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Temps de lecture estimé : 20 mn
13/05/17
Résumé:  À vouloir jouer les psys avec un jeune manquant d'assurance, Véro est amenée à résoudre un problème d'une manière inattendue.
Critères:  fh fplusag campagne pénétratio -inithf
Auteur : Pascal Laurent      

Collection : Véro & Jean-Jean
Véro et Didi

Ne reste qu’à basculer le siège, fermer les yeux et enfin dormir ! Personne ne viendra me déranger ici, au fond du parking et je vais donc pouvoir récupérer, le temps du match. Bien sûr, j’aurais été mieux installée dans mon lit, mais il y avait ce match de basket de l’équipe de mon fils et c’était mon tour de véhiculer les joueurs jusqu’à la salle de sport où joue l’équipe, à vingt kilomètres de la maison. Tous ces gaillards ont beau avoir la vingtaine, ils n’ont pas de voiture, il faut donc encore les conduire comme quand ils étaient encore petits ! Et le comble, c’est que mon Lucas est malade et n’a pas pu venir. Mais bon, il faut respecter ses engagements, même après une nuit comme celle que je viens de passer.


Oui, je suis infirmière psy dans un établissement qui accueille des handicapés intellectuels en internat et là, je sors de trois nuits de garde. Habituellement, ça se passe bien, nos pensionnaires dorment calmement et donc moi aussi. Mais voilà, depuis quelques nuits, ils sont énervés, tendus : ils se lèvent, se promènent dans les couloirs, font du bruit, réveillent les autres… Est-ce la chaleur, ou autre chose ? Il faut donc les rassurer, distribuer des calmants, les recoucher et… recommencer une heure plus tard ! Alors vous imaginez l’état dans lequel je suis. Donc un petit dodo me fera le plus grand bien. Je ferme les yeux et, instantanément, je me sens basculer dans le néant… mais j’entends frapper !


Je sursaute et me redresse vivement, manquant de me buter contre le pare-soleil que j’avais baissé. J’étais déjà profondément endormie et je me sens comateuse. Je regarde fixement devant moi, l’esprit vide, je ne comprends pas la situation. On frappe à nouveau et là, à la fois j’identifie la nature du bruit et son origine. Je me tourne vers la fenêtre latérale où quelqu’un tape encore. Mon esprit redémarre peu à peu et je reconnais l’un des jeunes que j’ai amenés. Je réalise alors qu’il me parle, mais je ne comprends pas à travers la vitre. Je la baisse, mais là, il ne parle plus. Il se dandine sur place, l’air gêné. Ça y est, je me souviens de son prénom ou son surnom plutôt : « Didi ». Il n’a pas vraiment la carrure du joueur de basket : pas bien grand, chétif et avec ça, horriblement timide. Je n’ai eu que peu d’occasions de l’entendre parler d’ailleurs. Il est à l’opposé des autres membres de l’équipe qui sont exubérants, bruyants, tapageurs : à se demander pourquoi il en fait partie. Mais, à ce propos, où sont les autres ? Et le match est déjà fini ? J’ai un peu perdu la notion du temps avec ma sieste. Comme il ne se décide toujours pas à parler, je regarde ma montre… mais il y a à peine dix minutes qu’ils sont partis !


Je me tourne à nouveau vers Didi qui, lui, se détourne toujours. Je me rends compte alors que, dans la position allongée que j’ai adoptée pour dormir, ma petite robe estivale s’est retroussée : elle dévoile largement mes cuisses et laisse entrevoir ma culotte. Je comprends alors l’embarras que j’ai créé chez ce grand timide. Je rectifie prestement ma tenue et c’est l’esprit désormais clair que je lui demande :



Il se décide enfin à me regarder, mais détourne les yeux instantanément ! Quoi encore ? Ah oui, le décolleté cette fois ! Là aussi, la position assise provoque un mouvement imprévu du tissu. Eh oui, quand on essaie une robe avant de l’acheter, on est debout face à un miroir, mais on devrait aussi s’asseoir, s’allonger, se pencher… en fait, voir comment elle se comporte en différentes circonstances, ce qui nous éviterait d’être indécente sans le vouloir, enfin… disons, sans trop le vouloir ! Parce que c’est vrai que c’est agréable de sentir le regard admiratif de ces messieurs, sauf quand ils sont un peu lourds parce que là, ça donne envie de mettre une doudoune en plein été !


Mais là, le pauvre Didi n’a pas l’air du genre à zieuter sans permission ! Et moi qui lui jette à la figure, enfin si je puis dire, d’abord mes cuisses et ma culotte, puis mon soutien-gorge et mes seins. Parce que j’imagine qu’avec ma robe entrebâillée et la vue plongeante qu’il en avait, il aurait pu se rincer l’œil. D’autant que, comme dit Jean-Jean, mon mari, j’ai des seins à faire damner les saints ! Eh oui, il est très lyrique quand il s’agit de moi ! C’est vrai que j’ai une poitrine bien ronde avec des fesses à l’avenant, mais une taille fine et donc globalement, une silhouette agréable dont je suis assez fière, je le reconnais. Aussi, dès les beaux jours, mon mari n’a pas besoin d’insister beaucoup pour que j’enfile des tenues légères, agréables à porter… mais qui auraient tendance à faire se retourner ces messieurs !


Mais Didi ne semble pas entrer dans cette catégorie, je plaque donc une main sur le haut de ma robe pour cacher mes trésors et réitère ma question :



Il fait mine de parler, s’arrête, bafouille puis se décide enfin :



Là, il commence à m’énerver et du coup, je suis bien réveillée ! J’ai tendance à monter très vite et ça n’est pas mon mari qui dirait le contraire. En plus, la fatigue n’arrange pas les choses et je dois faire un effort pour ne pas exploser.



Et, du coup, c’est lui qui change d’attitude ; sa gêne se mue en colère et il se décide enfin à parler :



Il se tait d’un coup. Il se rend compte qu’il en a trop dit, sa colère l’a fait sortir du rôle de simple émissaire et il a exprimé ce qu’il avait sur le cœur. Ça l’a certainement soulagé, mais maintenant, sa gêne est revenue d’un coup, et même accentuée par ce qu’il vient de dire.


Alors qu’en ce qui me concerne, ce brusque accès de colère me l’a fait considérer tout autrement. Il y a quelqu’un dans cette enveloppe de grand timide, quelqu’un qui vit une histoire pas simple. Et moi, les histoires, je vous l’ai peut-être déjà dit, ça me touche. Je le regarde pour la première fois ; jusqu’alors, il était dans mon champ visuel, que ce soit aujourd’hui ou auparavant, mais je ne le voyais pas. Je ne lui ai jamais vraiment parlé, il était avec les autres, ou plutôt derrière les autres. J’aurais été bien en peine de le décrire. Et en fait, maintenant que mon attention se porte vraiment sur lui, je me rends compte qu’il a un genre très différent de celui qui me fait craquer habituellement. Moi, c’est plutôt le costaud sportif et extraverti, mais attention, tendre ! Comme mon mari… et d’autres. Oui, je suis attirée par ce type d’hommes, mais pas exclusivement.


Ainsi, je découvre chez Didi un feu intérieur, une fougue dont il est difficile de soupçonner l’existence tant il se contient et dissimule tout. Je me dis que ce garçon a besoin d’un coup de pouce, il doit sortir de sa chrysalide. Mon Jean-Jean de mari dirait : « Ça y est ! Revoilà Sainte Véro, la patronne des causes perdues ! »


Il a raison. Je ne suis pas infirmière psy par accident, j’ai besoin d’aider les autres et j’ai la conviction de pouvoir faire quelque chose pour ce garçon. Mais attention, il va me falloir la jouer finement, ne pas le brusquer pour découvrir ce qui coince chez lui. Je me dis qu’il serait peut-être intéressant d’exploiter cette colère qui n’a fait qu’affleurer brièvement et de voir où elle mène. Je lui réponds donc :



Mais là, mon Didi s’inquiète de ma colère qu’il a involontairement provoquée :



Lui faire la tête ? Ses copains lui ont fait une vacherie et il a peur qu’ils lui en veuillent ! Pas étonnant qu’ils se comportent mal avec lui : il en redemande !



Aïe. La formulation n’est pas très heureuse : « Prendre du bon temps », c’est peut-être un peu limite pour lui ? Comment va-t-il réagir ? Non, ça va. Il me regarde en biais, mais semble rassuré que je ne veuille pas mettre les pieds dans le plat. Il reprend :



Et nous voilà partis. Je suis les indications de Didi qui m’emmène dans le village voisin, mais je n’y vois aucun café où je comptais m’installer avec lui. Il ne veut quand même pas m’emmener chez sa grand-mère ? Mais non, nous dépassons les dernières maisons et il me fait prendre une petite route escarpée, puis un chemin de terre : pas de doute, je ne pourrai guère prendre un pot en terrasse ! Nous nous garons sur le bas-côté, car à moins que ma voiture se mue en tracteur, je ne vois pas trop comment continuer. Il sort de la voiture et me dit :



Là, c’est moi qui ne suis pas dans mon élément. D’habitude, c’est mon mari qui m’emmène randonner dans des coins retirés comme celui-ci. Je ne suis pas très à l’aise dans la nature un peu sauvage, j’ai besoin qu’on me guide. Mais en fait, le comportement de Didi a changé : lui se sent bien ici. C’est son domaine, il y fait preuve d’assurance. Finalement, ça n’est pas plus mal, je pourrais peut-être mieux découvrir qui il est réellement. Il reprend :



Nous partons donc sur le chemin où les tracteurs ont creusé des ornières qui ont durci au soleil. Quand nous marchons avec mon mari, je suis équipée en conséquence, j’ai de bonnes chaussures de rando. Mais là, mes escarpins de ville et la robe qui m’arrive à mi-cuisses sont complètement déplacés : j’ai peur de me tordre les pieds ou de m’affaler. Didi s’en rend compte et me dit :



Et il me montre la colline voisine, à deux cents mètres peut-être. Effectivement, c’est tout proche, mais le chemin est vraiment mauvais. J’accepte donc son aide sans laquelle il serait périlleux de grimper. Je me dis aussi qu’en plus, cela nous rapprocherait davantage, je m’accroche à son bras et nous partons. De fait, il n’est plus le même : il est prévenant, plein de sollicitude et va au-devant de mes attentes. Et il parle ! Il me raconte qu’étant petit, il venait souvent avec sa grand-mère et sa petite sœur, qu’ils passaient de merveilleux moments à pique-niquer là-haut, mais qu’ils partaient à pied du village, bien sûr. Cet endroit semble être comme son jardin secret, un endroit où il était heureux. Arrivés presque au sommet, Didi me montre la clôture et me dit :



Je considère l’obstacle avec scepticisme et pense qu’accoutrée comme je suis, ça va être difficile ! Il devine mon embarras et cherche à me rassurer :



Merci pour la comparaison ! Mais déjà, il jette son sac et la couverture de l’autre côté, puis il m’explique la marche à suivre :



Bon, ça a l’air simple, si ce n’est que quand je vais me pencher, ma robe va bâiller et risque de s’accrocher aux barbelés. J’aurais presque envie de la retirer, mais je ne me vois pas trop en culotte et soutien-gorge devant lui !

On entame la manœuvre, mais quand je me baisse, il comprend qu’on va avoir un problème. C’est décidément un garçon pratique !



Alors là, je suis soufflée ! Il y a un quart d’heure, il n’osait pas me regarder en face, car il entr’apercevait mes sous-vêtements et maintenant, il me demande carrément de me déshabiller ! Je le regarde en cherchant à deviner s’il n’aurait pas une intention cachée, mais pas d’expression égrillarde ni de petit sourire en coin. Rassurée sur ses intentions et ayant eu de surcroît la même pensée, je m’en remets à lui. C’est curieux comme la situation a évolué, une affinité improbable est en train de voir le jour.


Je n’hésite plus et, en un tournemain, retire ma robe, la plie et la jette sur la couverture de l’autre côté. Didi a un temps d’arrêt, comme tous les hommes qui me découvrent pour la première fois en maillot de bain, mais vite, il se ressaisit de peur d’être indélicat et il me dit :



Je me mets à quatre pattes, consciente de la vue imprenable qu’il a sur mon fessier, et m’engage entre les barbelés. Sa main se pose sur le bas de mon dos tandis qu’il me conseille :



Sa main descend même sur ma culotte pour me forcer à m’accroupir davantage. Mais c’est à peine si je m’en rends compte, car ma généreuse poitrine frôle le barbelé du bas et je m’efforce de ne pas faire un accroc à mon soutien-gorge. Puis je me redresse de l’autre côté, un peu rouge d’émotion, mais satisfaite, et je lui adresse un grand sourire de remerciement. Encore qu’avec le spectacle que je viens de lui offrir, c’est peut-être lui qui devrait me remercier !



Et j’empoigne, baisse les barbelés et réalise un peu tardivement que, dans mon enthousiasme, j’ai oublié de remettre ma robe ! Son visage passe à quelques centimètres de ma culotte dont je prends alors conscience qu’elle n’est pas la plus décente de ma collection ! Très jolie, certes, mais quasiment transparente. Didi, qui s’est imperceptiblement figé, n’a pas pu ne pas voir ce que cette culotte était censée cacher ! Le soutien-gorge n’est pas mieux et cette prise de conscience provoque même le durcissement de mes tétons. Sitôt Didi relevé, je me précipite sur ma robe et m’en couvre ; mon intention est de créer une certaine intimité qui lui permette de livrer ses problèmes, mais pas de l’émoustiller quand même !


Nous repartons silencieusement, mon bras toujours cramponné au sien, et atteignons bien vite le but de notre expédition. Didi se tourne vers moi et me dit :



Je suis bouche bée devant la beauté du lieu. Nous surplombons la mer que nous voyons à trois ou quatre kilomètres, nous distinguons un peu la plage, mais c’est à peine si les bâtiments de la station balnéaire apparaissent dans ce qui nous semble être une forêt. Le soleil éclatant parachève la beauté du lieu.



Et je ne parviens pas à en dire plus. J’ai du mal à imaginer qu’un aussi bel endroit ne soit pas envahi de visiteurs, mais, bien sûr, les ornières et les barbelés, ça dissuade !



Didi m’invite à le rejoindre sur la couverture qu’il a installée sur un coussin d’herbe bien moelleux. Nous nous installons côte à côte et je me sens si bien dans ce bel endroit, sur ce doux coussin herbeux que j’éprouve l’envie de retirer à nouveau ma robe pour profiter pleinement de l’instant. Ce désir me surprend d’ailleurs : en quoi me dénuder augmentera-t-il le plaisir que j’éprouve ? Serait-ce que je voudrais sentir à nouveau le regard de Didi sur moi ? Non, ça doit être le soleil qui pourrait me donner plus de couleur encore : oui, c’est sûrement ça.


Mais bon. Je suis venue ici dans un but précis, je ne dois quand même pas le perdre de vue et j’entame donc la conversation :



Bien. Les choses commencent à se préciser : des parents absents, indifférents et un physique qu’il n’assume pas. Mais pourtant, une vraie personnalité qui se dévoile peu à peu et qui, à mon avis, ne demande qu’à s’affirmer. Voyons et si…



Là, j’y vais un peu fort, mais je n’ai pas le temps d’entamer une thérapie sur six mois !



Son regard a beau être hésitant, je le sens désireux de se laisser aller à cette sollicitude qu’il sent chez moi. Je fais oui de la tête avec mon plus tendre sourire. Alors, il entame une sorte de strip maladroit au terme duquel il se retrouve en slip, mais avec un sweat à longues manches.



Il y consent avec regret et je me débarrasse de ma robe, avec un soupir de satisfaction.



Il acquiesce timidement de la tête, mais l’expression de son visage affirme le contraire. En ce qui me concerne, je brûle d’envie de retirer le reste de mes vêtements. J’ai découvert depuis peu le plaisir de la nudité au soleil et j’ai une furieuse envie de rattraper mon retard. Mais là, ce n’est pas vraiment le bon moment ! Je le regarde à la dérobée et, effectivement, il n’a pas tort : il n’a rien d’un athlète ! Mais pourtant, il a du charme : ses cheveux bouclés noirs, son doux sourire et surtout beaucoup de douceur dans le regard. Une question me vient à l’esprit :



Je me rends compte que je suis passée au tutoiement involontairement, comme si cette semi-nudité m’y autorisait. Il ne relève pas et me répond :



Et il écarte les bras comme s’il voulait me faire prendre conscience d’une évidence que je n’aurais pas remarquée, puis il reprend :



Et il s’enferme dans un silence plein de rancœur envers ce monde injuste. Encore une information intéressante, il s’ouvre de plus en plus.



Nouveau silence chez lui. J’ai donc dû toucher quelque chose et je le sens prêt à s’épancher. Alors, sans le bousculer, il faut l’encourager : je lui prends la main et la serre dans les miennes en me tournant vers lui. Le contact physique va faire tomber ses dernières barrières ou le faire fuir ! Il reprend lentement :



Ah ! Nous atteignons le cœur du problème. Il a commencé à se livrer, il va continuer ; maintenant, il a besoin d’en parler. Il me faut juste être là. Je lui prends l’autre main et dans le mouvement, ma cuisse se colle contre la sienne. C’est involontaire, mais ça ne peut que servir ma cause. J’ajoute doucement :



À nouveau, il se tait. On dirait que chaque révélation en amène une autre, comme les différentes couches de l’oignon. C’est difficile pour lui, mais il a besoin d’aller jusqu’au bout. Les yeux baissés, il reprend lentement :



Re-silence ! Du diable si je m’attendais à ça ! Je jette un coup d’œil discret sur son slip qui ne trahit effectivement pas une présence envahissante ! Du coup, je me sens éléphantesque avec mes seins et mes fesses bien charnus ! Voyons, réfléchissons. Maintenant, la balle est dans mon camp et, là, mon expérience de femme mûre (pas tant que ça, mais quand même !) peut me servir. À moi de jouer.



Je me tais et me penche vers lui. J’écarte le devant de son slip et prends dans ma main son pénis que je caresse doucement pour ne pas l’effaroucher. Le temps semble s’être arrêté. Ferdinand ne bouge pas, en attente de ce qui va se passer. Alors, de mes deux mains, j’entreprends de lui descendre son ultime vêtement. Il se soulève légèrement pour m’aider, signe de sa participation à ma folle entreprise. Je me dis que je suis une bien perverse thérapeute pour donner ainsi sexuellement de sa personne pour aider un patient ! Fort heureusement, il est majeur ! Je ne risque pas de me retrouver en prison !


Mais tout ce que j’ai dit est vrai : même si Ferdinand est à l’opposé des hommes qui me séduisent habituellement, je suis malgré tout tombée sous son charme et l’envie de lui venir en aide se double maintenant d’un désir que je n’aurais pas envisagé il y a quelques heures.


Une fois son slip retiré, je m’allonge près de lui et caresse doucement sa poitrine et le ventre tout en lui donnant de petits baisers sur la joue et près des lèvres. Doucement, aller doucement. Ne pas le brusquer, lui montrer que le désir vient crescendo. Je suis comme un professeur de Travaux Pratiques qui explique patiemment à un élève en difficulté. Je me colle davantage à lui et un sein lourd se frotte à lui. Je devine l’agréable sensation qu’il doit éveiller chez lui. Je l’ai déjà dit, je suis assez fière, entre autres, de mes seins et je le sens de plus en plus réactif : ses bras viennent d’ailleurs m’entourer. Je décide de dégrafer mon soutien-gorge et ses yeux étonnés et émerveillés suivent mes gestes puis le mouvement de mes seins libérés.


Il est tellement admiratif que j’en suis émue et aussi terriblement excitée. Sa main se pose sur ma poitrine qu’elle caresse tendrement et je n’ai pas de mal à imaginer que c’est la première fois qu’il a l’occasion de toucher ainsi une femme. Je prends à nouveau son pénis et le masturbe doucement jusqu’à ce que je sente son érection complète. Je retire alors ma culotte et l’enjambe de façon à sentir ma vulve juste sur son sexe. Je place mes bras de part et d’autre de sa poitrine que mes pointes de sein frôlent. Ses yeux sont rivés aux miens et son visage exprime les fortes émotions qu’il ressent.


Le moment est alors venu de lui prouver qu’il peut donner du plaisir à une femme. Ma main descend vers son pénis qu’elle guide tandis que mon bassin pousse, provoquant son intrusion en moi. Même s’il n’entre pas profondément, la sensation est puissante, car je sais que c’est sa première fois. J’entame quelques mouvements du bassin, frottant au passage son sexe contre mon clitoris. Très vite, Ferdinand a un spasme et j’imagine qu’il vient d’éjaculer. Je me sens poisseuse de son plaisir et cela me procure à mon tour un puissant orgasme. Je m’effondre sur lui, puis roule sur le côté. Nous restons ainsi côte à côte, main dans la main durant de longues minutes. Nous sommes tout simplement bien, avec le soleil qui nous chauffe. Nous revenons peu à peu à la réalité et je me rends compte que le temps a filé depuis notre arrivée : il nous faut partir.


Quand nous arrivons, bien en retard, au point de rendez-vous, les pseudo-copains sont surpris de nous voir arriver ensemble, de sentir notre connivence et, quand je le dépose devant chez lui, de m’entendre dire :



Et plus encore qu’il me réponde :



Non. En fait, ils ne sont pas surpris, ils sont stupéfaits !

Le lendemain, il m’envoie un message laconique :