Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17841Fiche technique48551 caractères48551
Temps de lecture estimé : 28 mn
23/03/17
Résumé:  Cindy est sexuellement épanouie avec ses amants. Jusqu'au moment où Karine lui fait découvrir les plaisirs lesbiens.
Critères:  fh ff jeunes couple ascendant cousins bain amour voir exhib nudisme fmast pénétratio fsodo init
Auteur : Drulin            Envoi mini-message

Série : Une famille ouverte

Chapitre 01 / 03
Doucement, nous avons tout notre temps

J’ai toujours connu ma grand-mère maternelle vivant avec une femme. Cela ne m’a jamais choquée, même lorsque j’ai compris qu’il ne s’agissait pas seulement d’amitié entre elles. Leur relation ne se basait pas seulement sur l’échange et le partage de pensées. Non, il y avait entre elles l’amour, un amour charnel, physique, sexuel, empreint de plaisirs et de jouissances, même s’il n’était pas dénué de sentiment. J’ai compris facilement et sans heurt, au fur et à mesure du temps, que ma grand-mère, Lucienne, était lesbienne et qu’avec Madeleine, elles formaient un véritable couple.


Madeleine n’avait pas d’enfant, je ne sais même pas si un jour elle avait été mariée, si elle avait vécu avec un homme ou si elle était exclusivement lesbienne. Ce qui n’était pas le cas de ma vraie grand-mère, qui était bisexuelle puisqu’elle avait été mariée et avait eu deux enfants, dont ma mère, Nathalie. C’est au décès de son époux, alors que sa fille avait dix-huit ans, qu’elle avait rencontré Madeleine et que rapidement, elles s’étaient aimées, puis mises en couple.


Aujourd’hui, je les considère toutes les deux comme mes grands-mères, sans distinction entre celle avec qui j’ai des liens de sang et l’autre.


Ma mère n’est pas devenue lesbienne. Je ne l’ai jamais entendue désapprouver ou même juger l’attitude de sa mère. Pour sa part, elle aime les hommes, tout en ne les gardant que peu de temps. Elle avait dix-neuf ans en mai 1968 et a tout de suite baigné dans la mouvance du retour à la nature et de la libération sexuelle. À l’époque, la jeune fille sage commença à passer d’un garçon à l’autre sans vergogne, sans interdit et avec un bonheur absolu.


Depuis, elle a toujours suivi cette ligne directrice, prendre du plaisir avec des hommes et en aucun cas subir l’ennui ou une sorte d’enfermement dans les relations durables. Elle a toujours dit et le clame encore souvent :



Et comme, c’est une très belle femme, avec une poitrine rebondie et ferme, une taille svelte, des hanches fuselées, des fesses à la fois charnues et musclées, avec un ventre plat et une chatte finement taillée, ne gardant d’une petite touffe au-dessus de sa fente bien apparente, elle plaît aux hommes et ses conquêtes sont nombreuses. Il lui arrive parfois d’avoir plusieurs compagnons simultanément, histoire de ne pas connaître de temps mort.


Ainsi, elle a quitté le père de ma sœur aînée, Audrey, alors qu’elle n’avait que neuf mois. C’est le seul homme avec qui elle s’est mariée. Elle dit à ce propos :



Moi, Cindy, je suis née trois ans après. Elle m’a fait avec un autre papa qui n’a pas fait long feu. Audrey et moi, nous savons qui sont nos pères. Maman a l’art et la manière de jeter les mecs, les rapports avec eux sont souvent froids (les hommes n’aiment pas qu’on les quitte, ils préfèrent que le rôle de kleenex soit joué par les femmes). Puis, avec le temps, il arrive que leurs accointances deviennent plus cordiales et voire amicales. Il y en a même quelques-uns qui font des come-back épisodiques. Oh, pas longtemps, juste histoire de tirer leur coup pour la plus grande satisfaction de Nathalie. Pourquoi devrait-elle se priver d’un bon amant, une sorte de sex friend pour le plaisir des sens.


À une personne qui demandait à maman très innocemment :



Notre maison, dans le Morvan, se trouve à proximité d’un petit lac assez peu accessible et donc très discret. À la belle saison, toute la famille vient se faire bronzer et se baigner. Ayant pris l’habitude de pratiquer le naturisme avec un groupe de ses amis soixante-huitards, ma mère ne conçoit pas qu’on puisse bronzer et nager autrement que nus. Alors tout le monde se balade à poil près du plan d’eau, sans pudeur et sans gêne. Même ceux qui au départ ne sont pas habitués à cette pratique de la nudité en commun, s’y mettent.


Autour du plan d’eau, j’y croise ma grande sœur, ses copains (car, tout comme ma mère, elle les collectionne), maman, les mecs de maman et mes deux grands-mères. C’est pour cette raison que je peux si précisément décrire le physique de Nathalie. Y vient aussi, lorsqu’elle est en vacances chez nous, une cousine par alliance, Nina. Encore qu’à ce niveau, on est tous cousins et cousines. Le frère de ma mère est marié, sa femme, ma tante, elle a une sœur, qui est la mère de Nina.




********************




Justement, le premier garçon qui m’a fait l’amour, c’était un copain de ma sœur, Guillaume. Je ne le lui ai pas piqué, puisque Audrey venait de le jeter et il devait partir le lendemain matin. Je le trouvais très beau garçon : grand, un corps bien proportionné, légèrement poilu ce qui le rendait très viril, une vigueur qui faisait chavirer mon cœur de midinette vierge. L’ayant vu nu près de l’étang, j’avais pu apprécier cette partie de son anatomie à laquelle je désirais goûter. Incontestablement, il était bien membré avec un sexe très impressionnant lorsqu’il bandait, ce qui lui arrivait assez fréquemment, ma sœur ne faisant rien pour calmer ses ardeurs.


J’avais pu admirer sa tige s’étirer, s’allonger, monter dans les airs. Il ne faisait rien pour dissimuler ses érections, ignorant sans doute que je jouais les voyeuses, à moins qu’il n’en eût cure ; aussi, je me délectais du spectacle. Lorsque cela arrivait, derrière mes lunettes de soleil, je gardais les yeux rivés sur l’organe, lorsqu’il se mettait à gonfler, puis le gland rubicond et brillant qui apparaissait. Tel un mât de cocagne, le pieu montait dans les airs, tendu, dur, frémissant. Après quelques instants, la queue perdait de sa superbe, fléchissait, mollissait, jusqu’au moment où elle redevenait flasque et venait reposer gentiment sur la cuisse, comme si rien ne s’était passé.


Comme Audrey ne lui offrait même pas une nuit d’adieu, il couchait dans une petite dépendance. Alors, cette nuit-là, je suis allée rejoindre l’amant abandonné. Guillaume m’a déflorée, avec douceur, si bien que la douleur a été quasiment nulle.


Ensuite, il me fit l’amour avec douceur, sans précipitation, il caressa mon corps. Ses doigts atteignaient des zones que seule ma main avait explorées, lors de mes masturbations quotidiennes. Je ne pouvais retenir des gémissements plus ou moins audibles. Je fermais les yeux, la bouche ouverte, je savais qu’il regardait mon corps nu et offert. Mes petits seins gorgés de désir étaient tendus à l’extrême, presque douloureux lorsqu’il les pétrissait, mes lèvres intimes sous ma toison pubienne s’ouvraient, accueillantes, trempées de mon liquide.


Lorsqu’il m’embrassa, colla ses lèvres aux miennes, je fus prise au dépourvu, surprise par cet assaut. Jamais on ne m’avait embrassé ainsi. Pourtant je ne refusai pas son baiser, bien au contraire, nos bouches s’épousèrent et nos langues se mêlèrent passionnément. J’étais comme un volcan prêt à entrer en éruption. Tout en continuant à m’embrasser, il me masturbait, allant de mes seins à ma vulve. Alors moi aussi, j’ai fait courir mes mains sur son torse, dans son dos et je rencontrai sa verge, celle qui venait de me déflorer, celle qui allait me donner à nouveau du plaisir. Je la saisis et la branlai vigoureusement, comme je l’avais vu faire dans un film porno. Alors il m’a prise une seconde fois avec beaucoup plus de vigueur. La manière dont il entrait et sortait de mon vagin avec son sexe était à la fois douloureuse et jouissive.


Je me suis dit que j’étais une femme à présent. Et pour ne rien gâcher, j’ai pris beaucoup de plaisir durant cette joute et me suis dit qu’il faudrait que je renouvelle rapidement l’expérience.


Je ne l’ai jamais revu, car comme prévu, le lendemain matin il est reparti. Ma mère m’a seulement demandé :





********************




C’est bien beau de dire qu’il faut sortir couvert. Encore faut-il savoir enfiler un préservatif sur la queue d’un mec. Heureusement ma cousine Nina est particulièrement délurée (je dirais même plus exactement dévergondée) et c’est elle qui m’enseigna l’art de dérouler un préservatif sur un zob en érection.


Lorsqu’elle venait en vacances, outre nos baignades naturistes, nous partagions souvent la même chambre sans grande pudeur. Il n’y en avait pas sur le bord de l’étang, il ne devait pas y en avoir dans nos chambres. Elle portait des nuisettes quasiment transparentes et extrêmement courtes laissant voir ses fesses et sa vulve dénuée de tout poil, s’étant fait épiler sa toison pubienne. Sa force de persuasion étant très forte, elle m’avait incité à ce que nous nous branlions ensemble. Ces petits jeux avaient commencé sous les couvertures, puis avec comme seul voile un drap lors des chaleurs de l’été. Jusqu’au soir, où c’est face à face que nous nous sommes branlées, nos chemises de nuit ôtées, nos mains parcourant nos seins et nos vulves, le regard captivé sur ce que faisait l’autre. Nous renouvelâmes souvent ces jeux en y ajoutant quelques variantes, comme celui de nous branler l’une après l’autre, afin de pouvoir admirer l’autre se doigter, se tripoter le mille-feuille et surtout jouir.



Un jour où nous nous apprêtions à nous « reluire l’argenterie », comme elle disait, elle me dit :



Elle me tendit une boîte d’où je sortis un godemiché blanc ivoire qui ressemblait à s’y méprendre à un phallus masculin en érection, légèrement plus volumineux que celui de Guillaume. Pendant ce temps, ma cousine avait sorti de la pochette un petit étui en aluminium renfermant un préservatif.



J’enregistrai ses paroles et regardai avec attention ses gestes. Elle pinça le bout du préservatif entre le pouce et l’index d’une main. Puis elle commença à dérouler le caoutchouc le long du godemiché, jusqu’à la base avec ses mains.



Julie me tendit un autre préservatif ; j’ouvris le sachet et imitai ses gestes. Une fois la capote bien en place j’ai dit :



Je continuais à caresser le godemiché, comme s’il s’agissait d’un véritable phallus.



C’est vrai que je n’avais qu’une idée en tête, venir poser le godemiché revêtu du préservatif à l’entrée de mon con et de frotter mes lèvres et mon clitoris avec le gland. Je ne me suis pas fait prier et j’ai commencé à faire aller et venir sur mes muqueuses le bout du godemiché. Légèrement en retrait, ma cousine me regardait faire et bientôt, sa main est venue se poser sur ma vulve. Je ne la repoussai pas et elle me branla dans une impudeur totale. Cette promiscuité perverse exacerba la jouissance annoncée.


J’ai écarté mes muqueuses et avec la tête du phallus factice, j’ai cherché l’entrée de mon con. J’y ai fait pénétrer le gland, puis, le reste a suivi sans me soucier de la douleur, comme un déchirement qui disparut très vite. J’ai poussé un rugissement de jouissance, puis, après une courte pause, j’ai fait des va-et-vient en moi qui me procurèrent des frémissements terribles de jouissance. Comme possédée, j’ai augmenté l’intensité et la rapidité de la pénétration jusqu’à provoquer au plus profond de mon être un orgasme, cet orgasme que je n’avais pas atteint avec Guillaume. Certes, il m’avait donné beaucoup de plaisir, une jouissance extrême, mais pas cette extase absolue, cette petite mort de l’esprit où on lâche tout.


Lorsque j’ai repris totalement conscience, ma cousine me tenait étroitement enlacée. Nous nous sommes endormi l’une dans les bras de l’autre, très tendrement, comme deux copines et aucunement comme deux amantes, même si nous avions partagé cette nuit-là quelques jeux immoraux.


Ceux-ci se poursuivirent. Chaque nuit, nous nous branlions l’une devant l’autre, échangeant les quatre sex-toys qu’elle avait apportés. Il y avait donc ce godemiché qui ressemblait à s’y méprendre à un phallus en pleine érection. Un autre à la taille bien plus modeste qu’elle appelait « mon gégé », puisqu’il ressemblait en taille au zizi d’un ces amants peu gâté par la nature.



Elle disposait également de boules de geisha qu’elle introduisait dans son vagin avec précaution, l’une après l’autre. Seule la partie du cordon pour pouvoir les retirer dépassait du vagin. Lorsqu’elle me proposa de les mettre, je dus utiliser un produit lubrifiant. Et là où elle pouvait les garder plus d’une demi-heure en se déplaçant dans la maison, je ne pus pas dépasser dix minutes en restant assise ou couchée. Les effets sur le périnée et l’ensemble des muscles du vagin étaient spectaculaires, tant en matière de sensation que pour les contractions qu’il est possible d’opérer par la suite, par exemple pour comprimer étroitement la queue d’un étalon.


Enfin, elle possédait un plug anal. Je ne voulus pas habituer mon anus avec cet instrument.


Et tout en utilisant ces attirails, nous nous embrassions, nous nous caressions, principalement nos seins et notre mont de Vénus, sans aller plus loin dans la découverte de nos sexes. Aussi, je ne me sentais absolument pas lesbienne dans ces rapports avec ma cousine. Je ne faisais que la découverte de mon sexe.




********************




Pour mes études, je suis allée à Paris. Ayant apprécié les étreintes masculines, j’ai jeté mon dévolu sur un mec. Nous avons tout de suite été sur la même longueur d’onde : se donner du plaisir. Dominique avait déjà connu pas mal de filles et il savait comment faire jouir une femme. Tout au moins, il a su me faire jouir. Lorsqu’il m’a prise, j’ai ressenti un plaisir fantastique. Et par la suite, ce furent des voltiges merveilleuses où ses va-et-vient en moi me faisaient grimper vers le ciel, avant de me faire redescendre à pic, pour remonter encore plus haut. Dans ses bras j’avais l’impression d’être un avion de patrouille acrobatique qui monte en piquet, qui pique du nez, coupe les gaz dans une descente vertigineuse, pour les remettre au dernier moment alors qu’on pense qu’il va s’écraser sur le sol, le tout agrémenté de loopings, cabrioles, gambades, pirouettes et autres figures.


Avec lui, j’ai visité de nombreuses figures du Kâma-Sûtra. Parfois il me chevauchait, d’autres fois c’est moi qui étais sur lui et d’autres encore, nous nous retrouvions sur le flanc, côte à côte ou face à face, à la verticale. Mon corps recevait tous ses hommages avec délectation. Il n’a jamais demandé à me sodomiser et je me suis dit que si un mec comme lui n’en faisait pas la demande, c’est que ce n’était pas un fanatique. D’autant plus qu’il n’était pas du genre à se gêner de me faire expérimenter certaines pratiques, sans même me demander mon avis. J’ai ainsi reçu son foutre sur le visage sans m’y attendre ou au fond de ma gorge, sa queue enfoncée dans ma bouche.


À l’improviste il remontait prestement ma jupe, descendant ma culotte sur mes cuisses et me prenait sans aucun préliminaire. Il me demandait de rester de longues heures nue à faire le ménage ou la cuisine. Lorsque nous sortions, il choisissait mes tenues et, s’il acceptait que j’en mette, mes dessous ; aussi j’allais souvent cul nu et sans soutif au cinéma, au restaurant ou chez des amis. Il me demandait de lui lécher le cul, même d’introduire un doigt dans son anus pour aller masser sa prostate, cela lui procurant un orgasme terrible, après lequel il me défonçait littéralement, cette jouissance ne le faisant ni éjaculer ni débander.


Ainsi Dominique me faisait goûter à toutes ses perversions, qui me donnaient souvent du plaisir, mais pas celle de me déflorer par l’arrière. Or, préférant avoir un initiateur anal orfèvre en la matière, je décidai d’attendre et de prendre mon mal en patience.


Par contre, il m’a demandé de me faire épiler la chatte, en ne gardant qu’un peu de poil au-dessus de la vulve. Pour cela il m’a amenée lui-même chez une esthéticienne en me disant :



L’esthéticienne était très sympa et parlait tout le temps, discutait, me posait des questions. Cela m’a permis d’être rapidement à l’aise. L’épilation est une chose douloureuse, quelle que soit la compétence de la professionnelle. Et le pubis étant une zone sensible, j’ai dégusté (on dit que pour être belle il faut souffrir et je l’atteste).


Après il a été question du sillon fessier. Cela m’aurait sans doute gêné de présenter mon trou de balle à cette fille que je ne connaissais pas, mais au point où j’en étais, je pouvais tout endurer : j’étais restée les jambes ouvertes, le sexe bien apparent devant elle durant trois quarts d’heure. Même chez mon gynéco, l’exhibition dure moins longtemps.


Le plus gênant pour moi, ce fut lorsque l’épilation achevée, l’esthéticienne m’appliqua une pommade sur toute la zone où elle avait traqué le poil. Lorsqu’elle a effleuré mes lèvres intimes, totalement dénudée, je n’ai pu réprimer un tressaillement et un gémissement. Elle continua sans rien dire alors que j’étais morte de honte.


Quelques instants plus tard, j’avais une vulve bien apparente et une pilosité en « ticket de métro ». De retour à l’appartement, Dominique s’empressa de la lécher, de la sucer et d’y investir son arme d’amour.


Un matin, alors qu’il croyait que je dormais encore, j’entendis la conversation qu’il avait au téléphone dans la pièce voisine :



Appréciant peu d’être comparé à une bagnole, même une Ferrari, j’ai quitté Dominique avant qu’il ne me jette. Il a été surpris que d’un coup je lui dise :



Était-il déçu de perdre l’occasion d’aller plus loin avec moi ? Était-il soulagé de me voir partir avant de devoir me mettre à la porte ? Je ne saurais le dire. Peu m’importait, car je n’avais aucune envie de le faire souffrir ; il m’avait tant donné.




********************




Très rapidement, j’ai rencontré David. Dès notre second rendez-vous, je me glissai dans son lit. Une agréable soirée où nous avons visité nos corps me montrant comme à mon habitude sans pudeur. Il pouvait baiser les moindres parcelles de ma peau tandis que je prenais possession de son épiderme. Son buste était quasiment glabre et son pubis très peu poilu. J’ai tout de suite adoré sa verge tendue, vaillante, endurante et au goût exquis. Nous nous sommes donné du plaisir avec les mains, la bouche, la langue et de multiples friandises. Je fus très raisonnable, puisque je recouvris moi-même son sexe dressé d’une capote, non qu’il ne sache pas le faire, mais parce que cela me plaisait et que cela l’amusait de me voir m’activer avec attention sur son membre.


Alors il vint placer son gland tout contre ma vulve, s’amusa à masser ma moule avec. C’était délicieux, mais je voulais sa queue en moi, je fis un mouvement pour me l’enfoncer moi-même dans le con.



Il ne se vantait pas en surnommant son membre d’arme d’amour, car elle m’en a donné du plaisir, plusieurs fois de suite. À un moment, j’ai eu une série d’orgasmes les uns à la suite des autres. J’étais un sur nuage qui m’emportait dans une jouissance extrême et ininterrompue.


Une fois que ces joutes nous eurent mis KO, il m’annonça la couleur.



J’ai réfléchi un instant au fait que j’allais partager des moments intimes avec un pédé. Pour moi, un mec qui baisait avec d’autres mecs était un pédé, sans faire aucune distinction au fait qu’il baise également avec des filles. Or, j’avais pu constater qu’il faisait divinement bien l’amour à la partenaire que j’avais été, puisqu’il m’avait donné beaucoup de plaisir durant cette première soirée. Des images passaient dans ma tête. J’imaginais deux mecs baisant ensemble dont l’un des deux était David. Et soudain je vis une troisième personne : une fille.



Une idée me vint aussi à l’esprit : s’il faisait l’amour avec des garçons, il devait s’y connaître en matière de sodomie. Il serait peut-être le bon initiateur dans cette pratique que je voulais connaître tout en la craignant. Alors je lui ai répondu :



Je ne m’étais pas trompée, David voulut rapidement me sodomiser. J’étais un peu inquiète craignant la douleur, tout en souhaitant connaître les plaisirs du sexe anal. Je me souvenais des paroles de ma cousine :



Mais elle avait ajouté :



Oui, il était à souhaiter que David fût le bon, celui qui me déflorera de ce côté-là sans me faire trop souffrir et pourquoi pas, me fera découvrir l’extase.



David a eu l’intelligence, le soir qu’il avait fixé, sans me l’annoncer, de me faire boire un peu plus que d’habitude. Je n’étais pas soûle, mais passablement pompette. Il m’a fait l’amour avec passion comme à son habitude, puis le plus naturellement du monde a déclaré :



J’avais dit ça sans réfléchir, mon esprit étant anesthésié par l’alcool et la jouissance qu’il venait de me donner en me prenant en levrette.


Il avait tout préparé : l’huile pour lubrifier, un petit gode pour préparer l’ouverture… Je n’étais pas tendue, ne comprenant pas tout à fait qu’il allait entrer dans mon cul. Il m’a préparée avec patience et douceur, tant et si bien qu’il a étouffé en moi toute appréhension. L’entrée du petit gode s’est faite facilement. Puis j’ai senti qu’il positionnait son gland contre l’entrée de mon œillet. Il est entré progressivement, sans brusquerie malgré l’intensité érotique, voire pornographique de l’étreinte.


Finalement je m’attendais tellement à ce que ça fasse mal que j’ai été étonnée. C’était tout à fait supportable. C’était bizarre de me sentir emplie de ce côté-là, une sensation nouvelle. Je ne pensais pas apprécier, c’était plus pour tester un nouveau truc, une position nouvelle. Or, ça n’avait rien de désagréable. Les sensations lorsque son sexe fit des va-et-vient furent même agréables.


J’ai eu un premier orgasme, mais il a continué à aller et venir dans mon anus, jusqu’au moment où il est sorti et quittant la capote, qu’il avait enfilée lui-même. Il est venu répandre son foutre sur mon ventre et mes nichons, l’étalant bien avec son gland. Et là, j’eus un second orgasme, presque plus cérébral que physique, puisqu’à l’exception de la stimulation de mes seins par le bout de sa queue, rien ne m’excitait plus au fond de moi.



Je ne m’étais jamais protégée lors des rapports buccaux, goûtant à son sperme de bonne grâce. Pour que nous puissions baiser sans préservatif, nous avions subi les examens. Après le résultat, il me pénétrait sans protection éjaculant selon les cas dans le fin fond de mon con ou sur mon corps, ma chatte, mon ventre, mes seins, voire mon visage. J’acceptais tout et, pour dire la vérité, j’aimais ça, rien ne me paraissait dégradant, avilissant. J’évitais d’en parler à mes copines pour ne pas me faire traiter de « salope ». Pour la sodomie, il ne me pénétrait jamais sans capote.


L’orgasme formidable que m’avait arraché la sodomie était arrivé sans que je m’y attende, par surprise. Je m’attendais plus à subir qu’à déguster l’étreinte que me proposait David. Pour moi ça a été une véritable révélation : je pouvais jouir avec une queue qui me labourait le con, mais également une qui me ramonait le cul.


Mais de là à dire comme ma cousine me l’avait confié :



Personnellement, je n’ai jamais atteint ce stade, même si j’y prenais du plaisir. D’ailleurs, David s’il me faisait l’amour tous les jours, parfois même plusieurs fois par jour, il était assez rare qu’il mette la sodomie au menu. C’était suivant nos envies, au milieu d’une soirée bien chaude, il me demandait et moi j’étais assez partante. Il m’est arrivé de lui en faire la demande et sans protester, il me satisfaisait.




********************




Comme David fréquentait les milieux gays, lesbiens et transsexuels de la capitale, je l’ai accompagné, histoire de voir les gens qu’on pouvait y rencontrer. J’ai découvert des pédés qui se roulaient des pelles. Je me doutais que je verrais ce genre d’images, mais tant que je n’y avais été confrontée, ça restait pour moi très flou. Les nanas aussi s’embrassaient à bouche que veux-tu et échangeaient des caresses appuyées sans aucune gêne.


Pendant un moment, je ne me suis pas sentie à ma place en cet endroit. J’étais une fille hétéro qui ne cherchait pas à dragueur une gouine et qui ne devait pas tenter une approche vers un pédé, alors qu’il y avait parmi eux des hommes délicieusement attirants. Je remarquai notamment un bel éphèbe d’une grande beauté et un homme moulé dans un tee-shirt dévoilant sa musculature puissante. Pourtant personne ne me dit rien, on tolérait ma présence. Tant que je ne foutais pas la merde, ça se passerait bien.


Pour me sentir plus à l’aise et un peu moins coincée dans cet environnement, j’ai pris un premier verre d’alcool, puis un second. Je suis allée danser sur la piste où des hommes et des femmes se déhanchaient déjà. À l’occasion d’un morceau, je me suis mise à prendre des attitudes assez sensuelles sans vraiment m’en rendre compte. C’est alors que j’ai senti quelqu’un derrière moi, des mains se posèrent sur mes hanches. Un peu surprise, je me suis retournée et je vis une superbe fille, mais à la beauté très spéciale.


Elle était blonde, les cheveux courts, très abondants, formant sur sa tête comme les vagues d’une mer déchaînée. Ses cils fins de blonde étaient longs encerclant ses yeux sombres, son nez était délicat aux narines qui palpitaient à certains moments, au-dessus de lèvres fines et sensuelles, qui lorsqu’elles s’ouvraient laissaient voir deux rangées de perles d’une blancheur d’ivoire. Il émanait d’elle une assurance très masculine, tout en exprimant une grande féminité.


C’est peut-être cette gynandrie qui me troubla le plus chez elle. Si elle avait été plus femme, sans cette once de masculinité, je ne suis pas certaine que je me serais laissé emporter comme je l’ai fait. Peut-être, tout en sachant bien que j’avais face à moi une femelle, je voyais en elle le côté mâle.


Son corps souple et fin ondulait sensuellement au son de la musique. Chacun de ses mouvements animait le roulis de ses hanches et le balancement de ses seins libres sous sa tunique. Nous avons continué à danser l’une devant l’autre sensuellement. Peu à peu nos corps se sont rapprochés, se sont frôlés. Je me sentais comme aimantée par cette fille, attirée inexorablement vers elle. Ses yeux m’hypnotisaient littéralement. Elle avait des yeux extraordinaires, foncés et brillants à la fois. Ils agissaient sur moi comme des sirènes qui attirent le navigateur imprudent par leurs chants mystérieux. Elle usait habilement de son regard, imposant son pouvoir sur les hommes comme sur les femmes.


Je ne pensais plus à rien, ni à mon copain qui devait me regarder dans la salle, ni à ces homosexuels hommes et femmes qui nous entouraient, ni aux autres couples lesbiens qui évoluaient sur la piste, ni aux autres filles qui se collaient les unes aux autres.


La danse suivante ne fit que nous rapprocher un peu plus, puisqu’il s’agissait d’un slow langoureux. Je sentais les seins de ma cavalière contre les miens. Elle dégagea son visage de mon cou pour m’embrasser furieusement. Je répondis tout de suite à son baiser, nos langues se rencontrant, nos salives s’échangeant. J’étais transportée vers Cythère en passant par Lesbos.


Lorsqu’elle me prit par le bras et m’emmena chez elle, je n’ai pas protesté. J’en étais incapable. Dans son petit studio, à la fois cuisine, pièce à vivre et chambre, elle se déshabilla. Son corps dévoilé en pleine lumière était sublime, à la fois fin et voluptueux par ses rondeurs. Ses seins étaient fièrement dressés, bien plus imposants que les miens sans être énormes, assez proche de ceux de ma mère, avec la fermeté de la jeunesse en plus. Ses fesses étaient musclées, ses hanches fuselées, le ventre plat. On voyait qu’elle aimait entretenir son corps, pratiquant certainement du sport. Au niveau de son sexe, il ne subsistait pas un seul poil, laissant apparaître sa fente, d’où, lorsque l’excitation montait, sortaient les petites lèvres vaginales gorgées de sang.



La voix de la jeune fille qui se tenait nue devant moi et dont je ne connaissais même pas le prénom me tira du songe dans lequel j’étais tombé.



Je me suis déshabillée rapidement et nous avons été nues l’une en face de l’autre. Nous visualisions les courbes de nos corps. J’avais l’impression, malgré nos différences, de me regarder dans un miroir. Je n’éprouvais aucune pudeur ou gêne devant Karine et pourtant je tremblais comme une feuille sans que je puisse en expliquer la cause. La première fois que j’avais fait l’amour avec un garçon, mon appréhension et ma tension n’avait pas été si intense.


Mes premiers émois saphiques avec ma cousine m’avaient fait connaître les délicatesses des tribades et que mes grands-mères soient lesbiennes me faisait accepter les rapports entre filles. Aussi n’éprouvai-je aucune répulsion pour ce corps féminin. C’est avec facilité et naturel que je le regardai : je le trouvai beau, attirant, sublime. Je ne pouvais ignorer les intentions de Karine, et cela non plus, ne me perturbait pas. Car ma morale était totalement absente de cette configuration ; le bien ou le mal en matière de sexualité étant très flous dans mon esprit. Si forniquer avec un garçon ne me posait aucun problème, je ne voyais pas plus de difficultés à faire l’amour avec une personne de mon sexe. La sexualité entre deux filles n’était pas une découverte en tant que concept et de passer le pas ne se révélait pas être une conflagration. Non, rien ne me permettait d’avoir cette angoisse qui me nouait le ventre.



Elle m’embrassa avec fougue tout en me caressant les seins. J’ai eu, dès cet instant, une première vague de plaisir. Elle me regardait, avec ses yeux si mystérieux. Maintenant que je les voyais en pleine lumière, leur couleur était sombre, mais avec des reflets verts, comme s’il y avait des paillettes d’or dans son iris.


Elle vint me lécher la poitrine, le pourtour des seins jusqu’à leurs pointes déjà érigées. Je la laissais faire appréciant beaucoup cet attouchement. Elle prenait son temps, considérant mon corps comme un laboratoire. Elle suçait mes seins tandis que ses mains descendaient le long de mon corps. Instinctivement, j’ai ouvert largement les jambes comme je le faisais avec les garçons, perdant toute retenue et toute pudeur (s’il m’en restait) par le plaisir déjà ressenti.



Je sentis ses mains se poser sur ma chatte à la pilosité réduite, puis ses doigts écarter ma fente pour découvrir mes muqueuses. Elle marqua une pause. Elle devait détailler ma vulve ouverte. J’aime me trouver dans cette situation d’impudeur totale, je me sens indécente et j’y trouve du plaisir.


Alors, la bouche, la langue et les doigts de Karine jouèrent une véritable symphonie sur mon clitoris, mes grandes et petites lèvres et même jusqu’à l’orée de mon anus. Les sensations étaient sublimes, magnifiques, extraordinaires. Elle me pénétra avec deux doigts m’arrachant un cri de surprise et un râle de contentement. Je mouillais énormément et par moments Karine me lapait le sexe comme un petit chien tout en me pelotant les seins. J’ondulais sous l’effet de ses caresses, de ses baisers et de sa langue agile.


J’ai joui une première fois en restant la plus silencieuse possible, mais un instant après j’eus un second orgasme qui, là, m’arracha un hurlement de jouissance. J’avais l’impression que mon plaisir ne s’arrêterait jamais, qu’il continuerait et que je ne pourrais plus redescendre de ce sommet de jouissance.


Enfin les vagues successives de plaisir se calmèrent. La sensation était étrange, j’étais à la fois totalement dévastée, tout en éprouvant une plénitude, une sorte de béatitude. Lorsque j’ai ouvert les yeux, Karine me regardait.



J’avais terriblement envie de la dévorer, de goûter à sa peau, de lui peloter les seins, de venir m’abreuver à la source de son sexe. J’étais comme une folle. C’est Karine qui a calmé mes ardeurs :



J’ai donc ralenti l’allure, malgré l’extrême désir d’aller voir son sexe. Je me suis dirigée lentement en baisotant sa poitrine et son ventre vers sa fente d’où sortaient ses petites lèvres. Enfin j’avais devant moi cette vulve joufflue, déjà humide et accueillante. Jamais je n’aurais imaginé que je puisse être attirée ainsi par une chatte, moi qui aimais tant les queues : les voir, les caresser, les branler, les sucer et les lécher. Mais là, comment faire, comment s’y prendre pour cajoler un sexe féminin tout intériorisé, cloisonné derrière une fente ?


J’ai approché mon visage de sa vulve en glissant mes mains sur l’intérieur de ses cuisses, en m’approchant progressivement, tournoyant autour. L’absence totale de poils sur son pubis rendait son sexe insolent. C’est Karine qui fit le mouvement décisif qui mit mon visage en contact direct avec ses muqueuses. J’ai commencé à exciter avec ma langue les petites lèvres d’où perlait sa mouille, puis j’ai vu le clitoris bandé au maximum. Mon initiatrice gémissait, sursautait à certains de mes attouchements. Mes contacts se faisaient de plus en plus intimes, jusqu’au moment où j’ai fait courir ma langue depuis son clitoris, jusqu’à son anus.


J’ai provoqué chez elle une première jouissance. Je voulais prolonger son plaisir, mais il était déjà trop tard. Alors, je repris mes activités en la pénétrant avec deux doigts et en pratiquant des va-et-vient, en pressant les parois du vagin sous différents angles. Elle était terriblement chaude et humide ; je sentais les contractions de son antre autour de mes doigts. Je sentis qu’elle allait jouir et lorsqu’elle lança un cri libérateur tout en se cabrant comme un cheval rétif, c’est avec la langue que j’ai investi son vagin. Son liquide abondant s’écoulait de son conduit et je m’en délectais tout comme je le faisais avec le foutre des hommes.



À suivre