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Temps de lecture estimé : 17 mn
13/05/17
Résumé:  Maud tombe sous le charme de Marion, l'institutrice de sa fille, et connaît sa première expérience lesbienne.
Critères:  ff école revede voir cunnilingu anulingus fdanus -f+prof
Auteur : Love Doctor  (Homme marié coquin)

Série : L'instit de ma fille

Chapitre 03 / 03
Tout est bien qui finit bien

Résumé du premier épisode : Les réunion Parents-Profs ont parfois du bon…

Maud, hétéro mariée, connaît ses premiers émois lesbiens dans les bras de Marion, l’instit de sa fille.


Résumé du deuxième épisode : Cours à domicile

Marion poursuit l’éducation de Maud.


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Debout dans la cuisine, les mains dans l’eau de vaisselle je me sens glacée d’un coup. Ai-je bien entendu ce que Stella vient de me dire ? Le cœur à 200 à l’heure j’essaie de trouver la faille dans le secret qui entoure ma relation avec Marion, l’instit de ma fille. Je ne trouve pas. Nous sommes prudentes et nous voyons uniquement dans son appartement, prenant bien garde de ne pas trahir notre complicité quand je viens chercher ma fille à l’école.


Après une minute de réflexion je ne vois que la piscine, lieu de nos séances de natation hebdomadaires, comme point faible dans notre double vie.

Toujours de dos je tente de savoir ce que Stella sait ou croit savoir.



Super… En plus les commères "bavassent" à l’école ! Demain tout le quartier le sait et Alex sera forcément au courant…



Mon ton est plus fort que souhaité et je m’en veux de jouer ce rôle de mère autoritaire en espérant que Stella craigne de ressortir plus tard le scoop dont elle est détentrice.



Ma puce finit de déjeuner et part jouer dans sa chambre me laissant seule avec mes doutes que je partage vite avec Marion au téléphone. Après une discussion relativement courte nous convenons de nous rejoindre samedi matin à la piscine pendant le cours de poney de Stella.


**********



Seule dans la cabine de la piscine je me sens nerveuse. Pourtant Alex et Stella sont partis au poney et, le club se trouvant à 20 kilomètres de la ville, ne seront pas de retour avant 12 h, me laissant ainsi du temps pour faire le point avec Marion.

À la pensée de ma maîtresse un sourire se dessine sur mon visage tandis que je passe mon maillot de bain spécial piscine, certes sobre, mais dans lequel je ne me trouve pas trop moche encore pour mes 34 ans…

34 ans. Une fille, un mari et une maîtresse… Bref, une vie bien remplie qui risque de devenir très, très compliquée…


Je vois Marion dans le grand bassin avec son bonnet vert comme ses yeux. Pas grand-monde en cette heure matinale et c’est bien ainsi. Cela limite le nombre de témoins éventuels… La maman d’Éden est-elle là, ce matin aussi ? Qui est-ce ? La blonde assise qui me regarde ou la quinqua replète qui patauge dans le jacuzzi ?

Tu deviens parano ma pauvre fille !

J’ai besoin de plusieurs longueurs aux côtés de Marion pour peu à peu retrouver mon calme. Nos séances hebdomadaires ont entraîné nos muscles et notre souffle si bien que le temps passe vite et bientôt nous ne sommes plus seules dans le bassin occupé par des familles heureuses de partager des moments ensemble.

Appuyées au rebord nous nous regardons sans se parler puis Marion me sourit tendrement et propose :



Je la regarde comme une enfant qui a peur de tout maintenant.



Une caresse furtive sous l’eau suffit à me faire craquer et j’accepte avec un sourire.

Je sors en premier et me dirige vers les cabines où la blonde est encore là. Je me retiens d’aller lui demander ce qu’elle me veut mais je garde mon calme et file aux vestiaires.

Marion veut me rejoindre à l’intérieur mais je la repousse doucement.



Je lis de la déception dans ses yeux et regrette de suite mon geste que je sais pourtant raisonnable. La cabine me semble d’un coup petite, froide et malodorante. Je fais tout pour rejoindre Marion au plus vite et la retrouve devant la piscine les cheveux encore mouillés. Je la sens raide et distante sans doute vexée par mon attitude. J’essaie de m’expliquer mais elle ne m’en donne pas le temps.



Je souris tentant de l’amadouer.



Elle tourne aussitôt les talons et je dois marcher vite pour la suivre. Inutile de vous dire que le court trajet jusqu’à son appartement ne ressemble en rien à une parade nuptiale. Pour le coup même la STASI ne pourrait rien remarquer ! Et chez elle la tension est palpable. La table de la cuisine n’a pour le coup rien à craindre car seules les tasses à café sont posées dessus… Marion est froide comme un iceberg et je n’en peux plus de cette situation que j’ai moi-même provoquée.



Elle ricane.



Ce ton vulgaire ne lui ressemble pas et d’un coup elle me déçoit mais je n’ai pas le temps de rebondir car elle poursuit sa tirade.



Mon cœur s’accélère car je sens, je sais que le moment est crucial.



Les yeux dans les siens je réponds sans hésiter.



Son attitude reste distante alors que je viens de lui dire mes sentiments. Je crains donc le pire pour la suite.



Là, j’avoue que je suis désarçonnée par cette question et prends quelques secondes avant de répondre.



Elle ne bronche pas, comme si la réponse ne la surprenait pas et poursuit :



Je reste de marbre même quand elle sourit un peu pour la première fois.



Nos yeux ne se quittent pas, et légèrement rassurée de lire de l’amour dans les siens je lui souris tendrement et murmure :



Marion me sourit et lentement se penche vers mon visage pour un baiser d’une tendresse infinie. Bouches collées, langues agiles je gémis lorsque je sens sa main caresser mon cou juste sous mes cheveux courts. Cette fille embrasse comme une déesse et mon corps tout entier la réclame déjà. Je sens ma poitrine libre sous le sweat frémir, les pointes dressées frôlées par le tissu.


Je m’avance vers ma maîtresse pour mieux lui signifier que je suis à elle mais elle ne répond pas à mes signaux comme lors de nos rencontres précédentes souvent finies dans son lit. Son baiser reste passionné mais le reste de son corps demeure à distance, seules ses mains sont posées sur mes genoux.

Jouant mon va-tout je cherche à caresser sa poitrine à travers son pull que je devine très léger mais elle se dérobe, lâchant ma bouche dans le même mouvement.



Les yeux brillants, je l’implore :



Ses yeux ne mentent pas et je comprends son attitude même si au fond de moi je crève d’envie de faire l’amour avec elle.



Je me lève, ramasse mon sac et lui fais signe de rester assise.



Deux minutes plus tard je suis dans la rue, les larmes aux yeux, marchant comme une automate vers ma Mini garée devant la piscine.


**********



Assise à mon bureau je regarde la feuille blanche devant moi. Le papier est séparé en deux colonnes vides pour le moment comportant les noms d’Alex et de Marion. D’après un psy qu’une amie dans le même cas que moi a consulté, cet exercice est censé lister les avantages respectifs de la vie commune avec l’un ou l’’autre. Et je sèche complètement sur ma copie…


Je n’ai pas de nouvelles de ma maîtresse, et tous les jours je résiste à l’envie terrible de lui téléphoner. Mais connaissant son caractère, je sais que ce serait une mauvaise idée.

De son côté, Alex, inconscient de ce qui se trame en secret, me fait du Alex : il est gentil, lisse, un peu mou et même pas surpris que je refuse de faire l’amour pendant une semaine entière.


Je froisse la feuille de rage et la jette dans la poubelle, quittant le bureau dans la minute pour rejoindre mes collègues pour leur traditionnel apéro du vendredi auquel je participe parfois. En route, je préviens tout de même mon époux.



En raccrochant, je me rends que je lui parle comme à une baby-sitter, lui donnant des ordres sur les horaires du coucher de ma fille. En fait, ce n’est plus mon mari mais un employé de maison certes attentionné mais dont la vie entière est consacrée à notre foyer.

Comme une automate j’entre dans le bar, accueillie par mes collègues, et il me faut deux verres pour me détendre enfin et oublier un moment le choix que je dois faire avant lundi matin.


**********



Finalement on se fait parfois une montagne d’une chose qui en fait se règle en deux temps trois mouvements…

Sitôt rentrée je file dans la chambre de Stella qui, trop fatiguée pour m’attendre, dort déjà comme un bébé qu’elle est encore. Émue, je l’admire, les larmes aux yeux, et ne l’embrasse pas pour ne pas réveiller.



Je referme sa porte et rejoins au salon Alex qui, l’air soucieux, se doute de quelque chose. Je prends place en face de lui et commence :



Ce fut la première phrase d’une longue soirée qui fut surprenante, parfois éprouvante, le plus souvent émouvante mais à la fin apaisante. Alex et moi sommes arrivés à la même conclusion sur notre couple : nous ne partageons presque plus rien en dehors de notre trésor, qui tôt ou tard souffrira de cette situation si elle perdure.


Personne n’évoqua la présence éventuelle d’une ou d’un tiers dans nos vies respectives, et c’est bien ainsi… Peut être a-t-il aussi une maîtresse (ou un amant ?) même si cette éventualité ne me plaît guère, et c’est paradoxal…

Nous nos enlaçâmes comme deux amis que nous allons apprendre à devenir, tournant la page de notre mariage avec une facilité déconcertante et filâmes nous coucher. Nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre, sans ambiguïté érotique.


**********



Il est 20 heures lorsque je sonne chez Marion que j’avais prévenue de ma visite par un texto lapidaire ne laissant en rien présager du motif de mon passage. La porte s’ouvre, et la toujours aussi belle brune comprend en une seconde en voyant la bouteille de champagne que j’exhibe fièrement.



J’obéis et le cœur battant pénètre dans son appartement plus d’une semaine après notre conversation qui a scellé mon destin. Sa main dans la mienne elle m’emmène au salon pour nous faire asseoir sur son canapé profond me débarrassant de ma bouteille encombrante.

Les yeux brillants elle me sourit.



Et je lui dis tout. Ma longue conversation avec Alex, le constat d’échec commun sur notre couple, nos organisations futures pour Stella, etc. Au fil de mon récit Marion se rapproche de moi pour finalement se retrouver assise à califourchon sur mes cuisses sa robe légère retroussée révélant un joli petit string blanc. Ses mains autour de mon cou elle est magnifique ses yeux verts vissés dans les miens.


Sa bouche donne envie d’être croquée mais je résiste… pour le moment. Je sens son pubis chaud sur ma cuisse et j’ai terriblement envie d’elle mais je résiste… pour le moment ! Mais Marion en décide autrement et pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser léger, sensuel et amoureux.


Je cède dans un gémissement tandis que mes mains retrouvent avec bonheur le chemin de son corps svelte remontant encore sa robe pour bientôt l’en débarrasser. Ses petits seins attirent les caresses et elle gémit lorsque mes pouces s’emparent de ses pointes dressées.

Notre baiser devient si chaud que je me retrouve bientôt aussi peu vêtue que ma maîtresse qui, excitée par la perspective de notre nouvelle vie colle sa poitrine contre la mienne pour des sensations inégalables.

Nos strings se retrouvent avec bonheur lorsque nos bassins débutent leur danse nuptiale aboutissant à une moiteur délicieuse.



Cette déclaration spontanée et sincère la trouble tant que sa bouche quitte la mienne pour partir à la découverte de mon corps frémissant. Mes seins sont bientôt la cible de ses lèvres gourmandes que sa langue souple complète à merveille. Cambrée, j’offre ma poitrine tremblante de désir lorsque mes mamelons sont aspirés, mordillés ou léchés.



Ses mains pressent la base de mes seins me faisant lâcher de longs râles que je ne retiens pas, considérant désormais ce salon comme le mien.

Marion n’abandonne pas mes seins pour autant mais glisse désormais son corps entre mes cuisses écartées pour frôler mon string trempé d’une main libre. Je frémis sous sa caresse habile qui bientôt écarte l’élastique pour accéder à mon sexe moite.


Je crie aussitôt trop pressée de prendre du plaisir pour me retenir. Je rêve de ses mains, de sa bouche, de son corps depuis des jours et compte bien en profiter désormais sans limite. Ses doigts s’emparent de mes lèvres, de mon clitoris pour un ballet sensuel et ininterrompu me conduisant à un orgasme rapide et fulgurant.


Cambrée, frémissante, en sueur je crie, bouche grande ouverte, appuyant la tête de ma maîtresse sur mon sein aspiré dans le même temps.

Je retombe et reprends mon souffle les yeux ouverts cherchant dans le regard de ma nouvelle compagne l’amour que je ressens pour elle. Ce que je lis me rassure et je pleure presque d’émotion et de plaisir mêlés.



Je me redresse pour un baiser amoureux tandis que je caresse ses jolies fesses. Elle gémit me donnant encore plus envie de lui prouver ma passion. Elle m’aide à faire glisser son string que je jette au loin pour câliner son joli petit cul.


Un nouveau gémissement attire mon attention et je comprends que la belle désire que je m’occupe de son postérieur cible de mes mains curieuses. Elle en veut plus ! En croisant son regard j’ose une caresse plus audacieuse frôlant son anneau de mon index. Marion ferme les yeux et ronronne comme une chatte.

Un sourire coquin aux lèvres je la repousse tendrement pour l’installer dans la position idoine sur le divan face au mur la croupe offerte. Je me colle à elle pour poser ma bouche près de son oreille mes mains prenant déjà possession de ses petits seins.



Ses petites pointes très sensibles ne de dérobent pas face à mes caresses qui la font bientôt gémir, d’autant plus que je frotte mon pubis à ses fesses. Cela m’électrise et me fait perdre patience, pressée de déguster sa croupe.

Ma bouche part à la découverte de son dos pour aboutir à son sillon qui dissimule son anus qui reste un inconnu pour moi. Pour le moment…

La belle écarte les cuisses dans une invite érotique et ma langue part à la découverte de plis odorants et moites. Marion gémit lorsque ma langue frôle son anus tandis que ma main s’aplatit sur ses lèvres gonflées de désir. Son bassin suit bientôt le rythme de ma caresse et la belle brune se laisse totalement aller lâchant de petits cris de plus en plus rapprochés.


Ma langue s’enfonce un peu dans son petit trou qui me paraît trop souple pour être inexploré. La coquine aime cette caresse que d’autres avant moi ont dû lui prodiguer.

Au diable le passé ! Je ne suis plus vierge non plus de cet orifice…

Je lui "bouffe le cul" comme une morte de faim et mes mâchoires me font mal tant je m’applique à la faire gémir puis bientôt crier et enfin jouir lorsque deux doigts pénètrent son vagin tandis que son clito et son anus sont caressés. Marion jouit cambrée, les mains crispées sur le tissu de son canapé, bouche grande ouverte et le corps en sueur.


Le calme revenu dans le salon Marion m’enlace pour un baiser sensuel aux odeurs mêlées et nos corps s’emboitent dans une symbiose apaisante nous menant doucement vers un somme post-coïtal bienvenu.


**********




La question attendue vient enfin. Je lui souris et prépare ma réponse.



Marion me caresse la hanche en m’écoutant avec attention. Ses doigts sont légers et me font frissonner. Je suis bien apaisée et parle de notre avenir commun avec sérénité.



Elle me regarde convaincue par mon argumentaire et sourit, gourmande :



Je la défie du regard pour rien, pour la provoquer car j’ai de nouveau envie d’elle.



Dans l’’instant elle grimpe sur moi pour me prouver le contraire avec un art certain et me faire jouir son visage entre mes cuisses me faisant oublier tous les cunnilingus masculins que j’ai connu depuis mes 16 ans…


**********



Une nouvelle vie s’organise avec un nouvel appartement, de nouveaux horaires de travail pour m’occuper davantage de Stella et un nouveau partenaire dans mon lit… Marion dort parfois chez moi, ma fille ayant compris que maintenant sa maîtresse est devenue également la mienne…


Personne ne sait parmi les parents d’élèves que Marion et moi avons une relation intime ou alors rien n’est revenu à nos oreilles. Ce secret me pèse un peu car loin de vouloir faire mon coming out j’en ai marre de me cacher maintenant que j’ai quitté Alex.

Encore une fois c’est ma fille qui va donner un coup d’accélérateur à ma vie…

Alex m’informe qu’il la dépose à l’anniversaire d’une copine et me demande de la récupérer car il a un contretemps. Absolument pas contrariée j’accepte et, au nom de la camarade de Stella, une idée me vient.



En deux mots je lui explique et elle rit amusée par la situation.


**********




Sans lâcher la main de ma chérie, je poursuis :



Je force un peu mon rire et la "ménagère de moins de 50 ans" ne sait quoi répondre.



Ma chérie pouffe de rire à côté de moi tandis que la maman d’Éden, rouge de confusion, ne sait quoi faire. Car c’est elle qui est à l’origine des rumeurs sur nous deux. Alors autant tout lui dire en face car au moins les choses seront claires.



Cinq minutes plus tard nous tenons chacune la main de mon trésor qui rit de nous voir hilares sans en connaître la véritable raison.

En route j’appelle Alex :



Marion me regarde surprise de mon initiative et je la rassure d’un regard :



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Assis dans le fauteuil, un cognac à la main Alex nous regarde avec un regard malicieux. Il n’a pas hurlé au scandale lorsqu’il a compris je ne l’ai pas quitté pour UN mais pour UNE, ni lorsqu’il a reconnu Marion.

Stella couchée, nous restons entre adultes profitant de la sérénité apportée par cette mise au point. Installées sur le canapé en face de lui, très proches l’une de l’autre, nous le regardons, heureuses que la soirée ne soit pas un fiasco.



Il ne finit pas sa phrase d’un air entendu mais nous devinons sans peine la suite probable.



Ma maîtresse pose amoureusement sa main sur ma cuisse en m’écoutant et je frémis. Ma robe légère n’atténue pas la douceur de son geste et la situation particulière aidant j’ai envie de plus… Alex le voit dans mes yeux et reste silencieux, attentif à la suite.



Son geste n’échappe pas à mon ex qui ne peut manquer mon string blanc qu’il ne quitte pas des yeux. Cette fois, je suis très excitée de me retrouver quasi exhibée par ma chérie devant mon ex. L’alcool fait tomber des barrières inimaginables pour moi il y a quelques mois.

Alex ne dit plus rien hypnotisé par la situation invraisemblable qu’il vit. Marion remonte encore ma robe et cette fois mon string apparaît aux yeux de tous.



Je ne sais pas ce que ma brune veut faire mais je me laisse guider, le string déjà moite. Marion se colle à moi et murmure :



Je lui souris toutefois pas complètement emballée par cette idée limite tordue. Elle prend cela pour un accord tacite et sa main est maintenant sur le tissu dont la chaleur trahit mon trouble. Ses gestes sont légers, doux et affolants.

Alex se tortille sur son fauteuil. J’imagine son sexe en érection comprimé dans le jeans et je me retiens de me lever pour le libérer mais ce n’est plus mon rôle. Et à cet instant, tout me revient : notre séparation, ma nouvelle vie, Stella. Et c’est à l’image de ma puce que je réagis, rabattant ma robe et me redressant sous le regard étonné des deux autres protagonistes.



Ils reviennent sur terre et concèdent que j’ai raison. Alex pose son verre penaud et deux minutes plus tard il est parti, nous laissant seules Marion et moi.

Nous restons silencieuses conscientes que nous avons joué un rôle dangereux. Marion reprend ses caresses douces mais cette fois sans témoin. Sa main reprend le chemin de mes cuisses que j’écarte plus nettement lui offrant mon string dont la moiteur n’a pas disparu. Les yeux fermés je la laisse prendre soin de mon corps.

Sa bouche frôle le lobe de mon oreille déclenchant des ondes de plaisir que mes seins trahissent à travers la robe. Marion le voit et murmure :



Sans prévenir elle glisse un doigt sous l’élastique de mon dernier rempart et découvre mon sexe trempé. Je sursaute et gémis tandis qu’elle se colle à mon dos ses petits seins dressés frôlant ma peau.



Ma réponse rend ses caresses plus précises et je gémis au premier contact sur mon clitoris. Je cherche sa bouche pour un baiser passionné et dégouline sur ses doigts experts. Assises sur le canapé nous sommes vite gênées par nos vêtements et les ôtons pour nous retrouver en string, seins nus dans une parfaire harmonie. Marion reprend possession de mon sexe avec des gestes plus coquins, me faisant vite gémir, cuisses écartées.

Je suis à elle comme lors de la présence d’Alex dans le salon et me laisse faire pour sa plus grande joie.

Mon bassin suit le mouvement de ses doigts et je sens que le plaisir n’est pas loin. Marion le comprend et me fait changer de position me faisant mettre sur le dos cuisses écartées et fait de même pour plaquer son string au contact du mien.

Je gémis au contact de son pubis et les yeux dans les siens j’ondule doucement du bassin pour lui transmettre mon envie. La belle me domine, placée au-dessus de moi et j’adore cela ! Tel un mâle en rut elle donne des coups de reins puissants et profonds collant nos strings de désir. Le canapé couine sous la force de notre étreinte de plus en plus passionnée au fil des minutes, le bruit des ressorts se mêlant à nos gémissements puis nos cris.

Notre orgasme est pratiquement simultané, Marion jouissant quelques secondes plus tard retombant sur mon corps pour une étreinte post-coïtale emplie de tendresse.


**********




Je souris au mot aussi. Stella a bien intégré que maintenant maman vit avec Marion qui n’est plus sa maîtresse depuis la rentrée de septembre. Notre vie est certes atypique mais paisible et Alex a également rencontré une femme avec laquelle il va emménager bientôt. Bref, tout roule !

Mais revenons à cette histoire d’amoureuse… Ma fille serait-elle lesbienne comme sa mère ? Peut-on être lesbienne à 5 ans ?



Je souris, attendrie par ses mots d’enfants.



Amusée, je lui explique :



Elle paraît déçue et en la regardant je vois qu’elle cogite quelques instants avant de poursuivre :



Là, je comprends d’un coup ! La mère d’Éden m’a vue faire la bise à Marion après notre première séance de piscine, l’a répété à l’ATSEM et Stella a imaginé que nous étions amoureuses…

J’avais complètement changé de vie à cause (ou grâce) d’un quiproquo !



Le sourire radieux de ma fille à cet instant me conforte dans l’idée que j’ai pris la bonne décision et je la prends dans mes bras pour un gros câlin dont seuls les enfants ont le secret.