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Temps de lecture estimé : 18 mn
25/03/17
Résumé:  Olivier et Anne-Laure, 22 ans, rentrent d'une soirée entre amis. Tout se passait comme prévu, mais le hasard d'une rencontre en a décidé autrement...
Critères:  fh 2couples hplusag fplusag jeunes couple voisins ascenseur fsoumise hdomine noculotte massage fellation cunnilingu préservati pénétratio fdanus -entrecoup
Auteur : Whipp      
L'effet boomerang

Les faits se déroulent en 1999, en juin pour être plus précis. Je m’appelle Olivier, j’ai vingt-deux ans et je vis depuis maintenant deux ans avec Anne-Laure, vingt-deux ans également.


Nous nous sommes rencontrés à la fac et nous avons rapidement sympathisé pour finir dans un lit au retour d’une soirée étudiante. Anne-Laure avait déjà vécu quelques mois avec un type un peu plus âgé, et c’est naturellement elle qui m’a guidé dans nos premiers ébats. Nous sommes complices au lit et, sans être exubérante, elle ne se prive pas de porter des tenues sexy, jouant sur la transparence, ou mettant en valeur ses jolies formes. Nous prenons plaisir à varier les situations propices à passer à l’acte. Notre dernière envie s’est soldée le samedi précédent par quelques coups de queue dans la cabine d’essayage d’un grand magasin lillois. Le goût de l’interdit a toujours décuplé l’excitation chez moi, alors qu’Anne-Laure est, dans ce domaine, beaucoup plus réservée.


Nous habitons désormais ensemble à Lille, au troisième et dernier étage d’un immeuble longeant un grand boulevard.

Tout se passe pour le mieux et nous poursuivons alors nos études, alternant les périodes de révisions intensives avec les sorties entre copains au gré des invitations.


Ce soir-là, la température flirte encore avec les vingt-cinq degrés, et nous sortons en ville avec un groupe de cinq amis. La soirée démarre doucement au « Solfé » avec quelques mètres de bières, puis se poursuit au « Déspé » pour se terminer à l’« Irish ». Il est maintenant 1 h 30 et nous décidons de quitter l’établissement. Nous sommes vendredi et, malgré l’heure tardive, l’air est toujours aussi doux, il y a foule dans les rues. Essentiellement des étudiants comme nous.


J’avoue être plus qu’imbibé, alors qu’Anne-Laure a ce petit fard aux joues que je commence à bien connaître : elle est, elle aussi, bien imprégnée, mais reste malgré tout lucide. Ça m’a toujours surpris, cette capacité qu’elle a de tenir aussi bien l’alcool. Nous marchons vers l’appart, je passe ma main autour de sa taille et la complimente sur sa tenue que j’apprécie particulièrement. Elle porte une robe noire très légère, à fines bretelles. Elle lui colle littéralement à la peau et met particulièrement en valeur sa silhouette que j’adore : un joli 90D, une taille fine, mais pas trop, et un joli fessier rebondi juste ce qu’il faut…


Bien sûr, à ma grande déception, elle porte un soutien-gorge assorti, car elle déteste se balader sans, même quand on est rien qu’à deux à l’appart. Certes, il est très discret, sans armature, mais il gâche à mon avis tout le potentiel de cette robe… Je l’incite régulièrement à s’en affranchir, mais j’ai continuellement droit à la même réponse : « On voit bien que c’est pas toi qui supportes le poids des seins à longueur de journée et le mal de dos qui va avec ! »


Cette robe a donc tout pour me plaire, et je commence doucement à envisager la suite de la soirée chez nous, prenant plaisir à la déshabiller dans l’entrée pour faire l’amour dans le séjour, sorte de petite exhibition sans aucun danger, mais qui a le don de m’exciter au plus haut point. En effet, notre séjour donne sur un balcon entièrement bétonné et il n’y a absolument aucun risque d’être maté par qui que ce soit, même depuis le trottoir du large boulevard en contre-bas. C’est pour cela qu’Anne-Laure accepte de se prêter au jeu. Il n’en serait pas question autrement. Je compte bien commencer l’effeuillage avant d’arriver au troisième étage.

Je lui lance :



Effectivement, c’est le cas. Anne-Laure effleure mon pantalon pour constater que c’est vrai. Elle fait la moue et sourit.



Nous entrons dans le hall de l’immeuble, et pour ma plus grande joie, elle dégrafe son soutien-gorge pendant que j’appelle l’ascenseur. Mon érection prend de l’ampleur quand je constate que ses seins sont totalement libres sous sa robe. C’est une sorte de matière « seconde peau » qui épouse totalement les contours de ses seins, si bien qu’elle donne presque l’impression d’être topless, et je n’ai aucun mal à deviner les tétons qui pointent maintenant à travers le tissu.


Anne-Laure mesure 1,70 m et je la trouve plutôt élancée. Ses seins sont, de mon point de vue, superbes. En forme de poires, ils possèdent de larges aréoles peu pigmentées, et sont un plaisir à caresser et malaxer. Je sais qu’elle adore ça et je ne m’en prive pas. D’ailleurs, lorsque l’excitation la gagne doucement, comme à cet instant, ses aréoles foncent, se contractent et j’ai alors droit au spectacle de ses tétons pointant fièrement et appelant à redoubler de caresses et de petits coups de langue.

Je ne m’arrête pas en si bon chemin et j’enchaîne :



Là, je sais que l’alcool et l’envie commencent enfin à l’influer et qu’elle entre dans mon jeu, et je ne me prive pas de continuer.



Ça y est, elle est clairement excitée et ça se voit. C’est dans ces moments que j’arrive à la faire sortir de sa retenue habituelle et franchir les limites qu’elle s’impose.


L’ascenseur arrive. Les portes s’ouvrent. Je lui plaque ma main sur une fesse et la pousse doucement à entrer. Les portes se referment, mais je n’appuie pas sur le bouton. Elle fait face au miroir de la cabine, je suis derrière elle et je la contemple de haut en bas. Elle me fixe avec des yeux qui parlent pour elle : elle a envie de moi. Elle est passée, en quelques minutes, de ma copine étudiante à une femme attirante et aguicheuse, presque provocatrice.


En quelques secondes, je déboutonne mon jean et sors ma verge en érection du boxer où elle était comprimée. Mes mains glissent sous sa robe, serrent ses hanches, et cambrent son bassin pour l’inciter à se pencher en avant. Elle s’accroche à la barre qui orne le miroir et m’offre ses fesses.


Je les contemple, ma main droite glisse sur la peau blanche de son magnifique cul et mon majeur s’introduit furtivement en elle, provoquant un soupir. Elle est déjà tout humide et je n’ai aucun mal à la pénétrer d’un coup. Je pousse jusqu’à la garde et reste figé en elle : je me délecte de ce moment de pure domination, de soumission volontaire, qui me donne l’impression d’être le maître du jeu.


N’importe qui pourrait arriver et ouvrir les portes, ce qui rend la situation particulièrement excitante, mais pour une fois Anne-Laure ne semble pas s’en soucier…

Je commence de lents va-et-vient qui lui arrachent de petits gémissements. Elle n’a jamais été démonstrative et ses orgasmes ont toujours été plutôt « feutrés », mais j’avoue que c’est plutôt agréable. Ça m’oblige à être attentif à chaque instant pour détecter quelles caresses, quels angles de pénétration lui font le plus d’effet, pour atteindre le moment ultime.


Là, c’est simple et facile. Je n’ai aucun effort à faire, juste apprécier le plaisir que provoque le frottement de mon gland sur les parois de sa petite chatte humide.

Ce petit jeu dure quelques minutes puis, levant la tête, elle me fixe dans le miroir :



Le bonheur, l’excitation à l’état pur, l’impression d’être le roi du monde.

L’idée de posséder littéralement quelqu’un est absolument grisante. Je remballe mon engin comme je peux, en plaquant ma verge raide contre mon ventre et en fermant les boutons du jean par-dessus.


Elle appuie sur le chiffre trois. L’ascenseur monte. Elle se retourne et m’embrasse goulûment, ce genre de baiser qui est plus bestial que langoureux. J’en profite pour effleurer un sein et mon impression se confirme : il est bien ferme, gonflé, le téton est totalement érigé. Je le pince à travers le tissu. Anne-Laure se cambre et m’embrasse le cou. Un délice.


L’ascenseur arrive au troisième. Les portes s’ouvrent. Nous nous décollons et je sors le premier. Je réalise immédiatement qu’il y a une présence dans le couloir qui mène à notre appartement. J’hallucine. Il s’agit de nos voisins directs.


Monsieur a la cinquantaine, cheveux grisonnants, toujours tiré à quatre épingles. Il doit être directeur de je ne sais quelle boîte dans la région, et je le croise de temps à autre dans le parking au volant de son Audi toutes options. Madame a probablement le même âge, cheveux blonds mi-longs, un visage agréable. Elle n’a sonné qu’une fois chez nous un soir, suite à une coupure de courant. On les croise rarement, dans le couloir ou le parking souterrain. Étrangement c’est maintenant que je me remémore les deux ou trois fois où, en allant porter les poubelles le soir dans le local situé sur chaque palier, j’ai involontairement entendu des gémissements provenant de leur appartement. Cela s’apparentait même à des grognements saccadés pour être plus précis. En tout cas aucun doute sur leur origine : monsieur était en train de limer madame et elle semblait apprécier. Ça m’avait fait sourire et j’étais rentré en me disant qu’il était encore bien vigoureux pour son âge.

Mais que peuvent-ils bien faire là à une heure pareille ?

C’est lui qui annonce :



Anne-Laure et moi répondons en même temps.



Il enchaîne :



À ce moment précis nous n’avons pas vraiment l’envie d’aborder le sujet, mais la politesse me pousse à répondre.



C’est à ce moment que la situation bascule. J’aurais très bien pu couper court et terminer comme prévu chez nous ce que j’avais commencé dans l’ascenseur. Mais, l’excitation liée à l’emprise que j’avais sur Anne-Laure, mêlée à un taux d’alcoolémie bien avancé m’a fait déraper. C’est fou le nombre d’images qui peuvent vous venir à l’esprit en une fraction de seconde. L’idée de lui imposer le regard des voisins alors qu’elle est totalement nue sous sa robe fait regonfler ma verge qui s’était rétractée. Mon regard croise furtivement celui d’Anne-Laure, qui semble implorer mon refus, puis je réponds.



Je tourne à nouveau la tête vers Anne-Laure, qui cette fois-ci me mitraille des yeux. Elle a ce regard qui parle pour elle : « Va te faire voir, tu peux faire une croix sur tes projets… ». Je viens de troquer un plaisir charnel garanti contre un peu d’excitation autour d’un verre. À ce moment-là, je suis moins sûr d’avoir fait le bon choix.


Nous entrons, pour la première fois, chez nos voisins. La première surprise vient du sol : l’appartement est entièrement moquetté, ce qui est plutôt rare, mais il s’agit de surcroît d’une moquette très épaisse et d’un blanc immaculé. Voyant nos voisins retirer leurs chaussures sur le seuil de la porte, nous faisons de même, et nous retrouvons à fouler cette moquette si épaisse qu’on a l’impression de flotter en marchant. Drôle de sensation.


Nous nous asseyons sur un canapé qui est composé de trois assises ultra-confortables et enveloppantes, se prolongeant par une méridienne absolument gigantesque, pouvant accueillir cinq à six personnes sans problème. Je prends place, Anne-Laure s’installe à ma gauche, et nos voisins nous font face. Une jolie table basse en bois naturel nous sépare.


La deuxième surprise vient du balcon. Il est totalement différent du nôtre, car il est composé de fins barreaux et surtout il est beaucoup plus étroit. Ce qui permet de voir parfaitement le trottoir de notre place, sans même s’approcher de la porte-fenêtre. Il faut reconnaître que c’est plutôt sympa et j’imagine qu’on doit facilement passer du temps à observer le boulevard qui grouille de monde en journée. D’ailleurs de nombreux groupes d’étudiants déambulent encore dans les rues à cette heure tardive.


Comme prévu, Anne-Laure a les pires difficultés à trouver une position confortable sans dévoiler son intimité. Elle serre les jambes et les oriente à gauche. Quant à sa poitrine, on devine toujours parfaitement le galbe de ses seins, mais ils ne pointent plus, ses aréoles se sont élargies. L’excitation est retombée pour elle, et je sais que j’en suis responsable, mais en ce qui me concerne, j’obtiens exactement ce que je souhaitais : je me délecte de voir son corps ainsi dévoilé, et la sensation de voir se réaliser un fantasme décuple mon envie de la pénétrer à nouveau à l’appart. Ce dernier verre ne sera pas bien long.


Finalement la conversation s’engage facilement, et nous apprenons qu’il s’appelle Jacques et que son épouse se prénomme Annie. Jacques était chiropracteur dans les années 80. Il exerçait dans les beaux quartiers parisiens et, selon ses dires, avait quelques stars du show-biz comme patients, sans citer de nom. Puis il a choisi de vendre son cabinet pour se lancer dans l’immobilier dans le nord, et ses affaires ont l’air de bien se porter. Annie semble l’aider dans son activité, sans plus de précision.


Elle nous sert un punch coco, spécialité qu’ils ont rapportée de leur dernier séjour à Basse-Terre, en Guadeloupe. Bien que très fort, il passe tout seul en bouche. Il a un tel goût sucré que nos verres se vident en quelques instants.

Depuis le début de la conversation, Jacques ne se prive pas de reluquer Anne-Laure sous toutes les coutures. Je pensais qu’il serait plus discret, voire un peu gêné, mais finalement pas du tout. À mon grand étonnement, aucun signe de jalousie n’émane d’Annie.


Jacques nous décrit son ancien métier et nous explique que l’ensemble des sensations du corps, mais aussi de ses déséquilibres, sont liés à notre seule colonne vertébrale. En la manipulant, il est ainsi capable d’avoir un impact sur la totalité de l’organisme. Anne-Laure et moi buvons ses paroles, et malgré notre consommation excessive d’alcool, nous trouvons ses explications passionnantes. Il faut avouer qu’on a le sentiment d’être en apesanteur dans un nid de plumes, et on se sent particulièrement à l’aise à cet instant. Anne-Laure parle justement de ses douleurs dorsales récurrentes.



Il me regarde et me dit :



Je sors de ma torpeur.



Jacques se lève et s’agenouille face à Anne-Laure.



Hochement de tête. Il place ses mains sur chacune de ses épaules :



En disant cela, Jacques fait le tour du canapé et se place derrière Anne-Laure. Je sens une petite réticence de sa part, mais elle s’exécute. Jacques lui dit :



Deux secondes de silence, puis :



Jacques saisit le zip de sa robe entre le pouce et l’index, et ouvre la fermeture sur quinze centimètres environ. J’observe attentivement la scène et je sens une onde d’excitation m’envahir à nouveau. Je ne m’y attendais pas : non seulement il mate Anne-Laure sans retenue, mais voilà qu’il va au contact.


Jacques glisse doucement ses doigts le long de la colonne vertébrale d’Anne-Laure, tout en expliquant d’une voix très monocorde qu’il cherche un point de tension. Il ne cesse de parler, et commence à pincer doucement chaque vertèbre d’une main, tandis que l’autre se pose sur son épaule et la pétrit délicatement en remontant vers le cou.

Un léger soupir s’échappe des lèvres d’Anne-Laure. Elle ferme les yeux.


Ces mouvements continuent quelques minutes, et il en profite pour écarter les deux bretelles qui étaient encore en place. Par réflexe, Anne-Laure joint alors ses bras sur sa poitrine, évitant ainsi à sa robe de descendre. Jacques poursuit ses mouvements puis se concentre sur la base de son cou. Il se permet de détacher les cheveux d’Anne-Laure, en ouvrant sa pince, cette fois sans lui demander la permission. Aucune réaction. Les cheveux tombent en avant et couvrent ses bras qui lui maintiennent toujours la robe en place. Il effleure à présent le haut de ses bras, avec un mouvement très lent et particulièrement sensuel. C’est à ce moment que les bras d’Anne-Laure se relâchent totalement et sa robe, jusqu’alors maintenue, descend jusqu’à la lisière de ses aréoles. Elle est toujours penchée en avant, je pourrais d’un seul geste agripper sa robe et lui remettre en place… Mais je ne bouge pas, hypnotisé par l’emprise du massage de Jacques sur ma chérie.


Sans un mot, il la saisit alors par les épaules et la tire en arrière. Puis ses doigts viennent se glisser sous le tissu, de part de d’autres de sa poitrine, et le font lentement descendre jusqu’au nombril. Plus rien ne masque les superbes seins d’Anne-Laure, exhibés à la vue de tous. Le temps est suspendu. Je fixe les mains de Jacques qui partent à leur découverte. Il les englobe, les pétrit délicatement et lui effleure les aréoles avec sa paume. L’effet est quasi-immédiat et les tétons de ma chérie se mettent à durcir.



Anne-Laure a les yeux fermés, ses lèvres s’entrouvrent légèrement pour laisser échapper de longs soupirs à peine audibles. Jacques me regarde :



C’est un ordre, brutal, qui devrait me sortir de ce drôle de rêve éveillé. Mais je me contente de me pencher vers elle et commence à laper en douceur ses tétons érigés, alternant les petits coups de langue, et les succions plus appuyées. À cet instant je ne sais pas si elle apprécie ou si elle subit ce qui vient de se passer.



Elle passe ses doigts dans mes cheveux, j’ai ma réponse. Pendant ce temps, Jacques est venu s’asseoir à gauche d’Anne-Laure. Il pose la main sur sa cuisse. Aucune opposition. Puis il soulève le pan de robe qui cachait encore un peu son intimité.



Annie se lève alors et se place à genoux, face à Anne-Laure. Jacques fait de même, et chacun d’eux lui empoigne un pied et le place sur le bord du canapé.

Anne-Laure est alors totalement offerte, jambes écartées, continuant à soupirer sous mes coups de langue.

Jacques se place entre ses cuisses et commence lui aussi à lécher Anne-Laure. Il effectue des va-et-vient sur chaque lèvre, il la lape lentement, puis s’attarde sur le clitoris qui prend du volume et commence à durcir. J’ai une vue imprenable sur les mouvements de sa langue, qui glisse parfaitement sur son bouton devenu turgescent. Jusqu’alors, je ne l’avais encore jamais vu aussi volumineux, malgré toute l’énergie que j’ai pu mettre à m’occuper de cette zone si sensible.

Jacques d’adresse à Annie :



Annie s’exécute et poursuit les coups de langue sur un rythme plus lent, mais très régulier, ce qui commence à provoquer de légères ondulations du ventre chez Anne-Laure. C’est sa façon typique de réagir lorsqu’un orgasme approche…

J’observe Jacques du coin de l’œil et je le vois retirer sa chemise, déboutonner son pantalon et revenir totalement nu avec une boîte à la main. Il en sort un préservatif.

Je comprends alors que la situation m’a totalement échappée, que nous sommes allés trop loin, et que cela aura des conséquences sur notre couple.


Je suis interrompu dans mes pensées par Annie, qui a cessé de s’occuper d’Anne-Laure pour me prendre par l’épaule et m’inviter à me rasseoir à ma place. Elle déboutonne sans cérémonie mon jean et laisse échapper un « oh… ! » lorsqu’elle constate mon érection.



Je découvre alors la verge de Jacques, totalement en érection, avec cette forme si particulière et frappante : elle est courbée en arc, avec un gland très gros, pointant vers le plafond.


Pour regarder régulièrement des sites spécialisés à mes heures perdues, je sais que ce genre de queue provoque un plaisir particulièrement élevé chez les femmes, car il semble que cet angle de flexion soit parfait pour stimuler sans effort le fameux point G.


À présent je suis habité par un mélange d’excitation liée à la scène qui se déroule sous mes yeux, de jalousie à la simple idée qu’il pénètre Anne-Laure, et d’une peur viscérale que cet homme arrive à lui donner plus de plaisir que moi.

Jacques me lance :



Je suis littéralement estomaqué. Une boule me noue le ventre et je veux lui crier au visage, lui hurler qu’il rêve, que ça ne se passera pas comme ça, qu’Anne-Laure est à moi… mais rien ne sort. Au lieu de cela, je sens une vague de chaleur m’envahir au moment au Annie avale ma queue, puis la fait lentement ressortir de sa bouche en prenant soin de zigzaguer avec sa langue, pour finir par un léchage en règle de la base de mon gland. C’est à la fois un supplice et un régal, une sensation inconnue jusqu’à présent, car Anne-Laure n’a jamais vraiment été enthousiaste à l’idée de me sucer.


C’est plutôt chez elle un exercice imposé et rapidement exécuté. Là, je sens une langue experte parcourir la totalité de ma verge, et s’attarder sur les zones les plus sensibles. Annie alterne cette divine fellation avec des caresses, en prenant un soin particulier à faire des pauses. Elle est parfaitement consciente que si elle me fait jouir trop vite, l’excitation retombera aussitôt, et je n’aurais qu’une envie : arracher Anne-Laure de ce canapé et rentrer chez nous.


Jacques a maintenant enfilé le préservatif qui se confond avec sa verge tant il est fin. On dirait une seconde peau et à l’évidence les sensations procurées doivent être quasi intactes.

Il s’approche d’Anne-Laure, qui n’a pas bougé, les bras ballants sur le canapé, les seins et la vulve totalement exposés. Jacques saisit à nouveau ses jambes et les écarte, sans ménagement cette fois.



Les mots sont crus, tranchent avec le ton monocorde et posé jusqu’alors.

Tout en parlant, il sort une télécommande de la boîte et abaisse totalement le dossier du canapé, qui vient alors faire s’emboîter, à plat, contre la méridienne. Le corps d’Anne-Laure suit le mouvement et elle se retrouve totalement allongée sur ce qui est devenu un lit.

Jacques s’introduit en elle et pousse jusqu’à la garde. Il commence les allers-retours et frotte son pubis contre le clitoris encore gonflé. De ma position, j’ai une vue imprenable sur la situation.

Il accélère la cadence tout en lui pétrissant les seins, jouant également avec les tétons, les roulant, les pinçant, les tirant. Anne-Laure se mordille les lèvres. Elle fixe à présent Jacques droit dans les yeux, fronce les sourcils. Je n’existe plus. Elle commence à haleter à chaque va-et-vient, ses mains se crispent. Il se retire brusquement.



Elle prend appui sur ses coudes, se retourne, et se cambre légèrement, offrant la totalité de son intimité. Jacques se penche en avant, lui saisit les deux fesses et les écarte. En temps normal, Anne-Laure se serait raidie de peur que je n’approche son petit trou, qui reste tabou entre nous. Nous en avons déjà discuté, mais à chaque fois que je m’y attarde, la gêne s’installe. Tout au plus ai-je réussi à caresser furtivement sa rondelle…


Évidemment les choses sont différentes ce soir. Jacques ne s’encombre d’aucune formalité et se met à la lécher avec envie, partant de sa vulve, s’attardant sur sa rondelle qu’il imbibe de salive, puis terminant son parcours par le long du sillon. Anne-Laure ne laisse que des bribes de gémissements s’échapper, à peine audibles, mais qui me transpercent. On est loin d’un porno sur internet, où les participantes se sentent obligées de hurler systématiquement leur plaisir pour s’en convaincre. Ici la réalité est bien plus froide, bien moins exubérante, mais terrible à admettre pour moi : Anne-Laure prend du plaisir.


Jacques reprend appui sur ses genoux. Une simple tape sur les fesses fait se redresser Anne-Laure, qui me fixe du regard en se mettant à quatre pattes. Elle a le fard aux joues. Elle a basculé dans un autre monde, sais qu’elle a dépassé les limites qu’elle s’était fixées, mais le plaisir physique a pris le dessus.

Jacques l’a pénétrée à nouveau, il la lime consciencieusement et joue en même temps avec sa petite rondelle brillante, puis introduit son index en douceur, centimètre par centimètre sur toute sa longueur. Il entame des va-et-vient à la même cadence. Anne-Laure se fait doublement pénétrer pour la première fois de sa vie, par un autre que moi.

Annie redouble d’attention pour m’empêcher de succomber au plaisir, elle sait que je ne tiendrai plus longtemps devant une telle scène.

Jacques semble l’avoir compris également. Il ralentit la cadence, puis se retire.



Anne-Laure halète et met quelques secondes à reprendre ses esprits. Elle glisse vers le bord du canapé puis se lève. Sa robe, ou plutôt le chiffon qui lui sert de robe, tombe à terre, la laissant totalement nue devant nous. Aucune pudeur ne l’habite désormais, elle ne cherche même pas à cacher son intimité. Elle avance lentement vers Jacques. Il lui prend la main et l’accompagne jusqu’à la porte-fenêtre. Elle se place face au balcon, permettant à la petite foule nocturne qui arpente les trottoirs de la voir dans les moindres détails. En effet l’appartement est assez fortement éclairé, et aucun rideau ne vient tamiser la vue qu’ont les mateurs d’en bas.

Jacques lui écarte les jambes et les bras. Elle prend appui sur les montants de la porte-fenêtre, légèrement penchée en avant.

La pénétration est à nouveau brutale. Jacques s’enfonce en elle, puis entreprend de la baiser avec un rythme de métronome. Ses seins balancent de gauche à droite. Ses gémissements deviennent bientôt des grognements, que je n’avais jamais entendus auparavant… ou plutôt si.


L’idée que Jacques fasse franchir à Anne-Laure ses dernières limites provoque une onde incontrôlable en moi, au moment précis où Annie reprend le massage de mon gland. J’explose littéralement, ne pouvant retenir un long râle.


Jacques se met à maintenir les seins d’Anne-Laure à pleines mains, les malaxe lentement tandis qu’il ralentit la cadence. Les grognements d’Anne-Laure se sont tus, elle a la bouche grande ouverte, mais aucun son ne s’en échappe. Ses mains se crispent au moment où elle est prise de soubresauts. Jacques choisit cet instant pour l’embrasser dans le cou, ce qui étouffe ses râles de plaisir. Il a joui lui aussi.

Comme prévu, l’excitation est retombée d’un coup pour moi. La réalité me revient en pleine face : nous avons dérapé ce soir, la situation sera compliquée à gérer.

Anne-Laure est totalement hagarde. Elle avance en titubant jusqu’à sa robe, et l’enfile lentement. Aucun regard pour moi. Jacques retire son préservatif et lui lance :



Il me regarde :



Elle attrape son sac à main et quitte l’appartement.

Je lui emboîte le pas, sans un mot…