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Temps de lecture estimé : 22 mn
11/02/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Kris reçoit l'aval d'Alain, son mari, pour s'offrir à Pierre, un de leurs amis pour lequel elle ressent plus que de l'envie physique...
Critères:  fh fplusag extracon cocus copains hépilé amour voir exhib miroir fellation pénétratio fsodo -extraconj
Auteur : Kristal      Envoi mini-message

Série : Si loin

Chapitre 02 / 03
Où le jeu, même troublant, n'est plus un jeu

Résumé de l’épisode précédent : Nouveau jeu… troublant !


Après avoir « fauté » avec Pierre, Kris ressent une attirance toute particulière pour notre ami. Ceci ne m’a pas échappé mais je laisse le champ libre à mon amour afin qu’elle puisse aller au bout de ses nouveaux sentiments qui prennent une connotation presque amoureuse. J’ai même tendance à la pousser vers la réalisation de ses envies, quitte à prendre des risques pour la pérennité de notre amour. Elle m’avoue, à demi-mots, que son attirance pour Pierre ne se limite pas qu’au sexe. Son trouble grandit de jour en jour. Ses sentiments nouveaux lui donnent envie de lui offrir plus que son corps, mais son amour pour moi la freine, la peur de tomber amoureuse de son amant la hante nuit et jour.

Jusqu’où cette situation va-t-elle nous entraîner ?


________________________




Où le jeu, même troublant, n’est plus un jeu…




Les semaines ont passé… La froidure de cette fin d’automne vient modifier légèrement notre train de vie. Kris travaille toujours avec la même ardeur. Nos retrouvailles de fin de semaine sont plus intimes, au chaud dans notre petite maison. Ce soir, elle vient de rentrer, très tard, comme toutes les veilles de week-end. Une douche, un léger peignoir sur les épaules, elle me rejoint au salon où j’ai servi deux verres. Elle vient se blottir contre moi au fond de notre canapé et ronronne sous mes caresses… Tournant son visage vers moi, son regard plonge dans le mien avant qu’elle ne m’offre ses lèvres dans un baiser d’une tendresse infinie. Je la sens frissonner dans mes bras.



Même si nous sommes follement amoureux l’un de l’autre depuis de nombreuses années, ces quelques mots de Kris me surprennent. Je la serre tendrement contre moi. En silence, elle vient nicher son visage au creux de mon épaule, picore mon cou de petits baisers en murmurant des « je t’aime » à répétition. Tendres instants dont je profite égoïstement tout en caressant doucement ses cheveux, sa nuque offerte. Je n’ose pas rompre le charme en lui demandant pourquoi tous ces mots doux. Je n’en suis cependant pas moins intrigué. C’est Kris qui redresse la tête, plonge à nouveau ses yeux dans les miens, semble hésiter un instant puis, d’une voix tremblotante, me dit :



Un ultime baiser, encore plus tendre clôt notre conversation. Advienne que pourra !

Trois ou quatre jours plus tard, Mon portable vibre dans ma poche. C’est Kris !




**********



Cette fois, les dés sont jetés ! Alain non seulement m’a encouragée à aller au bout de mes désirs, mais il s’efface pour me libérer de toute contrainte. Je me sens radieuse, excitée comme une collégienne, et tout mon corps frémit lorsque je laisse mes pensées s’évader vers Pierre. À moi désormais de faire le pas en avant qui va me jeter dans l’adultère. Car cette fois, dans ma tête, il ne s’agit plus de jeux libertins mais bien d’une véritable relation extraconjugale.


Il n’est pas encore midi, et déjà je n’ai plus guère la tête au travail. Je tente vainement de m’organiser ; peine perdue, je n’ai pas l’esprit à ça ! Posé à côté de ma caisse, mon portable semble me faire des clins d’œil. À plusieurs reprises je le prends en main, le repose après avoir hésité à tapoter sur l’écran. Je n’en peux plus !


« Pierre, j’aurais besoin de tes services… Peux-tu passer à la maison ce soir pour l’apéritif ? Je te raconterai tout ça tranquillement.


Du bout d’un index tremblant, j’appuie sur « envoyer ». Mon cœur bat la chamade. C’est fait, j’ai osé ! Je repose mon portable comme s’il m’avait brûlé les doigts mais je ne cesse de jeter des coups d’œil vers l’écran tout en travaillant. Un plateau à la main, je vais servir une table de clients. Au passage, j’aperçois l’écran qui s’éclaire. Je n’ai jamais servi aussi vite ! Réponse :


« Pas de souci, ma belle. Je passerai vers 19 heures… Bisous ! »


Quinze heures ; le service est terminé. Mon serveur accepte de finir la journée seul. Une demi-heure plus tard, je me gare devant chez nous. La voiture d’Alain n’est plus là. Sur la table du salon, un petit mot :


Parti. J’attends de tes nouvelles. Profite bien de ton célibat ! Je t’aime… à la folie !


Me voici seule face à mon destin. Dieu, que les trois petites heures à venir me semblent déjà longues ! Comment accueillir Pierre ? Comment m’habiller pour le recevoir sans lui laisser à penser que je ne rêve que de me donner à lui ? Mais sans, non plus, lui donner l’impression que je n’attends rien de particulier, si ce n’est un service amical. « Reprends-toi ! »


D’abord, un petit tour dans ma salle de bain. La douche brûlante repose mes épaules, mon dos. Un geste sec sur le sélecteur et l’eau glacée m’arrache un petit cri lorsqu’elle asperge mes seins qui durcissent immédiatement. Le plus dur reste cependant à venir ! Séchée et toujours nue, je passe dans la chambre, fais glisser les portes de mon dressing pour choisir ma tenue. Robe ? Jupe et chemisier ? Tout compte fait, je me sens rassurée car ma jeune cinquantaine se porte bien. Ce soir, pas d’élégance outrageuse ; après tout, je suis chez moi pour une soirée en théorie sage, donc c’est une petite jupe grise ni trop courte ni trop longue, sage, bien qu’elle épouse gentiment mes formes, un chemisier de soie parme qui emportent mes suffrages. Tenue qui pourrait devenir « coquine » si, par mégarde, quelques boutons venaient à céder.


Enfin je m’apprête à passer les bras dans les bretelles de mon soutien-gorge. J’ai une seconde d’hésitation en voyant mon reflet dans les miroirs qui tapissent les portes coulissantes du dressing. « Tu es tout de même encore bien conservée pour ton âge… » me dis-je en souriant. Et les bonnets de dentelle vont retrouver leurs comparses dans le tiroir. Un brésilien, une paire de Dim-up gris souris pour compléter le tout. Me voici parée pour affronter les regards de Pierre. Cette simple pensée fait courir un petit frisson le long de mon dos. Pour le haut, je me contente de remplacer le soutien-gorge par trois gouttes de parfum. Retour face au miroir ; un petit coup de brosse sur mes cheveux que je laisse libres, un soupçon de gloss sur mes lèvres, juste pour leur donner un relief doux et satiné. Terminé !


Prétentieuse… J’avoue que je suis fière de moi ! Sans être, comme disent certains, un « canon », j’ai encore tout ce qu’il faut pour attirer les regards et créer un certain émoi parmi la gent masculine, voire féminine ! Mais pour l’instant, je ne vise qu’un seul but : inciter Pierre à faire le petit pas que je n’ose amorcer. À cette seule idée, mon pouls s’accélère, un petit frisson remonte de mes reins jusqu’à ce qu’il me reste de cerveau, faisant escale à hauteur de ma poitrine dont je sens les pointes se dresser.


Je traverse le salon quand « Dringgg… » On sonne à la porte d’entrée ! Un petit coup d’œil à travers le judas, c’est déjà Pierre. On devrait l’appeler « La Flèche », ce garçon ! Tant pis, j’ouvre.


On se fait la bise. Je sens sa main qui reste un peu plus appuyée que de coutume sur mon épaule. Il est bien plus grand que moi et, même s’il s’est penché, moi je suis sur la pointe des pieds lorsqu’il frôle mes joues de ses lèvres. Curieux, opportuniste ? Je surprends son regard qui plonge dans l’échancrure de mon chemisier. Elle lui offre sûrement un avant-goût de mes seins nus. Tant pis, je n’en mourrai pas. Ce n’est pas la première fois qu’on admire ma poitrine encore ferme et orgueilleuse. De plus, il l’a déjà vue, touchée, embrassée. Mmmm… Je frémis à ce doux souvenir !



Lorsque je reviens au salon, Pierre est assis dans un fauteuil face au canapé. Je dépose mon plateau, deux verres, la bouteille de whisky et quelques biscuits salés sur la table basse avant de me laisser aller au creux du canapé.



Il se dirige vers la cuisine ouverte. De ma place je peux le regarder s’affairer, admirer sa stature, son visage, ses yeux clairs, sa bouche charnue… Humm… on en croquerait ! Une seconde je me plais à imaginer ses lèvres, ses mains sur ma peau. De folles envies me reprennent. Je tire discrètement sur ma jupe, juste pour découvrir la large bande de dentelle de mes bas. Du bout des doigts, je fais sauter deux boutons à mon chemisier et je lui adresse mon plus beau sourire lorsqu’il revient, un petit bol de glaçons à la main.



Un point pour moi ! Il vient de trahir son trouble en me répondant, plus préoccupé par la vision de mes jambes et de mon décolleté audacieux que par ma question. Debout à côté de moi, le petit bol à la main, il ne peut dissimuler, à hauteur de mes yeux, une protubérance quasi indécente. Preuve qu’il n’est pas resté insensible au spectacle.



Je lève la tête, surprends son regard plongé dans l’échancrure béante de mon chemisier. Il détourne furtivement les yeux ; sa main tremble légèrement en me servant un glaçon, penché maintenant avec les yeux hypnotisés par mes jambes largement découvertes.



Nos regards sont maintenant rivés l’un à l’autre. Je lis dans le sien toute l’envie que je viens de déclencher. Lui aussi doit pouvoir découvrir le même émoi dans mes yeux. Ce duel de nos deux regards dure de longues secondes. D’un geste rapide il dépose le bol, se penche vers moi, pose une main sur mon épaule, l’autre sur l’accoudoir du canapé tandis que ses lèvres frôlent ma bouche. Mes doigts vont courir sur sa nuque, s’enfoncent dans ses cheveux et je lui offre mes lèvres. Baiser sulfureux, sauvage où nos lèvres se découvrent, nos langues bataillent, s’enlacent fougueusement. Notre baiser s’éternise ; je me sens fondre, c’est vraiment délicieux ! Mais le souffle nous manque.


Une main sur sa nuque, je le retiens ; je ne veux plus qu’il m’abandonne. Il picore mon visage de petits baisers, mes joues, mon cou, ma gorge. Je me laisse aller contre le dossier du canapé, la tête en arrière. Ses lèvres glissent délicieusement sur ma peau, s’aventurent au bord de mon décolleté, s’égarent sur le haut de ma poitrine. Gémissante, j’écarte le tissu de mon chemisier, l’attire plus bas, lui offre mes seins durcis, gonflés de désir. La douceur de ses lèvres sur mes tétons sensibles est un véritable délice. Je me sens partir doucement vers des plaisirs fabuleux. Il me tète, m’aspire, me mordille délicatement ; c’est un ange ! Je ne peux m’empêcher de lui murmurer des encouragements :



Mon beau partenaire ne me répond pas, trop occupé à dévorer avidement mes globes frémissants. La main sur mon épaule descend furtivement empaumer mon sein gauche. La caresse se transforme en une douce mais ferme pression, faisant durcir et gonfler plus encore mon mamelon, à la limite de la douleur. J’adore ses mains que j’ai admirées maintes fois. Des mains fines aux longs doigts presque féminins mais dotées d’une force insoupçonnée. C’est cette main, ces doigts qui, désormais, torturent sensuellement mon téton érigé. Ma poitrine me semble être l’épicentre d’un séisme dont les ondes irradient tout mon corps, déclenchant un véritable tsunami qui me submerge brutalement, me noyant dans une immense vague de jouissance. Tout le corps tétanisé, je ne peux retenir un long soupir libérateur avant de retomber au creux du canapé, sans force, sans volonté.


Lorsque je rouvre les yeux, j’ai droit à un splendide sourire, à une main qui caresse tendrement mes cheveux. Je ne peux m’empêcher de tendre mes lèvres vers la bouche qui vient de m’offrir un tel plaisir. Ce nouveau baiser est encore plus délectable que les premiers. Ce garçon est un véritable démon ! Une fois de plus, je fonds. La langue souple, habile, est en train de faire exploser en moi d’innombrables étincelles de plaisir.


Ses mains douces repartent à la découverte de mon corps. Il s’enhardit ; sa main droite dérape de mes seins vers mes hanches. Je le sens tirer doucement sur mon chemisier qui s’échappe de ma jupe. Du bout des doigts, il découvre ma peau nue, s’égare dans mon dos. La ceinture de ma jupe bloque sa progression. Il ne se décourage pas. C’est sur le tissu qu’il laisse courir sa main pour venir jouer du bout des ongles sur la dentelle de mes bas. Horrible sensation ! C’est doux, énervant, subtil comme une caresse de femme… J’attends fébrilement qu’enfin il s’insinue sous ma jupe, qu’il vienne découvrir la douceur de ma peau, qu’il offre à ma fleur palpitante de désir l’hommage qui me fera basculer à nouveau dans un orgasme merveilleux.


Timidité ? Ou sadisme raffiné, vice délicat ? Toujours est-il que mon charmant agresseur me laisse dans une attente innommable ! Je me sens presque au sommet d’un plaisir sublime mais avec l’impression de ne pouvoir l’atteindre ! C’est frustrant, une torture délicieusement diffusée par les lèvres, les mains de ce magicien de l’amour, même s’il ne le fait pas volontairement. J’ai envie qu’il m’achève… Qu’il me fasse exploser de bonheur ! En plus d’être magicien, serait-il devin ? Il redresse la tête, mettant un terme à notre baiser. C’est son regard qui me pénètre désormais.


Je suis hypnotisée par l’éclat de ses yeux, par son sourire alors que sa main progresse avec une infinie lenteur au-dessus de mon bas. De l’avant-bras, il repousse mon genou. Je m’ouvre sous la douce pression, ma jupe remonte encore ; il atteint mon dernier rempart. Le léger tissu ne résiste pas à son assaut. Un doigt se pose sur ma fleur brûlante, en écarte les pétales humides, pénètre au creux de mon ventre. Son pouce vient presser doucement ma petite perle de chair tandis que je sens son majeur se replier en crochet pour atteindre cette zone légèrement rugueuse et sensible qu’on appelle vulgairement le point G.

C’est démentiel ! Mon ventre se tend en avant, mes mains accrochent sa nuque, je l’attire, plonge ma langue entre ses lèvres, l’air me manque et j’explose de l’intérieur !


Tout mon être encore agité de tremblements, mon ventre, mes seins, ma tête comme parcourus d’impulsions électriques, je reprends lentement mes esprits. Pierre est à nouveau sagement assis dans le fauteuil face à moi, semblant se délecter de la vision de mon corps encore quasiment dénudé. Souriant, il déguste son whisky.



Je me lève, passe à côté de lui, lui vole un petit baiser tout en caressant sa joue et remonte me rafraîchir, trouver une nouvelle tenue. Je pousse la porte de la salle de bain, vais jusqu’à la cabine de douche pour faire couler l’eau car elle est assez longue à chauffer. Face à la grande glace fixée sur la porte de la douche, j’ouvre mon chemisier.

Et là… Stupeur !


Le miroir me renvoie le reflet de Pierre, debout juste derrière moi ! Le temps de réaliser la situation, deux mains brûlantes se posent sur mes seins, m’attirent en arrière tandis que les lèvres de mon agresseur déposent un baiser dans mon cou, juste sous mon oreille. Prisonnière de ses bras puissants mais encore sous le coup de la surprise, je me sens comme tétanisée.



Je devrais m’échapper de ses bras. Pourtant je n’en fais rien et ne cherche même pas à me libérer de son étreinte. Pire, ses mains toujours sur mes seins, il ne peut pas ne pas remarquer qu’ils viennent de durcir sous la caresse et que leur bout est déjà tendu de désir.



Je me surprends à contempler notre reflet dans le miroir. J’en ressens un émoi particulier ; une onde de chaleur irradie tout mon corps lorsque je croise son regard si tendre. Brutalement, j’ai envie de lui céder à nouveau, de m’abandonner à tous ses désirs, toutes ses folies. Ses lèvres qui picorent mon cou, ses mains qui abandonnent mes seins pour flatter mes hanches, mon ventre, ne font qu’accentuer mes envies. Le souvenir de ses caresses, de nos baisers et de tout le plaisir qu’il a su me donner effacent mes derniers scrupules. Je pose une main sur celle qui effleure mon ventre, la guide jusqu’entre mes cuisses, offrant à ses doigts ma fleur humide de désir. Je me cambre. Mes reins ondulent maintenant au contact d’une virilité qui affole tous mes sens.



Je passe une main entre nos deux corps. Au travers du tissu rêche de son jeans, la longue tige frémit lorsque mes doigts l’enserrent tendrement. Je caresse lentement la preuve de son désir tandis que lui déniche mon petit bouton avide de caresses. Toujours une main entre mes jambes, il lâche mon sein et, la main sur mon épaule, me fait pivoter face au lavabo vers lequel il me pousse doucement. D’une pression sur mes omoplates, il me fait me pencher en avant. Je me retrouve en appui sur le marbre, le dos cambré. Pierre abandonne ses caresses, glisse les mains sur mes cuisses et remonte sur mes hanches, entraînant ma jupe jusque sur mes reins. Les doigts crochetés dans l’élastique de mon brésilien, il redescend sur mes jambes, me privant de l’ultime bout de dentelle qui me couvrait encore. Dentelle qu’il remplace très vite par deux mains douces, des lèvres brûlantes. À genoux derrière moi, il se régale de ma croupe impudiquement découverte, m’arrachant de longs frissons. Mais tout cesse… Il ne reste qu’une main posée sur ma hanche, qui, d’une tendre pression, me maintient dans cette position.



Mon cœur bat la chamade, mes seins sont presque douloureux tant ils sont durs et gonflés, j’ai comme une boule brûlante au creux du ventre. Un léger frôlement entre mes cuisses me fait sursauter. C’est doux, chaud et soyeux. Pierre se redresse lentement. Mes lèvres intimes s’ouvrent sous la poussée virile, épousent les contours du gland oblong, accueillent la tige qui le guide, le pousse à m’investir plus profond. C’est délicieux… Il progresse encore, puissant, long et dur comme du bois mais tendre comme son maître. Les deux mains ont repris mes hanches et m’attirent pour me guider, m’empaler sur toute la longueur de ce fougueux pieu de chair vibrant de désir.


Ses abdos viennent s’appuyer sur mes fesses : il est tout en moi, je suis pleine de lui, comblée, ravie. Mon adorable violeur se retire doucement ; seul son gland reste à l’orée de mon puits d’amour. Il se penche sur mon dos. Ses mains reprennent possession de mes seins, agaçant leurs pointes sensibles. D’un coup de reins, il m’investit à nouveau, fermement, presque violemment, venant buter au fond de mon ventre. Je ne peux m’empêcher de pousser un petit cri, suivi d’un long gémissement de plaisir. Commence alors un ballet infernal. Pierre me laboure lentement, puissamment ; il fouille mon ventre de toute la vigueur et la longueur de sa tige brûlante. Je ne cherche même plus à retenir mes gémissements, mes cris. Je sens enfler en moi une grande vague de plaisir ; c’est trop bon… Je jouis longuement !


L’orgasme m’a terrassée, mais Pierre m’a soutenue. Il est toujours planté en moi, encore dur et puissant. La sensation de son pieu qui frémit au fond de mon ventre rallume une nouvelle flamme.



Je l’entraîne jusque dans ma chambre. Assise au bord du lit, je l’attire à moi. Il est debout, sa tige fièrement dressée en mon honneur. Là, surprise : il est totalement épilé (ou rasé). Quelle délicatesse, et surtout quel effet ! Son sexe paraît encore plus gros, plus long, libéré d’une toison qui masque souvent bien trop de choses. Je veux goûter ce fruit gorgé de sève qui m’a offert tant de plaisir. Le coquin comprend mon désir, cambre les reins, venant frôler mes lèvres du bout de sa splendide virilité. Je la lèche tendrement… la gobe brusquement, engloutissant la moitié de ce pieu merveilleux. Il est doux, soyeux, délicieux, et c’est avec toute ma sensualité que je le fais coulisser au fond de ma gorge, les yeux dans les siens.



Je ne peux pas répondre mais accentue ma caresse, heureuse de lui rendre un peu du plaisir qu’il a su me donner. Il résiste longuement avant que je ne le sente frémir, que sa tige ne se mette à palpiter, que son gland enfle encore… Je l’abandonne ; enserrant la base de sa queue de deux doigts, je fais retomber son désir.



Je me laisse glisser légèrement en avant, les fesses au bord du matelas, ouverte, offerte impudiquement. Les mains sur ses hanches, je l’attire à moi. Il se met à genoux entre mes cuisses. Sa tige frôle mon nombril, tendue, raide au gland brillant encore de ma salive. Du bout des doigts, il force le mât à descendre, pèse dessus pour venir presser le gland sur ma perle déjà excitée, m’arrachant encore un petit gémissement.



Passant les deux mains sous mes cuisses, il me soulève légèrement, me tire vers lui, m’ouvrant encore plus largement. Je n’ai jamais été aussi excitée ! Je ne quitte pas des yeux la splendide queue qui commence à dilater mon ventre. Je contemple la lente disparition du merveilleux cylindre de chair tout en ressentant en moi son inexorable progression. Je crochète mes jambes dans son dos ; je ne veux plus qu’il me quitte, mais qu’il aille encore plus loin, qu’il me fouille, me taraude, m’emplisse totalement. Ce qu’il fait ! Il vient buter tendrement au fond de mon sexe dont je sens les parois épouser, presser, caresser amoureusement sa tige palpitante. À cet instant, je me sens vraiment totalement offerte, je suis enfin toute à lui. L’espace de quelques secondes je pense à tout ce qu’Alain m’avait dit et je me laisse emporter par l’immense bonheur qui gonfle en moi, submergée par un flot de tendresse qui décuple mes sensations. C’est merveilleux !


Pierre se contente d’abord de donner juste de petits à-coups qui envoient en moi comme des décharges électriques, irradiant tout mon corps. Il reprend mes seins, malaxant tendrement mes globes gonflés puis se penche sur moi, et les lèvres dans mon cou murmurent :



Il se redresse, les mains en appui sur le matelas derrière moi, se retire avant de se planter brutalement jusqu’à heurter mon utérus ! Il commence à me pilonner à grands coups de reins, tous les muscles tendus dans un effort sans nom. Très vite je crie, transpercée, comblée, bouleversée par l’ardeur de ses assauts. Je sens son sexe durcir encore, gonfler en moi. Je suis au bord du délire.



Je reçois ses longues et brutales décharges comme une délivrance. Il a le corps tendu comme un arc, son regard semble perdu dans mes yeux, il grimace de plaisir, et moi j’explose aussi dans un cri qui vient se mêler au sien. Nous restons enlacés sur le grand lit, reprenant notre souffle et nos esprits.


Sans parler, nous nous retrouvons sous la douche ; nous échangeons de longs baisers, de tendres caresses avant de redescendre au salon, moi enroulée dans un long peignoir de tissu éponge, Pierre juste une grande serviette autour des reins.


Les glaçons sont fondus depuis longtemps ! Pierre refait le service et vient s’asseoir contre moi. Je pose la tête au creux de son épaule ; sa main se glisse dans l’échancrure de mon vêtement, englobant tendrement un sein à nouveau gonflé de désir.



Je tire sur sa serviette, découvrant son ventre, son sexe déjà brandi sur lequel je pose une main. Je le caresse lentement, retroussant son prépuce pour libérer le gland gonflé, luisant. L’aval d’Alain et les délicieux instants que nous venons de vivre m’ont libérée. Je veux vivre cette soirée pleinement, jusqu’au bout de nos délires, prendre, m’offrir afin de n’avoir ensuite aucun regret. Entre mes doigts, le mât somptueux retrouve toute sa vigueur. Il vient de combler ma féminité, mais c’est tout mon être que je veux lui donner ! Ce sont mes lèvres qui savourent à nouveau cette virilité dressée en mon honneur. J’arrache de longs soupirs à mon tendre amant en jouant des lèvres, de la langue sur la tige frémissante, aspirant et recrachant la hampe pour mieux l’engloutir à nouveau. Ses mains flattent mes seins, caressent tendrement mes joues, mon cou, mes cheveux… Le désir fou d’être totalement à lui, de lui offrir tout de moi me fait abandonner ma caresse. C’est le regard planté dans le sien que je franchis le dernier pas.



Je me redresse à genoux sur le canapé, le buste en appui sur le dossier, les reins cambrés, lui offrant la rondeur de ma croupe. Debout derrière moi, il pose les mains sur mes hanches et, lentement, investit mon ventre en feu. J’ai sens monter le plaisir en moi, doux, fort, puissant comme son nouvel assaut.



Abandonnant mon ventre, il vient presser tendrement son gland lubrifié sur mon intimité la plus secrète. Il répète cette nouvelle caresse, allant chercher au bord de mes lèvres l’humidité qui assouplit doucement mes chairs. Enfin, il pousse lentement. Mes reins cèdent, m’arrachant un petit cri de douleur avant qu’il ne progresse pour m’envahir inexorablement, puissamment. Sensations délirantes que cette présence virile au creux de mes reins. Le plaisir est remonté d’un cran. Il recule ; c’est moi qui m’empale sur le dard brûlant jusqu’à toucher son ventre de mes fesses. Je crie :



Mon bel amant s’emballe ! Ce sont des minutes démentielles. Embrochée, pleine de cette tige mâle, je me mets à hurler de plaisir jusqu’à l’explosion finale de l’orgasme qui me submerge lorsque Pierre se raidit au fond de mes reins et m’inonde de longues giclées de sève brûlante.


Enlacés, nous nous embrassons, caressons longuement, profitant de ces sublimes instants avant de retrouver une tenue plus correcte et de nous séparer sur un ultime baiser.


Douchée, à nouveau en peignoir sur le canapé, je saisis mon portable pour joindre Alain, mon adorable mari.