n° 17888 | Fiche technique | 12648 caractères | 12648Temps de lecture estimé : 8 mn | 01/05/17 |
Résumé: Encore un délire, celui-ci basé sur des personnages de BD et de vieilles émissions de Radio Luxembourg des années 50. | ||||
Critères: bizarre neuneu fsoumise exhib hmast nopéné pastiche délire humour | ||||
Auteur : Jakin Envoi mini-message |
En cette fin d’après-midi du 31 décembre alors que la nuit commence à tomber, abrité sous sa casquette et enveloppé d’un grand manteau qui lui descend presque jusqu’aux pieds, l’homme avance, voûté, dans la lande bretonne. Avisant une petite maison couverte de chaume devant laquelle une jeune fille nourrit des poules et des canards, il s’arrête pour l’observer ; vêtue d’une large robe verte et d’un tablier blanc, son visage rond semble inexpressif. « Gniark-gniark ! ricane-t-il en bavant de stupre et de luxure, encore une que je vais ajouter à mon tableau de chasse… » Il s’approche d’elle, les mains dans les poches, prêt à écarter les pans de son long manteau pour exhiber sa vieille verge noueuse ; mais arrivé devant elle, Pervers Pépère – car c’est bien lui – remarque l’air niais qui s’affiche sur la face blafarde de la fille. Subodorant la naïveté de la jeune Bretonne, il renonce à son idée première pour y substituer un plan encore plus pervers.
Le vieux pervers sent que l’affaire tourne à son avantage. Il écarte un pan de son manteau et dévoile sa bite en érection. La jeune fille y porte un regard intéressé.
La jeune bécasse prend la position demandée.
C’est tout ce qu’elle peut dire : un violent jet de sperme vient de lui remplir la bouche. Elle se redresse, perplexe.
Une idée encore plus lubrique vient de germer dans l’esprit du vieux pervers au regard torve.
Il ouvre un album de BD et lui montre un dessin d’une magnifique blonde hyper sexy. La bécasse s’extasie :
Une fois à l’intérieur, Bécassine désigne à Pervers Pépère un vieil appareil à manivelle. Il s’en saisit et demande un numéro à l’opératrice.
Elle se retire dans une autre pièce, et après une minute d’attente, il obtient son interlocuteur.
Quelques minutes plus tard, il prévient la jeune niaise :
Il se retient de préciser « des connes » et poursuit :
Vers 23 heures, on frappe à la porte alors que Pervers Pépère, bien éméché, a terminé la bouteille de calva. La jeune gourde s’empresse d’ouvrir et, sous son regard ébahi, elle voit entrer un grand loup au pelage argenté suivi de toute une ribambelle de personnages de BD et de cartoons : Gaston Lagaffe, le druide Panoramix, les Dupond-Dupont, le Schtroumpf grognon, Picsou, le Marsupilami, Homer Simpson, Robert Bidochon, Lucky Luke, et même quelques Shadoks qui transportent une pompe !
Bécassine ouvre de grands yeux, émerveillée.
Le loup prend la parole (eh oui, c’est un loup qui parle) :
La naïve jeune fille bat des mains, excitée comme une puce. Le loup poursuit :
Après son départ, le druide sort une grande coupe de sa besace et la dispose sur la table. Tous les personnages, à l’exception de Pervers Pépère et des Shadoks, viennent se placer autour du récipient, se dénudent et commencent à se masturber. Robert Bidochon, concentré, enfonce son béret jusqu’aux oreilles, cale sa baguette de pain sous un bras et commence à astiquer son saucisson à l’ail qu’il confond avec sa bite. Si le Marsupilami a une queue démesurée, l’autre est tellement petite qu’il ne peut la prendre qu’entre deux doigts tandis que Gaston Lagaffe, indolent, se branle d’un air distrait en protestant mollement « M’enfin… »
Jakin en rappelle un à l’ordre :
Tout en grognant, il s’exécute. C’est Lucky Luke qui, tirant plus vite que son ombre, envoie la première salve de sperme. Homer Simpson le suit de près, accompagnant son éjaculation d’un « P’tou ! » sonore ; quant au Marsupilami, il décharge en criant « Houba, houba, hop ! »
Avec classe, Dupond participe au remplissage de la coupe en affirmant :
Son acolyte fait de même et renchérit :
Le grand loup gris, remarquant que Picsou simule une masturbation, l’apostrophe :
Et il y va de son obole liquide. Panoramix examine la coupe ; elle n’est qu’à moitié remplie.
Les zigounettes sont en berne, mais le druide n’est pas démuni de ressources :
Les volatiles se précipitent à la rescousse.
Dans un piaillement de « ga, bu, zo, meu », les Shadoks déploient des tuyaux, y insèrent les verges défaillantes et se mettent à actionner les leviers de leur pompe biscornue pour extraire les dernières gouttes de sperme. Petit à petit, la coupe se remplit. Panoramix s’en approche pour y ajouter sa touche personnelle, mais sa faucille en or lui échappe des mains et il s’en faut de peu pour que le druide se reconvertisse en rabbin.
Le récipient est enfin plein ; les participants se rhabillent et Jakin appelle Bécassine. Lorsqu’elle apparaît, Panoramix lui tend la coupe avec déférence. Elle s’en saisit et la porte à sa bouche. Le grand loup l’arrête :
Quelques minutes plus tard, le carillon de la vieille horloge commence à égrener les douze coups ; la petite bécasse porte la coupe à ses lèvres pendant que Pervers Pépère, ayant écarté largement les pans de son manteau, exulte, la bave aux lèvres en exhibant sa grosse bite violacée et s’étrangle presque en bafouillant « Ha, hampf, chlika, chlika ! » tandis que toute l’assistance reprend en chœur « Et glou et glou et glou… »
Le son arrive à mes oreilles, de plus en plus puissant au fur et à mesure que je reprends conscience :
C’est Akira, mon petit-fils, qui me secoue. Je tourne la tête et lance un regard vaseux vers la table autour de laquelle toute la famille est debout, en train de vider consciencieusement des flûtes de champagne tout en s’embrassant et en échangeant des vœux.
« Putain, me dis-je, j’aurais dû y aller mollo avec les apéritifs ; et puis ce Petrus était vraiment exceptionnel ! Faudra que je fasse gaffe, l’année prochaine : l’alcool me joue des tours… »
* Allusion au film Qui veut la peau de Roger Rabbit ?