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Temps de lecture estimé : 23 mn
04/05/17
Résumé:  Il aurait très bien pu ne jamais le savoir. Et pourtant, si, sur le moment, la vérité est brutale, il peut y avoir des avantages que personne n'aurait pu imaginer.
Critères:  fh cadeau cocus vacances fellation pénétratio fsodo confession
Auteur : VincentLise            Envoi mini-message
Il adore les enfants

À la relecture de mon histoire, je ne peux m’empêcher de penser combien j’étais « con » ou tout le moins « innocent » à l’époque. C’est étonnant comme en moins de cinq années on peut changer. Il faut dire aussi que de poser sur du papier, même électronique, vous oblige à une vraie réflexion et un retour sur soi, véritable examen d’autant plus précis que l’on ne peut pas se cacher longtemps la vérité. Mais attention, je ne renie rien. Au contraire. Et pour notre plus grand bonheur, la vie nous a appliqué une de ses plus belles maximes : « Aux innocents les mains pleines ».




********************




La salle d’attente est pleine. Une majorité d’hommes évidemment, mais certains sont accompagnés par des femmes. Tout le monde est silencieux, sérieux. Le seul moment où j’imagine que certains se dérident intérieurement, comme moi je le fais, c’est lorsqu’une femme suit l’homme dans la cabine. Va-t-elle n’être que spectatrice ou va-t-elle participer ? Et si elle participe, comment ? Va-t-elle aider l’homme à bander en le caressant, le suçant, faire un strip devant lui et puis le finir en le branlant afin que le sperme soit recueilli dans le récipient que l’opératrice a fourni ?


Car c’est l’objet de notre attente. Nous branler afin de pouvoir fournir notre sperme et qu’il soit analysé. D’une certaine façon, je compatis à l’inquiétude de ces hommes afin de savoir s’ils sont fertiles ou pas. Moi ce n’est pas pour cette raison. Je suis embauché dans une entreprise qui manipule des produits dangereux dans le laboratoire que je vais diriger et il est dans mon contrat qu’un bilan « total » soit effectué. Une sorte de photographie d’Avant.


Une semaine plus tard, je rencontre le médecin de la boîte afin qu’il fasse le point. Tout est OK d’après lui, sauf que :



Il est évident que le toubib est troublé.



Il a raison. Le résultat est le même. D’après lui, je ne suis pas fertile. Par contre il me fait la liste de toutes les méthodes pour, soit essayer d’augmenter la fertilité, soit faire appel à des moyens plus techniques.

Évidemment vous vous en doutez, une question me taraude l’esprit. Mathis est-il de moi ? La probabilité est infime. Alors, qui est le père ? Maeva, ma femme a-t-elle un amant ? Comment a-t-elle pu me faire cela ? C’est une fille de son temps, je ne suis pas, et de loin, son premier amant. Mais tout de même !


J’attends que nous soyons au lit. J’ai couché Mathis, mon fils chéri, l’amour de ma vie. Cet enfant a réveillé en moi un instinct paternel qui m’enchante. Je donnerais ma vie pour lui. Je l’ai longuement regardé, au point que ma femme a dit :



Non il va bien. Il n’est pas de moi, mais qu’elle importance. C’est Mon Fils. Après tout je pourrais très bien ne pas le savoir sans ces contrôles. Pourtant il me faut savoir qui et comment ? Je ne pourrais pas vivre sans les réponses.



Un long silence.



Un long silence.



À cette remarque, Maeva me regarde cherchant si je suis sérieux ou désabusé.



Quoi répondre ? Bannir la femme infidèle ? Pardonner ? Comme souvent lorsque je ne sais comment réagir je m’en sors par une pirouette.



Maeva me regarde à nouveau, mais le sourire que je montre sert d’accompagnement à ma plaisanterie.



Elle vient se lover contre moi.



Après un long moment de tendresse, nous avons fait l’amour. Plus exactement Maeva m’a fait l’amour. Comme elle sait si bien le faire. M’excitant d’une main délicate que sa bouche vient remplacer. Me suçant avec une gourmandise retenue, même si parfois elle se laisse emporter jusqu’à ce que je jouisse dans sa gorge, et venant me chevaucher. Cavalière sensuelle d’abord, ondulante sur ma queue devenue une cheville dressée. Cavalière plus engagée, montant et descendant sur moi, attirant mes mains pour que je lui caresse les seins et lui torde les tétons comme elle l’aime tant. Puis cavalière déchaînée afin que ses mouvements provoquent ma jouissance qu’elle accueille avec un sourire de vainqueur avant de « se finir » par quelques caresses sur son clitoris.



Quelques mois passent. Mathis grandit. Il est le joyau de ses parents. Notre fils fait le bonheur de toute la famille. Pourtant ma mère me susurre que ce serait merveilleux si nous en avions un autre, une fille.

Souhaiter est une chose. Moi aussi j’aimerais que nous puissions avoir un autre enfant. Mais la nature dispose. J’en parle à Maeva.



Je m’aperçois que j’aborde un sujet délicat. Depuis l’aveu de Maeva, de cette faiblesse pendant le mariage, je me suis renseigné. J’étais persuadé que, même saoule, ma femme ne se livrerait pas à un inconnu et encore moins sans capote. Il n’a pas été difficile de savoir qui l’avait raccompagnée. C’était Rémy. Tout était devenu plus clair. Rémy avait été un copain à elle et c’est ainsi que j’ai fait sa connaissance. Rémy, très lointain parent, la trentaine avancée, très beau gosse, charmeur, séducteur invétéré avait débarqué avec Maeva à son bras. Le reste, on l’imagine facilement. Elle s’est séparée de lui, car il la cocufiait honteusement, et avait trouvé refuge dans mes bras musclés. Donc, à la noce, bien alcoolisée elle avait cédé à ses avances. Tout était plus clair. Pas une baise de viandes saoules, juste une baise, genre piqûre de rappel et souvenirs inclus.

Donc je reprends après quelques secondes de silence :



Et là un éclair surgit sous mon crâne. Un éclair de lucidité qui en une seconde me donne une idée, et construit toute une stratégie.



Maeva n’insiste pas, tout heureuse que j’abandonne cette idée de jouissance. Mais elle n’a pas besoin de me le dire, c’est une évidence.




********************




Rémy est tout étonné que je le contacte. Encore plus, lorsque je lui dis que ce que j’ai à lui dire ne peut pas se faire par téléphone.



Je décide d’attaquer bille en tête.



Alors je lui explique pour Mathis.



Rémy est tout à coup sérieux.



Je lui explique. Je vois sur son visage l’expression d’une surprise totale.



Je lui explique à nouveau, apportant des détails qui me viennent au fur et à mesure que je parle.



Il rit. Mais cesse soudain.



Il sourit.





********************





Je marque un point. Après tout, ma femme a couché avec son ex. Elle m’a fait cocu. Merde, dans cette histoire c’est moi l’offensé !





********************




Le début de soirée a été bien froid. Où sont passés les deux amants qui ont copulé pour me donner mon fils, Mathis. Ils sont mal à l’aise devant moi. C’est compréhensible. Je les place en face de leurs responsabilités. Je ne lésine pas sur la boisson sans aborder le sujet de notre entrevue, mais chacun sait à quoi s’en tenir. Ils sont tous les deux à la base de mon fantasme. Ce que je leur propose est pour la bonne cause et en principe devrait, au moins pour eux, n’être que du plaisir même si Maeva peut se sentir coupable. Celui qui est le plus à « plaindre », c’est moi. Ils le savent. Ils m’écoutent :



Finalement dans cette histoire, c’est lui le grand gagnant. Il va pouvoir baiser ma femme avec mon accord.



Elle s’est fait une raison depuis que j’ai proposé cet artifice.


Dernière semaine de juin, semaine favorable a dit la gynéco. Mais aussi semaine où il m’a été facile de louer ce petit chalet. Trois chambres. Une pour nous, une pour Rémy et la troisième où je pourrai me réfugier alors que le couple sera « actif ». Mais aussi, belle terrasse et en sous-sol, un jacuzzi avec sauna.

Nous sommes venus en deux voitures. J’ai fait monter Maeva avec Rémy. Je voudrais bien savoir s’ils parlent de notre objectif. En principe non, car au départ de chez nous j’ai lancé un :



La soirée a été particulière. Chacun fait comme si c’était normal. J’avais amené des MP3 et nous avons un peu dansé. Juste ce qu’il faut pour que je puisse les regarder faire, non « refaire » connaissance. Rémy est fidèle à lui-même. Chacune de ses cavalières est une conquête potentielle. Il enveloppe Maeva dans ses bras et leurs corps ne font plus qu’un. Rien de particulièrement provoquant, mais juste ce qu’il faut pour que Maeva, et elle en a conscience, vu les regards qu’elle me jette, se sente désirée. Je lui souris. Avec ce que j’ai envisagé, si les premiers frottements me fâchent, alors autant arrêter tout de suite.


Lorsque Maeva revient de la salle de bain, elle porte cette nuisette rose bonbon que j’adore. Une nuisette comme tout ce qu’elle a acheté depuis quelques semaines. Je sais que je n’en suis pas le seul destinataire et cela m’a rassuré. Ainsi Maeva se glisse progressivement dans ce rôle que je lui impose. Et c’est aussi ce que j’ai constaté avec le bandeau.


J’avais commandé plusieurs bandeaux, lui demandant de vérifier s’ils étaient efficaces. Nous en avons fait un jeu. Un jeu qui lui a permis de se familiariser avec cet accessoire. Depuis je ne lui fais l’amour qu’aveuglée. Une fois alors que je la prenais dans notre cuisine, en appui contre le plan de travail, j’ai soufflé à son oreille :



Mais cette idée a fait son chemin. Pendant les quelques semaines qui ont suivi, nos baises ont été particulièrement chaudes au point que j’ai douté de mon plan. Est-ce que je ne jouais pas avec le feu ? Introduire cette part de fantasme par le bandeau était peut-être bien plus dangereux que de les laisser baiser tranquillement. Mais la décision était prise.


En arrivant vers le lit, elle découvre la pièce de tissu qui fait maintenant partie intégrante de notre sexualité. Elle sait la fixer elle-même. Ce simple morceau d’étoffe modifie notre relation, au moins au début. C’est moi qui la guide. Je la fais asseoir sur le bord du lit. Ma verge déjà tendue trouve la chaleur de ses lèvres. Maeva me suce délicieusement. Verra-t-elle la différence lorsque ce sera la bite de Rémy ? Verra-t-elle la différence lorsque ce sera lui qui la caressera, la baisera ? Franchement je ne sais pas. Nous sommes de la même taille, mais pour le reste ! Et puis, quelle importance ?


Elle me caresse les couilles et les enveloppe dans une paume de main brûlante et moite. Ma tige s’est couverte de sa salive. Mon gland concentre en lui toute la sensibilité du monde et la coquine sait en profiter. Je gémis. Chut, me dit une petite voix, il faudra penser le rappeler à Rémy de ne pas se faire reconnaître ainsi.


Si je la laissais faire, elle me pomperait et boirait mon jus. Je ne connais rien de plus « bandant » que de la voir jouer avec mon foutre, le pousser de la langue et le boire. Dans ces moments-là, Maeva est la « salope parfaite », celle que tout homme rêve de découvrir derrière la mère de famille bien propre sur elle.


Mais j’ai d’autres envies. Je la repousse. C’est moi qui plonge entre ses cuisses. La nuisette ne cache rien, au contraire. Repousser le tissu transparent est déjà un plaisir. Elle est humide. Sa fente est étroite et les petites lèvres en montrent le chemin. Ma langue en connaît chaque recoin, mes lèvres savent en jouer pour la faire gémir.

Oh oui, gémir et m’encourager en me guidant de ses mains.

Oh oui, mon amour, tu aimes ce que je fais.

Oh oui, montre que ton mari est un bon amant et que si ses couilles sont faiblardes cela ne joue pas sur sa dextérité.

Oh, oui !


D’un bond, je me relève. Les cuisses sont ouvertes pour moi. Mon dard se place. J’entre. D’une poussée. D’un coup de reins. Je disparais en elle. Déjà ses jambes cherchent à m’emprisonner. Mais je la retiens. Des jambes, je forme un V qui me soutient. Je veux que sa vulve soit bien visible. Je veux que l’on puisse voir ma queue entrer et sortir dans cette fente que j’aime tant.

Mais je veux aussi qu’on entende le claquement de mon ventre contre les fesses. Que ses gémissements soient les miens.


Je veux, je veux !

Oui, que Rémy sache que je lui confie ce que j’ai de plus précieux. Rémy qui est juste à quelques pas, en retrait. J’ai voulu qu’il soit présent. Je sais que ce n’est pas très élégant vis-à-vis de ma femme. En principe, cela devait commencer demain. Mais j’ai peur. Oui, peur de ne pas tenir le coup. Tout à l’heure en les voyant danser j’ai pensé qu’ils faisaient un beau couple. Aurais-je le courage de les laisser seuls alors qu’ils vont baiser ? Pour la bonne cause, certes, mais aussi avec plaisir.


Mais qu’est-ce qui m’a pris de me lancer dans cette idée rocambolesque de la conception par la jouissance ? Vous en connaissez beaucoup de maris qui demandent à leur femme et son amant de, surtout pendre leur pied, pendant qu’ils baisent ?

Oui, je sais que cela existe. Les candaulistes. Mais franchement quel plaisir un mec peut-il avoir de regarder sa femme se faire prendre par un autre ? Une déviance, voilà ce que je pense. Ou un ego trop fort. À moins que cela soit pour compenser des capacités restreintes.


Rien de cela chez moi. Aussi suis-je à deux doigts de dire « On arrête tout ». Je passerais pour un con, mais au moins… Et ce bébé que je veux… Merde, je suis perdu.

Pourtant tout se passe bien. Je baise ma femme avec ardeur et elle répond à mes assauts. Son bandeau sur les yeux me la rend encore plus belle. Une part de mystère. Pourtant j’aime bien croiser son regard alors qu’elle a du plaisir ou qu’elle me donne du plaisir. Pauvre Chérie, ton mari est un malade. Il en faut de l’amour pour avoir accepté cette idée rocambolesque.


Je sais ce que je vais faire. Demain je vais partir discrètement en laissant un mot pour expliquer que finalement je préfère les laisser tous les deux, dans une vraie intimité.

Mais Rémy est bien là ! Je ne peux tout de même pas le chasser. D’autant que c’est moi qui ai organisé sa venue. J’ai pensé que cette première fois était nécessaire. Une façon de tester ma résolution. Si je supportais ce qui allait se produire alors le sort en serait jeté.

D’autant que son shorty ne cache pas la grosse bosse de sa verge gonflée. Il bande et je le comprends. Il est entré avec l’espoir de baiser ma femme. Je ne vais pas me dégonfler maintenant.



Elle questionne, mais bavarder n’est pas sa priorité. Sa priorité c’est de me sentir bien à fond dans sa grotte, se caresser les seins, se titiller le clito.



Finalement il n’y a que moi que cela perturbe encore. Maeva s’est fait une raison. Rémy piaffe d’impatience. Il vient d’ailleurs d’enlever son slip et sa queue est à l’air, bien dure. Je craignais une bite différente de la mienne, mais non, classique, enfin largement assez pour bien remplir mon épouse.


Je me retire. Je pousse Maeva à se déplacer pour se mettre en levrette. D’un signe de la main je montre le chemin à Rémy. Il se place entre ses jambes. Comme tous les hommes, il frotte son gland contre le sexe de la femme. De ma femme. De Maeva qui ne se doute de rien. Qui pense que c’est moi. Je la trahis. Oui je la trahis juste pour me rassurer moi. Je suis « tordu » d’avoir imaginé ce scénario.


Mais c’est déjà trop tard. Rémy, lui ne se pose pas de questions métaphysiques. Sa queue a trouvé le chemin de la chatte. Il est déjà entré. Il a pris ma place. Sa queue remplace la mienne. Déjà il commence à labourer la grotte bien échauffée. Il est moi !


Je regarde. Je regarde et j’entends. Oui, j’entends ma douce Maeva gémir sous les assauts de cette bite de substitution. Elle n’a rien remarqué. Elle ne cesse de m’encourager :



Elle se tortille. Elle se redresse. En levrette elle a toujours tendance à vouloir se redresser pour mieux sentit la queue qui la baise. Alors que moi j’aime mieux la voir, cambrée, la tête sur le lit et pouvoir l’enfiler plus profondément. Et surtout ce que je préfère, c’est… oui, comme cela… exactement comme cela… : comme Rémy la conduit, sans parler, sans forcer, juste par de douces pressions.


Oh, oui c’est beau. Le voir me prend aux tripes. Maeva la croupe en l’air et cet homme, les pieds sur le lit, les genoux fléchis plongeant sa queue dans la fente avec un angle improbable. Vu de l’extérieur il y a un côté « bestial », un côté « femelle couverte par le mâle » que je ne soupçonnais pas en le pratiquant. Pourtant c’est beau et Rémy se dépense avec ardeur. Je ne doute pas que ma présence lui donne des ailes. Il a une réputation à tenir.


Je les regarde. Les gémissements de ma femme me paraissent un peu dérangeants au début. Une femme honnête ne devrait pas dire son plaisir alors qu’un amant la baise. Mais elle ne le sait pas. Ses gémissements sont pour moi. S’ils me paraissent plus forts que d’habitude c’est parce que j’y suis moins attentif, concentré sur mes efforts et ma propre jouissance.



Ces quelques mots balayent toutes mes incertitudes. Et si celui qui jouit dans ta matrice n’est pas moi, quelle importance ? Oui, ces quelques mots me réconfortent et chassent mes angoisses, la peur d’avoir imaginé un scénario ridicule pour ne pas me sentir exclu de cette « création ».


Le couple se calme lentement. Rémy se retire, abandonnant la semence que je suis incapable de produire au plus profond de la matrice. Non, je ne regrette rien. Au contraire, j’avais raison. Même si c’est « tordu », au moins c’est naturel.

Rémy s’éclipse discrètement. Je reste seul avec Maeva. Elle s’allonge. Je lui retire son bandeau. Son regard est un océan de tendresse.



Je pourrais mourir. Jamais je n’entendrai paroles plus douces. Ton fils ! Et pourtant non, je veux vivre, justement pour Mon Fils et peut-être celui ou celle qui va venir. Car il va venir… Mais elle continue.



Il existe tant de façon d’avouer à un être cher qu’on l’aime. Il faut reconnaître que d’entendre sa femme dire qu’elle fera tout ce qu’il faut pour avoir du plaisir avec un amant, ne fait pas partie des déclarations d’amour classiques !

Pourtant cette expérience me conforte dans ma décision. J’ai passé l’examen avec mention. Les dés sont jetés.


Le matin, dès notre réveil, j’aveugle Maeva. J’ai décidé de frapper un grand coup. Alors que Rémy entre dans notre chambre, « bipé » par un SMS, je vais dans la salle de bain. Le bruit de la douche ne peut être pour Maeva que la preuve que celui qui est avec elle dans notre lit est Rémy et pas moi.


Moi, je reviens discrètement. Déjà Maeva suce Rémy. Il n’a pas perdu de temps. Elle le pompe comme elle sait le faire avec gourmandise. Et puis elle vient le chevaucher. Elle sait que c’est lui. Elle se donne du plaisir. Elle s’enfile sur le mandrin de son amant. Pourtant elle ne gémit pas comme avec moi. Si son corps cherche le plaisir et j’imagine se faire féconder, son esprit la retient. Me savoir juste à côté, sous la douche dont l’eau qui coule fait un bruit de fond dans la chambre, doit la retenir. Pourtant lorsque son amant éjacule dans la matrice et qu’elle-même jouit, c’est une femme comblée qui se mord les lèvres.


La retenue ne dure pas. Il fait beau. Le chalet est agréable. La montagne est à notre portée. Petit à petit, chaque heure, chaque jour, chaque accouplement renforce notre complicité. Ce n’est pas un couple avec un partenaire, mais un trio entièrement centré sur un but qui se cache maintenant derrière le « comment » et nous oublions le « pourquoi ».


Sans le savoir, j’ai recréé, à notre échelle, le cheminement de la vie. La sensualité, animale ou humaine, qui fait qu’une femme que j’ai libérée des contraintes de la civilisation en lui proposant ce scénario se doit de montrer pour séduire un mâle. Maeva se prend au jeu. Chacun de ses gestes, de ses mouvements, prend une tournure érotique. Et elle trouve deux spectateurs plus que « bon public ». Là aussi, la nature fait son œuvre. Nous les hommes devenons des complices, mais aussi des rivaux. Même si chaque fois que nous sommes seuls, Maeva et moi, mon épouse ne cesse de me dire qu’elle m’aime et qu’elle apprécie mon sacrifice, je ne peux m’empêcher de me sentir en compétition avec Rémy. Une compétition qui apporte à notre partenaire un plaisir qu’elle ne cache plus.


Pas un coin de la maison, de la cuisine au jacuzzi, qui ne soit le lieu de nos échanges. Même pendant nos marches en montagne la nature parle. Voir Maeva, appuyée a un arbre, en appui sur un rocher alors que Rémy la possède avec le spectacle grandiose des Alpes est un bonheur. J’espère que c’est dans un moment pareil que la nature fait son travail au plus intime de ma femme.


Mais qui peut croire que le principe de base soit encore respecté. Au début, bien entendu, Maeva pouvait avoir un doute sur celui qui… Mais la spontanéité de nos baises a rendu ce principe dépassé. Et un principe, dans ces conditions, est fait pour être oublié.


C’est la veille de notre départ que j’ai décidé de rompre le contrat. Un contrat bafoué si souvent qu’il en était devenu risible.

Nous sommes dans le jacuzzi. Maeva profite des bulles pour se relaxer. Rémy et moi sommes assis sur le bord et si le corps de Maeva est caché par le bain bouillonnant, nous en connaissons tous les secrets. Rémy est comme moi, il bande. Maeva ne peut ignorer cette offrande. Elle nous voit. Elle nous regarde. Son regard est rieur, son sourire pervers. Je lui tends le bandeau. Ce morceau de tissu si symbolique, mais qui ne cache plus rien. Elle le met elle-même. Elle avance vers nous et c’est Rémy qui en reçoit l’hommage. Toujours cette sucette, friandise obligatoire. Mais Rémy la pousse en levrette et l’empale de son dard vigoureux. Combien de fois l’ai-je vue ainsi, possédée par l’amant que j’ai choisi.


Maeva n’est qu’une femelle qu’un mâle possède. Ses seins se balancent au rythme de la possession. Maintenant elle ne se retient plus. Il est loin le temps où elle était intimidée par ma présence. Pourtant, elle ne peut ignorer que je suis juste à côté. Que je regarde. Même que je ne peux me retenir de la caresser. Son dos, ses reins, ses fesses, ses seins. Oui ce sont mes mains. Sinon, comment expliquer que d’autres mains, celles de Rémy s’agrippent à ses hanches pour en faire une salope que l’on baise.


Je défais le bandeau. J’accepte d’affronter son regard.


Je suis passé du stade de mari dévoué à celui de mari partageur, de mari candauliste. Je suis devenu comme ceux que je considérais comme des malades, des pervers. J’aime, oui j’aime voir Maeva enfilée par Rémy, défoncée par lui, enculée par cet amant sélectionné, qui suit à la lettre mes prescriptions. Et pendant cette semaine, lui et moi avons honoré de toutes les façons mon épouse. Cette fois encore il la baise comme cinq, dix, vingt, fois cette semaine. Et maintenant tout est encore plus fort. Maeva sait que je sais. Sait que je vois. Sait que je ne suis pas indifférent, sinon comment expliquer cette érection monumentale.


Avancer son visage pour attraper ma bite semble une évidence. Je suis si près.

Elle me suce. Elle me gobe. C’est bon. Elle y met tant d’entrain ! Pendant ce temps son amant la laboure. Nous voici un trio pervers. Ma bite est sucée au rythme de l’amant et si ma tige disparaît au plus profond de la gorge c’est lorsque Rémy lui enfourne la sienne dans la chatte.


C’est bon. C’est beau. C’est un plaisir particulier. Les yeux transportent toutes les jouissances. Et voir la longue tige de Rémy, brillante, mandrin soudain monstrueux, quitter la profondeur du vagin, quittant son objectif premier, pour venir ouvrir l’anus et se glisser tel un serpent perfide et disparaître dans les profondeurs du cul.


Maeva est entre nous. Pas d’excuse pour la fécondation ! Non, que du « cul », que du plaisir, juste une baise en trio, couple et amant, plaisir donné, plaisir partagé, jouissance commune. Quoi de meilleur que de juter dans la gorge de sa femme, salope officielle et enculée, laissant couler de son cul une semence improductive, mais si belle.




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La nature donne. La nature reprend. Elle nous a donné une petite fille, Désirée. Le prénom est lourd de sous-entendus. Mais elle est belle, vive, le portrait craché de sa mère.


Rémy est un parrain attentif et présent. Il vient souvent la voir et nous l’invitons à rester un peu. Il passe la nuit chez nous et je le soupçonne d’avoir des pensées lubriques. Pas avec sa filleule, bien sûr, mais avec la mère. Et moi le mari, bonne pâte, mari complaisant, père reconnaissant, candauliste averti, je me joins à eux.


Mais le monde est plein de surprises. Désirée est ma fille. Les tests ADN ne mentent pas. Rémy ne le sait pas, il se croit le géniteur. Mais c’est un peu vrai, sinon pourquoi mes spermatozoïdes fainéants auraient décidé de se remuer le cul pour une compétition ultime !




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Nous avons un nouveau voisin. Père divorcé qui reçoit sa progéniture le week-end. Beaux enfants. Il n’est pas mal. Enfin, c’est ce que le regard de Maeva me renvoie. Il ne semble pas indifférent à la beauté et la sensualité de ma femme qui depuis notre expérience semble avoir décidé de toujours être la plus belle, la plus désirable possible.


Je vais bientôt aller le voir. Je vais me confier à lui. Je ne lui dirai pas que nous avons déjà fait l’expérience, mais qu’une soudaine maladie me prive de ma fécondité et que pourtant Maeva et moi, avons envie, mais terriblement envie d’un autre enfant.


Un troisième enfant ? Non, mais qui saura ?