n° 17859 | Fiche technique | 25981 caractères | 25981Temps de lecture estimé : 16 mn | 04/04/17 |
Résumé: Un homme est initié à l'amour à trois par des amis formant un couple ouvert. | ||||
Critères: fhh fellation cunnilingu pénétratio double fsodo jouet québec -couple+h | ||||
Auteur : Nanuk |
Cette histoire remonte à plusieurs années. J’étais alors un tout jeune architecte dans la fin vingtaine, et j’avais, comme plusieurs confrères dans la même situation, construit moi-même ma maison à une vingtaine de kilomètres de Montréal. Au sein de cette confrérie, il n’était pas rare que nous nous échangions des services. Sébastien m’ayant grandement aidé à construire ma maison, je me devais de lui rendre la pareille. Il avait comme moi décidé de construire en solo, et il habitait maintenant non loin de chez moi avec sa femme Colette.
C’est ainsi qu’un bon samedi matin, vêtu comme il se doit d’un vieux jean, d’un T-shirt de travail et chaussé de bottes de sécurité, je me suis rendu chez mon confrère et ami, Sébastien pour l’aider dans le parachèvement de certains travaux. Je sonnai et attendis. Rien. Je sonnai de nouveau, et finalement ne voilà-t-il pas que Sébastien vient m’ouvrir, vêtu uniquement d’un peignoir au lieu des vêtements de travail auxquels je m’attendais.
Avec un sourire, il me fit comprendre à demi-mot qu’il avait oublié notre rendez-vous et que je venais d’interrompre quelque chose de bien plus agréable que la perspective d’un travail plus ou moins ingrat, surtout pour un samedi. Bon joueur, il me proposa de prendre un café. Je le suivis donc jusqu’à la cuisine, laquelle est séparée de la salle à manger par un comptoir où trois tabourets permettent d’y manger ou boire sur le pouce.
Je me suis donc installé au tabouret le plus à droite des trois. Après que le café fut servi, Sébastien entreprit de souligner avec humour que sa femme serait sans doute ronchon à cause de l’interruption de leurs ébats… que pauvre de lui, il devrait sans doute subir sa mauvaise humeur. Habitué à son genre d’humour, je suis entré dans le jeu, en lui soulignant qu’il avait intérêt à réparer le tout au plus tôt s’il ne voulait pas empirer la situation.
Nous en étions là quand Colette fit son apparition, elle aussi vêtue uniquement de son peignoir. Avec son mètre et soixante-huit, ses cheveux bruns, ses beaux petits seins, ses hanches un peu étroites et ses belles petites fesses, Colette a toujours su attirer mon attention. D’ailleurs, elle en a toujours été consciente, nos regards s’étant croisés plus d’une fois alors que je regardais avec intérêt ses formes ou son décolleté.
Collette s’assit au comptoir, sur le tabouret situé juste à ma gauche, réclamant à Sébastien son impératif du matin : son jus d’orange. Ce dernier, toujours d’humeur taquine, le lui servit rapidement, avec moult « voilà, Princesse », « à vos ordres, Princesse ». Colette se tourna brièvement vers moi et m’adressa un bref sourire (l’air de dire : « comme il est con ! » pour ensuite regarder droit devant elle en sirotant son fameux jus d’orange. Accoudé au comptoir à sa droite comme je l’étais, j’avais une vue parfaite sur son profil. Sébastien de son côté avait pris place debout à la gauche de Colette, où il continuait ses taquineries à propos du fait que « La Princesse avait bien raison de se sentir frustrée en raison de la situation, qu’il fallait impérativement remédier à la situation, etc. ». Colette restait de marbre et continuait de siroter.
Sébastien commença alors à lui bécoter la gauche du cou, puis plus loin en tirant sur l’encolure du peignoir et en descendant vers la poitrine. Colette le repoussa mollement avant de replonger son regard droit devant elle comme dans un rituel de méditation matinal. Sébastien ne s’en formalisa guère, et en me jetant un coup d’œil complice, recommença à taquiner Colette de plus belle en descendant avec ses bécots encore un peu plus loin maintenant, sur le haut de son sein gauche. Le manège avait eu pour effet d’ouvrir encore plus l’encolure du peignoir de Colette, de sorte que j’avais maintenant une magnifique vue de profil sur son sein gauche. Sans être mal à l’aise, je n’arrivais pas à cacher mon envie de regarder ce qui s’offrait à moi. Colette de son côté ne fit rien pour rajuster son peignoir, se contentant de repousser un peu moins mollement Sébastien et reprenant sa position avec son regard droit devant.
Les choses prenaient maintenant une tournure qui me laissait songeur quant à ce qu’il convenait que je fasse. La bienséance aurait probablement voulu que je m’excuse pour les laisser continuer seuls, mais la vue de ce sein qui me faisait envie, et l’atmosphère du moment me cloua sur place, d’autant que je commençais à me sentir à l’étroit dans mon jean un peu trop serré dans ma position assise… Sébastien, lui, ne désarmait pas : il me jeta de nouveau un regard complice et, reprenant son petit jeu d’allusions et de taquineries, il entreprit cette fois de caresser la cuisse gauche de sa femme en remontant à partir du genou. Colette intercepta la main baladeuse, et replaça son regard droit devant elle, sans se soucier de ma présence.
Mais comme pour le haut, ceci avait eu pour effet d’ouvrir en partie le peignoir et de dégager une vue sur sa cuisse gauche. Sébastien me jeta un autre regard complice et recommença à remonter la main sur la cuisse gauche de sa femme, ouvrant encore plus les pans de son peignoir à mesure que sa main montait. Je remarquai alors que Colette eut un léger mouvement d’ouverture de ses cuisses avant de chasser encore une fois la main baladeuse de son mari. L’atmosphère de tension sexuelle entre les deux m’excitait et j’étais vraiment à l’étroit dans mon jean. Je n’avais plus du tout d’interrogations quant à ce que la bienséance eût commandé, je voulais voir la suite !
Alors que Sébastien s’apprêtait de nouveau à remonter la main le long des cuisses maintenant un peu plus ouvertes de sa femme, les choses se précipitèrent. Dans un mouvement de la main pour chasser celle de son mari, Colette riposta en plongeant sa main gauche entre les pans du peignoir de son mari, et en empoignant son membre qui montait au garde-à-vous. Sans s’arrêter, Collette quitta d’un seul mouvement son tabouret pour se placer debout devant son mari et de sa main droite lui saisir les bourses. Sébastien se figea net.
L’atmosphère s’électrisait et je bandais de plus belle. Colette avait maintenant le contrôle absolu de la situation, elle avait les choses bien en main, au sens propre autant que figuré, et elle n’entendait absolument pas laisser aller. Tout en le regardant droit dans les yeux pour bien lui indiquer que c’était elle qui menait le bal, elle stimula son mari jusqu’à ce que son érection soit complète et que son excitation lui dicte de suivre sans discuter les imprécations de Colette. Je n’osais plus bouger pour ne pas interférer dans la scène qui se déroulait devant moi… j’en retenais presque mon souffle.
Colette, qui regardait toujours Sébastien droit dans les yeux dit alors sur un ton on ne peut plus impératif ce simple mot :
Elle se pencha ensuite sur le comptoir de cuisine en écartant les jambes et cambrant les reins. Sébastien ne perdit pas de temps : il se plaça derrière Colette, et il remonta sans précipitation le peignoir de Colette et le poussa vers sa gauche pour me donner une vue la plus complète de ce qui allait suivre. Il prit le temps de me jeter un coup d’œil pour me signifier de bien profiter du spectacle. Maintenant de sa main gauche le peignoir dégagé des jolies fesses de sa femme, il passa ensuite la droite entre ses jambes, caressant le haut de ses cuisses et sa chatte. Colette réagit en cherchant le contact, en se cambrant avec de petits gémissements. Toujours allongée à plat ventre sur le comptoir, elle tourna la tête dans ma direction pour plonger son regard directement dans le mien pendant que son mari la préparait pour la pénétration.
De son côté, Sébastien qui avait maintenant les doigts enfoncés dans la chatte humide de Colette, me regarda directement dans les yeux avant d’enduire son pénis des mouillures qu’il avait recueillies. Je sentais bien qu’il désirait que je sois témoin de leurs ébats et, excité comme j’étais, j’attendis la suite. J’étais aussi conscient du fait que Colette aussi me fixait et voulait que je ne manque rien de la scène.
Sébastien pénétra Colette lentement, lui laissant le temps pour qu’elle place ses jambes et se cambre pour mieux le recevoir. C’est elle qui à ce moment « prit les commandes » en imposant la profondeur de la pénétration et le rythme des mouvements. Elle me regardait dans les yeux pour mieux m’indiquer que c’était elle qui menait le jeu, et qu’elle désirait ce qui se passait. J’étais aux anges de voir ainsi les jolies fesses de Colette imprimer la cadence, moi qui avais déjà éprouvé le désir de les voir à nu. Je pouvais aussi voir ses seins déborder en partie du peignoir dont la ceinture ne retenait plus vraiment grand-chose. Jamais je n’aurais pensé être témoin d’un tel spectacle.
Je ne sais pas précisément combien de temps cela dura ainsi, mais à un certain moment Sébastien dit à l’intention de Colette que je devais bien souffrir de mon immobilité de spectateur coincé par un jean trop serré, et qu’il était sans doute inconvenant de laisser un invité dans cet état. Colette, qui me fixait déjà les yeux, fixa mon entrejambe, et sans dire un mot se dégagea de Sébastien. Elle se releva et me demanda de me mettre debout, ce que je fis en moins de deux. Elle dégrafa mon ceinturon, ouvrit mon jean et libéra mon sexe déjà érigé. Comme j’étais chaussé de bottes de travail à plusieurs œillets, il était impossible de me dégager de mon pantalon rapidement. Colette baissa mon jean et mon sous-vêtement jusqu’aux genoux et reprit mon sexe dans sa main. Elle le caressa un peu et fut à même de constater que mon érection était à son comble et que la pointe de mon pénis était déjà couverte de glaire lubrifiante. Comme avec Sébastien, elle me dit un simple « viens » en me fixant dans les yeux et en me tirant littéralement vers elle.
Elle reprit sa position penchée sur le comptoir, et Sébastien écarta le peignoir dont la ceinture était maintenant totalement détachée pour m’offrir le derrière de sa femme. Avec une telle invitation, je ne pouvais plus résister. Comme je m’apprêtais à pénétrer Colette, celle-ci se redressa d’un coup. J’ai bien cru alors que rien n’irait plus, mais il se passa que cette dernière enleva complètement son peignoir pour m’offrir la vue de son corps nu tout entier, roulant le vêtement en boule pour s’en faire une sorte d’oreiller.
J’étais ravi de la vue du corps complètement nu de Colette, mais ce brusque mouvement m’avait un peu décontenancé. Je me plaçai derrière Colette pour reprendre mon mouvement de pénétration, alors que Sébastien qui était à nos côtés s’était placé de façon à caresser le sexe de sa femme de la main gauche. Je sentais la moiteur et la chaleur de la chatte de Colette, et au fur et à mesure de ma lente progression, Sébastien plaça son autre main pour cambrer au mieux les reins de sa femme. L’ayant pénétrée à mon maximum, je sentis combien Colette avait une capacité d’aspirer mon sexe avec sa musculature pelvienne. Je pris ses hanches entre mes mains et lui écartai les fesses le plus que je pouvais par la même occasion, tandis qu’elle reprit peu à peu la cadence qu’elle avait plus tôt avec son mari.
Colette maîtrisait parfaitement les mouvements de cambrure et de succion de son sexe sur le mien. C’était divin, j’en avais la tête qui tournait, et ses gémissements croissants m’amenaient au comble de l’excitation. Lorsqu’elle émit un râle profond dans une saccade désordonnée, je ne sus me retenir plus longtemps, et déversai en elle une longue giclée de sperme, d’autant plus longue que je n’avais pas eu de sexe depuis une semaine. Je restai en elle le plus longtemps que je pus, savourant l’instant jusqu’au dernier moment. Les jambes flageolantes, je me retirai et repris ma place sur le tabouret que j’avais occupé, le jean encore aux genoux, le sexe encore humide. Colette aussi montrait des signes qu’elle avait les jambes molles et la tension de son corps diminuait. Je crois bien qu’elle se serait redressée si Sébastien n’avait rapidement placé sa main gauche sur ses reins et passé la droite entre ses jambes pour atteindre sa chatte. Cette rapide intervention fut comme un message instantané à l’intention de Colette : Ce n’est pas encore fini !
Elle se remit en position, pendant que Sébastien se libérait lui aussi de son peignoir. Il dit à Colette qu’il allait la prendre après avoir enduit son sexe du mélange de ses mouillures et de mon sperme, ce qui sembla l’exciter, car elle émit un petit gémissement et se remit résolument en position. Sébastien fit exactement comme il avait dit, et avec son sexe enduit de ce qu’il avait recueilli dans la chatte de sa femme, il la pénétra avec force et entreprit son va-et-vient. Maintenant, c’était lui qui battait la mesure, et les claquements de son corps sur les fesses de sa femme résonnaient clairement.
Autant elle avait apprécié mener la cadence tout à l’heure, Colette gémissait maintenant sous la gouverne de son mari, tout en me regardant avec insistance pour me communiquer qu’elle appréciait autant de voir mon excitation à les regarder que de se donner en spectacle. Colette recommença à gémir, pendant que son mari accélérait la cadence. N’en pouvant plus, Sébastien éjacula à son tour pendant que Colette l’aspirait de son mieux. Lorsqu’il ne put plus tenir en elle, Sébastien se sépara de sa femme pour récupérer un peu en s’asseyant sur le troisième tabouret, le plus à gauche. Colette qui avait maintenant les jambes en guenille se reposa de même entre nous deux. Nous faisions un drôle de trio : Sébastien et Colette, nus tous les deux, et moi qui n’ayant voulu rien perdre, avais encore le jean aux genoux…
Sébastien rompit le silence le premier pour dire son admiration pour Colette et combien il avait apprécié. Après quoi il m’adressa un sourire complice en concluant qu’il était maintenant l’heure d’une bonne douche, nous laissant seuls, Colette et moi. Elle s’est alors approchée de moi en me disant qu’elle avait toujours senti qu’elle m’intéressait, mais que « probablement, gros bêta, tu n’as jamais réalisé que c’était réciproque ! ». Sur ce, elle m’embrassa tendrement et profondément en caressant ma poitrine sous mon tee-shirt, puis entreprit de me libérer de mes vêtements et surtout de ces fichues bottes de travail que j’aurais tant souhaité ne pas porter ce jour-là !
La chambre à coucher de mes amis dispose d’un lit format géant et la douche qui la jouxte est largement grande pour deux personnes. Quand nous y sommes arrivés Colette et moi, Sébastien s’y savonnait déjà. Nous l’avons rejoint pour constater qu’à trois, c’était limite pour pouvoir se savonner mutuellement. Sébastien qui avait de l’avance nous laissa donc la place, ce qui me permit de m’appliquer sur chaque centimètre de la peau de ma partenaire, et elle de même.
Quand nous eûmes terminé, Collette me demanda de la laisser seule quelques instants. Je rejoignis donc Sébastien dans la chambre à coucher où une nouvelle surprise m’attendait. Sébastien ouvrit le large tiroir du haut de leur commode. Je n’en crus pas mes yeux : à l’intérieur se trouvait un plateau rempli de toutes sortes de jouets sexuels et de lotions lubrifiantes. Il y avait des vibromasseurs différents et de diverses tailles, divers modèles d’anneaux péniens, des bandeaux, des boules chinoises, des sortes de menottes avec fermeture en velcro ainsi que des plugs de diverses couleurs correspondant à leur taille. Jamais je n’avais vu une telle panoplie ! Constatant ma surprise, Sébastien me dit avec un sourire que :
Là-dessus, Colette revint dans la chambre, radieuse dans sa nudité. Elle s’installa au centre de leur grand lit et nous fit signe d’approcher. Elle prit ma tête et me dirigea sur ses seins, dirigeant celle de Sébastien vers sa toison. Je me mis à lui caresser les cheveux, à l’embrasser, à lui lécher et mordiller les seins et même à laisser mon autre main descendre le long de son corps jusqu’à la hanche, tandis que Sébastien fourrageait son sexe d’une langue pressante.
L’excitation de Colette montant, celle-ci poussa Sébastien et le fit étendre sur sa gauche, puis s’installa à califourchon pour lui embrasser tout le corps de haut en bas. Lorsqu’elle remonta le long des cuisses, elle s’agenouilla entre les jambes de Sébastien, les fesses en l’air pour le prendre dans sa bouche. Je m’étais résigné à n’être que spectateur lorsque Sébastien me demanda de bien vouloir utiliser un des lubrifiants qu’il avait sorti avec le plateau pour stimuler l’anus de madame, laquelle cambra les reins pour indiquer qu’elle approuvait. Je ne me fis pas prier, caressant la pastille de Colette et ses alentours avec mes doigts bien enduits. Colette redoubla d’ardeur dans ses caresses en ondulant des hanches.
Curieux de faire l’essai de certains accessoires que Sébastien avait mis en évidence, je choisis un petit vibromasseur anal ainsi qu’un des plugs de l’assortiment. Je commençai par étirer l’anus magnifiquement offert de Colette avec deux doigts de la main gauche et promenai le petit vibro tout autour et à l’intérieur. Clairement, les spasmes de son sphincter et ses mouvements du bassin indiquaient que Colette appréciait. Je décidai alors de dilater son anus avec le plug, que j’enfonçai progressivement dans un lent va-et-vient. Après quelques moments, Colette interrompit la formidable fellation qu’elle procurait pour dire :
Je compris qu’elle me désignait le plug rouge, celui dont le diamètre était le plus imposant. Je cherchai donc l’objet en question, et recommençai à lui dilater l’anus comme jamais je n’avais imaginé le faire. Après un moment, elle me dit de l’enfoncer jusqu’à la garde et de venir m’allonger, ce que je fis.
Elle abandonna Sébastien pour venir me chevaucher, faisant preuve de la même habileté à contrôler ses muscles pelviens que celle dont elle avait fait preuve plus tôt. Sébastien qui maintenant regardait la scène décida après un moment de se joindre à l’action. Il se plaça dans le champ de vision de Colette pour enduire son pénis de lubrifiant, histoire de lui signaler ses intentions. Il la disposa de façon à pouvoir enlever le plug qu’elle avait conservé, lui lubrifia abondamment l’anus en l’ouvrant avec les doigts et la sodomisa pour son plus grand plaisir.
Moi qui étais dessous, je pouvais sentir dans le sexe de Colette la présence de son mari qui la prenait par-derrière. Cette sensation totalement nouvelle m’excita encore plus, tandis que Colette semblait ne plus avoir aucun contrôle d’elle-même. Nous parvînmes à l’orgasme à peu près en même temps Colette et moi, et je pus sentir les coups de boutoir de Sébastien qui éjacula un peu plus tard. Colette ne bougeait plus, et lorsque Sébastien se retira, une longue traînée de sperme coula entre ses fesses jusque sur moi. Une autre sensation complètement nouvelle pour moi.
Fourbus, mais satisfaits, nous nous allongeâmes tous les trois, Colette au centre, pour reprendre nos esprits et nous reposer. Il se passa un bon moment avant que l’un de nous brise le silence, et ce fut Colette qui commença. Elle dit qu’elle venait de réaliser un de ses phantasmes, car elle avait toujours trouvé excitante l’idée d’être offerte à un autre homme par son mari, mais n’avais jamais osé d’aller jusqu’au bout. Et comme Sébastien et elle avaient bien perçu que les charmes de Colette ne me laissaient pas indifférent, l’occasion avait été trop belle.
À quoi Sébastien ajouta que, de son côté, voir sa femme aux mains d’un autre ne le rendait pas le moins du monde jaloux, et qu’il était excité à l’idée d’en être témoin. Et que de toute façon, voir sa femme jouir était son plus grand plaisir. La conversation s’étira sur un bon moment, entrecoupée de longs silences, car nous avions tous besoin de récupérer. Après un certain temps, je leur fis part de mon étonnement devant leur panoplie de jouets sexuels, tant en raison de leur diversité que de leur présentation tellement ordonnée qui me faisait penser à tiroir d’articles de cuisine. Colette me répondit que de son point de vue, l’analogie lui paraissait logique dans la mesure où elle et son mari en faisaient usage couramment et que, si je n’avais pas eu la chance d’en faire autant, je manquais quelque chose. Après un bon moment, elle me souffla à l’oreille pour me demander si je voulais faire une expérience nouvelle pour moi. Après toute la nouveauté que j’avais expérimentée depuis le début de la matinée, je me demandai bien ce qu’elle avait en tête, mais je dis oui assurément, mais avec une grande réserve de curiosité.
Colette se leva et alla chercher un des bandeaux de leur collection, et me dit que j’allais apprécier ce qui allait suivre. Elle me banda les yeux, et me fit étendre au centre du grand lit, en me disant de me détendre. Privé de la vue, je pouvais toutefois percevoir qu’elle et Sébastien avaient quitté leur côté respectif du lit, mais n’étaient pas loin. Pendant un certain temps, il ne se passa rien. Puis, je sentis une présence, celle de Colette qui m’embrassait le cou, puis le torse, puis prolongeant les caresses de la main jusqu’au haut des cuisses par des effleurements discrets. Je la sentis se mettre à genoux à côté de moi pour mieux me caresser du torse jusqu’à la taille d’une main, tandis que l’autre poursuivait les effleurements plus bas sur le haut et l’intérieur des cuisses. Je sentis alors deux mains (Sébastien) qui empoignaient mes chevilles pour écarter mes jambes. L’absence de contact visuel m’empêchait d’anticiper quoi que ce soit, me concentrant dans l’instantanéité, ce qui décuple le plaisir de l’abandon.
Les caresses et effleurements continuèrent et même si nous nous étions bien dépensés plus tôt, je recommençais à durcir, en dépit du fait que Colette ne me caressait pas le membre directement. Elle commença à se faire un peu plus insistante, en caressant mes bourses en passant par la raie des fesses et en accordant une certaine attention à ma hampe renaissante. Quand elle jugea mon membre suffisamment érigé, elle l’empoigna à deux mains, et je sentis qu’elle glissait quelque chose autour. J’ai constaté par la suite qu’il s’agissait d’un anneau pénien en silicone, doté d’aspérités censées stimuler le clitoris. Colette me fit serrer les jambes, se glissa sur moi, s’empala sur ma verge, et me susurra à l’oreille que je verrai combien l’anneau permettait de conserver l’érection et décuplait le plaisir. Je ne sais pas si c’était nécessaire, mais je goûtais pleinement la situation d’abandon dans laquelle je me trouvais, le corps de Colette contre le mien et ses mouvements lents et profonds.
Après un certain temps, elle replaça ses jambes entre les miennes et me serra plus fort en elle. Elle me fit retourner sans que l’on se sépare, me serrant toujours. J’allais commencer un mouvement de va-et-vient quand elle m’arrêta et me dit de les laisser faire. Sébastien était maintenant de retour dans le lit, et je le sentis écarter mes jambes et desserrer celles de Colette. J’avais conscience de ses mains qui caressaient l’intérieur des cuisses de Colette, mais qui m’effleuraient également au passage. J’étais excité et intrigué par la situation, mais le plaisir était trop intense pour que je ne me laisse pas aller. Je sentis que Sébastien utilisait maintenant un vibro sur le haut et l’intérieur des cuisses de Colette, en effleurant au passage mes bourses et l’intérieur de mes propres cuisses.
Après un certain temps, Colette qui était restée immobile et qui retenait mes propres mouvements en me tenant les fesses, commença à se laisser aller un peu. Je sentis alors couler entre mes fesses un liquide lubrifiant, puis les doigts de Sébastien qui me dégageaient l’anus pour le stimuler avec un vibro anal. La nouveauté de la situation, les mouvements de plus en plus prononcés de Colette me remirent lentement en mouvement. Au même moment, Sébastien introduisait de plus en plus profondément son stimulateur anal entre mes fesses. Les vibrations semblaient irradier dans tout mon corps, et mes mouvements et ceux de Colette s’accordant, j’eus un orgasme comme jamais je n’en avais eu avant.
Nous nous séparâmes un peu plus tard dans la journée, mes amis et moi très conscients qu’ils avaient ouvert une porte, et que nous devrions en reparler plus tard.
Mais ça, c’est une autre histoire !