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n° 17830Fiche technique14011 caractères14011
Temps de lecture estimé : 9 mn
16/03/17
Résumé:  Fan de cosplay, Stéphane décide de se déguiser en fille pour aller à un salon d'anime. Il se laisse draguer par un garçon...
Critères:  hh jeunes cadeau inconnu toilettes hféminisé travesti fellation init -travesti
Auteur : Olivier J.  (Et n'oubliez pas d'aller voir mon Blog, "Le point Q" !)      

Série : Nori

Chapitre 01 / 05
Minori Nakazawa

Je m’appelle Stéphane et j’ai vingt-trois ans. Mon père est d’origine vietnamienne, d’où mes traits un peu asiatiques. J’habite près d’Amiens. J’adore les ordinateurs, j’ai un diplôme d’ingénieur informatique, mais le seul job que j’ai trouvé, c’est de faire l’assistance informatique dans une grande entreprise. De quoi me permettre de louer un studio. Au moins, je n’habite plus chez mes parents !


Mon hobby, c’est le cosplay. À l’origine, j’aimais bien les mangas et l’anime. Dans les salons, souvent, les cosplays ont une remise, parfois ils rentrent carrément gratuitement. C’était donc juste un plan pour payer moins cher, puis je me suis pris au jeu. Mais avec mon 1,65 m et mes 70 kg, c’est compliqué de trouver des persos adéquats.


Dans deux mois, il y a eu une expo manga à Compiègne. J’ai cherché une idée de perso pendant des jours… Puis j’ai eu une idée lumineuse : me déguiser en femme ! Après tout, le meilleur cosplay, c’est celui où on se fait passer pour l’autre sexe, non ? Minori Nakazawa, de Nourin, est un peu ronde et elle est un peu campagnarde ; ça correspond à mon gabarit. En plus, un vrai cosplayer choisit des persos pas très connus.


Sur internet, j’ai tout trouvé : la jupe verte à carreau, les longues chaussettes rayées, le chemisier blanc, le blazer bleu et même la perruque châtain. Je suis perfectionniste. Je dois quand même apporter ma touche : raccourcir la jupe et retailler la perruque. La jupe a tendance à s’envoler : il me faut aussi une culotte en coton, pour être raccord avec le personnage. Et puis, il y a la poitrine… Minori Nakazawa est bien pourvue, alors que moi, en tant que mec… Heureusement, on trouve des prothèses sur internet. L’effet sera parfait. Sur YouTube, je trouve des astuces pour avoir les joues rouges et pour poser des faux-cils. Je ne suis pas très poilu (merci, papa…), mais en jupes, j’ai l’impression de ne voir que mes quelques poils bruns ! J’ai acheté de la cire. La caissière n’y a rien vu de mal (il faut dire qu’il y a pas mal de cyclistes par ici). Je me rase les jambes, les bras et les aisselles.


La date du salon approche à grands pas. D’habitude, les salons sont sur Paris ou sur Lille. Pour une fois qu’il y en a un en Picardie, je ne veux pas le louper. On a un groupe Facebook pour partir ensemble et partager les frais. Au fil des jours, il y a des annulations. Tout le monde a de bonnes excuses pour se désister. Moi, tant pis, j’irais seul avec ma vieille 106.


Je dois partir à 8 h. Mais dès 6 h, je suis réveillé. Je me rase deux fois le visage (pour vraiment effacer tous les poils), je m’épile, je me maquille. Toujours le perfectionnisme du cosplayer… Une fois dehors, je sens un vent frais sur mes jambes. On est début octobre et il fait un peu froid pour se balader en jupette…


En montant dans la voiture, j’ai un moment de panique. Jusqu’ici, j’étais dans mon trip. Là, je réalise que je suis habillé en jeune fille, alors que je suis un mec. Un mec ! J’ai l’impression d’être un travelo du bois de Boulogne ; je me sens moche et ridicule. Tant pis, je pars quand même. Un peu plus loin, je réalise que j’ai encore oublié un truc : la voix ! J’ai une voix bien grave et avec le stress, impossible de trouver le bon timbre. J’ai honte de moi quand j’arrive. Je ne sais pas non plus marcher comme une fille.


J’ai l’impression que tout le monde va me griller. Mais non. Comme d’habitude, je rentre gratos. Une fois dans le bâtiment, je suis déçu. C’est plus petit que je le croyais. Il y a surtout des mamans avec des enfants, qui leur achètent des mangas. Les rares cosplayer sont hyperclassiques : des Harley Quinn, des Naruto et des Sangoku. À la moindre goutte de sueur, j’ai l’impression que mon maquillage va couler et je file aux toilettes pour le contrôler. Aux toilettes des filles (la première fois, j’ai hésité.) Apparemment, je suis crédible en nana. Il y a même des gens qui se prennent en photo avec moi. J’ai quand même un peu peur d’ouvrir la bouche.


À 16 h, c’est le concours du plus beau déguisement. Les cosplayer sont accueillis par le speaker. C’est un connaisseur, qui tient un groupe Facebook sur l’anime. Il reconnaît tout de suite mon personnage et il veut que je monte sur scène. Il faut faire la queue. J’ai de nouveau l’impression que tout le monde va voir que je suis un mec ! Sur l’estrade, il y a un mec avec un costume Gundam à tomber et il a bien répété sa choré. Il est clairement au-dessus de lot. Je me sens con. Le speaker revient me voir : il a trouvé un Kosaku Hata parmi les participants et il veut qu’on monte ensemble sur scène ! Je suis hypergêné, alors qu’on fait les présentations :



N’empêche, je suis content qu’il n’y ait pas de Yuka… On improvise vite fait une scène où je dois lui courir après, l’agripper, essayer de le forcer à m’embrasser et lui, il doit se débattre (heureusement.) On monte sur scène après un dixième Naruto. Kosaku est au milieu de la scène, comme s’il ne se doutait de rien. Je lui cours après, je l’attrape, j’essaye de l’embrasser et… il tend ses lèvres. Tout le monde nous regarde, je dois rester dans mon personnage. Le speaker nous applaudit, pour nous dire de laisser place au prochain cosplayer. Ouf, sauvé par le gong ! On sort par les coulisses. J’ai envie de le tuer :



Je suis furieux. Les gens autour nous regardent bizarrement. Faut dire que j’avais repris ma voix d’homme… Il part d’un côté et je pars d’un autre. J’essaye de retrouver mes esprits. Pour me changer les idées, je regarde un stand de manga. Il y a un coffret Tamen de Gushi. Il est beau, mais 60 €, c’est trop cher pour moi… Éric/Kosaku est là.



Quel pot de colle ! Mon ventre me rappelle à l’ordre, avec un gargouillement : c’est vrai que je n’ai rien mangé depuis ce matin ! J’étais tellement stressée… Je vais à la buvette et bien sûr, il me suit. Je repense encore au coffret. Je m’en veux de ne pas avoir pu l’acheter. Je vendrais père et mère, pour lui ! En attendant, je pense à mon ventre. Il ne reste plus beaucoup de sandwiches, c’est la fin de la journée. J’achète un jambon-fromage et un paquet de chips. Il achète un coca. L’expo n’occupe pas tout le hall. Il y a tout un coin vide. En plus, les gens commencent à partir. Je m’assois par terre, dans un coin et il se met à côté de moi.



Visiblement, « je ne suis pas homo », ça ne l’arrête pas ! Et si je faisais la difficile ? Il revient à la charge :



« Trap », ça désigne les garçons qui se déguisent en filles. Les traps sont plutôt sexy, alors qu’avec mon cosplay de Minori Nakagawa…



Il s’est rapproché de moi. Je peux sentir son haleine. De ses yeux noisette, il me supplie. Et puis, il est quand même beau gosse… Que dois-je faire ?



Je lui réponds avec ma voix de Minori Nakagawa :



À peine ai-je le temps d’émettre la syllabe qu’il a posé ses lèvres sur les miennes. Après quelques secondes, je veux reprendre mon souffle. Puis je reviens à ses lèvres. Il s’enhardit. Il passe son bras autour de ma taille. Je sens sa langue contre mes dents. J’ouvre la bouche pour la laisser passer et il me roule un patin. Je me recule un peu, mais c’est trop bon ! Je me replonge sur sa bouche et de nouveau, sa langue m’explore. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Je suis un mec, habillé en fille, en train d’embrasser un autre mec ! Je dois m’arrêter là… Je me recule et je le repousse – à contrecœur. Dans ma tête, c’est un vrai feu d’artifice. Waouh ! Lui, il est tout fier de lui. Un silence gênant s’installe. Il me regarde dans les yeux et me dit :



Et il disparaît en courant, avant que j’aie le temps de dire quoi que ce soit. D’un côté, j’aurais envie de lui faire d’autres bisous. Il est très doué avec sa langue… Oui, mais c’est un mec et je suis aussi un mec ! Il n’y a plus personne. Ils vont bientôt fermer le bâtiment. J’ai envie de partir, ça sera plus simple. Dès qu’il revient, je lui dis que ce n’était qu’un jeu qui a mal tourné et on s’en va chacun dans notre coin. Voilà, ça sera mieux pour tout le monde. Pour lui et pour moi. Terminés, les cosplays de filles ! Je le vois qui revient, aussi vite qu’il est parti. Il tient le coffret Tamen de Gushi à la main, comme un trophée.



Quel petit ange ! Je vais pour l’embrasser, mais il me retient.



Je suis abasourdie… Il porte un pantalon marron foncé. Sous la braguette, j’essaye d’imaginer son sexe. Est-il petit, grand ? Je veux ce coffret et je me sens attiré par Éric. Que dois-je faire ? Tout est si nouveau pour moi… J’essaye de gagner du temps :



Il pense vraiment à tout… Il y a des toilettes tout le long du hall. Et comme il n’y a rien ni personne dans ce coin, il doit être vide. Il se lève et il me tend sa main. Je la prends pour me relever et on marche main dans la main jusqu’aux toilettes. Je suis dans un état second. On vérifie qu’effectivement, il n’y a personne. On choisit un box et on entre ensemble.


Dès qu’il met le verrou, je l’embrasse comme jamais. Il a le dos contre la porte. Je me mets à genoux et j’ouvre son pantalon et je baisse son slip. Son petit oiseau, tout recroquevillé, en sort. Je ne peux plus reculer. J’embrasse son pubis, l’une des couilles, puis je le prends en bouche. Son sexe commence à se réveiller. Puis il se gonfle, se gonfle… J’ai du mal à le garder en entier dans ma bouche ! Je veux lui donner du plaisir. Je me retire pour le masturber un peu. Je vois alors son gland, rouge comme une tomate. Je donne des coups de langue sur le prépuce. Visiblement, ça lui plaît.


J’alterne aspiration et pénétration. Il pose sa main sur ma perruque, pour que j’aille plus profondément. Il est en train de haleter. Puis j’entends un râle. Qu’est-ce que… ? Son sexe se cabre plusieurs fois dans ma bouche, crachant son sperme. Je voudrais le recracher, mais il tient toujours ma perruque. J’avale sa purée, un peu dégoûté. Je me relève, dans le coton. Mes jambes n’ont pas supporté que je sois accroupi aussi longtemps et puis, je me demande ce que j’ai fait. J’aurais eu envie de sentir Éric en moi. Mais dans les fesses, ça fait mal, non ?


Il m’embrasse sur la bouche, malgré le sperme sur mes lèvres. Ses yeux sont brillants. J’ai l’impression qu’il est amoureux. On sort du box et il se recoiffe devant le miroir. Je sens bien que ma perruque est de travers et que mon maquillage a coulé. Pour autant, l’urgence, c’est de partir. Je le plante là et je cours comme je n’ai jamais couru. Je traverse le hall, je vais jusqu’au parking, sans me retourner. Puis je pars sur les chapeaux de roue (bon, c’est une 106, pas une Ferrari…). Je nage en pleine confusion. Je ne suis sûr que d’une chose : je vais encore m’habiller en fille à l’avenir…