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29/04/17
Résumé:  Tout semble aller mieux pour Mathéo qui hésite à retourner voir le Docteur Liane. Il s'y résout finalement et se voit alors proposer un traitement des plus inattendus qui va le faire basculer dans un univers inconnu...
Critères:  h fh fplusag jeunes médical hsoumis fdomine humilié(e) cérébral hmast nopéné sm -inithf -hsoumisaf
Auteur : Bastian      Envoi mini-message

Série : Docteur Liane

Chapitre 02 / 03
Plaisir et soumission

Résumé du premier épisode : « Découverte et Initiation »


À cause d’une petite gêne au niveau de son pénis, et de crainte que cela cache quelque chose de plus grave, Mathéo, jeune étudiant fraîchement débarqué à Paris, prend rendez-vous chez le docteur Liane. Celle-ci se veut rassurante, et lui prescrit une échographie. Mais elle s’adonne également à une étrange séance de palpations qui laisse Mathéo au bord de l’orgasme.



____________________________________________




Je suis finalement allé passer mon échographie, environ six semaines après mon rendez-vous chez le docteur Liane. Et l’échographe s’est voulu lui aussi plutôt rassurant : oui, j’avais bien quelques petites calcifications dans le corps caverneux, mais rien à voir selon lui avec la maladie de Lapeyronie. Sans doute une mauvaise cicatrisation suite à un choc (même si je ne me souviens pas avoir pris le moindre au coup à l’entrejambe), tout cela devrait finir par se résorber naturellement. D’ailleurs, cela fait plus de deux semaines que j’ai passé cette radio, et force est de constater que l’échographe avait sans doute raison (à mon grand soulagement) : je ne ressens plus aucune gêne quand je suis en érection, et je n’arrive presque plus à trouver les nodules que je sentais auparavant en palpant mon sexe… Dès lors, est-il bien utile de retourner voir le docteur Liane ?


À vrai dire, la question me taraude depuis que j’ai les résultats de l’échographie. Je n’arrive pas à m’ôter du crâne le souvenir de cette consultation absolument irréelle, à tel point que je me demande parfois si je n’ai pas tout rêvé ? Cette façon de me toucher, de me caresser, et surtout de jouer avec mon orgasme, c’est bien arrivé, mais était-ce totalement voulu de sa part, ou bien est-ce que je fantasme totalement ? En tout cas, la graine est bien plantée, car non seulement j’y repense tout le temps, mais je me branle aussi régulièrement une fois dans mon lit, en rejouant la scène dans ma tête. C’est d’ailleurs durant l’une de mes séances de jeu que, sous le coup de l’excitation, je me décide à prendre rendez-vous (pour le regretter aussitôt, mais trop tard, c’est fait !).


Quelques jours plus tard, me voilà donc à nouveau dans la salle d’attente du docteur Liane, en fin de journée, parmi d’autres badauds. Elle ouvre la porte et je crois voir son regard s’illuminer lorsqu’il se pose sur moi. Mince, elle est encore plus séduisante que dans mes souvenirs nocturnes ! Maquillée légèrement, mais avec goût, elle porte cette fois un petit chignon qui lui donne des faux airs d’Audrey Hepburn. Elle me lance un grand sourire et m’invite à la suivre dans son cabinet. En passant derrière elle, son parfum m’envahit, et je me rends compte que je suis déjà en train de bander.


Elle s’assied derrière son bureau et me demande comment ça va depuis la dernière fois. Je lui raconte l’échographie, les conseils du radiologue, et surtout que j’avais l’impression de ne plus ressentir de gêne et de ne plus avoir de nodules dans le pénis. Comme je l’espérais, elle m’invite alors à me dévêtir et à aller m’allonger sur sa table d’auscultation pendant qu’elle jette un œil aux radios que j’ai apportées. Ce que je fais avec plaisir, même si je me sens un peu honteux de bander avant même qu’elle ne me touche (et aussi un peu excité, je dois bien l’admettre).


La doctoresse n’a absolument pas l’air surprise devant l’érection majestueuse qui l’accueille alors qu’elle me rejoint.



Et elle ajoute, taquine :



Je sens le rouge me monter aux joues, et je ne sais pas trop quoi lui répondre. Heureusement, elle poursuit, tout en me saisissant le sexe du bout des doigts :



Je lui réponds que non, plus de gêne ni la moindre douleur.



Elle me regarde un instant en souriant, alors que je suis toujours à moitié nu et que je bande plus que jamais sur la table. Il s’en suit un petit instant de flottement, pendant lequel je dois avoir l’air particulièrement idiot, puisqu’elle ajoute tout à coup :



Je reste interdit, ne sachant quoi faire ni quoi dire. Du coup, elle est obligée de me signaler que je peux me rhabiller. J’ai l’impression de me réveiller d’un coup, et je remonte rapidement mon caleçon et mon pantalon, pendant que la doctoresse retourne à son bureau.



Je file directement à la pharmacie qui jouxte le cabinet du docteur Liane et, encore perdu dans mes pensées, je tends machinalement l’ordonnance à la préparatrice qui m’accueille avec un grand sourire. Plutôt jolie d’ailleurs, me dis-je, elle doit avoir mon âge, ou pas loin. Je la vois hausser un sourcil en lisant l’ordonnance, avant de passer côté boutique, et de se diriger vers le rayonnage dédié aux préservatifs et autres gels intimes.



Je me sens rougir jusqu’aux oreilles, et je parviens péniblement à bafouiller quelques mots :



Je reste interdit : il doit y avoir une erreur, quel rapport entre du gel intime et mon problème de cicatrisation (sur lequel je n’ai pas du tout envie de m’étendre avec la jeune préparatrice) ? Finalement, c’est elle qui me demande :



Le soir venu, me voilà donc chez moi, assis à mon bureau, avec cette énorme bouteille de gel intime devant moi. Je regarde à nouveau l’ordonnance. Non, la préparatrice a raison, j’ai beau retourner la feuille dans tous les sens c’est bien ce qui est écrit. Un peu par dépit, je tourne l’ordonnance et je remarque une inscription manuscrite au verso. Je regarde mieux, et je vois clairement un numéro de téléphone. Je retourne la feuille pour vérifier : ce n’est pas celui du cabinet, imprimé en bas de page, d’ailleurs, c’est un numéro de portable. Qu’est-ce que cela veut dire ? Serait-ce le numéro de téléphone privé du docteur Liane ? Si oui, pourquoi me l’avoir laissé comme cela sur l’ordonnance, sans rien me dire ? Je reste cinq bonnes minutes à me demander quoi faire, et je me décide à appeler pour en avoir le cœur net.

Je compose le numéro. Le numéro semble valide, et au bout de la quatrième sonnerie, j’entends une voix féminine me demander qui est à l’appareil.



Elle ne semble nullement étonnée que je l’appelle sur ce qui est manifestement son portable privé.



Elle n’a pas l’air de comprendre. Ou bien elle se moque de moi ? Je cesse de tourner autour du pot et je finis par me lancer :



Au ton de se réponse, je devine qu’elle est en train de sourire.



Sa réponse me laisse coi. Au bout d’une ou deux secondes, je parviens à bredouiller un semblant de réponse :



Encore quelques secondes d’un silence pesant. Puis elle reprend d’un ton ferme et assuré :



Elle poursuit :



Je m’exécute.



De quoi ? Elle est folle ? Je suis obligé de réagir :



Vexé par sa remarque, je m’exécute. Debout devant mon bureau, au téléphone et les fesses à l’air, je dois avoir l’air bien ridicule. Elle reprend d’une voix plus douce :



C’est une blague ? Qu’est-ce que je suis censé faire ? Je suis à deux doigts de raccrocher. Elle sent mon hésitation, car elle rajoute :



Troublé, mais curieux de la suite des évènements, j’obéis et j’enduis mon sexe. Le contact est froid, mais pas désagréable.



Tout en lui obéissant, je regarde mon sexe. Il est totalement luisant.



Je ne sais pas trop quoi lui répondre, car devant cette situation surréaliste, force est de constater que je bande déjà à moitié.



J’ai presque l’impression de la voir lever les yeux au ciel quand je l’entends me répondre :



J’ai un coup de chaud quand je l’entends prononcer ces mots, et mon cœur se met aussitôt à battre la chamade, alors que mon sexe achève de se durcir.



Est-ce que j’ai bien entendu ? Elle vient bien de me demander de me masturber, là, au téléphone avec elle ? Avant que je n’aie pu prononcer le moindre mot, elle reprend :



La situation est grotesque, mais l’excitation puissante : je finis par accéder à sa requête. Je saisis mon sexe trempé de gel entre mon pouce et mon index, et je commence à me branler délicatement. Je ne peux m’empêcher de lâcher quelques soupirs de contentement, qui ne manquent pas d’indiquer au docteur Liane que je suis en train de faire ce qu’elle me dit. Elle continue, d’une voix encore plus douce, et plus lente :



Le téléphone plaqué contre l’oreille, je finis par fermer les yeux, et je laisse la voix douce et le ton monotone du docteur Liane me guider dans mes caresses. Au bout de quelques minutes, elle commence à accélérer légèrement.



Je suis ses instructions, ma main enserre à présent totalement mon sexe trempé, et glisse à une allure plus soutenue. Tout à coup, le docteur Liane me demande :



J’acquiesce entre deux soupirs :



Je ne sais pas ce qui m’a pris de l’appeler madame. L’excitation sans doute ?



Je fais ce qu’elle me dit sans réfléchir : j’empoigne le bout de mon sexe, et je me mets à pomper frénétiquement mon gland en tachant de suivre le rythme de sa voix, ce qui ne manque pas de me faire pousser de petits gémissements plaintifs. Au bout d’une dizaine de secondes, elle s’interrompt enfin, avant de reprendre :



Puis elle détache ses mots comme pour m’indiquer la vitesse à laquelle je dois opérer :



À présent, elle me fait me branler lentement, mais puissamment. J’ai l’impression que sa voix est hypnotique, je me laisse bercer et guider par elle. Je soupire de plus en plus fort, et le docteur Liane continue de m’accompagner, de me dire quoi faire, comment serrer, à quelle vitesse… Tantôt rapide, tantôt plus lent. Sur une petite partie du pénis. Puis sur toute la longueur… Je ne me suis jamais masturbé de la sorte, j’ai l’impression d’être au paradis, c’est encore plus intense que lors de ma première rencontre avec elle. Plus humiliant aussi, car suspendu à sa voix, je suis bien conscient de n’être qu’une marionnette entre ses doigts. Mais je crois bien que cela m’excite encore davantage.



Je suis trop excité pour garder le moindre esprit critique : je fais ce qu’elle me dit, je balance à moitié le téléphone sur mon bureau et je viens empoigner mes couilles de ma main libre.



Toujours suspendu à la voix du docteur Liane, j’accélère le rythme. Sa voix est forte et assurée à présent, et elle est beaucoup plus directive :



J’ouvre les yeux. J’ai l’impression que je vais exploser, je sens le sang me battre les tempes mon sexe commence à faire mal à force de bander. Le docteur Liane continue de donner ses instructions infernales, forçant ma main à me branler toujours plus vite et plus fort, mais en même temps, elle me parle afin que je garde le contrôle, me demande de bien de respirer :



Je sens que je suis à la limite, il faut que je le lui dise :



Elle m’interrompt :



Perdu dans ma transe, je réalise tout à coup qu’elle me tutoie. Depuis combien de temps ? Qu’importe. Je me focalise sur les chiffres qu’elle commence à décompter, calmement :



Mais c’est interminable ! Si ça ne tenait qu’à moi, cela fait déjà cinq bonnes minutes que je me serais répandu sur mon bureau, je n’en peux plus, j’ai l’impression que mon sexe me brûle, je gémis de plus en plus fort. Le docteur Liane l’entend et m’encourage à tenir encore un peu, elle est presque en train de crier à présent :



C’est insupportable. Le mouvement de va-et-vient infernal que j’imprime à mon sexe devient intenable.



Et à nouveau, alors que mon sexe est sur le point d’exploser, alors que je m’y attends le moins, elle hurle :



Comme un réflexe, je lui obéis, et je lâche immédiatement mon pénis, alors que je suis sur le point d’éjaculer. Et comme la première fois, dans son cabinet, cette sensation d’une jouissance inextinguible : le temps s’arrête, et je suis suspendu dans mon orgasme. Je ne peux refréner un très fort gémissement, presque un cri, seul moyen pour moi d’exprimer ce mélange de jouissance et de frustration, d’extase et de douleur qui me cloue sur ma chaise. J’entends le docteur Liane à travers mon téléphone susurrer d’un air satisfait :



Elle s’interrompt un instant, puis reprend tout à coup d’une voix forte et autoritaire :



Est-ce l’effet de cet « ordre » ? Ou bien est-ce que j’aurais joui de toute façon, ayant passé le point de non-retour ? Je ne le saurai jamais. En tout cas, le résultat est immédiat et fulgurant : d’un coup, je sens mon sexe se dresser, et sans que je ne puisse rien contrôler, un puissant jet de sperme me vient directement sur le bas du visage.


La sensation est indescriptible : mon sexe est là, dressé, dans le vide. Et pourtant, il vibre et s’agite tout seul en l’air, comme s’il était animé d’une vie propre. Et moi je jouis, je jouis comme jamais, le bas du corps secoué par de violents soubresauts de plaisir. Un deuxième jet presque aussi fort que le premier vient s’écraser sur mon bureau. Un troisième un peu plus faible finit sur ma chemise. Puis plus rien, si ce n’est une grosse goutte de sperme qui vient former une perle blanchâtre au bout de mon gland.


Je reste là, dans un état de sidération absolue. Avachi sur ma chaise, j’ai chaud, mes oreilles bourdonnent et je sens mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Je ne comprends pas ce qui s’est passé : jusqu’à présent, j’avais toujours joui « normalement », c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une stimulation physique, quelle qu’elle soit… Alors que là, j’ai vu, de mes yeux, mon pénis se tordre dans les airs tel un gros ver de terre, et éjaculer trois fois sans le moindre contact physique. Le tout m’ayant procuré l’un des orgasmes les plus puissants de toute ma vie. Et le pire, c’est que je sens que l’excitation est encore là, alors que d’ordinaire, après une bonne branlette, je suis aussi amorphe qu’un bernard-l’hermite hors de sa coquille. C’est à n’y rien comprendre ! Au bout de quelques instants, c’est la douce voix du docteur Liane qui me sort de ma torpeur :



Je ne réponds rien. Je me sens… je ne sais pas trop. Épuisé ? Satisfait ? Vaguement. Mais aussi honteux. Sale, et pas seulement à cause du sperme qui me coule sur la joue, et que j’essuie d’un revers de main.

Le docteur Liane reprend :



J’ai la gorge sèche. Je déglutis avec difficulté, avant d’essayer de trouver mes mots :



En effet, cette fois-ci, j’ai éjaculé, c’est indiscutable ! Et pourtant, je vois bien que mon sexe est encore bien dur, et j’ai bien l’impression que si je me masturbais à nouveau, je pourrais jouir encore sans aucun problème.



Je ne sais pas quoi lui répondre. J’ai sans doute bien peu d’expérience du haut de mes vingt et un ans, mais tout de même… Je n’avais jamais seulement imaginé que l’on puisse faire cela.



Je suis partagé : je me sens toujours un peu honteux de ce qui vient de se passer. Mais d’un autre côté, j’ai l’impression d’avoir découvert un secret inestimable grâce au docteur Liane. Alors que je suis encore perdu dans mes pensées, j’entends la voix du docteur Liane m’interpeller à travers le haut-parleur de mon téléphone :



Je n’en crois pas mes oreilles.



Alléché par la perspective d’une nouvelle séance onanique, je m’empresse de lui répondre :



Et comme convenu, je rappelle le lendemain, et les autres jours aussi. Et à chaque fois, j’ai le bonheur d’entendre docteur Liane me guider de sa douce voix. Je suis toujours un peu gêné au début, mais le plaisir prend rapidement le dessus, très vite je m’abandonne et, les yeux mi-clos, je laisse le docteur Liane me dicter comment je dois me masturber, à quelle vitesse, avec quelle force, sur quelle partie de mon sexe…


À chaque fois, lorsque je sens que l’orgasme vient, c’est un déluge de sensations contradictoires qui me submerge : plaisir, humiliation et frustration se mêlent en un tout indicible qui me laisse sans force et sans voix à la fin de ma « consultation » téléphonique. Sitôt l’orgasme (ou plutôt le non-orgasme) atteint, nous échangeons avec le docteur Liane sur ce que j’ai ressenti, je dois décrire le plus précisément possible mes sensations, au point que je la soupçonne de prendre énormément de plaisir également. Je pourrais être gêné bien sûr, mais d’une part, l’excitation toujours présente atténue fortement ce sentiment. Et d’autre part, le docteur Liane me parle toujours avec énormément de douceur et de bienveillance. Elle me fait comprendre qu’elle s’amuse également, et que tout cela n’est pas bien sérieux.


Vient donc le dernier jour, en tout cas si j’en crois mon ordonnance. Le docteur Liane m’a bien dit de la rappeler hier, mais elle ne répond pas. J’insiste, et au bout du cinquième appel, je finis par tomber sur elle. Elle me répond rapidement qu’elle est très prise aujourd’hui, la faute à un nombre important de patients, et me dit qu’elle me rappellera dans la soirée si elle le peut. Son ton était un peu sec, mais je suppose que c’était à cause du stress ? Un peu déçu, un peu frustré, il ne me vient même pas à l’idée de me masturber seul. Et heureusement, car ma déception est finalement de courte durée : un SMS du docteur Liane, où elle me demande de la rejoindre à son cabinet vers 21 heures, et de ne pas oublier mon flacon de Lubrifior !


Je tremble presque d’excitation lorsque j’arrive à son cabinet. Et c’est les mains moites et le cœur tambourinant que je la rejoins après avoir patienté quelques instants dans la salle d’attente. Fichtre, elle était encore plus belle que la dernière fois ! Ou bien est-ce mon excitation qui me joue des tours ? Assise sur son fauteuil de bureau, elle est toujours vêtue d’une blouse blanche, mais j’aperçois en dessous une jupe mi-longue en cuir noir, ainsi qu’une paire d’escarpins de la même couleur. Et je fantasme à l’idée que ce sont bien des bas qui recouvrent les superbes jambes qu’elle tient croisées devant moi, et non pas une simple paire de collants.



Elle me fixe de ses yeux noirs légèrement plissés, un sourire enjôleur aux lèvres. Je suis sous le charme, j’ai du mal à trouver mes mots.



Je ne sais comment terminer ma phrase. C’est elle qui le fait pour moi :



Elle poursuit :



Puis elle ajoute, en me fixant étrangement du regard :



Cette phrase me surprend, ainsi que le ton employé. Mais son regard est toujours aussi doux, et mon excitation plus grande que jamais. J’obtempère donc, et j’ôte mon pantalon. Mon érection est bien visible sous mon caleçon et mon sexe pointe fièrement vers le docteur Liane, qui vient l’effleurer du bout de l’index en me susurrant à l’oreille un « hmm » qui me fait frissonner. Elle ajoute, toujours au creux de l’oreille :



Docilement, je m’exécute : je sors le flacon de mon sac, je le lui tends, et j’ôte prestement mes sous-vêtements. Lorsque je relève les yeux vers le docteur Liane, je sursaute presque : la bouteille entre les mains, elle me fusille littéralement du regard. Son sourire bienveillant a totalement disparu, et j’ai l’impression que ses yeux noirs me transpercent littéralement. Je suis totalement éberlué, et pour le coup, pas franchement rassuré. Que se passe-t-il ? Qu’ai-je bien pu faire pour la mettre dans cet état ?


D’un coup d’œil, elle me désigne le flacon de gel intime. Il est à moitié vide. J’ai peur de deviner la raison de sa colère froide.



Je bafouille, je balbutie. Oui, évidemment que je l’ai fait… À chaque fois, d’ailleurs. Impossible de m’en empêcher, vu qu’au terme de chaque coup de fil, je ne jouissais qu’à moitié et finissais écrasé par la frustration. Donc, oui, à chaque fois, sitôt raccroché, je me « finissais » et je m’accordais ce qui m’avait été si délicieusement refusé. Mais comment le lui avouer, après ses emphases quasi mystiques sur le bonheur de l’orgasme ruiné et les sensations indicibles qu’il procure ?



Je ne trouve rien de mieux à dire. Je vois bien qu’elle n’est pas dupe. Elle ne répond rien, et continue de me regarder fixement. Je sens en elle un mélange de colère et de déception. Et du coup, j’en viens moi-même à me sentir mal : à l’humiliation absolue d’avoir reconnu à demi-mot que je m’étais joyeusement pignolé toute la semaine (de toute évidence en pensant à elle) s’ajoute la gêne, plus grande encore, de l’avoir déçue et d’avoir trahi la confiance qu’elle m’avait témoignée en m’initiant de la sorte. J’ai l’impression d’avoir tout gâché. Les mots qui sortent de la bouche du docteur Liane me confirment ma crainte. Ils sont durs et dédaigneux :



Je blêmis, j’essaie vaguement de protester, mais le docteur Liane m’interrompt :



Dans le même temps, elle vient saisir fermement mon pénis, toujours bien rigide.



Elle garde mon sexe toujours vigoureux dans sa main droite quelques instants qui me semblent une éternité. Elle semble réfléchir. Puis à nouveau, elle me jette ce regard étrange et me souffle dans l’oreille :



J’acquiesce de la tête, une lueur d’espoir au fond de moi.



J’ai l’impression de me voir ôté d’un énorme poids : soulagé, je m’empresse de l’approuver, presque joyeusement :



Elle m’interrompt juste en relevant ses yeux vers moi. Son regard est toujours aussi dur. Du coup, je reprends plus docilement, en baissant les yeux :



Peut-être est-ce la phrase qu’elle attendait ? En tout cas, je la vois sourire en coin. Et cela me soulage autant que cela me fait plaisir. Mon sexe toujours dans sa main, elle me dit le plus calmement du monde :



Je reste interdit. Elle a vraiment l’intention de me fesser cul nu, là, tout de suite ? Même si j’avoue (un peu honteux) que l’idée ne me déplairait pas dans l’absolu, quand même, une fessée… Devinant mon hésitation, elle poursuit :



Et joignant le geste à la parole, des doigts de sa main droite, elle vient vivement plaquer mon sexe turgescent contre le plat de sa main gauche. Ce n’est pas vraiment une fessée ni une claque, puisque finalement, c’est plus mon pénis qui vient taper contre le plat de sa main que l’inverse. Mais c’est tout de même assez douloureux, et plutôt humiliant. Elle recommence trois fois, le regard absorbé par le mouvement de ma queue contre sa main. Puis elle s’arrête, et relève les yeux vers moi. De mon côté, j’ai le souffle coupé. Mon sexe me fait mal, mais je ne débande toujours pas. Pire, j’ai l’impression qu’il durcit encore davantage. Je vois alors un étrange sourire passer sur le visage du docteur Liane, un mélange de satisfaction, de plaisir et de vice.


Dans le même temps, je sens mon sexe recommencer à claquer contre sa main, un peu plus fort que précédemment. Et plus vite aussi. Je jette un regard apeuré au docteur Liane, elle se contente de me regarder en souriant du bout des lèvres. Elle accélère encore, et je vois ses mèches noires se balancer au rythme des claques qu’elle inflige à mon sexe. Plus vite, plus fort. Et plus mon pénis vient claquer contre sa main, plus je sens mon excitation augmenter irrésistiblement. Je finis par comprendre la nature de sa « punition » : elle veut me faire éjaculer comme ça, de la manière la plus ridicule et honteuse qui soit, pour me faire comprendre à quel point je suis pathétique. Le pire, c’est que je sais qu’elle va y arriver, ce n’est plus qu’une question de secondes avant que je ne puisse plus me retenir, malgré la vive douleur qu’elle m’inflige. Je finis par la supplier :



Un grand sourire éclaire son visage. Contre toute attente, elle s’arrête, et lâche d’un coup mon pénis rougi par des dizaines de simili-claques. J’essaie de retrouver mon souffle : je suis sur le fil, à deux doigts de l’orgasme le plus humiliant de toute ma vie. Je lâche un soupir de soulagement, et alors que je m’apprête à remercier le docteur Liane d’avoir stoppé sa dégradante punition, celle-ci éclate de rire. Avant que je ne réalise quoi que ce soit, je sens sa main venir gifler mon sexe encore tremblant. Une vraie gifle, cette fois, donnée avec force et amplitude, et qui vient violemment claquer mon pénis au point de le plaquer contre ma cuisse. Surpris, je lâche un cri mêlé de douleur et de plaisir. Car aussi cruelle qu’elle soit, cette gifle me rapproche encore davantage du point de non-retour, celui au-delà duquel je sais que je ne pourrai pas retenir mon éjaculation.


Et si ce n’est elle, alors ce sera celle qui suit, du revers de la main, presque aussi forte et qui me fait gémir encore plus bruyamment. Je me plie en deux, j’essaie de mettre mon sexe à l’abri derrière mes mains, mais trop tard : la fine main du docteur Liane parvient je ne sais comment à se faufiler, et vient à nouveau claquer mon malheureux pénis. Pour lui comme pour moi, c’en est trop : je jouis, irrésistiblement, honteusement, salement. Une première saccade de sperme vient gicler sur la blouse du docteur Liane, toujours hilare. De manière un peu ridicule, j’essaie de cacher mon sexe en m’accroupissant. Mais je sens mes jambes se dérober alors qu’un deuxième jet de sperme vient s’écraser sur les cuisses du docteur Liane. Et finalement, je finis à genoux devant elle, pendant qu’une troisième et une quatrième saccade, plus faibles, viennent souiller ses escarpins vernis. Je suis mortifié de honte, et je sens les larmes me monter aux yeux alors que j’entends le docteur Liane rire aux éclats et applaudir.


Je reste là, immobile à ses pieds, ne sachant que faire. Va-t-elle me punir à nouveau pour avoir éjaculé sur ses vêtements ? Peut-être devrais-je lui proposer de nettoyer ? Elle a cessé de rire à présent, et se penche vers moi. Je ferme les yeux, m’attendant au pire. Mais je sens sa main, si cruelle quelques instants auparavant, venir se poser contre ma joue. Et j’entends sa voix me susurrer tout doucement à l’oreille :



De sa main, elle relève mon visage vers le sien : c’est à nouveau un visage doux et bienveillant qui me regarde. Et moi, je me sens comme un enfant, soulagé, presque heureux. Avant que j’aie pu réagir, elle vient déposer un baiser sur mes lèvres. Elle reprend d’une voix douce, le visage toujours collé au mien :



Dans le même temps, de son autre main, elle vient effleurer mon pénis du bout de ses doigts graciles. Il ne lui faut que quelques caresses pour faire renaître une érection prodigieuse. De mon côté, je n’arrive pas à réagir. Que veut-elle ? Et moi, qu’est-ce que je veux ? Les émotions les plus diverses s’entrechoquent dans ma tête, et je me sens glisser irrésistiblement. Finalement, d’une voix mal assurée, je finis par lâcher un petit « Oui, Maîtresse » qui illumine le visage du docteur Liane. Comme une récompense, je sens les caresses sur mon sexe s’intensifier.



J’ahane difficilement que oui, j’ai bien compris. Elle poursuit :



Mon trouble est à son comble. Submergé par le plaisir qu’elle me procure, j’accepte avec joie. Elle recule un peu sa tête et me regarde, toujours avec ce regard doux et bienveillant qui contraste tellement avec ses propos :



Au bord de l’extase, je m’emporte :



Je vois les yeux du docteur Liane s’illuminer, et elle se penche à nouveau sur moi, m’enlaçant d’un bras, tandis que son autre main, celle qui me caressait avec tant de volupté, s’immobilise et vient déposer mon sexe contre sa cheville. Le contact avec son bas m’électrise. Et à mon oreille, ses mots délicieux :



La honte, l’humiliation sont toujours là. Mais curieusement, je réalise que je m’en fous, si cela signifie jouir d’une manière aussi délicieuse. Toujours à genoux, je viens attraper les cuisses de ma Maîtresse et je viens frotter mon sexe contre ses bas, comme le chien que je me sens devenir un peu plus à chaque coup de reins que je donne. Et lorsque, très vite, je finis par éjaculer sur ses escarpins, je sais que c’est bien cela que je veux, et que j’ai trouvé ma place, là, aux pieds de Maîtresse Liane.