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n° 17786Fiche technique19646 caractères19646
Temps de lecture estimé : 13 mn
12/02/17
Résumé:  Il me reste quelques minutes pour vous raconter mes tracas, et vous dire ce que sera ma soirée.
Critères:  fh confession -couple
Auteur : Tito40      Envoi mini-message
Tant va la cruche à l'eau...

Je suis assise face à ma télé éteinte, prostrée dans une luminosité décroissante. J’observe mon grand appartement parisien, ses plafonds hauts, ses moulures intactes, ses meubles rutilants. J’avais tellement rêvé de vivre dans un tel luxe que j’en ai oublié de vivre une vraie vie. Quand nos enfants vivaient avec nous, je ne posais pas de question. J’ai abandonné ma robe d’avocate pour m’occuper d’eux, et j’ai laissé à Roland le soin de nous entretenir. Il a toujours gagné beaucoup d’argent, nous n’avons manqué de rien, du moins d’un point de vue matériel. Il a financé les études des jeunes, nous a offert des vacances de rêve et ce gigantesque appartement. Tout ce qui fait que l’illusion d’une vie bien remplie vous rassure.


Roland c’est l’homme de ma vie. J’en suis tombée éperdument amoureuse pendant nos études, et ce sentiment profond et sincère ne m’a jamais quittée. Oh, bien sûr, nous avons eu quelques différends au fil des années, comme tous les couples. Mais rien de bien grave. Des histoires de belles-mères envahissantes, de couleur pour la dernière Porsche, de ce qu’il fallait dire ou taire durant tel dîner, comme chez tout le monde. C’est sans doute le sort de tout couple également de ne pas vivre la passion des débuts durant l’éternité. Les couleurs passent, les odeurs deviennent habituelles, les bruits s’estompent, les saveurs deviennent plus ténues ; les contraintes de la vie quotidienne comme les courses, le ménage, les factures à payer, les devoirs des enfants, les travaux, les pannes diverses, deviennent peu à peu envahissantes.


J’avoue, oui, avoir petit à petit pris moins soin de mon apparence. J’avoue, oui, m’être de plus en plus souvent passé de maquillage certains jours, ou avoir porté négligemment un survêtement pour rester à la maison. J’admets m’être endormie quand Roland me montrait une envie de câlins, avoir refusé parfois ses avances dans des endroits inappropriés, ou lui avoir demandé de faire moins de bruit quand il me criait des insanités durant nos ébats devenus plus rares et plus brefs. J’avoue, oui, être devenue une mère plus qu’une maîtresse, une compagne plus qu’une petite amie, et pourquoi pas même, me dis-je quand je suis renfrognée, suis-je devenue un accessoire indispensable.


Pour préserver notre relative tranquillité conjugale, j’ai fermé les yeux sur ses coups de canif. Il y a dix ans déjà que j’ai réalisé qu’il avait des aventures. Il y en avait peut-être eu avant d’ailleurs. Passé le choc, j’ai pris sur moi. Pas mal de mes amies avaient vu leur couple exploser, et je n’étais pas prête à vivre ça. D’abord, j’étais très attachée à mon confort, et ce confort, c’était lui qui me le procurait. Ensuite, j’ai considéré que c’était aussi un peu de ma faute. Je refusais un peu trop souvent ses demandes, et je me montrais, c’est en tout cas ce qu’il me disait parfois, trop peu « salope » à son goût. Et enfin, je ne voulais pas donner raison à ma mère qui m’avait prédit que je serais cocue avant d’atteindre la quarantaine. Alors j’ai laissé couler. Je me suis montrée plus coquine, puisque c’était ce qu’il voulait, et je lui ai accordé des pratiques que je refusais jusque-là. C’est à cette époque que j’ai par exemple accepté de prendre son sexe dans ma bouche. Je ne voyais pas bien l’intérêt, mais il y tenait. Très bien, je l’ai fait. Et je n’ai, je dois l’avouer, pas regretté. J’ai découvert des sensations nouvelles, pas déplaisantes ma foi. Si bien d’ailleurs que j’ai fini par le laisser jouir dans ma bouche. Ça me répugnait un peu au début, et je m’y suis faite. De plus, il avait tendance à dormir juste après, et ça m’allait bien. Il m’arrivait encore, de temps à autre, de lui dire non. Mais c’était devenu plus rare, et toujours avec une bonne raison.


En allant ainsi à la rencontre de ses besoins vitaux, j’espérais qu’il n’irait plus voir ailleurs. Je crois que dans un premier temps, ça a assez bien fonctionné. Je dois vous dire à ce stade que je m’étais rendu compte de son infidélité en regardant par hasard sa boîte mail pour rechercher un rappel d’EDF. J’étais entrée sans but précis sur un répertoire qui contenait une correspondance assez fournie avec une certaine Éliane. Les échanges étaient brefs, toniques, très orientés vers le sexe, très vulgaires parfois. Elle lui décrivait des choses très crues, parlait de « bite », de « couilles », de « cul », et à cette époque, ça m’avait choquée. Je n’avais trouvé aucun projet dans ces courriels, rien de structurant. Passé l’écœurement, j’avais donc décidé de passer ça en pertes et profits, et de reprendre la main, comme on dit. J’ai continué à regarder discrètement ses mails, et j’ai senti un changement de ton à mesure que mon propre comportement au lit évoluait. Il ne répondait plus aussi vite, devenait moins empressé, repoussait les rendez-vous, puis j’ai compris aux deniers messages qu’ils avaient rompu, et que l’initiative venait de lui.


J’avais gagné, en quelque sorte. J’avais dû transiger avec mes principes, mais après tout, c’était dans notre intérêt commun. Je n’ai jamais dit à Roland que je savais, et pourtant il a semblé me tendre la perche plusieurs fois. En réalité, je crois qu’il s’est imaginé que j’avais un amant, et que c’est cet amant qui m’avait « débridée », comme il disait. J’avais évidemment démenti, mais sans vraiment le convaincre. Les mois qui ont suivi, j’ai continué mes efforts pour le satisfaire physiquement, même si on ne peut pas parler vraiment d’efforts puisque j’y trouvais moi aussi mon compte, et lui s’est montré attentif à mes sensations comme s’il voulait s’assurer qu’il couvrait mes besoins pour m’éviter d’aller voir ailleurs. J’ai cessé d’aller voir ses mails, et de feindre quoi que ce soit. Je prenais plus de plaisir qu’à nos débuts, et lui semblait épanoui. Tout allait pour le mieux, du moins le pensais-je.


J’ai senti un changement dans sa façon de me parler et de me toucher. J’ai senti ses regards fuyants, ses explications un peu vaseuses quand il partait en déplacement, sa gêne quand je lui posais des questions, et ça m’a perturbée. C’était il y a quatre ans. Entre-temps, il avait changé de boîte mail et je n’avais plus d’accès. La nuit, il m’arrivait de pleurer de désespoir. Ne pas savoir était pire que tout, et je ne voulais surtout pas lui en parler. Alors j’ai redoublé d’efforts, lui offrant mon corps aussi souvent que possible. Je n’attendais plus qu’il demande, je le provoquais. J’avais acquis des sous-vêtements affriolants pour lui donner envie, et j’étais même allée jusqu’à utiliser quelques mots un peu grossiers pour le provoquer.


Mais plutôt que de le reconquérir, j’avais l’impression de l’inquiéter. Il a fini par me demander si j’avais quelque chose à cacher, si c’était mon amant qui m’avait appris ces mots-là ou cette position inhabituelle que je lui proposais. Le monde à l’envers. C’est dans son téléphone que j’ai trouvé les réponses à mes questions. Sa conquête lui envoyait des photos d’elle nue, et même des vidéos cochonnes. C’était un « plan cul », comme disaient les jeunes. Cette fille ne pensait qu’à ça, au moins en apparence. Mais entre deux appels à la luxure, elle lui glissait adroitement des petits mots d’amour. Elle lui parlait de « plus tard », et ça, c’était encore plus insupportable que la vue de sa jolie petite gueule ou de son beau petit cul offert.


J’ai passé quelques semaines douloureuses, à chercher le moyen de préserver mon couple. Au lit, je donnais tout ce que je pouvais, mais contre une fille de vingt ans, que voulez-vous offrir qu’elle n’ait pas ? Je me suis sentie perdue. Et finalement, c’est Roland qui sans le savoir m’a offert un début de solution. Lors d’une soirée, il m’a fait une crise de jalousie particulièrement incompréhensible parce qu’un jeune m’avait fait danser. Et plutôt que de nier, je suis rentrée dans son jeu. Non seulement je ne lui donnais pas tort, mais en plus j’allais dans son sens. Je lui ai avoué, alors que ce n’était pourtant absolument pas le cas, que j’avais été excitée par ce jeune danseur. Je lui ai avoué, puisqu’il me le demandait explicitement, que j’avais mouillé alors que nous dansions. Je lui ai avoué que s’il avait voulu que je le suive à l’extérieur pour un petit câlin, j’aurais dû me faire violence pour refuser. Bref, je lui ai joué le miroir aux alouettes, et ça a parfaitement fonctionné. Pour la première fois, et le soir même, il m’a traitée comme une moins que rien, une fille de joie. Pour la première fois, il m’a arraché ma culotte et poussée sur le lit. Pour la première fois, il m’a ordonné de me mettre à quatre pattes et il est venu me prendre brutalement sans me demander si j’en avais envie. Pour la première fois, même, il m’a insultée. En me prenant, il n’arrêtait pas de prononcer « salope », de me dire qu’il me baisait, que j’avais un gros cul, qu’il allait me bourrer jusqu’à plus soif. J’ai été prise de nausées devant un tel assaut de vulgarité, mais en même temps, j’ai compris que quelque chose se passait, et qui allait peut-être sauver notre couple.


Je dois dire aussi que si au début je me suis sentie sale, j’ai vite oublié ce sentiment. C’était comme si à ce moment précis, me sentir sale me faisait du bien. Je me suis laissé aller et finalement, le plaisir que j’en ai ressenti fut bien supérieur à celui que j’éprouvais habituellement durant des ébats plus paisibles, et plus amoureux. Roland était tellement convaincu que j’avais besoin de ça, qu’il en a sans doute rajouté. Et j’ai compris aussi qu’il avait peur de me perdre, que je le laisse pour un autre, que je cesse de l’aimer. La lecture de ses SMS m’a rassurée. Il a rompu immédiatement avec cette petite salope, allant jusqu’à lui dire qu’il s’était trompé, qu’il aimait sa femme plus que tout, et lui souhaiter de trouver un homme qui la mériterait. J’ai découvert un Roland d’une lâcheté crasse et j’ai presque eu de la peine pour elle, mais j’avais encore gagné.


Roland n’a pas relâché ses efforts, bien au contraire. J’ai eu droit aux jouets, simples d’abord, puis vibrants. J’ai eu droit au modèle standard, informe et fonctionnel, puis à des modèles plus gros et réalistes. J’ai eu droit à des massages très coquins, au bandeau sur les yeux, aux mains attachées dans le dos, et à des pratiques que je n’imaginais même pas. Si l’on m’avait parlé de ça cinq ans avant, j’en aurais été outrée, mais finalement, à l’usage, je trouvais ça vivifiant et valorisant. Roland me parait de mes amants imaginaires, et je jouais avec lui. Il me montrait son plaisir, je lui montrais le mien, nous communions dans une vulgarité qui restait intime, juste entre lui et moi, renforçant notre complicité, et je croyais que c’était pour toujours.



Si je suis aussi triste aujourd’hui, c’est que ma vie vient de basculer. Il m’a encore trompée, alors que je lui donne tout ce que je peux lui donner, aussi souvent que je le peux, aussi intensément que je puisse le faire. Et il est encore allé voir ailleurs si l’herbe est plus verte.


J’ai découvert des traces curieuses sur son torse, des traces de brûlures. J’ai senti sa profonde gêne quand je lui ai demandé de quoi il s’agissait et ensuite, durant plusieurs semaines, il s’est arrangé pour que je ne le voie plus torse nu. Avec les histoires du passé, j’ai senti l’alerte. Et la révélation, cette fois, est venue par un tiers. J’ai appris que Roland fréquentait assidûment une professionnelle. On appelle ça une « escort », m’a-t-on dit. Et celle-ci a des pratiques particulières. C’est une « maîtresse », une femme qui humilie ses amants, qui leur fait mal, qui les insulte, qui les entrave, qui les traite comme des moins que rien. Et le pire, c’est que ses clients, ils aiment ça. Ils en redemandent. Je suis allée chercher des informations sur ce type de pratiques sur le web, et je suis tombée de ma chaise. Ils aiment qu’on leur fasse mal, qu’on les rabaisse, qu’on les traîne dans a boue. Généralement, ce sont des hommes de pouvoir, des gens influents, des personnalités fortes qui ont besoin de temps à autre de lâcher prise et d’être traités comme de la merde. Le cerveau humain est décidément complexe et en ce qui me concerne, d’une obscurité déconcertante.


Je me suis renseignée sur ces pratiques, également auprès de gens « initiés ». Celui qui m’a informée sur les fréquentations de Roland fait partie de ceux-là. Je ne vais pas vous révéler son identité, si d’aventure mon mari tombait sur mon récit, mais sachez qu’il sait visiblement de quoi il parle. Et c’est des entretiens que nous avons eu que m’est venue l’idée de ce à quoi je vais me livrer ce soir. Enfin, si je franchis le pas.


Roland est masochiste. Il aime qu’on lui fasse mal. On lui fait mal aujourd’hui dans un cadre précis, celui de cette professionnelle aguerrie. Quand il en aura fait le tour, il cherchera quelque chose de plus dur, de plus avilissant. C’est une escalade, et nul ne sait où ça le conduira. J’en suis venue à la conclusion que c’est à moi, maintenant, de lui procurer la douleur dont il a besoin, parce qu’il s’agit d’un besoin, d’un besoin pervers sans doute. Encore que cette perversion consiste à se faire du mal à lui-même puisqu’il ne m’y a jamais associée, au moins volontairement. Mais maintenant je sais, et j’ai mal moi aussi. Je vais lui faire mal à mon tour, et je sais qu’on fond de lui, c’est ça dont il a besoin.


Je suis prostrée devant ma télé éteinte en pensant à ce qui va se passer maintenant.


Roland va rentrer vers 21 heures, s’excusant platement pour son retard. Mon complice, Michel, que je paie pour ça, l’aura vu entrer dans l’immeuble. Il laissera à Roland quelques minutes d’avance avant de sonner au portail. Entre temps, j’aurais dit à Roland que son retard n’était pas un problème. Je l’aurai embrassé. Il m’aura complimentée sur ma tenue affriolante, sur mon parfum entêtant, sur la chaleur de ma peau. Il m’aura demandé pourquoi j’ai l’air bizarre.


C’est alors que le son du carillon retentira, annonçant un visiteur. Et voilà ce qui va se passer sans doute ensuite, dans cet ordre ou dans un autre, avec ces mots-là ou avec d’autres, avec ces réactions-là de mon mari ou avec d’autres, mais c’est à peu près ce qui ressort du scénario que nous avons établi avec Michel.



Roland, la bouche ouverte, se demandant si c’est du lard ou du cochon, n’aura pas le temps de prononcer un mot tandis que j’appuierai sur l’interphone pour ouvrir le portail. Je ne répondrai à aucune des questions qu’il me posera, pris de panique, pendant que l’ascenseur franchira un à un les étages jusqu’au nôtre. Je ne répondrai pas davantage à ses remarques sur ma tenue, devenue tout à coup indécente si un visiteur arrivait. La sonnette de la porte confirmera que quelqu’un arrive, et j’ouvrirai immédiatement à Michel.


Michel, la quarantaine, allure sportive, brun aux cheveux courts et aux yeux bleu acier, est un dominant. Il a ça dans la peau. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois pour organiser cette soirée. Il m’a expliqué ses pratiques avec une passion incroyable. Peut-être avec le temps suis-je devenue plus tolérante, c’est plus difficile de me choquer vraiment, mais je n’ai éprouvé aucune espèce d’excitation. Pour tout dire, je ne comprends ni le dominant ni le dominé. Mais pour les besoins de ma cause, j’ai accepté l’idée que ce soir, sans doute, nous serions amenés à nous toucher.


Roland ne saura pas quoi dire en voyant pénétrer chez lui ce mec décidé, à la poignée de main franche, et qui immédiatement lui annoncera la couleur.



Roland se risquera à prendre ça à la rigolade, demandant où est cachée la caméra, mais comprendra bien vite que c’est sérieux. Il le comprendra quand Michel lui ordonnera de s’asseoir et de se taire, avec une autorité dans la voix qui ne laisse aucune place au doute.


Il me verra, impuissant, m’approcher de Michel pour l’embrasser sur la bouche. Il verra les mains de notre visiteur me caresser, m’ôter le peu de vêtements que je porte, et s’insinuer entre mes cuisses. Il m’entendra gémir ; il entendra aussi Michel lui répondre brutalement de « fermer sa gueule » quand il tentera de le faire arrêter. Il essaiera encore quelques fois de me faire reculer, de me faire me refuser aux assauts de l’impétrant, et essuyer par mon regard tenace un refus évident.


Il aura mal de me voir sucer Michel qui le narguera, qui lui dira que je suce comme une reine quand j’ai un vrai homme dans la bouche. Il protestera de plus en plus mollement, abasourdi par ce spectacle douloureux. Il aura encore plus mal de me voir aimer ça, de m’entendre demander à Michel de me pénétrer sans attendre. Il souffrira le martyre de me voir m’écarter les fesses en demandant à Michel de m’enculer, de me voir me reculer contre lui pour le prendre le plus profond possible pendant qu’il me claque les fesses rougies. Il sera au bord du malaise de m’entendre hurler de douleur et de plaisir, les mains maintenues dans le dos, alors que Michel le traitera de cocu pendant que je jouis. Il s’exécutera enfin quand je lui ordonnerai de se branler en nous regardant baiser et il aimera cette douleur infinie de me voir prendre du plaisir sous ses yeux. Je ne reculerai devant aucune outrance pour lui faire mal puisqu’il aime ça, et parce qu’aussi j’en ai envie. J’ai tellement pris sur moi pour préserver notre couple, tellement accepté sans me plaindre, qu’aujourd’hui je peux bien lui renvoyer l’ascenseur. Michel m’a dit qu’il me réservait quelques surprises, exaltantes pour moi, douloureuses en diable pour Roland. J’ai hâte de les découvrir, de me faire du bien, de jouir sous ses assauts.


Je pense à cette soirée qui s’annonce cruciale, et plus j’y pense, plus je suis excitée. Au début de la soirée, j’hésitais encore, j’avais peur sans doute. C’est terminé. Je suis décidée. À l’humidité chaude que découvrent maintenant mes doigts dans ma fine culotte, je sais que je vais aller au bout de cette aventure qui débutera dans quelques minutes. Il est 20 h 59. Je vous raconterai, peut-être.