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Temps de lecture estimé : 30 mn
27/03/17
Résumé:  Il commence à être question de mariage entre Didier et Nathalie.
Critères:  fh amour vengeance vidéox fellation cunnilingu 69 pénétratio
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message
L'amour des voitures

Nathalie et Didier vivent ensemble depuis bientôt trois ans. On commence même à parler mariage… Ils avaient vingt-sept ans quand ils se sont rencontrés.


Christine, la mère de Didier a engagé la jeune femme pour rafraîchir la décoration pavillon qui, depuis son achat trente ans auparavant, avait quelque peu vieilli. Son mari, Benoît, malade, n’a plus le ressort pour s’en occuper et elle-même est trop prise par Benoît et son travail pour ce faire.

Didier, de son côté, contrairement à ses deux jeunes sœurs Isabelle et Julie, n’habite plus là, mais revient régulièrement, pour voir ses parents, car il s’inquiète pour son père.

Il arrive un jour où Nathalie expose ses projets. Il commence par critiquer toutes les propositions de la jeune femme, jusqu’à ce que cette dernière, un peu agacée :



Christine, elle aussi un peu agacée, intervient :



Son mari et ses deux filles approuvent chaleureusement. Didier ergote encore et sa mère de conclure :



Didier, un peu vexé :



Sur ces paroles, il part vers son ancienne chambre en disant qu’il va chercher un livre qu’il voudrait relire. Le hasard veut qu’il sorte en même temps que la décoratrice. Ils échangent un salut poli et chacun part vers sa voiture. Elle, une vieille Clio II et lui une Mercedes classe E. Il prend dans le coffre le linge qu’il apporte toutes les semaines.

Les belles voitures sont sa passion. Hors sa Mercedes, il en possède trois autres, une Alpine A310 V6, une Chevrolet Impala SS, et une 4CV R1063. Heureusement, il gagne bien sa vie. De plus, sa passion de la mécanique lui permet de réaliser lui-même la majorité des travaux sur ses bijoux, source d’importantes économies.


Quand il ressort, un bon quart d’heure plus tard. Nathalie est toujours là et regarde sa voiture d’un air navré. Il s’approche et lui demande ce qui se passe. Elle répond que sa voiture refuse de démarrer. Il la prie d’ouvrir le capot et d’essayer de démarrer. Elle obtempère. Le moteur tousse et refuse tout service. Il lui donne une explication à laquelle elle ne comprend pas grand-chose, sinon qu’il faut simplement changer une pièce au nom barbare, mais que celle-ci ne coûte pas plus de vingt ou trente euros.

En elle-même, elle pense que cette histoire avec le déplacement et la main-d’œuvre devrait tourner autour de 150 à 200 euros. Et en plus, elle va devoir rentrer en bus, car ils se trouvent en banlieue. Elle demande à Didier :



Il va pour lui expliquer et se ravise et propose :



Elle ne balance pas. En voiture, c’est un quart d’heure, en bus, pas loin du triple et encore si elle n’a pas trop à l’attendre, il ne doit y en avoir qu’un toutes les demi-heures. En montant, elle s’exclame :



Il se lance dans une description enthousiaste de la bête, mais finit par se rendre compte que son interlocutrice ne comprend pas grand-chose à son discours, aussi préfère-t-il se taire. Après deux ou trois minutes d’un silence un peu gêné, il dit :



Ils discutent jusqu’à l’arrivée en ville. Il lui demande alors où il peut la laisser. Elle lui dit que maintenant elle peut prendre un bus. Il insiste pour la déposer près de chez elle. Elle accepte et profite de la fin du trajet pour s’enquérir quel garagiste il lui recommanderait pour venir dépanner sa voiture :



Ainsi est fait et chacun d’aller vers ses foyers. Nathalie se dit qu’après tout ce garçon malgré un premier contact un peu irritant – elle avait cru qu’il allait torpiller son travail – se révèle assez sympathique et serviable et, ce qui ne gâte rien, il a du charme. Pas tout à fait 1,80 m, des cheveux châtains, des yeux noisette, une allure décontractée et une voix un peu chantante. De son côté, Didier trouve la jeune fille plutôt agréable et en plus, elle est assez mignonne. Elle est presque aussi grande que lui, avec de longs cheveux noirs qui lui arrivent presque aux reins et de magnifiques yeux verts. Son visage est d’un ovale un peu allongé, ses lèvres sont charnues et une petite fossette égaye son menton.


Le surlendemain, rendez-vous est pris pour qu’il l’emmène jusqu’à la maison de ses parents. Tandis qu’elle finalise le projet avec les parents, il récupère son linge lavé, puis va s’occuper de la réparation. Quand elle ressort, c’est fini, elle peut démarrer. Elle se confond en remerciements :



Il remarque qu’elle l’a tutoyé :



Il discute encore quelques minutes, et chacun de rentrer chez soi.


Deux jours plus tard, Nathalie téléphone à Didier pour l’inviter au restaurant afin de le remercier. Celui-ci ne fait même pas mine d’hésiter, il accepte illico. Le samedi suivant, ils se retrouvent au Saint-Georges. Durant tout le repas, la discussion est animée, même s’ils n’ont pas toujours les mêmes centres d’intérêt. Elle n’a pas son enthousiasme pour les voitures ni pour le foot et de son côté il n’est pas un inconditionnel de la musique classique, de l’histoire, ni de l’architecture. Heureusement ils se retrouvent sur la gastronomie, les randonnées, les sports d’hiver, le cinéma.


Après le repas, ils se promènent dans le jardin du Thabor. L’après-midi touche à sa fin quand ils se séparent sur une bise.

Comme au cours de la conversation il avait appris que le mercredi elle devait finaliser un chantier, près de l’endroit où il travaille, il l’invite à déjeuner pendant la pause de midi. Ils sont si pris par leur conversation qu’au lieu de l’heure prévue, ce n’est qu’au bout de deux heures qu’ils retournent à leurs activités.


Le samedi il est invité chez elle pour goûter un plat dont ils ont parlé. Dès le matin elle s’est mise aux fourneaux pour préparer son duo de poissons-sauce citron avec son riz aux fruits secs et amendes, qui sera suivi d’une cervelle de canut et elle finit en faisant un bavarois à la crème de marrons avec de la crème anglaise. En entrée, elle a opté pour la simplicité avec des huîtres.


Il arrive à midi et demi avec une bouteille de riesling grand cru. Le repas se passe gaiement. Il ne tarit pas d’éloge sur celui-ci, de même que sur la décoration de l’appartement. Il ne quitte les lieux qu’à presque huit heures. À plusieurs reprises ils déjeunent ensemble en semaine. Ils sont fort attirés, mais chacun a connu peu auparavant une rupture difficile qui les retient quelque peu pour s’engager plus avant.


Un vendredi, c’est lui qui l’invite à venir déguster son jambon à l’ananas flambé. Par contre, il ne se lance pas dans la pâtisserie et prend un gâteau chez le boulanger. Le dîner est aussi enjoué que les précédents repas. Il lui propose en suite de siroter un vieil armagnac et, la sachant cinéphile, de regarder un vieux film. Leur choix tombe sur « L’homme tranquille » de 1952, mise en scène de John Ford avec John Wayne, Maureen O’hara, Victor McLaglen et Barry Fitzgerald. Ils s’installent confortablement sur le canapé. Bien que le connaissant presque par cœur, tous deux rient toujours autant à la bagarre mémorable, aux courses sous surveillance dans la carriole, à la fessée de Maureen.


À mesure que le film avance, Nathalie et Didier se rapprochent avec la complicité du canapé. Celui-ci, assez fatigué, est creux, faisant glisser ses occupants vers le milieu. Quand arrive le générique, les deux jeunes gens sont épaule contre épaule. C’est un peu à regret qu’ils se lèvent. Voulant prolonger ce moment, Didier propose, malgré l’heure tardive de regarder un autre film. Bien qu’un peu lasse et pour les mêmes raisons, elle accepte. Il lui propose :



Elle se dirige vers la bibliothèque, met la main devant ses yeux, tâtonne et prend un boîtier qu’elle ouvre. Elle glisse le DVD, qui visiblement est une copie, dans l’appareil et retourne s’asseoir près de Didier. Elle lance le film. Point de menu, c’est directement le générique qui commence. Quelques secondes passent. Didier demande :



Il veut lui prendre, mais elle la cache derrière son dos. Tandis qu’il tente de la récupérer, le film commence. Aux premières images, elle s’exclame :



Il est malgré tout un peu gêné. Il se demande ce qu’elle va penser de lui. Heureusement ce n’est pas lui qui l’a choisi. Il ne va se montrer plus royaliste que le Roi. Il serait rassuré s’il savait que le hasard n’a rien à voir dans le film qu’ils regardent. Nathalie avait regardé la vidéothèque tandis qu’il était affairé à la cuisine et avait remarqué plusieurs films X. Quand il lui avait proposé de choisir un film, elle avait décidé de prendre l’un d’entre eux, pour voir ses réactions. Ne voulant pas avoir l’air de le choisir délibérément elle avait joué celle qui prend au hasard, alors qu’elle regardait au travers ses doigts. Elle est attendrie par la réaction de Didier et amusée de le voir troublé.


Ils se réinstallent, elle pose négligemment la télécommande à côté d’elle et va s’appuyer contre lui. Il en profite pour passer son bras autour de ses épaules. Le temps passe, elle s’appuie de plus en plus lourdement contre lui. Les images et de le sentir contre elle la rend toute alanguie. Pour Didier, c’est plutôt l’inverse. Pour les mêmes raisons, il est plein de tonus. Il est comprimé au niveau du slip. Plus de la moitié du film a passé sans que la situation change beaucoup. Alors seulement, il se laisse aller à glisser sa main dans l’échancrure du corsage de son invité. Elle ne proteste pas à cette privauté. Hélas, le soutien-gorge gêne l’exploration. Il décide d’écarter l’obstacle. Il embrasse Nathalie, qui répond au baiser. Il en profite pour déboutonner le chemisier et le faire glisser des épaules. Quand il dégrafe le gêneur, point de résistance. Cela elle vient se lover contre lui.


Il ne se prive pas d’ausculter la poitrine dénudée dont les tétons se dressent. Il glisse, ensuite, sa main sous la jupe et tire sur le font de la culotte. Fort complaisamment, la jeune femme se soulève et l’aide à la faire glisser. Elle finit en tas sur le tapis. La culotte, pas Nathalie. La main de Didier peut alors atteindre facilement la forêt vierge, chaude et humide. Il serait d’ailleurs plus exact de parler de forêt tropicale ou même équatoriale, car l’endroit a déjà été reconnu. Cinq explorateurs et même une -trice une fois, en pension, l’ont déjà parcourue. Certains y sont même venus à maintes fois. Didier de son côté a déjà pratiqué ce genre d’exploration à de nombreuses reprises avec des sylves différentes. Il est néanmoins toujours plaisant de découvrir de nouveaux territoires, même si l’on n’en a pas la primeur. Il est peut-être encore plus plaisant d’apprendre à bien le connaître.


Bien qu’il ne soit pas fini, le film n’intéresse plus guère les cinéphiles. Ils se sont découvert une vocation d’acteur, même sans spectateurs ni caméra. Ils y mettent beaucoup de bonne volonté et font montre d’un certain talent.


Après s’être laissé peloter les nichons et tripoter la chatte, Nathalie se décide à ne pas rester seulement passive. Elle entreprend de déboutonner la braguette de Didier et de baisser le slip. La queue libérée de sa prison jaillit comme un diable de sa boîte. Avant de s’en occuper comme il convient, elle entreprend de déshabiller le garçon, qui en profite pour lui retirer sa jupe, dernier vêtement qu’elle porte encore. Cela fait, ils s’emploient à un 69. Chacun réussit à amener l’autre au plaisir. C’est elle la première qui réussit à lui faire lâcher sa liqueur. Tandis qu’elle réamorce la pompe… en pompant, elle aussi prend son pied. Profitant qu’elle est au-dessus, elle change de sens et vient s’empaler sur ce qu’elle a fait dresser.


Peut-être le canapé regrette-t-il d’avoir participé à la proximité des deux tourtereaux, car lui, déjà fatigué, est de nouveau fort sollicité. Ses ressorts souffrent, de nouvelles taches le maculent. Bref, il n’est pas à la fête, contrairement aux protagonistes. Ils ont rapidement trouvé la cadence et la tiennent, même quand Didier s’empare des seins de la belle, pour les triturer, parfois un peu vigoureusement, cela ne ralentit pas le tempo. Ce qui le rompt, au grand soulagement du canapé, c’est quand Didier annonce que cela va venir. Nathalie se rappelle alors opportunément qu’elle ne prend plus la pilule. Elle démonte et reprend en bouche. Elle s’arrange, au grand soulagement du canapé, pour qu’aucune nouvelle éclaboussure ne vienne le salir. Tout finit dans son estomac. Dieu seul sait si elle a voulu épargner celui qui les a rapprochés ou faire plaisir à Didier, connaissant le goût des hommes à voir leur sperme avalé. Peut-être les deux.

Le DVD est fini depuis belle lurette qu’ils poursuivent encore. Ils finissent par s’endormir enlacés sur le canapé. La matinée est déjà bien écornée quand il ouvre un œil. Sa réaction est immédiate : il bande. Il réveille Nathalie d’un baiser. Celle-ci y répond. Comme il entreprend de lui passer dessus, elle lui dit :



Ayant repéré où est la salle de bain, elle se lève et s’y dirige. Un peu déçu, il la suit. Comme ils se lèvent, les ressorts du canapé grincent de soulagement. La nuit a été longue. Tandis qu’ils ablutionnent, Nathalie pense qu’elle s’est montrée imprudente. Elle a baisé sans capote. Pour les MST c’est imprudent, sans compter qu’en plus elle ne prend actuellement aucune contraception. C’est bien la première fois que cela lui arrive.


Quand, en sortant de la douche, Didier entreprend de faire une sorte de remake de la nuit passée ; elle lui explique qu’elle en a plutôt envie, mais que déjà imprudente, elle ne veut pas jouer avec le feu. Si pour les MST c’est trop tard, pour le polichinelle dans le tiroir, elle préfère éviter. Ni l’un ni l’autre n’ayant de préservatif, ils se contentent, si l’on peut dire de jeux buccaux, où tous deux font montre d’une aptitude certaine.


De ce jour, ils ne se quittent plus. Nathalie, vient s’installer chez Didier, bien que le logement soit moins confortable. Mais il dispose d’un garage où peuvent être garées quatre voitures. Afin qu’elle puisse avoir une place pour la sienne, il va en garer une chez ses parents, mais bien que trouvant la Clio pourrie, il ne va pas jusqu’à proposer d’utiliser une des siennes. Il y a des limites. Nathalie décore la maison. Le canapé, complice de leur premier rapprochement a droit à une restauration.


La relation durant, chacun est présenté à la famille et aux amis de l’autre. Pour les parents de Didier, c’est déjà fait. Surtout qu’une sœur, Julie, a surpris les deux amoureux, main dans la main dans les rues de Rennes. Cela n’est pas resté secret bien longtemps. On n’est jamais trahi que par les siens.


De son côté Nathalie a invité ses parents et son frère Éric et sa sœur Martine, à un dîner au cours duquel Didier est officiellement présenté. La surprise est modérée. Ils se doutaient qu’il y avait anguille sous roche, car le changement d’adresse de leur fille après seulement sept mois dans son nouvel appartement laisse entrevoir qu’un garçon doit y être pour quelque chose.


Toutes les présentations se déroulent au mieux et lorsque les deux familles se rencontrent le courant passe. Bientôt les grands-parents de Nathalie, Didier n’avait plus les siens, oncles, tantes et cousins sont rencontrés au hasard de réunions familiales.


Pour Didier, la plus marquante est la rencontre avec le cousin Bernard, un passionné d’automobile comme lui. L’un comme l’autre sont intarissables sur le sujet. Quand ils se rencontrent, peu pouvaient résister à plus de dix minutes de leur conversation. On les installait à un bout de table ou dans un coin du salon et les laissait parler entre eux, jusqu’à ce que sonne l’heure du départ. Souvent, ils s’éclipsaient pour aller ouvrir un capot et rester penchés sur le moteur pendant des heures à disserter.


Les deux garçons se voyaient très régulièrement. Trop même, pense parfois Nathalie. Leurs discussions l’ennuient quelque peu, cela ajouté à la disparition motorisée des complices. Heureusement qu’ils n’étaient pas voisins. C’est aussi l’avis de Chantal, la copine de Bernard. Heureusement d’ailleurs qu’elle est là, elles peuvent bavarder de leur côté, sans avoir à subir l’enthousiasme « automobilesque » de leur petit ami.


Pour Nathalie, la rencontre la plus inattendue est celle du grand-oncle de Didier, l’oncle de son père. Un Bernard, lui aussi. Bien que cela fasse plus de deux ans qu’ils étaient ensemble, elle ne le connaissait pas encore et ignorait même son existence. Quand Didier lui annonce que l’oncle de son père passe dans le coin en fin de semaine pour aller faire du tourisme en Bretagne, ils sont invités par ses parents à venir dîner pour le rencontrer. Cela l’ennuie, car elle avait prévu une sortie avec des copines. Elle le prie de l’excuser auprès de ses parents. Il insiste en disant qu’elle ne regrettera pas, que c’est un monsieur avec qui elle devrait s’entendre. Elle finit par capituler, regrettant toutefois de troquer la virée avec les copines contre une soirée avec un vieux monsieur aussi sympathique soit-il.

Quand ils arrivent chez les parents, Didier demande :



Tandis que Didier va ranger leurs manteaux et quelques affaires dans son ancienne chambre, que sa mère retourne à la cuisine, Nathalie discute avec Isabelle tout en l’aidant à mettre la table. Elle apprend ainsi que le grand-tonton est veuf et qu’il a une fille Claire qui est mariée et a deux enfants Laurence et Christophe, et un fils François, lui aussi marié, mais sans enfant. Un bon quart d’heure plus tard entre Benoît et, derrière, lui apparaît un homme qui a l’air un peu plus jeune. Il est vrai qu’avec sa maladie, le père de Didier a l’air souvent fatigué. Il a les cheveux grisonnants et doit bien mesurer 1,90 m. Elle se fait la réflexion que le tonton s’est fait accompagner de son fils. Benoît annonce :



Il a la voix chaude. Il s’approche d’elle d’une démarche souple. Familièrement, il l’embrasse sur les deux joues. Le père reprend :



Nathalie n’a pas le temps de répondre que le reste de famille revient dans la pièce. Benoît enchaîne :



L’apéritif est servi, et chacun de commencer à boire. Nathalie glisse à l’oreille de Didier :



Ce qui le fait éclater de rire. On lui demande le pourquoi de son hilarité. Il explique, ce qui fait rire le reste de la famille. Elle ne comprend pas le pourquoi de cette hilarité. C’est l’homme qui explique :



Nathalie le regarde d’un air incrédule. Il enchaîne :



Le repas se déroule dans une atmosphère joyeuse. Nathalie est en plus ravie de trouver dans le grand-tonton un interlocuteur sur nombre de sujets qui l’intéressent.


Peu de temps après, l’occasion se présente pour Didier d’avoir une promotion intéressante, mais cela implique une installation en région parisienne. Après hésitation, discussion, Nathalie et lui décident d’accepter le poste et de migrer vers la capitale.

Heureusement, ils ont un délai de trois mois pour se retourner et les choses se combinent bien. Didier réussit à vendre son appartement rapidement, en attendant le déménagement, ils s’installent chez ses parents. Nathalie cède sa boutique de déco et trouve dans la foulée à reprendre une boutique facilement accessible de la maison qu’ils ont trouvée en banlieue. Ils ont renoncé à Paris, trop cher pour ce qu’ils cherchaient. Il fallait en effet un logement comportant plusieurs places de garage. Didier ne pouvant se résoudre à ne pas emmener au moins deux de ses voitures. Ils ont trouvé la perle rare. Un pavillon où l’on peut ranger quatre automobiles, avec l’inconvénient d’avoir de nombreux travaux à effectuer.


Hors cela, l’autre point noir, ce sont leurs finances. Leurs ventes rennaises sont loin de compenser leurs achats franciliens. Ils ont dû emprunter malgré l’aide de leurs parents respectifs.


Heureusement, ils n’ont pas à louer pour se loger en attendant la fin des travaux. Le grand-tonton les hébergeant chez lui dans son petit pavillon de Fontenay. La cohabitation ne dure que trois semaines. Durant l’une de celles-ci, sont également accueillis le cousin Bernard et Chantal, venus à Paris pour un salon professionnel. Tandis que certains causent voiture, les autres parlent de sujets plus variés. Le grand-tonton est un causeur disert. Elle fait la connaissance des enfants et petits-enfants de leur hôte.


Enfin. Nathalie et Didier peuvent emménager dans leur nouveau logement. La première chose qu’ils y font est de renouveler, sur le canapé qui les a suivis, ce qu’ils avaient fait lors de leur première fois, et avec le même enthousiasme. À la nuance près que les nouveaux ressorts protestent beaucoup moins.


Un mois passe. Si le mariage est toujours d’actualité, l’état des finances oblige à ne pas se précipiter, à moins de décider d’un mariage en petit comité.


Un évènement va bouleverser leur vie. Une occasion se présente. Il est proposé à Didier par l’intermédiaire d’un copain, une Ferrari 488 Spider pour seulement 160 000 €. Une affaire, mais ses fiances ne suivent pas. Il enrage. Il essaie auprès de ses parents. Ceux-ci ont déjà participé pour la maison et, le voudraient-ils, ils ne le pourraient. En plus, ce serait désavantager leurs filles. L’offre ne court que sur trois semaines. Plus l’échéance approche, plus Didier devient exalté. Nathalie s’émeut de le voir dans un tel état. Il ne reste plus que quatre jours, quand Didier, lui annonce :



Inquiète, elle demande :



Leur discussion est interrompe par un coup de sonnette. Didier se précipite pour ouvrir à son grand-oncle qui le remercie de son invitation. Didier se montre empressé, tandis que Nathalie se montre presque absente. Les entrées sont à peine achevées que le téléphone sonne. Didier décroche et vient s’excuser, mais il doit partir pour son travail, il espère revenir bientôt. Nathalie lui dit qu’il n’est pas indispensable et que tout ça peut attendre le lendemain. Il fait la sourde oreille. Elle le suit dans l’entrée et essaie de le retenir, en vain. C’est tout juste s’il ne la frappe pas. Il part en emportant les clés de Bernard. Sur le seuil de la porte, il lâche entre ses dents :



Elle est effondrée. Quand elle revient dans la salle à manger, elle a presque les larmes aux yeux et fonce directement dans la cuisine. Elle s’assoit sur une chaise en tremblant de tout son corps. Elle finit par se ressaisir. Elle apporte le poulet au riesling. En la voyant, Bernard s’inquiète :



Elle a bien du mal à assurer son rôle d’hôtesse. Tandis que Nathalie va chercher le fromage, Bernard reçoit un message sur son Smartphone. Il le consulte et a l’air perplexe et répond. Après le fromage et le dessert, voyant Nathalie toujours aussi perturbée, il lui annonce qu’il ne va pas la fatiguer plus longtemps. Brusquement, elle s’affole encore plus.



Nathalie ne sait plus ce qu’elle doit dire, ce qu’elle doit faire. Elle éclate en pleurs et répète presque mécaniquement :



Brusquement Nathalie craque et entre deux sanglots, elle explique à Bernard le projet de Didier en insistant malgré tout, sur le fait que Didier a l’intention de restituer les pièces. Bernard lève les yeux au ciel :



Il prend Nathalie par les épaules :



Nathalie se laisse tomber plutôt qu’elle ne s’assoit sur le canapé. Depuis qu’elle a fini ses aveux, toujours en pleurs, elle est incapable de prononcer un mot. Bernard revient avec un verre de cognac généreusement servi et une boîte de mouchoirs. Elle s’empare du verre et commence à le vider. Il l’arrête :



Elle en use une bonne demi-douzaine. Encore secouée de sanglots :



Elle se lève comme mue par un ressort. Il l’arrête :



Elle explique plus en détail :



Elle ouvre des yeux effarés :



Elle se tait. On lit sur son visage les multiples pensées qui la traversent. De nouveau, les larmes lui viennent. Cette fois-ci, elles coulent doucement, en silence. Il vient s’asseoir à côté d’elle et lui tend la boîte de mouchoirs.



Elle avale d’un trait le reste de cognac, malgré cela, elle met plusieurs minutes à retrouver son calme, après avoir quasi vidé la boîte des mouchoirs :



Nathalie se dirige dans la salle de bain et se bassine le visage. Elle repense à cette soirée exécrable. Comment Didier a-t-il pu agir ainsi ? Voler son grand-oncle, la mettre dans une situation impossible, penser qu’elle… Rien qu’à cette idée, elle en frémit. Dire qu’elle avait commencé à entrer dans son jeu en ne disant rien à Bernard. Il lui revient à l’esprit les paroles de celui-ci. Elle met quelques secondes à vraiment réaliser ce qu’il a dit. Elle en est presque bouche bée, se demandant si elle a bien compris. Elle revient dans la salle à manger. Il est toujours assis sur le canapé.



Il a brusquement l’air gêné :



Bernard a l’air de plus en plus mal à l’aise. Elle regarde, étonnée. Après quelques secondes de silence, il se décide :



Un nouveau silence s’installe, qui finit par devenir pesant. Pour le rompre, Nathalie demande :



Elle le sent réticent, mal à l’aise. Brusquement, un voile se déchire. Si jusqu’à présent, Bernard n’avait rien laissé paraître, ce soir point n’est besoin d’être devin, il suffit de repenser à ce qu’il lui a dit depuis le début de la soirée. Quand tout cela est rassemblé comme un puzzle, il est facile d’y lire « tu me plais » et même « je t’aime ». Cette découverte ne la surprend pas tant qu’elle l’aurait cru. Elle a toujours senti qu’il avait des affinités avec elle, réciproquement aussi d’ailleurs. Et il a fallu ce soir pour qu’elle le perçoive. Elle le regarde et insiste :



Il hésite, sourit :



Elle sourit à son tour, lui pose les mains sur les épaules et l’embrasse sur chaque joue :



Elle se repenche vers lui et l’embrasse sur la bouche longuement. S’il ne répond pas immédiatement à son baiser, il se rattrape largement. Quand ils se séparent, elle demande :



Elle n’a pas besoin de préciser quoi.



Elle l’embrasse de nouveau fougueusement :



Elle éclate de rire :



Elle l’embrasse, déboutonne sa robe qu’elle retire prestement. Slip et soutien-gorge suivent le même chemin. Tandis qu’elle se déshabille, elle poursuit :



Elle s’assoit sur ses genoux et l’embrasse de nouveau. Les mains de Bernard ne restent pas inactives. Seins et minou de Nathalie profitent de ses prévenances. Quand leurs lèvres se séparent, elle entreprend de mettre Bernard dans la même tenue qu’elle. Sans rechigner, il participe à l’opération. Puis, entraînant Nathalie sur ses genoux, il se laisse tomber sur le canapé, qui gémit sous l’impact. Un nouveau baiser les réunit. Les doigts de Bernard viennent jouer dans les poils de la belle, puis s’égarent entre les lèvres et débusquent le bouton qui réagit favorablement aux sollicitations, si favorablement qu’elle prend son plaisir.


Elle se laisse aller à se lover contre Bernard, ronronnant presque, dans une douce torpeur. Reprenant pied, elle s’avise qu’elle pourrait s’occuper de lui. Elle l’enfourche et fait disparaître le sexe dressé dans son intimité. De nouveau, le canapé gémit. Sous la cavalcade, il regrette Didier, non parce qu’il est son propriétaire, cela lui importe peu, mais parce qu’il est beaucoup moins lourd. Il n’en peut mais, ce que femme veut, surtout quand c’est dans sa chatte… Il n’est pas le seul à gémir, Nathalie lui fait écho. Leurs gémissements vont crescendo. Ceux de Nathalie se terminent par un cri rauque, tandis qu’elle s’immobilise. Alors qu’elle l’embrasse goulûment, elle sent Bernard se vider en elle. De nouveau elle pense qu’ils n’ont pas pris de précaution. Elle s’en fiche, Bernard ne doit pas courir et elle prend la pilule. Elle reste sur lui à l’embrasser. Et pourquoi en rester là. Une pipe lui paraît une bonne continuation. Elle s’y attelle avec entrain. Il l’arrête une dizaine de minutes plus tard :



D’entendre parler de temps fait jeter à Nathalie un coup d’œil à la pendule :



Bernard sourit :



Bernard s’empare de son Smartphone, pianote quelques secondes. Et montre l’écran à Nathalie. Sur celui-ci, on voit Didier dans le sous-sol, prostré. Brusquement, il se lève et secoue la porte comme un enragé. Bernard pianote et la porte s’ouvre. Surpris, Didier en part à la renverse et se retrouve sur le cul. Il se dresse d’un bon et sort comme une flèche.



Nathalie l’embrasse et sourit d’un sourire heureux, qui devient malicieux, presque pervers :



Elle replonge pour reprendre sa pipe, sans un mettre un zèle excessif, ce qu’il faut pour maintenir en forme, pas plus. Au bout de quelques minutes, elle se redresse et se met à genoux sur le canapé, appuyée sur le dossier. Elle écarte bien les cuisses et se cambre en une invite non équivoque. Celle-ci est d’ailleurs parfaitement comprise. Bernard s’accole derrière la belle et la pénètre doucement, jusqu’à la garde. Il reste fiché en elle, se penche, lui attrape les seins qu’il manie d’abord avec délicatesse, avant de les tripoter et de finir par les pétrir avec chaleur. Si Nathalie apprécie, elle apprécierait aussi qu’il bouge un peu plus. Elle tortille du croupion pour le faire savoir. Message reçu. Il se met en action. Il commence pianissimo avant de passer au mezzo piano. Il vient de commencer le mezzo forte quand ils entendent la voiture de Didier se garer. Cela ne les perturbe en rien. Quand la porte s’ouvre sur un Didier en sueur, ils poursuivent imperturbables. Il se statufie au spectacle de sa chérie se faisant sauter en levrette par son grand-tonton. Nathalie lève la tête :



Bernard renchérit :



Didier se précipite :



Bernard l’intercepte :



Didier essaye de se dégager, mais il ne fait le poids, grand-tonton est plus lourd et plus fort que lui et malgré son âge, en meilleure forme physique. De plus, en son jeune temps il a, moyennant quelques mois supplémentaires, fait son service militaire dans les commandos de marine. Depuis ce temps, il pratique régulièrement la self-défense. Bernard le repousse à l’autre bout de la salle à manger en lui disant :



Didier reste figé devant la porte le regard fixe. Il regarde Bernard revenir se placer derrière Nathalie, toujours offerte, et la pénétrer d’un coup. Elle a un glapissement de volupté et puis gémit d’abondance. Elle en rajoute un peu à destination de ce celui qui est maintenant son ex.


Didier reste quelques secondes à fixer le spectacle de sa fiancée, fesses tendues, reins creusés, cuisses écartées, se faire ramoner le con en manifestant son plaisir sans discrétion, avant de tourner les talons.


Leur petite affaire terminée, Nathalie se lève, embrasse Bernard qui lui dit d’aller chercher ses affaires. Elle entre dans la chambre telle une déesse offensée, passe devant Didier pour faire ses valises. Le foutre qui lui coule de la chatte est le seul détail qui fait un peu tache dans sa prestation. Un quart d’heure plus tard, aidée de Bernard, elle charge ses bagages dans sa voiture et suit ce dernier jusqu’à chez lui.


Avant de rejoindre le lit, ils prennent ensemble une douche. Malgré l’heure avancée, avant de s’endormir, Nathalie et Bernard se lancent dans un 69, avant qu’il ne passe sur elle pour une nouvelle joute qui les fait s’endormir enlacés.


Six mois plus tard, le mariage est célébré. La mariée s’y présente le ventre déjà un peu arrondi. Il ne lui a pas fallu plus d’une semaine pour être persuadée que Bernard malgré ses vingt-cinq ans de plus, était l’homme de sa vie. Consciente de la différence d’âge, elle arrêta la pilule. Pour les enfants, il ne fallait pas trop tarder. La mécanique s’est rapidement remise en route avec l’effet visible lors de la cérémonie. Didier n’était pas présent, mais ses parents, si. Un arrangement avait été trouvé avec ce dernier pour qu’il endosse la rupture avec Nathalie, Bernard devenant alors un consolateur aux yeux de son neveu.


Après la naissance d’Ariane, l’année suivante naît Éric, celle d’après, les jumeaux Aude et François et celle d’après, de nouveau des jumeaux Thierry et Cassandre. Après, Bernard juge qu’à soixante ans, il serait temps de se calmer quant à la descendance. Pourtant dix ans après, Nathalie a quarante-cinq ans, et alors qu’elle croyait que ce n’était plus possible, tombe à nouveau enceinte et donne naissance à Laetitia.


Didier, de son côté, est resté quelque temps seul, puis s’est trouvé une copine passionnée de voitures. La Ferrari 488 Spider fait leurs délices. D’ailleurs cette acquisition a beaucoup étonné Nathalie quand elle l’a apprise. Elle se demande comment il a pu se procurer l’argent. Par contre, cela ne surprend pas Bernard, car c’est lui qui l’a financée…


Lorsqu’il a commencé à être question de la Ferrari, Didier et Nathalie étaient encore hébergés par le grand-tonton. Un soir que Nathalie s’était attardée au travail, Didier se lamentait sur cette magnifique occasion qui allait lui passer sous le nez. Bernard lui répliqua :



Bernard le regarde complètement ébahi. Didier enchaîne :



L’incrédulité passée, Bernard est tenté, car il est vrai que la Nathalie le séduit énormément. Il retrouve avec elle la connivence qu’il avait avec sa femme. Il est tant tenté, qu’il finit par accepter. Il avancera à Didier le prix de son bolide, sans intérêts.

Chacun y trouve son compte. Bernard pour l’amour de Nathalie. Didier pour l’amour des voitures.