n° 17831 | Fiche technique | 32898 caractères | 32898Temps de lecture estimé : 19 mn | 16/03/17 |
Résumé: Luc passe tous les jours devant une belle maison sur la plage ; il fait la connaissance de Marie et va vivre une belle expérience. | ||||
Critères: fh fplusag amour exhib fellation cunnilingu pénétratio -amourcach | ||||
Auteur : Poterne Envoi mini-message |
Je regarde ma montre, je suis en retard. Je cours presque sur ce chemin des douaniers que je connais si bien, à ma gauche la plage est complètement découverte, la marée descend rapidement aujourd’hui, le coefficient est élevé. Des cormorans plongent, disparaissent pour quelques secondes et réapparaissent avec un air de contentement ! La pêche a été bonne ! C’est désert ! Il n’y a personne sur ces plages blanches ! Il y a quelques semaines résonnaient encore les cris d’enfants jouant sur le sable et dans les vagues sous le regard de leurs parents allongés sur des serviettes bariolées.
Fin septembre en Bretagne ! C’est un peu triste ! On vous dira ; mais c’est beau, ça donne du vague à l’âme, quoi de plus beau que la mélancolie !
Tout ça, ce sont des conneries! Je ne devrais pas être ici, mais à Paris dans les bras de Camille ! J’ai encore sa lettre de rupture dans la poche de mon jean, usée et sale à force de la lire et la relire. Une lettre, pas un mail ou un texto. Non, comme autrefois, une feuille de papier, un texte écrit à la main, d’une écriture féminine. Elle commence : Luc, je suis désolée, mais j’en aime un autre… Puis ce sont une cinquantaine de lignes d’explications plus ou moins fumeuses. Putain ça fait mal ! Camille, je l’aime, je croyais faire ma vie avec elle. Nous avions prévu de nous installer ensemble cet automne, maintenant que nous avions notre diplôme universitaire en poche, c’était établi, programmé.
Un séjour à Ker Maria, notre maison de famille où j’ai passé la majeure partie de mes vacances avec mes parents, oncles, tantes, cousins et grands-parents. Je vais me ressourcer, ne plus penser à elle ! Encore des conneries ! Ça fait mal et c’est tout !
Ce matin je commence un job pour deux mois, au chantier naval, je connais le propriétaire, car c’est là que comme chaque année nous hivernons notre voilier et nous le faisons entretenir. Il avait besoin de renfort pour la fin de saison, des travaux sur les bateaux du club de voile avant l’hivernage. Ça va m’occuper, et puis un peu d’argent, c’est toujours bon à prendre ! Les écouteurs vissés aux oreilles, j’écoute la playlist que m’a préparée Luca, mon meilleur copain, elle s’intitule « musique après une rupture », que des chansons mélancoliques, en partant de Yesterday des Beatles, à James Blunt, en passant par Je suis venu te dire que je m’en vais de Gainsbourg ! Il faut soigner le mal par le mal. Quelle idée de merde ! J’éteins mon iPod, autrement je vais me pendre !
Arrivé à la pointe, entre les fougères, je tombe sur une petite fille, toute blonde, toute belle, toute mignonne, et qui pleure, elle a l’air désespérée !
Elle hausse les épaules et se remet à pleurer. Elle tient une espèce d’écharpe dans la main, j’ai peur qu’elle ait froid.
Je marche une dizaine de pas et reviens vers elle.
Je lui prends la main et commence à marcher vers les maisons bordant le chemin. Quelques minutes plus tard, j’entends crier.
Une jeune femme apparaît, elle est essoufflée, sa peau pâle est rougie par l’effort, elle est au bord des larmes. Elle est blonde comme la petite, c’est sa mère !
Elle attrape sa fille par la main et la prend dans ses bras brusquement.
La petite fille me fait un petit signe de la main et enfouit son nez dans le cou de sa Maman.
***
Après avoir dîné avec mes grands-parents, je me réfugie dans ma chambre, j’enfile un tee-shirt et m’allonge sur mon lit pour regarder un film sur mon ordinateur. Je n’arrive pas à me concentrer, mon esprit s’envole toujours vers Camille et je ne change pas d’avis la mélancolie, c’est nul !
Soudain j’entends ma fenêtre qui s’ouvre ! Quelle n’est pas ma surprise de voir une jeune fille rousse flamboyante entrer dans ma chambre !
Vous connaissez Dawson, la vieille série TV pour ados ? Laure et moi, c’est un peu comme Dawson et Joey. Quand j’étais à Ker Maria, ma petite voisine (enfin maintenant elle n’est plus si petite !) avait pris l’habitude de monter sur le toit et d’entrer dans ma chambre. Cependant pour nous c’était un peu différent de la série, car notre amitié après quelques années s’était vite transformée en parties de jambes en l’air, on n’a jamais prôné l’abstinence.
J’allume en grand la lumière et la regarde de bas en haut. Elle porte un short en jean et un débardeur, j’admire ses longues jambes, sa taille fine et son petit air boudeur. Je m’approche de son visage couvert de taches de rousseur pour embrasser ses lèvres. Mais elle me repousse doucement !
Deux heures plus tard, je suis à moitié endormi sur le lit, mes yeux se ferment, Laure à mes côtés s’est blottie contre moi. Nos bavardages se sont transformés en monologue comme souvent avec elle. Tout d’un coup, elle me secoue.
Je me retourne vers elle, j’écarte ses cheveux frisés et lourds, pose mes lèvres sur les siennes tandis que ma main se glisse sous son débardeur pour lui caresser ses seins libres de tout soutien-gorge. Elle ouvre doucement sa bouche et nous échangeons un premier baiser. Je sens sa langue effleurer la mienne tandis que sa paume chaude court sous mon tee-shirt. Après quelques caresses de plus en plus intimes, elle se met debout sur le lit et entreprend de se déshabiller : un tee-shirt, un short et une petite culotte volent dans ma chambre. J’en profite pour enlever moi aussi mes vêtements.
Elle regarde mon érection et sourit, elle se retourne, s’agenouille sur ma poitrine et se penche pour avaler mon sexe. L’attrapant par les hanches j’attire doucement sa croupe vers moi, ma bouche et mes lèvres se perdent dans son bas-ventre humide. Nos caresses buccales nous portent à la limite de la jouissance et c’est avec brusquerie que je me relève, la retourne et m’allonge sur elle. J’embrasse la pointe de ses seins qui durcissent et s’allongent à mon contact, puis je me guide en elle et la pénètre doucement. Je sens ses longues jambes s’enrouler autour de mon corps et me serrer comme un étau. Quelques minutes plus tard, elle se raidit se cabre sous moi et nous jouissons longuement. Elle se lève pour aller aux toilettes, je contemple son corps élancé, mais aux formes féminines. À son retour, elle se couche de tout son long contre moi et nous glissons dans les bras de Morphée.
***
Je me réveille en entendant Laure qui se rhabille, je regarde ma montre, sept heures ! Elle capte mon regard et me sourit.
Elle se penche vers moi m’embrasse doucement et me murmure :
***
Ce matin c’est avec un cœur plus léger que j’emprunte le sentier pour aller au chantier. Camille est un peu plus loin ! Le soleil brille, des hautes pressions se sont installées, un vrai petit été indien ! Je décide de marcher sur la plage encore humide, car la marée descend. J’aperçois Capucine en train de faire un château de sable à côté d’une grande serviette rouge.
Elle pointe du doigt un nageur qui arrive dans un crawl parfait et très féminin, ses bras sortent et rentrent dans l’eau avec grâce. C’est bien sûr sa maman, elle sort des flots revêtue d’un maillot une-pièce speedo noir qui lui fait un corps de rêve. Ses yeux bleus perçants me fixent tandis qu’elle remonte vers nous, je lui fais un petit signe de la main. Je ne peux m’empêcher d’admirer la longueur de ses jambes soulignées par l’échancrure du maillot, ses cheveux blonds sont tirés en arrière, retenus par un élastique. Ses pommettes saillantes accentuent la dureté de son regard, jusqu’à ce qu’elle me reconnaisse quand un sourire illumine son visage.
Elle prend sa serviette et commence à se sécher vigoureusement
Elle me tend une main encore un peu humide que je serre très formellement.
Je me sauve avec un petit signe presque intimidé par sa présence. Il y en a qui ont de la chance, une femme pareille, une maison magnifique, et une petite fille mignonne à croquer ! Tout d’un coup, je me remets à penser à Camille, à notre futur qui aurait pu être comme ça !
***
Le soir, allongé sous les couvertures, je caresse nonchalamment le dos et les fesses de Laure, sa peau est douce et chaude. Nous venons de faire l’amour et je la sens s’endormir.
Elle se retourne brusquement vers moi, intéressée. Je lui raconte l’anecdote de ma rencontre avec la mère et la fille.
***
Les jours suivants, le beau temps se maintient, sur le chemin du chantier, j’aperçois Marie de temps en temps sur la plage après son bain ou sur la terrasse de sa maison. Nous nous échangeons quelques signes de la main.
Hier j’ai entendu de la musique venant de la maison, intrigué et repensant à l’affirmation de Capucine, je me suis approché en me cachant un peu dans les fougères, c’était Marie en train de jouer du violoncelle sur la terrasse dans le jardin de derrière. Je me suis accroupi et, comme un voyeur, je suis resté là quelques minutes à l’observer ! C’était digne d’un tableau, un léger vent faisait voler ses cheveux libres et la mélodie de musique traditionnelle ondulait jusqu’à mes oreilles.
Ce matin, je suis en train de poncer un bateau au chantier quand je sens quelqu’un tirer ma manche. Je me retourne, retire mes lunettes protectrices et quelle n’est pas ma surprise de voir Marie devant moi !
Nous discutons un peu de son bateau, du temps, de Capucine. Avant de partir, elle se retourne et me demande :
Je reste interdit ! M’attendant à tout sauf à ça, mais bien sûr je m’empresse d’accepter !
***
Ce matin je hâte le pas sur le sentier, je suis parti quarante-cinq minutes plus tôt. Hier, Laure n’est pas passée, tant mieux, comme ça je n’ai pas menti, car je lui aurais certainement caché cette invitation. Je ne sais pas pourquoi, car je n’attends rien ! Enfin ce n’est pas vraiment ça ! Je n’arrête plus de penser à Marie, se pourrait-il que je lui plaise, une femme comme elle ? Elle a dix ou quinze ans de plus que moi ! Mais non ce n’est pas possible, elles ont seulement besoin d’un peu de compagnie !
Je l’aperçois sur le devant de sa véranda, elle me fait signe d’entrer ! J’entrevois Capucine derrière sa mère.
Marie porte un jean délavé qui lui va à la perfection et un tee-shirt moulant mettant en évidence son corps athlétique, j’ai du mal à ne pas regarder ses fesses ! La table est dressée dans la véranda, les croissants sont appétissants tandis qu’une odeur de café flotte dans l’air. La vue est époustouflante, les îles au large se découpent dans la lumière du matin. Octobre, la mer est pratiquement vide, plus de bateau au mouillage ni au large, seuls des canards sauvages et autres oiseaux marins ont pris possession de la baie.
***
Voilà maintenant plusieurs jours que presque chaque matin, je m’arrête pour le petit-déjeuner dans la maison sur la plage, elles m’attendent et m’accueillent avec de grands sourires, hier j’ai même eu le droit à des bises sur la joue !
Finalement, j’ai parlé de mes rendez-vous avec Laure qui m’a semblé un peu décontenancée.
Depuis, elle ne joue plus à Joey, et ne passe plus me voir. Mais c’est plus fort que moi je suis attiré vers cette maison comme un aimant ! Ce qui est formidable c’est que je ne pense presque plus à Camille, mon chagrin d’amour s’est peut-être envolé. Je ne pense plus qu’à Marie !
***
Ce soir c’est différent, je suis invité à dîner, elle m’a promis de me faire goûter à son homard au poivre rose. Il fait presque noir sur le sentier, d’une main je m’éclaire avec mon portable, dans l’autre j’ai une bouteille de vin blanc que j’ai volée dans le cellier de mon grand-père.
Elle m’accueille avec deux bises, elle porte une robe courte, un petit gilet et des chaussures avec de légers talons, elle a relâché ses cheveux. Elle est à tomber par terre !
Je suis un peu déçu quand je vois trois couverts sur la table. Capucine sera là, elle aussi, que pouvais-je espérer un dîner en tête-à-tête ?
À la fin du repas, je m’aperçois que nous avons presque fini la bouteille de vin, ses joues sont colorées et ses yeux un peu brillants. Elle m’a beaucoup parlé d’elle, moi j’ai surtout écouté, je dois avoir ce pouvoir sur les filles : les faire parler ! J’ai cependant capté son attention quand je lui ai confié ma peine de cœur ! J’ai bien sûr eu le droit au :
Capucine s’est endormie sur le canapé. Marie se lève et fait signe avec le doigt chut !. Elle prend doucement sa fille dans ses bras et la porte dans une chambre à l’étage. À son retour, elle s’arrête en bas des escaliers et semble réfléchir ! Après un peu d’hésitation, je me précipite vers elle et me penche pour l’embrasser. Elle me laisse l’enlacer, mais détourne son visage et me repousse doucement.
Je détourne mon visage, l’air dépité, elle me secoue avec sa main accrochée à ma manche.
Je ne me fais plus prier et nous nous installons dans le grand canapé, elle a sorti du frigo une bouteille de vodka glacée et nous sert deux verres. Je la regarde boire tandis qu’un grand silence s’installe entre nous. Elle est songeuse un long moment puis me regarde en me montrant son verre vide et me dit :
Elle me fixe avec ses yeux intimidants tandis qu’elle pose doucement son verre sur la table, mon cœur bat la chamade et j’ai pratiquement le souffle court. Elle se penche vers moi, approche ses lèvres vers les miennes et me dépose un léger baiser. Je ne bouge presque pas.
Je la prends dans mes bras et l’enlace effrontément, elle ouvre la bouche et je sens sa langue sur la mienne. Je glisse une main le long de sa cuisse sous la robe, mais elle est tellement étroite qu’elle se bloque rapidement. Elle me repousse doucement, se lève, retire son gilet, se retourne et me fait signe d’ouvrir la fermeture éclair dans son dos. Je m’approche, me colle derrière elle, passe une main sur son ventre tandis qu’avec l’autre je fais glisser la fine fermeture éclair. La robe glisse sur le parquet révélant son corps longiligne et des sous-vêtements d’un blanc immaculé contrastant sur sa peau bronzée. Je me colle contre elle, encastrant ses fesses contre mon bas-ventre, je l’embrasse dans le cou tandis que je caresse son corps. Sa peau sent un parfum élégant et capiteux. Elle attrape ma main et la colle contre son pubis, je sens une légère toison et la découpe de son sexe sous le fin tissu en dentelle. Je glisse ma main dans son slip, sous mes caresses son corps se cabre et tremble contre ma poitrine. Elle se dégage en se retournant face à moi, entreprend de retirer son soutien-gorge, fait glisser sa petite culotte le long de ses cuisses fuselées, s’assoit sur le divan, retire ses chaussures et me fait signe de la rejoindre. Je retire mes vêtements, et m’allonge contre elle, nous nous enlaçons en nous couvrant de baisers, elle attrape mon sexe et le frotte conte le sien. Je sens une humidité accueillante, je me soulève un peu pendant qu’elle s’allonge confortablement sur le dos en écartant largement ses cuisses. Elle fixe mon regard puis ferme les yeux tandis que je la pénètre doucement. Ses mains se crispent dans mon dos et sur mes fesses pour cadencer mes va-et-vient.
Nos bouches se collent l’une contre l’autre entre deux gémissements, jusqu’à ce qu’une explosion de plaisir nous secoue et nous laisse sans force.
***
Aujourd’hui c’est dimanche, nous nous promenons dans la lande de la pointe Saint-Christophe, je regarde Capucine courir devant nous dans les fougères tandis que Marie marche à mes côtés. De temps en temps, elle se retourne vers moi pour me regarder ou rire à mes plaisanteries. Un sentiment de plénitude se propage en moi. Est-ce normal de jouer à la petite famille idéale ? Ce n’est pas la mienne.
Je la regarde incrédule.
***
La nuit suivante je me réveille en pleine nuit et ne trouve plus le sommeil. Je suis chez elle, dans la maison sur la plage, je regarde autour de moi ; les peintures maritimes, les meubles en bois clair, une maquette de voilier et le violoncelle appuyé sur une chaise. Nous dormons dans la chambre où elle a l’habitude de jouer de la musique, elle n’a pas voulu m’emmener dans la sienne, elle doit avoir l’impression de moins trahir son mari ! Un feu s’achève dans l’âtre de la petite cheminée, il fait très chaud dans la pièce. Par contre dehors c’est le chaos, une tempête d’automne a chassé les hautes pressions. De grosses gouttes de pluie s’écrasent en rafales contre les volets qui tremblent sous l’assaut des bourrasques de vent. Une légère lumière venant du foyer éclaire doucement Marie qui dort sur le côté, elle a gardé seulement son ton top en soie mauve, je soulève doucement les draps pour admirer ses fesses. Avec ma main, je suis délicatement les courbes de son corps sans la toucher, mais elle a dû sentir quelque chose, car elle se réveille et se retourne vers moi.
Je lui fais un signe de tête vers l’instrument. Elle me sourit et commence à se lever en attrapant la culotte assortie à son débardeur.
Elle hausse les épaules, se lève, retire son top, s’installe sur sa chaise et saisit son instrument qu’elle installe entre ses jambes. Elle penche la tête tandis que l’archet s’approche des cordes, puis une musique délicate, douce et entêtante, s’élève dans la chambre.
À chaque mouvement de l’archet, ses seins tremblent légèrement, on dirait qu’ils suivent la musique. Puis elle s’arrête et me regarde, les mains appuyées sur le manche de son instrument.
Avec un air mutin, elle repousse doucement le violoncelle, l’appuie contre le mur et écarte encore plus les jambes. Je m’approche d’elle en fixant son intimité, je m’agenouille et m’installe entre ses cuisses. Je détaille son anatomie secrète, le pubis est couvert de petits poils blonds et soyeux, tandis que son sexe est complètement glabre, j’entrevois une couleur rose entre ses grandes lèvres entrouvertes. J’embrasse goulûment chaque recoin de son intimité jusqu’à ce qu’elle me repousse et me fasse signe de m’allonger sur le tapis. Elle me chevauche et s’empale lentement sur moi tout en agrippant mes épaules.
Je m’exécute tandis qu’elle se tortille au-dessus de moi. J’accompagne ses mouvements en soulevant mon bassin en cadence et en la pénétrant profondément. Plusieurs fois, elle se penche pour embrasser ma bouche avide, tandis que mes mains passent de ses seins à ses fesses. Soudain, ne pouvant plus nous retenir, nous atteignons l’orgasme, enfin pour moi c’est sûr ! Elle s’écroule lourdement sur moi, le souffle coupé. Au bout d’un petit moment, elle me dit :
Elle pose une main sur ma bouche et me sourit.
***
Plusieurs fois cette semaine, tard le soir, je me suis rendu dans la maison sur la plage. Ma grand-mère est persuadée que je passe mes nuits avec Laure. Mensonge par omission, car je ne l’ai jamais contredite ! Laure est ma complice à contrecœur. Les confidences de Marie m’ont ouvert les yeux, elle est vraiment jalouse. On s’était pourtant promis une totale liberté dans notre relation à épisodes.
Ce matin, Marie m’a annoncé qu’elles doivent partir à Brest, car son mari sera de retour demain. Elle m’a regardé avec des yeux tristes, j’ai discerné même de la crainte !
Avec sa main elle m’a montré son cœur et sa tête !
***
Quelques jours plus tard, je conduis ma petite voiture sur l’autoroute de l’ouest, retour à Paris. Je sens une main légère sur ma cuisse, je regarde à droite. Ma passagère un peu absente, tire doucement sur une cigarette vissée à sa bouche.
Après le départ de Marie, elle a repris ses visites dans ma chambre. Je lui ai proposé de rentrer avec moi à Paris. Une idée me trotte dans la tête depuis quelques jours.