et tout en flattant Armande de ses doigts, elle retira son chemisier, nous révélant une superbe poitrine que mes lèvres s’empressèrent d’embrasser. Mais, ne s’attardant pas sur cet épisode, elle quitta le pantalon fuseau et descendit son string. Et là, stupeur d’Armande et moi : nous étions en présence d’une belle queue de trans ! J’étais douché. Mais Armande se ressaisit plus rapidement que moi et me fit comprendre que pourquoi pas ? Une fois n’est pas coutume. Nouvelle expérience. Et sous la pression des doigts et de la bouche qui la flattaient, Armande reprenait du plaisir, de l’ampleur.


La demoiselle nous avait bien pris en main, pouvait-on dire, et elle dirigeait les opérations. S’accroupissant sur le tapis, elle présenta sa rosette à Armande qui y pénétra sans difficulté et eut rapidement envie d’aller et venir dans cet antre. Mes mains vinrent naturellement chercher par dessous les beaux seins bien pleins pour les triturer un peu. Mais la main de la demoiselle s’en saisit d’une pour la porter sur son sexe pendant et lui fit comprendre qu’il fallait le masturber. Autant la première phase entrait dans le contexte d’une sodomie simple, autant la seconde nous rappelait l’insolite physique de la demoiselle.


La perturbation ne dura pas longtemps, Armande ne me laissant pas le temps d’approfondir. Elle appréciait d’être libre dans le conduit et resserrée à l’entrée. Ses avancées profondes faisaient battre ses burnes contre les fesses rebondies, ce qui augmentait sa jouissance. Ma main masturbatrice pouvait apprécier l’effet qu’elle provoquait au point de pouvoir coordonner notre éclatement commun. Nous nous effondrâmes l’un sur l’autre en un grand gémissement.


Remis de nos émotions, nous finîmes la bouteille de champagne. Notre nouvelle intimité ne nous a pas rendus beaucoup plus bavards qu’auparavant. J’étais – et Armande avec moi – un peu gêné, mais aussi curieux de l’anatomie de la demoiselle. Mon regard ne pouvait se détacher de ce sexe mâle sur un corps de femme. Et naturellement, tout comme je serais allé butiner l’entrée de la caverne féminine, j’approchai mes lèvres de cette queue flasque.


La prenant en bouche maladroitement, je la suçai et la léchai de bas en haut, n’oubliant pas de gober les boules également. J’étais surpris de sentir sous mes lèvres les effets de mes actions. Je réalisai combien un sexe mâle pouvait être doux à lécher et sucer. Le gland, c’est du vrai satin ! Le membre doucement grossissait, durcissait. Armande elle-même le ressentait, car elle commençait à battre sur mes cuisses. La demoiselle s’en aperçut et s’en saisit de la main, puis des lèvres. Nous étions partis pour un 69 endiablé, car la nouveauté décuplait notre plaisir. Quand nous avons éclaté, nous avons pris toute la sauce au fond de la gorge. Encore une première ! Le goût douceâtre ne me rebuta pas et j’avalai sans problème.

Après quelques ablutions, nous nous quittâmes. Un simple merci pour la bonne soirée. Pas d’au revoir. Un adieu.


L’autoroute s’étirait ennuyeusement devant les phares de la voiture. Armande ne disait plus rien, moi non plus. Chacun dans des pensées peu profondes ou nostalgiques, probablement. C’est alors que la radio diffusa un titre des Platters, The Great Pretender. Armande me rappela cette soirée que nous avions passée sur la Côte d’Azur lors d’un congrès professionnel.


Nous étions au dîner par tables de huit. Une égalité d’hommes et de femmes. La conversation allait bon train sur des sujets professionnels, mais aussi sur l’actualité politique et sociale. Certains s’enflammaient vite, d’autres étaient prudents dans leurs propos. J’avais remarqué au cours du repas une jeune fille qui devait avoir à peine passé la vingtaine d’années. Elle parlait peu et j’observais qu’elle m’écoutait particulièrement quand je prenais la parole. Au début je n’y fis pas attention, mais à mesure que le repas se prolongeait, ma curiosité fut piquée au vif. Armande avait jeté son dévolu sur une brune assez bien en chair, mais bien proportionnée qui avait un peu tendance à accaparer la conversation. Et je la sentais intéressée. Elle n’arrêtait pas de me signaler qu’il faudrait s’en occuper dès la fin du repas.


Le café étant servi au salon, Armande me tirait du côté où la brune se dirigeait tandis que moi je ne quittais pas des yeux la jeune fille. Au grand dam d’Armande, mes hésitations firent que la brune fut vite prise entre plusieurs congressistes et que je perdis toute possibilité de m’asseoir à côté d’elle. Aussi c’est sans regret que je me rapprochai de la jeune fille qui semblait m’avoir discrètement suivi et qui prit place à mes côtés. Armande bouda un moment, je l’ai bien senti, refusant momentanément de s’intéresser à quiconque ; et pourtant, le lot féminin était relativement bien relevé. Un juke-box diffusait un disque des Platters.


Timidement, la jeune fille se présenta comme s’appelant Béa. Elle était nouvelle attachée de direction dans un gros labo pharmaceutique. C’était son premier congrès, et au retour elle devait en faire le rapport. À mon tour je me présentai et nous eûmes une conversation plus professionnelle que conjoncturelle. Après le second café, alors que les congressistes commençaient à regagner leur chambre, je sentis Béa un peu tendue ; c’était tellement palpable que je me permis de lui demander si tout allait bien. Jetant un coup d’œil autour d’elle pour vérifier, sans doute, que personne n’était assez proche pour entendre nos paroles elle me prit le bras et le serra assez fortement tout en me disant qu’elle avait un service à me demander. La tension contenue dans ses paroles et le contact de sa main contre mon bras réveillèrent Armande qui se mit à examiner l’objet de cette tension. Armande conclut rapidement que Béa n’avait rien d’extraordinaire apparemment et retomba dans sa bouderie.


Intrigué par la demande de service, je demandai de quel service il s’agissait, et que de toute façon j’agirais favorablement dans la mesure de mes possibilités. Je sentis alors que Béa mettait tout son courage dans la requête qu’elle me fit.



Surpris et intrigué, j’hésitai quelques secondes avant de donner mon accord. Par contre, ses paroles avaient à nouveau éveillé Armande qui se permit de réexaminer la jeune fille qui nous guidait à travers les couloirs de l’hôtel. Elle ne lui faisait pas grande impression, mais on ne pouvait pas lui reprocher grand-chose non plus. Après un rapide regard pour vérifier l’absence de tout client dans le couloir, Béa nous introduisit dans la chambre et me pria de m’asseoir sur l’unique chaise. Elle-même posa ses fesses au bord du lit. Prenant une grande inspiration, elle se lança dans l’explication de sa conduite et de sa demande :



Béa a sorti cette tirade d’une seule traite et s’est arrêtée à bout de souffle et tremblante, me laissant un moment sans voix, mais non sans sensations, car à l’écoute de ces paroles Armande s’était réveillée et sa libido allait bon train. La cochonne se voyait déjà à l’œuvre. Toujours prête à rendre service, surtout que tout bien considéré « la Béa » lui semblait assez bien roulée.


Sous l’impulsion de mon bon cœur et les pulsions d’Armande, sans dire un mot, je me levai et m’approchai de Béa. Doucement, mes doigts déboutonnèrent son chemisier, dégrafèrent la ceinture de sa jupe. Me baissant, je lui ôtai ses escarpins. La faisant se lever, je la dévêtis du chemisier avec lenteur ainsi que de la jupe qui coulissa le long de ses jambes aux attaches fines. Je la fis tourner deux fois sur elle-même pour que mon œil se remplisse de son image en sous-vêtements. Le soutien-gorge retenait une jeune poitrine d’adolescente que sa suppression ne fit pas trembler. Je passai mes doigts dans l’élastique du string et abaissai le tout, soulevant lentement un pied puis l’autre pour libérer le fin tissu.


Armande resta bouche bée devant la beauté de cette frêle jeune femme. Elle hésitait entre une joie qui la gonflerait et une pudeur de retenue devant l’innocence même. Les yeux de Béa marquaient la soumission, mais aussi un désir. Je ne pus que choisir de la faire pencher vers la seconde solution.


Mes doigts vinrent effleurer les petites aréoles brunes. Sous la caresse, les bouts durcirent et se tendirent. Le regard de la jeune fille se voila légèrement. Une de mes mains descendit le long du ventre plat à la peau douce, en fit le tour et vint gratouiller le fin duvet du pubis. Sous la paume de ma main, je sentis les frissons qu’elle provoquait. Allongeant Béa sur le lit, de ma langue je titillai les bouts des seins tandis que de deux doigts je massais les grandes lèvres et l’intérieur des cuisses à la peau de pêche veloutée. Je sentais le désir de la nouveauté, de l’inconnu qui gagnait tout le corps de ma partenaire. Mes doigts commençaient à tremper dans une douce cyprine et le bassin se projetait de plus en plus en avant. Armande était complètement asphyxiée dans sa prison à m’en faire mal. Tout en continuant mes caresses d’une main, je défis ma ceinture et réussis à quitter mon pantalon. Armande pointait largement au-dessus de mon slip que j’ôtai rapidement.


Béa avait le regard flou de la béatitude, mais l’épreuve véritable arrivait. Me saisissant de sa main, je la portai sur Armande. Le contact de ce membre dur et souple à la fois la sortit de sa torpeur. Elle releva la tête pour mieux voir. Une lueur de crainte traversa son regard. Je la rassurai : tout allait bien se passer ; c’est elle qui commanderait la manœuvre.


Tout en continuant à la caresser, je lui fis prendre Armande entre ses doigts et lui signifiai de la pousser dans sa cavité. Le gland rentra doucement, la lubrification était bonne. D’un doigt, je caressai le petit clitoris que je sentis réactif. Béa enfonça encore un peu plus le manche qu’elle tenait. Arriva une résistance ; alors de moi-même je poussai pour faire sauter l’obstacle. Un petit cri perdu dans les gémissements qu’elle commençait à proférer me signala la voie libre. De petits mouvements d’aller-retour lui firent oublier la petite douleur, puis un spasme orgasmique la saisit. Armande, prise dans l’étau de ces douces chairs, manqua de s’y trouver prisonnière et dut s’en arracher violemment pour venir se répandre sur le ventre blanc, en remplissant le nombril.


Armande me rappela que cette soirée n’avait pas été la dernière, car Béa, enchantée de la prestation, demanda à être plus profondément initiée à la connaissance du sexe masculin et de certains jeux. En entendant ces demandes, Armande sauta de joie et se prêta avec dévouement à ces leçons de choses. Béa se révéla une élève douée qui s’était libérée de tout tabou. En trois soirées elle devint la meilleure amie d’Armande, n’hésitant pas à lui en faire voir de toutes les couleurs avec tous les trous qu’elle possédait.


En fin de congrès, la séparation fut un peu triste. Armande et moi ne sûmes jamais si Béa avait atteint son but. Nous restâmes un moment perdus dans nos pensées, pensées qui s’efforçaient d’analyser le processus de dépucelage, nous repassant en boucle le scénario pour l’analyser en vue d’une improbable autre opportunité, mais surtout pour en jouir encore à travers les images qu’Armande et moi en avions gardées.


La nuit se prolongeait calmement et nous nous arrêtâmes dans une station-snack au bord de l’autoroute. Après avoir fait le plein d’essence, nous nous dirigeâmes vers le kiosque de paiement et les toilettes. La caissière était une magnifique Noire aux traits peu négroïdes. Un visage jeune aux yeux noirs et aux longs cheveux crépus. Une poitrine abondante s’échappait de son corsage. Armande ne pouvait retirer ses yeux de la vue de ces deux globes noirs à peine cachés par un paréo qui lui servait de soutien-gorge et de chemisier.


Armande n’est jamais raisonnable, et j’avais beau lui expliquer qu’il était inutile de s’exciter ainsi, elle continuait à gonfler et je ressentais le sang qui battait dans ses veines. Pour la distraire, je l’amenai aux toilettes. Il lui fallut quelques secondes pour inverser les flux et sortir quelques centilitres de liquide jaunâtre. Nous reprîmes rapidement la route afin de nous éloigner de l’élément tentateur. Mais après avoir boudé quelques petits kilomètres, Armande me rappela l’histoire qui nous était arrivée deux années en arrière.


Alors que nous entrions à un péage d’autoroute, j’aperçus une centaine de mètres plus loin une silhouette au bras levé et au pouce tendu, signe caractéristique de l’auto-stoppeur. En quelques secondes nous fûmes à sa hauteur pour constater que la silhouette était une jeune femme noire avec une valise à ses pieds. Vérifiant rapidement que je pouvais freiner et m’arrêter sans danger, je stoppai quelque cinquante mètres plus loin. Nous étions en hiver et il ne faisait pas chaud, aussi était-elle emmitouflée dans une grande capeline qui uniformisait sa silhouette et cachait en grande partie son visage.


S’approchant de ma portière, elle me demanda avec un bon accent africain si je pouvais la mener jusqu’à la prochaine ville. Ne voyant aucun inconvénient majeur à cela, je répondis affirmativement. Mais au moment où elle prenait place sur le siège passager après avoir déposé son bagage sur le siège arrière, un vieux réflexe carabin me fit dire :



Elle se tourna dans tous les sens.



J’étais pris au piège de ma plaisanterie, et je ne pus que répondre avec une certaine appréhension de la froisser :



La jeune Noire avait enlevé la capuche de sa tête, et je pus voir un visage aux traits fins qui me regardait avec perplexité. Puis un grand sourire apparut, et la bouche s’ouvrit sur de grandes dents blanches bien implantées et impressionnantes.



Conscient que j’avais poussé le bouchon un peu loin et un peu penaud, je repris la route. Je commençais à reprendre mon self-control quand je vis ma passagère s’enlever la capeline et la déposer sur le siège arrière. Puis, posant ses fesses contre la portière, elle se pencha vers moi et me dit



Armande, entendant son nom prononcé avec cet accent et la vue de l’immense râtelier, se recroquevilla dans sa grotte. Mais déjà une main avait déboutonné ceinture et braguette et était passée sous le slip, cherchant Armande. Cette dernière était prise entre la peur que lui inspirait cette grande bouche bien armée et la curiosité de cette nouvelle rencontre. Les doigts noirs qui la caressaient ne lui semblaient pas trop hostiles et commençaient à lui donner quelques envies d’en connaître un peu plus. Elle sortit de son antre et accepta les flatteries qui la firent grandir. Une frayeur s’empara d’elle quand le visage de l’inconnue se pencha et la saisit entre ses lèvres épaisses, les grandes dents prêtes à la couper en deux. Mais c’est une douceur extrême qui l’envahit. Les lèvres musclées et la langue longue et enveloppante lui procuraient un bien-être rarement connu dans cet exercice. Finalement les dents ne servaient qu’à faire peur, ce qui augmentait le plaisir.


J’avais un peu de mal à me concentrer sur la conduite, d’autant plus qu’à mesure que le plaisir d’Armande montait, mes fesses glissaient en avant sur le siège. Sentant que je commençais à perdre pas mal de self-control, j’enfilai une bretelle d’entrée d’une aire de l’autoroute. J’allai directement au fond et stoppai le moteur pour m’abandonner entièrement à la manipulation dont mon Armande était l’objet. Je ne tardai pas à éclater dans cette grande bouche qui avala, en une seule gorgée, les trois jets qui sortirent d’Armande en pleine extase. La jeune femme finit de faire la toilette de ma chère Armande à grands coups de langue. Redressant sa tête, elle me fit un grand sourire tout en me signalant avec un délicieux accent africain :



Cette jeune femme avait beaucoup d’humour et semblait très libérée. Sur le moment, je ne pus que dire qu’effectivement Armande avait bien apprécié, ce qui était bien banal comme commentaire.



Elle parlait maintenant sans accent un parfait français.



Un grand sourire au râtelier parfait accompagnait ses propos.

Je me présentai à mon tour, et après avoir bu un café à la cafétéria nous reprîmes la route. Après quelques échanges verbaux plus ou moins anodins, Sassou me proposa de faire étape avant d’arriver à Paris, dans la mesure où cela ne bouleversait pas mon programme. Armande, loin d’être sourde, me fit sentir que ça pourrait être une bonne initiative. Docile, je me rangeai à son avis et approuvai la proposition. Sassou me gratifia d’un merci ponctué d’une grosse bise sur la joue et d’un « Cool… » prolongé.


Au Novotel, nous avons pu dîner tranquillement ; il n’y avait pas foule sur les routes en cette période d’hiver. Je sentais Armande impatiente de monter dans la chambre où nous n’avions que déposé nos bagages avant de descendre boire un apéritif au bar et de gagner la salle de restaurant. Nous avons commandé des tartares, car avec les magrets c’était le seul plat convenable de ce genre d’établissement. Un Côtes-du-rhône fit descendre viande crue et ramequin de petits légumes. J’adore les frites, mais cela risquait d’être un peu lourd pour le programme qu’Armande et moi projetions avec la complicité de Sassou.


Le café bu, nous montâmes dans la chambre. Nous n’avions pris qu’une chambre : un seul coup d’œil à Sassou m’avait fait comprendre qu’il était inutile de dépenser plus. Armande fut tout émoustillée dès que la porte de la chambre fut refermée, pressentant que des moments intéressants pour elle allaient commencer.


Tout en roulant toujours calmement, Armande me retraça ce qu’avait été cette nuit avec Sassou :



Au fur et à mesure qu’Armande me rappelait ces moments d’extase et de pure jouissance, je la sentais enfler, grossir, se raidir au point qu’elle finit par me faire mal ; j’ai dû m’arrêter sur une aire pour la calmer en la caressant de ma main. Pour me remercier, elle m’envoya une bonne giclée de sa composition que je reçus dans un Kleenex.

C’est peu romantique, mais le souvenir de bonnes histoires alimente le banal quotidien.