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n° 17878Fiche technique19701 caractères19701
Temps de lecture estimé : 12 mn
25/04/17
Résumé:  François apprend le sexe avec un homme.
Critères:  hh jeunes vacances hmast fellation anulingus hdanus -inithh
Auteur : Kudu  (Intellectuel à quat'sous)            Envoi mini-message

Série : L'école du sexe

Chapitre 02 / 04
Le stage

Résumé du premier épisode : « Des instituteurs compétents »


Après nous avoir présenté sa famille, François, quarante-six ans en 2017, nous raconte en quelles circonstances il a découvert seul le plaisir anal.



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Chapitre 2. Le stage



Bien que mes, nos parents nous aient élevés dans la tolérance et le respect, ce qui venait de m’arriver me troublait et, je peux le dire, m’inquiétait un peu. Les battements de mon cœur s’étaient accélérés, j’avais eu un essoufflement, mon corps, même si ce n’était pas une hémorragie, avait perdu une quantité certaine de liquide et j’en étais à me demander si je n’avais pas quelque peu abîmé ma belle mécanique.


Malheureusement toute la famille était attablée et je n’ai rien pu demander à mes parents, j’estimais mes sœurs et surtout mon frère trop jeunes pour entendre ce que j’avais à demander.


Je suis retourné dans ma chambre, me souvenant du livre de Masters & Johnson, Homosexuality in Perspective. Je n’ai pas trouvé de réponse, ni chez eux ni chez Alfred Kinsey, Le Comportement sexuel de l’homme. J’étais perplexe, inquiet même. Quelqu’un a heurté discrètement la porte, c’était papa.



Il m’a regardé en souriant, m’a dévisagé, il a vu ces livres que lui-même et maman m’avaient offerts.



En quelques mots, je lui ai raconté ce qui m’était arrivé, ce que j’avais ressenti juste avant le dîner.



Et il m’a raconté comment lui aussi avait découvert ce plaisir, plus âgé que moi, comment l’homme peut être sensible à la pénétration anale, qu’un homme puisse souhaiter en sentir un autre en lui, qu’il est possible pour lui d’arriver à la jouissance et à l’éjaculation par là, sans même se toucher le pénis, que c’était un comportement prétendument homosexuel, mais sans autre justification qu’une prétendue morale. Dans notre famille, nous considérons comme homosexuel(le)s uniquement les hommes et les femmes qui mènent leur vie au sein d’un couple, ou d’un ensemble plus vaste, constitué uniquement de personnes du même genre qu’eux et nous estimons que les hétérosexuel(le)s purs et durs, du moins ceux qui se disent tels, n’ont pas le privilège d’être normaux.



Bref, en un quart d’heure, j’ai obtenu tous mes apaisements et, après lui avoir souhaité bonne nuit, je me suis endormi serein. Le lendemain, je réussissais mon bac philo haut la main, suivi quelques jours plus tard de celui en langues germaniques, m’ouvrant les portes de l’université. Les vacances commençaient bien, d’autant que mes sœurs et frère aussi réussissaient leurs parcours scolaires respectifs.


Cette année, c’était direction l’Atlantique, ses vagues, ses dunes et ses pins. Bien sûr qu’il n’y avait dans nos bagages que le strict nécessaire de vêtements pour le voyage et pour quelques sorties éventuelles, mes parents avaient loué un chalet dans un centre naturiste bien évidemment. Nous sommes partis le 20 juillet, maman étant déjà libre. Nous en profitions pour partir un jeudi, évitant ainsi les bouchons que le Bison pas toujours si Futé de l’époque n’aurait pas vu venir.


Partis le matin vers 7 heures avec un véhicule spacieux, – nous serions plus tard six personnes avec papa – nous sommes arrivés sur place largement à temps pour vider la voiture, ranger nos effets, prendre une douche et faire un peu connaissance avec certains voisins présents à ce moment. Comme nous n’avions emmené que très peu de vêtements, le rangement a été vite terminé et j’ai pu me rendre aux douches avant la grosse affluence de fin de journée. Maman, mes sœurs et mon frère ont préféré faire un petit tour à la plage.


J’ai déposé ma serviette sur un banc à distance des pommes et je suis allé sous la douche avec mon savon. L’eau était un peu fraîche, mais, vu les 30°qu’affichait le thermomètre sous les pins, elle n’en était que meilleure, surtout après six cents kilomètres sous un beau soleil.


Face à la paroi, sous la légère pluie de la douche, j’ai commencé du bout des doigts à me caresser les tétons, puis je les ai saisis entre pouces et index et ils sont devenus tout durs, ils pointaient. Autre chose aussi a pointé. Le plaisir que j’éprouvais à me peloter avait éveillé mon pénis, il se manifestait orgueilleusement au-dessus de la touffe. Le contraste tricolore entre mes poils acajou, ma peau laiteuse et le léger bronzage perpétuel de ma verge formait un joli ensemble de couleurs. Mes mains sont descendues des tétons, se sont dirigées, la droite sur la verge et l’autre sur les testicules. Elles s’entendaient comme larrons en foire pour que le pénis devienne phallus triomphant. Me rappelant ce qui s’était produit la veille du bac, mon index gauche s’est, de lui-même dirigé vers mes fesses, les a écartées à la recherche de l’anus si sensible. Celui-ci, tout émoustillé, m’a envoyé un signal auquel l’index a répondu par une légère pression. Avide de ces douces sensations, l’anus s’est entrouvert, laissant un passage aisé au doigt inquisiteur. J’ai fermé les yeux pour me concentrer sur les sensations éprouvées.


Fureteur, l’index a découvert la petite protubérance de la prostate et s’est mis à la cajoler. Je suis alors parvenu, en gardant les yeux fermés, à me concentrer entièrement sur les sensations que j’éprouvais, je sentais, n’entendais ni ne voyais plus rien du monde extérieur, je percevais seulement les battements de mon cœur et ma respiration qui s’accélérait. Averti de cette caresse à sa base, le pénis est devenu plus exigeant, a commandé à la main gauche de s’activer davantage, et à la droite d’accélérer ses mouvements de va-et-vient. Ce qu’elle a fait immédiatement. Les conséquences, prévisibles et recherchées, ne mirent pas cinq minutes à se manifester : le phallus cracha bien haut ce sperme que j’avais trouvé si goûteux. Ouvrant enfin les yeux, j’ai vu que le jet avait atteint le mur à hauteur de mon abdomen.


J’ai aussi – horreur ! – vu un homme qui se tenait à ma gauche et qui avait vu tout du spectacle. Je l’ai entendu me dire, en allemand :



J’étais bouleversé. À la maison, nous vivions le plus souvent nus, mais par respect pour Amélie, notre gouvernante, et pour nos invités quand quelqu’un nous rendait visite, nous nous habillions en tenue de ville, jamais en peignoir ni en survêtements.



Un peu soulagé par ces quelques mots, j’ai regardé mon interlocuteur de plus près. Il était un peu plus petit que moi, un peu plus âgé, il avait le cheveu noir de corbeau, les yeux marron, une fine moustache, des dents d’un blanc éclatant que son teint hâlé mettait bien en évidence. Et, avec ça, un sourire d’ange. J’ai aussi remarqué qu’il était plutôt bien bâti sans muscles saillants comme ceux des adeptes des salles de musculation et qu’il était circoncis. Peu de jeunes de mon âge l’étaient et je me suis surpris à lui demander, en le tutoyant :



De nouveau, j’étais un peu gêné de ce que je venais de faire et je lui répondis stupidement, mais c’était vrai que je le faisais régulièrement quand je me masturbais et que j’avais oublié de me munir de Kleenex pour éviter les taches sur les draps.



Lui aussi a pris sa douche au moment où deux familles arrivaient. Je me suis essuyé en le regardant. Comme je l’avais déjà constaté, il était très musclé sans cette laideur affichée par les culturistes quand ils abusent de compléments alimentaires ou d’autres substances moins bénignes. J’ai aussi remarqué sa verge légèrement gonflée, peut-être suite au spectacle dont je l’avais gratifié. Quand lui aussi a eu fini de se sécher, il m’a invité à prendre un pot avec lui, ce que j’ai accepté avec plaisir, sa compagnie m’était agréable et j’avais envie de mieux le connaître.


En chemin, il m’a dit s’appeler Fahri et il m’a expliqué qu’en turc, Fahri signifie « celui qui frappe ». C’est, selon les croyances, un colérique à la forte émotivité qui, paradoxalement, réfléchit toujours avant de s’emballer. S’il feint parfois une explosion, qu’il contrôle, c’est qu’il est plus retors qu’il n’y paraît. Sur le principe, sa moralité est irréprochable, mais elle s’accorde aux circonstances. Jamais en franche opposition avec qui que ce soit, il y a toujours pour lui un terrain d’entente. Enfin, une fille aussi peut s’appeler ainsi, le prénom est ambigu, comme Dominique ou Camille chez nous.


Assis à une terrasse, il m’a surpris en se commandant une bière alors que je demandais une eau pétillante.



Sa réponse m’impressionnait. Ainsi, certains Turcs avaient rompu avec les enseignements traditionnels et réfléchissaient, comme ses parents, comme les miens, davantage en termes de Vatican II ou de Mai’68 qu’en morale victorienne ou issue du « Petit Catéchisme ». Il m’impressionnait vraiment, en positif et, bien entendu, son mode de pensée en accord avec le mien avait tout pour me plaire.


Nous étions assis côte à côte et nous avons trinqué. Pendant que nous discutions, sa main est venue délicatement se poser sur ma cuisse. Surpris, mais pas trop étonné, j’ai senti un léger et agréable picotement au niveau du périnée. Ma seule réaction a été de poser ma main par-dessus la sienne. Cet instant, après la masturbation dont il avait été le témoin, était un moment de plénitude, un de ces instants qui ouvre de nouvelles voies, qui donne un sens supplémentaire à la vie.


Ma verge le sentait d’ailleurs aussi, elle qui commençait à trouver la sensation agréable et à nous le montrer. Fahri a pris la serviette qu’il avait posée sur le banc à côté de lui et l’a posée ouverte sur nos cuisses, il me semble que lui aussi préférait cacher son émoi. Son sourire était franc, sa main sur la mienne était douce et tiède, je me suis rapproché de lui de manière que sa cuisse soit bien appuyée contre la mienne. Lui me la pressait doucement de ses doigts, augmentant les sensations que j’éprouvais. Nous n’avons parlé que de choses futiles, le temps, l’océan, la brise.


À un moment, il m’a demandé, me regardant droit dans les yeux :



Je devinai où il voulait en venir, mais je n’ai pas hésité un instant pour lui répondre oui. Il a payé l’addition, nous avons noué nos serviettes en pagne et nous sommes partis. Lui aussi avait loué un chalet situé non loin du nôtre, plus petit, qu’il occupait seul depuis cinq jours. À sa demande, j’ai répondu que cette fois je prendrais aussi une bière, directement à la bouteille, j’avais la gorge un peu sèche. Sa verge, entourée d’une jolie broussaille naturelle très noire était encore gonflée, j’en admirais le gland légèrement violet à l’extrémité d’une hampe nettement plus foncée que la mienne. J’ai tendu la main libre pour la toucher, elle était toute douce. J’étais étonné de mon geste, c’était pour moi une première, mais il répondait à une impérieuse nécessité de l’instant. Je le lui ai d’ailleurs fait remarquer :



Sans attendre son accord, mais prêt à arrêter s’il le demandait, j’ai posé ma cannette, je me suis penché, j’ai ouvert la bouche pour la sentir d’abord un peu molle, mais offerte et disponible. Tout de suite, la voilà réactive, elle se lève et s’affermit. Je sens qu’elle ne demande qu’à aller vers son état de raideur et de rigidité maximum. Ma main droite la saisit à la base, la gauche descend et malaxe son pendant immédiat, les testicules si dignes d’intérêt et qui valent la peine d’être découverts et dégustés.


J’entends la respiration de Fahri devenir plus bruyante, saccadée, cela me donne l’envie de poursuivre, de me faire plus insistant. Mais Fahri me relève, m’entraîne vers le lit où nous nous allongeons sur le côté, chacun avec le visage face au pénis de l’autre. C’est vrai que c’est plus confortable. Je la reprends en bouche, ma langue se fait plus ferme, elle parcourt toute la tige, s’attarde sur le méat, y aspire la goutte salée de l’excitation avant d’avaler le gland parvenu à sa toute-puissance.


Je sens maintenant les mains de Fahri caresser mes testicules, s’aventurer sur mon périnée, revenir au point de départ avant de repartir un peu plus loin sur le périnée. Son index trouve mon anus, je me raidis davantage. Il appuie sur la rosette qui lui laisse immédiatement le passage, il continue à enfoncer son doigt et il tombe sur la petite boule si sensible. Surpris par l’onde de plaisir que cela provoque, je laisse sa verge quitter ma bouche et je me concentre sur ce plaisir que le doigt me procure. Je l’ai tendue, au bord de l’explosion. Il s’en rend compte, encercle la base entre pouce et index et serre, en même temps qu’il me comprime légèrement les testicules. L’orage qui commençait à gronder se calme, il m’installe sur le dos jambes largement écartées. Il sort le doigt de mon anus, il y passe une langue douce bien chargée de salive et me lèche la rosette tout en forçant régulièrement sa langue sur la petite ouverture. Une main saisit ma verge, fait coulisser le prépuce sur le méat humide de sécrétions. L’autre main caresse mes testicules et se dirige à nouveau vers le petit trou et prend la place de la langue.



Il a agi comme promis et je n’ai ressenti aucune douleur. Il a lâché ma bite et a remplacé sa main par sa bouche pendant que les doigts dans mon cul allaient et venaient, effectuant à chaque mouvement un massage de prostate. L’orage était occupé à revenir, un vent de folie soufflait sous mon crâne, le paroxysme n’était pas loin. Je savais que cela ne durerait pas, surtout qu’il continuait à la sucer vigoureusement. Enfin jaillit le geyser souhaité, voulu, recherché, accompagné de ma part d’expressions verbales, corporelles ou gutturales bienvenues. Ce n’était pas fini pour autant. Il m’a gardé gentiment en bouche, y faisant tournoyer la langue, ressentant son dégonflement progressif pour l’accompagner jusqu’à son état flaccide, et apprécier de nouveau sa situation de souplesse et d’indolence originelles.



Il a approché son visage du mien, a posé ses lèvres sur les miennes, a poussé sa langue dans ma bouche qui n’en demandait pas tant et j’ai pu à nouveau goûter à ma semence, cette fois assaisonnée de sa salive. Le goût avait changé par rapport à celui de la douche, sa salive épicée avait fait la différence. Je l’ai remercié en partageant son baiser, en poussant ma langue dans sa bouche, y jouant avec la sienne. Détendu, repu par deux éjaculations en une heure, je me suis endormi dans ses bras.