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n° 17850Fiche technique35451 caractères35451
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Temps de lecture estimé : 21 mn
28/03/17
Résumé:  Ses lèvres frôlent ma gorge, sa main glisse sur ma hanche. Je meurs d'envie de m'abandonner à ses caresses, mais d'abord il faut que je lui dise...
Critères:  fh amour intermast entreseins fellation nopéné
Auteur : Nymphea      Envoi mini-message
Dentelle vert espoir



Ses lèvres frôlent ma gorge, sa main glisse doucement le long de ma hanche. Je meurs d’envie de m’abandonner à sa caresse, de ronronner comme un chat sous ses mains câlines, mais d’abord il faut que je lui dise.


Je me suis juré de ne pas revivre la catastrophe des fois précédentes. Je ne pourrais pas le supporter. Je m’étais même promis de ne plus jamais me retrouver dans cette situation, mais je n’ai pas pu résister. Je n’ai pas pu lui résister.


C’est une histoire presque classique. C’était l’ami d’un ami, on s’est rencontrés pendant une soirée. On a beaucoup discuté. On s’est revus, on a parlé de nos livres préférés autour d’un café. On a commencé à faire des sorties ensemble. À aller au ciné. À devenir des amis de plus en plus proches. À se téléphoner presque tous les jours. J’ai essayé de garder mes distances, je voulais qu’il reste un ami. Mon meilleur ami, mais un ami tout de même. J’ai cru que je pourrais conserver notre relation telle quelle, une relation qui aurait tout d’une relation amoureuse, mais sans le contact. Mais je suis consciente qu’il veut plus. Il est patient et je suis faible. J’ai essayé, mais je n’ai pas pu résister à un peu de chaleur humaine, je n’ai pas pu résister à un homme qui me plaise pour la première fois depuis…


Cet après-midi, il a fini par sauter le pas. On flânait en mangeant une glace. Il s’est arrêté, et m’a embrassée. La mangue et le citron se sont mélangés au bout de nos langues.


Et maintenant, sa porte d’entrée s’est refermée en claquant derrière nous. Je suis dans son appartement, parce que je n’ai pas pu résister à une caresse. À sa bouche sur ma peau. À sa main posée sur mes côtes, si près de ma poitrine. Je sens sa chaleur à travers le tissu léger de ma robe et j’ai envie qu’il promène encore cette main, j’aimerais la sentir partout sur mon corps. Je frémis de la frustration de ces mois de désirs inassouvis, d’avoir été si près de lui pendant si longtemps sans oser m’approcher. J’ai envie de jeter ma robe à terre, là tout de suite, mais non. Il faut lui dire. Contre tous mes instincts qui me hurlent de me fondre dans ses bras, je me force à faire un pas en arrière.



Il FAUT que je lui dise. Il faut que je lui explique, seulement je n’arrive pas à desserrer les dents. Les mots sont trop énormes, ils restent coincés dans ma gorge et m’étouffent. J’étouffe. Comment lui expliquer ? Comment réduire en trois mots la douleur, la honte, la peur panique qui m’envahit parfois ? Comment résumer ces longues années dans le brouillard, l’envie de me rouler en boule, et les visites humiliantes chez les spécialistes ? Je n’y arrive pas. Je suffoque sous ces mots qui ne veulent pas sortir, qui ne peuvent que se transformer en sanglots. Pourtant, je ne veux pas pleurer, pas maintenant devant lui. Je serre les dents. À cet instant, je préférerais être morte.


Mais lui ne voit pas les choses comme ça. J’imagine que ma détresse se voit. À moins qu’il n’ait été alerté par le fait que le seul son que je produis depuis de longs instants est celui de ma respiration qui s’emballe. Il vient à ma rescousse, me fait asseoir sur le canapé et s’installe à distance prudente, juste assez près pour garder ma main dans la sienne.



J’ai croassé. Ma respiration se calme un peu. Il caresse ma main comme le petit chaton abandonné et piteux que j’ai l’impression d’être. Même maintenant, je ne peux m’empêcher de vouloir sa main sur mon corps. Mais il faut que je parle, un point c’est tout, il ne faut pas que je me laisse aller encore une fois à me foutre des conséquences. Je les connais les conséquences, je n’ai pas fini encore de ramasser mes propres miettes. Il faut que je lui dise. Après tout ce ne sont que des mots. Allez, dis-le !



Je me suis reculée à l’autre bout du canapé sans m’en rendre compte. J’ai croisé les jambes et essayé de les replier sous moi, comme si ça servait à quelque chose, comme si ça pouvait me protéger. Je tremble un peu. Beaucoup. Je ne suis qu’une idiote, je n’aurais jamais dû venir chez lui. C’était stupide, qu’est-ce que je croyais ? Il m’a à peine touchée et mon cerveau s’est éteint. Tout moi, incapable de résister à une caresse, et ensuite… Je tourne vainement la tête dans une autre direction, comme si ça pouvait l’empêcher de me voir pleurer.



Je tire sur ma robe en me relevant, pour occuper mes mains, pour résister à l’envie d’enfoncer mes ongles bien profond dans ma peau.

Mais il me retient avant que je n’aie le temps de m’échapper. Il me rassied à ses côtés sur le canapé.



Il a l’air inquiet. Mais pour le moment, je suis bien incapable de parler, je fais tout mon possible pour ne pas sangloter dans son pull. Je tremble incontrôlablement dans ses bras, une habitude chez moi. Mais normalement c’est après le sexe, pas avant.


Du coup, il parle à ma place :



J’ai besoin de lui. Ses bras se resserrent autour de mes épaules, il esquisse un sourire à travers son masque d’inquiétude.



Rien que le mot me rende malade. Encore un mot qui m’étouffe, me serre le ventre, m’arrache la bouche chaque fois que je le prononce. Mais je sais que je dois appeler un chat un chat, ça fait partie de la thérapie.



J’ai l’impression d’être une écolière en cours d’éducation sexuelle. Je sais bien, intellectuellement, qu’il a raison, mais pourquoi, pourquoi je me sens si nulle, si inutile ? N’importe quelle idiote est capable de ça, alors pourquoi pas moi ?



J’ai croassé encore.



Il m’embrasse sur le front.



Cette fois il m’embrasse sur la bouche, lentement, doucement. Ce baiser a un goût salé, quelques larmes ont dû échapper à ma vigilance.



Et c’est vrai, malgré le supplice que je viens d’endurer pour réussir à prononcer ces quelques petites phrases, j’ai envie d’être nue dans ses bras. Ou plutôt à cause de ce supplice, c’est la seule consolation que j’entrevois. Et il a promis… J’ai envie de croire que je ne risque rien, qu’une nuit dans ses bras pourra effacer des mois, des années de cauchemar. Comme dirait Oscar Wilde, je résiste à tout sauf à la tentation.



Il rit, mais il me regarde d’un air prudent et n’ose pas bouger. Il se comporte comme si j’étais un animal farouche, et c’est peut-être ce que je suis au fond, un petit animal blessé, terrifié. Mais je suis aussi une fille qui a souvent rêvé de sa bouche sur mon corps ces derniers mois, et la plupart du temps, avec ma main entre mes cuisses. Je veux le rassurer, ou peut-être me rassurer, alors je prends un air mi-innocent mi-bravache avant de rétorquer.



Ce disant, je pivote à genoux sur le canapé en relevant artistiquement un pan de ma robe noire, une de ces robes que j’adore parce qu’elle me fait me sentir toute nue en étant vêtue. Je prends la pose, le regardant par-dessus mon épaule, une fesse dénudée, juste soulignée par la dentelle verte de mon tanga préféré. Je guette sa réaction, elle ne se fait pas attendre, il a l’air à l’étroit dans son pantalon, le pauvre.



Il m’attire à ses côtés et se penche pour m’embrasser. Ses lèvres se posent sur les miennes tandis que sa main glisse de mon épaule vers ma poitrine. La caresse s’arrête aussi sec.



Il fronce les sourcils en me regardant.



J’essaie de reprendre le contrôle, je lui offre ma bouche pour qu’il reprenne son baiser.



J’hésite à protester, mais il faut que je me rende à l’évidence, il a raison.



Un quart d’heure plus tard, nous sommes installés sur le canapé, une quantité respectable de sucreries étalées sur la table basse. Pour le film, nous avons choisi un classique, Die Hard. Rien de tel que du sucre et Bruce Willis pour me remonter le moral.


Il s’est assis juste à côté de moi, laissant entre nous le fossé entre les coussins, comme l’épée entre Lancelot et Guenièvre. Il me regarde tandis que je tente avec plus ou moins de succès de ne pas m’empiffrer de chocolat.



Le temps que Hans Gruber fasse son apparition, je me sens déjà mieux. Je franchis la limite entre les coussins et m’approche, assez près pour coller ma cuisse contre la sienne. Son pantalon est un peu rugueux contre ma jambe nue, mais je savoure la sensation. Je suis la progression de McLane avec plaisir, j’ai vu le film mille fois et lui aussi, mais je prends un plaisir immense à le commenter avec lui. Les coups de feu fusent, il prend ma main. Je serre ses doigts entre les miens. Je suis encore secouée, les larmes ne sont pas très loin, mais en parlant de tout et de rien avec lui, en tenant sa main, je me souviens à quel point je me sens bien avec lui. Ce n’est pas une aventure sans lendemain, j’ai partagé tellement de moments avec lui et le savoir dans ma vie m’a soutenue ces derniers temps. Je l’appelle chaque fois que je me sens mal. Ce n’est pas une menace, c’est mon soutien. J’ai confiance en lui. Je serre plus fort sa main. Il est là pour moi.



Notre baiser est long et doux, presque hésitant. Ses lèvres frôlent tout juste les miennes et il faut que je me presse contre lui pour qu’il y mette un peu du sien. Nos langues se rencontrent timidement entre nos lèvres entrouvertes, un contact léger, humide, intime. Je prolonge le baiser au maximum. Je regrette juste de ne pas sentir ses mains sur moi. Quand il finit par s’écarter, je place sa main sur ma cuisse à moitié découverte par ma robe remontée un peu plus haut qu’elle ne devrait. Je garde ma main sur la sienne, appuyant un peu sur ses phalanges, jouant de ses doigts sur ma peau. Je ne redescends pas ma robe, mes vêtements n’en ont toujours fait qu’à leur tête de toute manière. Ils ne m’aiment pas, essaient toujours de se faire la malle. La preuve, ma manche tente de s’enfuir, glisse peu à peu le long de mon épaule tandis que les méchants du film tombent les uns après les autres. Je ne la rattrape pas non plus. Je profite de l’air du soir qui entre par la fenêtre et caresse ma peau nue, et sa main…


J’ai lâché sa main il y a un moment, mais elle reste là, posée sur ma cuisse, chaude dans l’air qui se rafraîchit. De temps à autre son pouce me prodigue une petite caresse, presque machinale sur le dessus de la cuisse. Elle a remonté, sa main, presque imperceptiblement au départ, mais de plus en plus audacieusement. Sa paume s’approche de mon ventre, et ses doigts qui frôlent l’intérieur de ma cuisse me font frémir. La caresse est précise maintenant, elle n’a plus rien de machinal. Je retiens un peu mon souffle, j’attends de voir où il veut aller, mais sa main ne bouge plus, elle reste là et il caresse ma peau du bout des doigts. Alors je triche. Je me blottis un peu plus près de lui et sa main glisse, un peu plus haut, un peu plus à l’intérieur de ma cuisse. Il me laisse faire, un sourire au coin des lèvres, mais à peine suis-je installée qu’il enlève son bras.


Je retiens un grognement de protestation. Heureusement, c’est pour le passer autour de moi. Sa main se pose juste sous mon bras, tandis que sa droite vient remplacer l’autre sur ma cuisse. Mais il ne se contente plus de la laisser posée, il promène ses doigts, il dessine. J’ai tout oublié du film, je savoure la sensation de sécurité de son bras autour de moi, de son corps contre le mien. Mais j’aimerais que ses caresses deviennent un peu plus précises, et surtout plus localisées. Sa main sur mon flanc flâne, et je suis tellement sensible à cet endroit, à la limite des seins, j’ai envie de prendre sa main, de la coller dessus, pour qu’il arrête de frôler, de contourner. Sur ma cuisse ce n’est pas mieux, il serpente, plonge, frôle presque la dentelle de ma culotte, mais ne me touche jamais vraiment. Je commence à me tortiller. Instinctivement, j’écarte un peu les cuisses, soulève un peu mon bassin pour rencontrer sa main.



Ma robe a tellement remonté qu’il pourrait s’agir d’un t-shirt. Ma manche gauche a fui, le col a suivi et glissé pour s’immobiliser à peine au-dessus du téton qui pointe très visiblement à travers le tissu diaphane. J’ai le souffle court et quand il frôle enfin ledit téton de deux doigts serrés, je laisse échapper un gémissement.



Il me nargue, mais je ne relève même pas. J’ai l’impression que je pourrais jouir simplement de ses doigts qui jouent de mon mamelon durci. Ça fait beaucoup trop longtemps que je n’ai pas eu de partenaire de jeu… J’écarte un peu plus les cuisses et me cambre alors qu’il presse mes seins l’un contre l’autre pour pouvoir appuyer en même temps sur mes deux tétons. Son bras m’enserre complètement et j’ai passé ma cuisse par-dessus la sienne pour mieux écarter les jambes. Je suis presque sur ses genoux et même si ce n’est pas exactement confortable, j’aime me sentir ainsi entourée, sa main gauche qui tient mes seins à travers la robe, l’autre qui agace ma cuisse. Mais j’aimerais plus… Il maintient la pression sur mes tétons et je gémis de plus belle. N’y tenant plus, je prends sa main et la guide jusqu’à mon sexe.


Je crie presque quand ses doigts atteignent mon clitoris. Le contact est modifié par le tissu entre lui et moi, mais il n’en est pas moins intense, simplement plus réparti. Il ne s’attarde pas et glisse le long de ma fente. Ma culotte est détrempée et s’enfonce d’elle-même entre mes lèvres. Il suit le chemin tout tracé, glisse de haut en bas entre mes lèvres, s’attarde à l’entrée de mon intimité, puis recommence encore et encore, frôlant à chaque fois le centre de mon plaisir.

Il me tient et joue de moi comme d’un violoncelle, chaque mouvement de ses doigts tirant un son différent de ma bouche, mes courbes vibrent sous ses mains expertes.


Il recommence, lentement délibérément, il trace la vallée qui s’ouvre entre mes cuisses, il glisse sur le tissu détrempé et chaque frôlement de son pouce sur mon clitoris m’arrache un gémissement. Je suis tellement mouillée, même à travers ma culotte tendue entre mes cuisses grandes ouvertes. Chaque fois qu’il survole l’ouverture de mon sexe, j’espère qu’il écarte mon string et y plonge un doigt, peut-être deux. J’ai envie de le sentir en moi.



J’aurais protesté s’il n’avait concentré ses efforts sur la partie la plus sensible de mon anatomie.

Le tissu mouillé amplifie la caresse sur mon clitoris entier et la propage contre mes lèvres. Mon sexe tout entier profite de son massage. De son autre main, il joue avec mon sein gauche qui a repris sa liberté, s’est glissé hors de sa prison de coton. Mon téton se distingue, tout rose entre ses phalanges. J’ai envie de ses doigts en moi. Il accélère la cadence, je halète. Lorsqu’il fait tourner la pointe de mon sein entre ses doigts, je ne tiens plus. Mon bassin oscille à la rencontre de sa main, tandis que le plaisir explose dans tout mon corps. Je vois des étoiles sur mes paupières closes.



Je lui tire la langue.



Je hoche la tête vigoureusement. De toute manière, on ne peut pas dire que cette robe m’habille encore beaucoup.



Ma robe s’envole par-dessus ma tête, elle qui ne rêvait que de s’enfuir. Elle va se poser délicatement sur l’accoudoir d’un fauteuil.


Il laisse ses doigts courir un instant sur ma peau nue avant de me faire glisser de ses genoux sur le canapé. Il se lève et déboutonne sa chemise, efficacement, il n’a pas l’air décidé à m’offrir un strip-tease. Pourtant j’apprécie la vue. Il m’est arrivé plus d’une fois au cours des derniers mois, je l’avoue, de penser à ses bras toujours bien soulignés par ses t-shirts en me caressant. Oh, j’ai l’imagination très fertile, et j’avais pensé à maintes autres choses, mais ses bras me faisaient particulièrement baver et j’avais joui plus d’une fois en les imaginant autour de moi. Et maintenant, je les ai vraiment rien que pour moi, pour une soirée au moins. Et le reste n’est pas mal non plus à ce que je vois, il est solide sans être excessivement musclé, comme j’aime. Je promène mes yeux sans scrupule sur son torse nu. Mais il n’a pas l’air décidé à enlever le reste.



La bosse qui déformait douloureusement son pantalon n’est que plus visible dans son boxer noir. Je meurs d’envie de le toucher. Et puis c’est à mon tour de jouer… Je m’agenouille au bord du canapé et lui tends la main pour l’attirer à moi. Je dépose quelques baisers légers, mutins, sur son torse. Maintenant c’est lui qui frissonne. Mes baisers descendent sur son ventre et je colle ma poitrine contre son bassin. Je sens son sexe, dur à travers le tissu. Il se retient de bouger, mais avec mes mains sur ses hanches, je perçois son tressaillement. Je resserre les coudes, mes seins en corbeille et je continue de descendre, emprisonnant son érection contre ma poitrine. Il reste parfaitement immobile, comme s’il craignait de m’effaroucher au moindre mouvement. Je lâche ses hanches pour tenir de mes mains mes seins contre son sexe. Je descends encore, ma bouche s’attarde autour du nombril, et un peu en dessous.


Je délaie la descente, je veux qu’il ne pense à rien d’autre qu’à ma langue sur sa bite. Je papillonne encore un peu, et fais un détour par ce sillon si sexy à l’extrémité de l’aine. Je serre mes seins en coupe et les relâche, goûtant au passage au plaisir de la caresse sur ma poitrine encore sensible. Ma langue est à la limite de la couture et je sais qu’il trépigne. Il a posé la main sur mon épaule et semble avoir le plus grand mal à se retenir de me presser contre lui.


Je l’ai assez fait attendre, il est à point. Je pose ma bouche à l’extrémité de son sexe. La texture du boxer change presque immédiatement au contact de ma salive et ma langue glisse au bout de sa queue sans se soucier de l’obstacle. Il laisse échapper un son, à mi-chemin entre le soupir et le grognement. J’essaie de refermer ma bouche autant que je le peux autour de son sexe, mais le boxer ne me facilite pas la tâche. Je m’écarte.



Il hésite une seconde, mais mes doigts qui se promènent achèvent de le convaincre. Soudain, il est nu devant moi.


J’ai un instant d’hésitation, presque de recul, devant son sexe dressé devant moi, mais l’excitation est la plus forte. Il a envie de moi, j’en ai la preuve on ne peut plus tangible, et ça je ne peux pas y résister. Et puis j’ai toujours eu un faible pour ce qu’on peut lécher. En général ce sont plutôt des glaces, mais il faut savoir varier les plaisirs.


Je pose ma bouche à l’extrémité de son sexe et entoure son gland d’un coup de langue appliqué. Il tend son bassin vers moi. Je recommence, une fois, deux fois, trois fois. J’essaie de le prendre dans ma bouche, mais je suis loin d’être une star du porno. J’engloutis quelques centimètres et j’étouffe déjà un peu. Mais je suis récompensée par quelques grognements de plaisir enthousiastes. Je resserre ma main à la base de son sexe pour compléter, et je fais de mon mieux. J’exécute quelques va-et-vient, aussi profond que je peux, puis je retourne à ce que je préfère, faire jouer ma langue au bout de sa queue. Je le lèche, le suce, le reprends dans ma bouche, et recommence.


Sa main se crispe spasmodiquement sur mon épaule. J’aime jouer avec lui, j’aime avoir le contrôle. Par moments, je fais une pause, ne laissant que ma main serrée juste au-dessus de ses bourses et je sais qu’il fait des efforts pour ne pas bouger. J’ai envie de voir quand il craquera, quand il se laissera aller à faire le travail, à se masturber tout seul dans ma main. Ça m’excite de jouer avec lui. D’ailleurs, je suis cruelle, je ne lui offre que ma main gauche, de la droite, je suis bien trop occupée à me caresser. Pauvre tanga, il va finir par être tout râpé après tant de frottements.


J’arrête de le torturer. Je trace un cercle de la pointe de la langue, puis laisse mes lèvres glisser pour englober le bout de sa queue. J’ai connu des sucreries plus faciles à sucer, mais aucune d’aussi amusante. Je me prépare à l’accueillir plus profond dans ma bouche, mais il me retient.



Ah, il a changé d’avis alors. Tant pis, j’ai envie, je crois. Et je suis tellement mouillée, et excitée de l’avoir eu dans ma bouche, peut-être que ça ira cette fois ? Je n’ai jamais essayé après avoir déjà eu un orgasme.

Je ne bouge plus, je n’arrive pas à prendre l’initiative. Est-ce qu’il attend que je finisse de me déshabiller ? Je porte les mains à mes hanches pour me débarrasser une bonne fois pour toutes de mon tanga.



Je grimace.



Je baisse les yeux d’un air contrit.



À tout prix, mais ça je ne l’ajoute pas.



Il m’attire dans ses bras, et cette fois je sens son sexe directement contre mes fesses à peine surmontées de leur « rempart » de dentelle. Il les écarte un peu pour se positionner parfaitement dans le sillon, et d’une main posée sur mon ventre, il me plaque contre lui. Le bout de ses doigts frôle à peine mon clitoris, je gémis déjà. Il me maintient ferment contre lui et se presse contre mes fesses.



Je ne réponds pas, même pas pour une de mes répliques habituelles d’autodépréciation sur la taille considérable de mon postérieur. Je suis beaucoup trop excitée de lui avoir donné du plaisir et de le sentir se frotter comme ça contre moi.



Il s’écarte à regret de mes fesses et me laisse plantée là, avec le tanga au bord de la combustion spontanée. Heureusement il revient presque aussitôt.



C’est vrai, ma main a retrouvé toute seule sa place entre mes cuisses. Je rougis presque.



Il rit.



Je m’installe les mains appuyées sur le haut des coussins, un peu penchée en avant, histoire de lui offrir une bonne vue de mon postérieur.



Ses mains franchissent bien vite la barrière de dentelle pour mieux englober mes fesses, mais il les abandonne rapidement. Quand il revient, c’est pour glisser sa main sur l’intérieur de ma cuisse. Je sursaute.



Il en étale un peu sur l’intérieur de mes cuisses, juste en dessous du pli de l’aine, s’attardant un peu plus que nécessaire. La sensation de froid disparaît rapidement entre sa main et ma peau. Dans son impatience, il en distribue à droite et à gauche, sur un téton, sur ma fesse, et une certaine quantité sur le canapé.



Il me pousse à rapprocher les jambes que j’avais écartées pour permettre le passage de sa main, et glisse avec un soupir de bonheur son sexe entre mes cuisses serrées, ses deux mains bien ancrées sur mes fesses. Il avance avec douceur entre mes cuisses, tellement haut qu’il frotte au passage contre mes lèvres à travers ma culotte.



Je me penche un peu plus en avant, l’avant-bras entier posé sur le dossier, ma poitrine presque dans le canapé et je creuse le dos. De la main droite, je guide son sexe qui ressort d’entre mes cuisses un peu plus vers le haut pour qu’il vienne toucher le centre de mon plaisir. Quand il se retire et revient, glissant dans ma main jusqu’à mon clitoris, je halète.



Ses mains bougent sans arrêt pendant que son sexe va-et-vient tout contre le mien. Elles sont partout, ses mains, malaxent mes fesses, agrippent mes seins, tiennent ma cheville, s’insinuent jusque dans ma bouche. Moi, je suis très occupée à positionner mon bassin parfaitement, à le bouger comme il faut pour bien sentir son gland passer et repasser contre mon sexe jusqu’à buter sur mon clitoris. L’équilibre est délicat, il faut que je sois parfaitement placée pour qu’il arrive là où je le veux, et je balance sans cesse à la limite entre le plaisir et la frustration. Et à sentir ainsi son sexe tout contre le mien, en frôler l’entrée encore et encore, je ressens de nouveau l’envie de l’accueillir, de le sentir tout entier en moi. Cette fois, je ne lui propose pas. Il ne voudra pas, et cette envie n’est encore pour moi qu’un doux fantasme. Je me contente de l’imaginer.


Il a accéléré la cadence. Je me cambre encore un peu plus, pour mieux le sentir, pour qu’il vienne parfaitement contre mon clitoris. Du pouce qui le guide, je caresse son sexe et aussi le mien. Sa respiration s’accélère de plus en plus, ses coups de reins aussi. J’y suis presque. Mon plaisir grimpe et grimpe encore, une sensation de plus en plus aiguë. Il prend mes fesses de ses deux mains. Je bascule en avant et la pointe de mes seins frotte contre le velours du canapé. Je crie, en agrippant les coussins et sa queue. Il accélère encore tandis que mon bassin ondule contre son sexe dans un orgasme qui se prolonge encore et encore. Quand je reprends enfin ma respiration, il termine en trois à-coups rapides, dans ma main qui le tient encore serré.


Nous nous effondrons, essoufflés et en nage sur le canapé.



Je lui donne une tape sur la cuisse.



Ce matin-là, après plusieurs orgasmes supplémentaires, je m’endors le sourire aux lèvres. Dans mes rêves, il y a un tanga vert espoir.