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n° 17919Fiche technique44372 caractères44372
Temps de lecture estimé : 26 mn
22/05/17
Résumé:  À l'issue de l'invitation d'un groupe d'amis à la maison, deux d'entre eux restent finir la soirée avec moi.
Critères:  fhh extracon copains grossexe amour voir exhib fellation cunnilingu anulingus 69 fdanus fsodo confession
Auteur : Kristal      Envoi mini-message
Le réveil

Le bip lancinant de mon téléphone portable, posé sur ma table de nuit, m’arrache au sommeil, à un rêve chargé de douceur, de tendresse… et de jouissance folle ! J’ouvre un œil dans l’obscurité de la chambre. La lumière du jour qui se lève filtre au travers des lattes du volet légèrement entrouvert. Une main chaude et douce repose sur l’arrondi de ma hanche. Un souffle tiède caresse la peau de mon cou. Mon esprit émerge lentement des brumes du sommeil lorsque je glisse un doigt sur le petit écran lumineux.



Cette fois je suis réveillée ! Cette main, ce souffle, cette présence dans mon lit… ce n’est pas Alain, mon tendre mari, mais Jeff, devenu mon amant… Les longues et torrides vagues de plaisir qu’il m’a offertes cette nuit remontent à la surface de mon cerveau embrumé. J’avais pourtant décidé que rien ne se passerait entre nous, craignant son manque de discrétion. Je m’en étais ouverte à Alain, lui avouant aussi que Jeff m’avait clairement laissé entendre qu’il me désirait. J’avais moi aussi un petit (voire un gros…) penchant pour lui. Mon amour m’avait presque incitée à franchir le pas, car, selon lui, Jeff n’irait pas se vanter de cette aventure, trop heureux de partager quelques heures intimes avec moi et, éventuellement, de pouvoir récidiver.


Tout à coup, je me retrouve à hier en début de soirée. En quelques secondes le film de ma nuit se déroule sous mes paupières closes. Mais non seulement de ma nuit, car la soirée fut quasiment délirante elle aussi. Je vais tenter de vous la résumer. Je m’abstiens de me présenter, car vous avez déjà subi maintes fois ce genre de chose. Souvenez-vous simplement que mon petit bar-restaurant est toujours aussi peuplé et que certains clients sont devenus des amis (quelques clientes aussi, d’ailleurs…).


Donc, hier soir, à la fin du service, un peu avant la fermeture, je vois arriver quatre de mes clients habituels, quatre hommes d’une cinquantaine d’années. Daniel et Robert sont accompagnés de leurs épouses, Sylvie et Céline. Les deux autres, Jeff et Coco, sont des célibataires endurcis. Ils ne se présentent quasiment jamais accompagnés dans mon commerce. Je les soupçonne fort de le faire volontairement afin de faire preuve de leur liberté et, éventuellement, de tenter leur chance vis-à-vis de moi. Ils savent pourtant que je suis mariée, mais bon… c’est de bonne guerre ! Je ne saurais leur en vouloir, appréciant leurs compliments, leur gentillesse et surtout le respect dont ils font preuve.


Je dois d’ailleurs avouer que si Coco m’est très sympathique bien qu’un peu extravagant, Jeff ne me laisse pas insensible. Du haut de ses presque deux mètres, avec sa carrure imposante, il me couve d’un regard d’une douceur qui contraste avec l’impression de puissance que sa silhouette dégage. Il m’arrive souvent d’avoir envie de me réfugier dans ses bras pour vérifier qu’il est aussi doux qu’il le laisse paraître (mais aussi pour goûter peut-être à d’autres plaisirs beaucoup plus… intimes !).


En résumé, je me laisserais volontiers aller à partager quelques heures avec mon beau Jeff. Qu’est-ce qui me retient, me direz-vous ? La peur d’une indiscrétion tout simplement, car lorsqu’on exerce mon métier, il faut à tout prix éviter les ragots. Et pourtant… me voici allongée contre lui, dans mon lit !


Revenons à hier soir… C’est pour eux l’heure de l’apéritif, car ils ont décidé d’aller dîner dans un petit restaurant qui sert des spécialités régionales. Chez moi, le service du soir est terminé et je m’apprête à fermer. Ces messieurs boivent du whisky, et nous, les femmes, du crémant de Bourgogne. On rit, on parle, certaines plaisanteries sont parfois limite mais l’ambiance est excellente, décontractée.


Coco me propose de les accompagner au restaurant ; ils m’invitent ! Alain, mon mari, une fois de plus n’est pas là ce soir, parti s’occuper de divers problèmes chez ses parents. J’ai donc tout mon temps. De plus, ce n’est pas moi qui ouvre demain : j’aurai l’occasion de faire la grasse matinée. J’accepte l’invitation. Nous dînons tranquillement, toujours dans une excellente ambiance. À la fin du repas, je les invite à venir tous prendre le café et un verre à la maison. Quelques minutes plus tard, nous sommes chez moi.


Après une bonne heure passée dans mon salon à plaisanter en buvant la bouteille de champagne qu’avait rapportée Coco, nos amis Sylvie, Céline, Daniel et Robert repartent. Coco et Jeff prétextent ne pouvoir conduire sans avoir bu un café pour rester un peu plus. Un petit tour dans la cuisine pour allumer la cafetière, disposer trois tasses sur un plateau, le sucrier, et je rejoins le salon.



Mes invités font diligence : mon café m’est servi avec une rapidité qui me fait douter de leur état d’ébriété (oh, les coquins… !) ; mes doutes finissent de s’estomper lorsqu’ils prennent place à mes côtés, m’encadrant étroitement au creux du large canapé. Le café nous éveille un peu… J’avoue que j’aimerais assez voir Coco partir, même si je l’adore, car la présence de Jeff a tendance à me faire fantasmer jusqu’à sentir une douce chaleur sourdre au creux de mon ventre, remonter jusqu’à mes seins dont les pointes réagissent en se durcissant pour terminer dans ma tête, me laissant plein d’envies lubriques à l’esprit. Hélas, rien ne se passe comme je le souhaite. À tel point que Jeff se redresse, me demande l’autorisation d’utiliser les toilettes et s’éloigne dans le couloir. À croire que mes deux invités se sont concertés. Jeff absent, moi dans un état d’excitation étrange, Coco doit le sentir ou ne fait-il que tenter le diable et… sa chance ? Toujours est-il qu’il se penche vers moi, pose une main sur ma cuisse à demi dénudée et, le regard plongé dans le mien, murmure :



Mais la main de Coco, jusqu’à maintenant immobile sur ma peau, entame une très lente caresse de mon genou jusqu’à l’ourlet de ma jupe, repoussant à chaque fois un peu plus haut le tissu jusqu’à la bande de dentelle qui orne le haut de mes bas. Nos regards se croisent. Je devine, à l’éclat de ses yeux, qu’il a effectivement une folle envie de moi. Quant à lui, je suis persuadée qu’il a compris que mon refus n’était que de pure forme, qu’il avait une chance de pouvoir aller plus loin.


Cette chance, il la tente ! Son autre main se pose sur ma joue, attire mon visage vers lui… Nos bouches s’effleurent, nos lèvres se découvrent. Les miennes cèdent sous la tendre poussée de sa langue ; c’est doux, affolant, excitant ! Notre baiser nous enflamme tous deux. Mes doigts glissent sur sa nuque, s’enfoncent dans ses cheveux ; je ne veux plus qu’il s’échappe. Il n’en a d’ailleurs pas l’intention, car sa langue fouille ma bouche avec une ardeur nouvelle tandis que sa main dépasse la dentelle de mes bas et masse doucement le haut de ma cuisse. De l’autre main il englobe mon sein droit au travers du tissu de mon chemisier. Ce nouveau contact m’électrise. Je suis en train de faire une folie, mais c’est un peu tard pour revenir en arrière. D’ailleurs, en ai-je envie ? Non, j’irai jusqu’au bout : mon corps, ma tête le réclament maintenant à grands cris !


Bien que je sois presque dans un état second, mon cerveau tourne encore normalement et je sais compter. Deux plus un égalent trois ! C’est avec un long frisson et en gémissant que je sens dans une nouvelle montée d’adrénaline une troisième main venir se poser sur mon autre cuisse, que d’autres lèvres frôlent ma nuque, remontent pour laisser pointer un bout de langue brûlant sur le lobe d’une oreille. La quatrième main s’approche de celle qui masse doucement mon sein droit, s’immisce dans l’ouverture de mon corsage, faisant céder au passage quelques petits boutons avant de libérer mon sein gauche. Coco profite de ce geste pour découvrir aussi celui qu’il caressait.


Je suis cajolée, embrassée, délicieusement torturée par mes deux prétendants dont les mains, les lèvres terminent de dénuder ma poitrine. La main large, douce et puissante de Jeff plonge sous ma jupe, me dérobe habilement le ridicule petit bout de tissu qui glisse le long de mes jambes, s’en allant rejoindre mes escarpins sur le tapis. Il s’approprie mon pubis. Sa paume presse doucement ma courte toison, un doigt agile heurte tendrement ma perle de chair puis s’égare au creux de ma féminité en fusion. Dans un sursaut, j’échappe aux lèvres de Coco. C’est comme si je venais de glisser les doigts dans une prise de courant !



Mes tendres agresseurs n’abandonnent pas pour autant leurs caresses, encore moins leurs baisers… Détendue, je me laisse à nouveau aller, profitant de ces délicieux instants qui suivent l’orgasme. À croire qu’ils n’en sont pas à leur coup d’essai pour combler à deux une partenaire, complices dans leurs jeux sensuels ! C’est un délice, et je sens très vite de folles envies remonter en moi. J’ai transgressé ma décision de ne pas m’offrir ni à l’un ni à l’autre de ces deux garçons. Je viens de les laisser jouer tous les deux de mon corps, sans regrets, sans remords. À Dieu va ! Autant profiter jusqu’au bout de ces instants sublimes.


Je ne dois pas être la seule à penser ainsi, car Jeff vient de s’agenouiller devant moi. Ses mains chaudes et douces ouvrent lentement le compas de mes jambes. Il se penche en avant, passe les bras sous mes genoux. Je suis ouverte, écartelée, offerte impudiquement, les mollets sur ses épaules musclées. Ses lèvres glissent sur ma peau, m’arrachant de longs frissons en remontant lentement sur mes cuisses. Je ne peux retenir un gémissement, un petit sursaut lorsqu’elles viennent se poser au bord de mon intimité. D’une langue habile il me savoure, me fait fondre. Des deux mains j’attire sa tête contre mon ventre, je m’ouvre sous sa caresse, offrant mon intimité ruisselante à sa bouche vorace, à un doigt qui remonte sur la petite zone rugueuse au creux de mon vagin, aux regards de mes deux amants.


Coco ne perd rien du spectacle indécent. Glissant une main sous mes reins il empaume lentement les globes de mes fesses. Ses doigts curieux explorent ma vallée jusqu’à mon intimité la plus secrète pour effleurer mon anus… Hummm… ! Encore une caresse démentielle par sa douceur et son érotisme.


À ce rythme-là, je ne vais pas pouvoir résister longtemps ! Deux mains courent sur mon ventre, mes cuisses. Une bouche avide me dévore avec fougue alors qu’un index curieux persiste dans sa découverte de ma petite étoile sensible, l’apprivoisant tendrement pour enfin la faire céder. L’agresseur pousse son avantage timidement, semble vouloir reculer, hésitant. Aux petits cris qui m’échappent, il comprend très vite que ce n’est pas la souffrance qui en est l’origine et il s’enhardit très vite ! Une phalange fore mes chairs, entame la découverte de ce puits secret et sensible. Si elle recule maintenant, ce n’est que pour mieux approfondir sa conquête la seconde suivante. Seul le contact de la main bloque l’impétueuse avancée. Me voici clouée, perforée, puis lentement ramonée par ce doigt qui enflamme mes reins.


La quatrième main n’est pas en reste, enserrant le globe de mon sein droit. Je suis au bord du précipice, haletante, tremblante, frémissante. Qui donnera le coup de grâce ? Je disais « complices » tout à l’heure, mais ils doivent communiquer par télépathie, car c’est ensemble qu’ils me mettent à mort, m’arrachant un cri strident alors qu’un orgasme fou secoue toutes les fibres de mon corps ! Jeff qui a depuis longtemps débusqué mon clitoris le pince doucement entre ses dents, fait jouer la pointe de sa langue sur la chair gonflée de désir tandis que Coco mordille allègrement le téton durci de mon sein gauche ! Épuisée, repue, comblée, je retombe inerte, désarticulée comme une marionnette à la fin du spectacle de guignol.


C’est le parfum corsé d’un café frais qui me fait retrouver mes esprits. Amants délicats, mes deux compagnons sont aussi très attentionnés et ont disposé à nouveau trois tasses fumantes sur la table basse. Jeff, toujours aussi tendre, a même profité de ces quelques minutes de retour au calme pour rabattre ma jupe sur mes jambes et refermer quelques boutons de mon chemisier, si bien que je suis redevenue présentable et que rien ne subsiste des moments torrides que nous venons de vivre. L’unique preuve de ma débauche, qui traînait tout à l’heure sur le tapis, a elle aussi, disparu (je soupçonne Coco de l’avoir glissée dans sa poche… trophée de guerre ?).


J’avoue apprécier mon café à sa juste valeur ! Toujours tous les trois sur le canapé, Jeff à ma droite, Coco à ma gauche, nous allumons une cigarette. Pour une fois, je peux bien faire une exception à l’interdiction de fumer dans la maison : il est tard, et la nuit est un peu fraîche pour aller fumer sur la terrasse. Et puis, je suis si bien, blottie entre mes deux soupirants !


Un moment de silence… Le regard perdu dans les volutes de fumée de ma cigarette, je revis les instants sublimes que je viens de vivre, je ressens presque encore l’infernal plaisir que m’ont donné mes amants. Au creux de mes reins, les sensations renaissent ; doucement, mes seins se gonflent, leurs pointes durcissent. Entre mes jambes, une douce chaleur accompagne mes pensées, mes envies, mon désir qui remonte à la surface. Pourtant, ce n’est plus de caresses dont je rêve, ce ne sont plus à des mains ou des lèvres que j’aimerais offrir mon corps. J’imagine aussi facilement la tension de mes voisins, leurs désirs inassouvis, et cela me trouble. Nymphomane ? Non ! Mais quelle femme, à ma place, après avoir vécu ces moments torrides, n’aurait pas, elle aussi, de sournoises envies ? À la différence que mes envies, mes désirs, je n’ai pas honte de les avouer et de les… satisfaire !


Je me penche en avant, dépose ma cigarette sur le bord du cendrier puis, tournant la tête vers Jeff, je lui adresse mon plus beau sourire :



Il vient de prononcer les mots que j’attendais inconsciemment !



Et je pose ma main gauche sur le jeans de Coco, déjà gonflé d’une belle érection que j’emprisonne, refermant les doigts sur la tige dure, tendue sous le tissu, tout en tendant mes lèvres à Jeff. Ma main droite part aussi explorer l’entrejambe de Jeff. Hummm… me voici en possession de deux très beaux attributs ! Enfin, pas tout à fait, car beaucoup de tissu protège encore mes futurs jouets. Les garçons réagissent au quart de tour ! Coco m’échappe, se redresse, dégrafe son pantalon, arrache ses chaussures, jette son boxer derrière lui. Il est nu, face à moi, le sexe dressé fièrement. Jeff abandonne mes lèvres. Il me murmure à l’oreille :



C’est encore Jeff qui, d’une légère pression sur ma nuque, me pousse légèrement en avant tandis que Coco s’approche. D’une main, il se caresse lentement, dégageant un gland mafflu, luisant de désir au bout d’une tige striée de veines bleues, conséquente sans être monstrueuse. Mes doigts rejoignent les siens sur le mât velouté, accompagnant ses va-et-vient.


D’un petit coup de reins, il avance encore, venant frôler mes lèvres. C’est doux, tiède, soyeux… Du bout de la langue, je joue à taquiner la chair que je sens palpiter. Je lève les yeux vers lui, croise son regard. Il est comme hypnotisé par le spectacle que je lui offre. Moi aussi, cette fois l’envie me taraude. Tout en continuant à faire courir mes doigts sur le pieu tendu, de l’autre main je dégrafe le haut de mon chemisier, découvrant ma poitrine. Simultanément, je martyrise mon sein droit, et mes lèvres enrobent le pieu viril. Le long gémissement qui échappe à Coco me met en transe ! Je laisse mes lèvres, ma langue jouer autour du mandrin qui frémit sous mes caresses. Toutes mes sages résolutions sont bien loin désormais, et c’est avec ravissement que je déguste cette excitante virilité.


Coco laisse échapper des mots sans suite, des gémissements, de petits cris au fur et à mesure que son plaisir grandit. Le mien n’est pas en reste ! J’ai envie de lui offrir tout le plaisir dont je suis capable ; je veux le sentir gonfler encore contre mon palais, l’accueillir au fond de ma gorge, le boire jusqu’à la dernière goutte. Ces folles sensations, ces pensées sont encore exacerbées par Jeff. Son visage à hauteur du bassin de Coco, il me fait face, me dévisage avec un regard fou, effleure mes seins et ne peut s’empêcher de faire des commentaires à voix basse :



Coco m’a échappé ! Jeff martyrise toujours mes seins… Moi, je suis comme folle, abandonnée au fond du canapé. Deux mains saisissent mes chevilles, écartent largement mes jambes en les relevant. La tige luisante de ma salive s’appuie contre mon pubis, glisse, et doucement commence à m’envahir, m’arrachant un cri de bonheur ! La sensation du cheminement de cette hampe virile qui se fraye un chemin au creux de mon ventre, dilatant lentement mes chairs, est démentielle. Le gland légèrement rugueux progresse encore, agace mes muqueuses sensibles, déclenche des milliers de petits spasmes qui remontent jusqu’à ma poitrine. Je ne peux m’empêcher de poser les mains sur ses hanches, de m’ouvrir plus encore et de l’attirer brusquement. Comprenant mon désir, d’un ample mouvement des reins il s’enfonce jusqu’à ce que son pubis vienne frapper ma courte toison. Dieu, que c’est bon ! J’accueille chacun de ses coups de pilon avec un gémissement avant de me retrouver bâillonnée par les lèvres de Jeff qui me vole un voluptueux baiser. Je perds pied ! Mais Coco s’immobilise, toujours enfoncé en moi jusqu’à la garde. Je sens son gland grossir, trépider au fond de mon ventre en folie…



Jeff abandonne mes lèvres. Nos regards s’accrochent d’interminables secondes avant que je ne me mette à hurler mon plaisir, déclenché par l’impact de la première salve de semence contre mon utérus. Une, deux, trois… Je ne compte plus les puissantes giclées qui explosent en moi, ponctuées chacune par un puissant coup de reins et un cri de mon nouvel amant ! Il se retire enfin. Je reprends lentement mes esprits. Coco se rhabille. Jeff ne peut s’empêcher de caresser encore tendrement mes seins ; je savoure l’instant ! Mais, en sueur, poisseuse et passablement « chiffonnée », j’ai besoin de me rafraîchir.



Je monte dans notre salle de bain. Rapidement nue, je jette ma jupe et mon chemisier dans le panier à linge et me précipite sous la douche. L’eau tiède me fait un bien fou ! Savonnée, purifiée, je prends le temps de m’admirer dans le grand miroir. Hummm… Mes regards me confirment qu’il y a bien de quoi affoler mes deux invités… et bien d’autres encore !


Allez, trois gouttes de parfum, un coup de brosse pour rectifier ma coiffure, direction ma chambre à la recherche d’une petite robe sage. Non, pas trop sage… La beige en lin, toute boutonnée devant, fera l’affaire. Coquine, je laisse trois boutons ouverts en haut, deux en bas. La légère transparence du lin laisse deviner que je suis nue dessous, mais après ce qu’ils viennent de voir (et de faire !) les garçons ne devraient pas m’en vouloir. À moins qu’ils ne déclenchent de nouvelles hostilités ? Promis, je ne résisterai pas… D’ailleurs, les petits picotements dans mes reins, la réaction des pointes de mes seins me confirment que je suis disposée à faire encore bien des folies ! Je dirais même que j’ai très envie de les provoquer un peu, surtout Jeff…



L’accueil de Coco, le premier à m’avoir aperçue, me confirme que j’ai visé juste. Par contre, cette fois je les laisse occuper le canapé et choisis un fauteuil face à eux. Jeff se lève, laisse tomber trois glaçons dans un verre, y verse deux doigts de whisky puis me le tend. Nous trinquons, rions, plaisantons quelques minutes. Je surprends à plusieurs reprises les yeux de Jeff qui se perdent sur mes cuisses, qui tentent de plonger dans l’échancrure de ma robe. Nos regards se croisent. Le sien est chargé d’envie ; le mien, accompagné de mon plus beau sourire, est sans ambiguïté. S’il a quelques doutes, mes doigts qui crochètent légèrement le tissu de ma robe alors que je croise les jambes, lui dévoilant largement une cuisse, lui confirment que ses envies sont partagées. À l’autre bout du canapé, Coco a allumé une cigarette, mais ne perd rien du spectacle lui aussi.



Je vais jusqu’à la cuisine, sors une bouteille du frigo, pose trois verres sur un plateau, sur le plan de travail. Je coupe une rondelle de citron lorsque je vois Jeff se lever et venir vers moi. Il me contourne, repousse le plateau. Debout derrière moi, il pose les mains sur mes hanches, m’attire à lui en murmurant :



Je me laisse aller contre lui, renversant la tête sur son épaule. Très vite, ses mains s’égarent, l’une sur mon ventre, l’autre trouvant aisément l’échancrure de ma robe et venant presser doucement mon sein droit dont la pointe s’érige immédiatement entre ses doigts. Ses lèvres goûtent ma gorge. Contre mes reins, je sens durcir son envie. Passant les mains sous mes aisselles, il me soulève comme une simple poupée, me retourne et m’assied sur le plan de travail. Je lui souris, pose les mains sur ses épaules et, le visage levé vers lui, je ferme les yeux. Il vient cueillir mes lèvres pour un trop doux baiser, aussi doux que la main qui écarte le haut de ma robe pour dénuder mon sein gauche tandis que l’autre force tendrement mes cuisses à s’ouvrir.


Sa langue joue avec la mienne. Deux doigts excitent ma poitrine, un autre effleure la perle de chair au bas de mon ventre. Je frémis, je fonds sous les caresses. Ma main droite se referme sur la majestueuse tige dressée en mon honneur, au travers du tissu de son pantalon. Mon cerveau, mon ventre bouillonnent follement ! Jeff a presque gagné…



Je traverse le salon, direction les escaliers. Au passage, je me tourne vers Coco.



Comme si Coco pouvait croire de telles sornettes ! Mais bon… Je suis un peu prise au dépourvu et j’ai l’esprit déjà ailleurs, tant pis ! J’ai à peine gravi trois marches que les mains de Jeff me rattrapent, emprisonnant mes hanches. Arrivés sur le palier, il me colle au mur, m’embrasse fougueusement. Il doit faire une fixation sur ma poitrine, car, comme par magie, ma robe s’évase à nouveau sous ses doigts et mes seins se retrouvent empaumés avec délicatesse. Je lui échappe, pousse la porte de ma chambre, recule jusqu’au lit au bord duquel je m’assieds. Debout devant moi, il ne me quitte pas des yeux. Cette fois, je ne peux résister à prendre l’initiative :



Il s’approche de moi ; nous restons de longues secondes les yeux dans les yeux, le sourire aux lèvres avant que je ne me décide. Cette fois, c’est moi l’agresseur. Le visage levé vers lui, la bouche entrouverte, je quémande muettement le baiser qu’il m’offre en se penchant vers moi.


Je m’attaque à sa chemise, dévoilant un torse musclé, des abdos type tablette de chocolat (chocolat un peu fondu tout de même, mais bon… agréables à voir et à caresser, ce dont je ne me prive pas). Il me laisse faire, suivant la danse de mes doigts sur sa peau. Je le sens se raidir un peu lorsque j’atteins sa ceinture. Trop tard, le vêtement cède, glisse sur ses mollets. Sans se baisser, s’aidant des pieds, il chasse ses chaussures, suivies du pantalon qui échouent au sol. Un joli caleçon à fleurs (!) a bien du mal à cacher une tige turgescente qui, à elle seule, pourrait supporter bien des bouquets. La cueillette est de mon ressort et je ne me fais pas prier. Les fleurs rejoignent les chaussures et je m’empare enfin du membre resplendissant, vigoureux, virilement dressé qui vient palpiter entre mes doigts que je resserre tendrement autour de la colonne dont j’ai du mal à faire le tour.



Le soupir d’aise et le petit mot qui échappent à Jeff n’ont pas besoin que je prononce une quelconque parole, bien que ma bouche forme un « O » ; ce n’est pas celui d’une exclamation, mais d’une offrande. Mes lèvres épousent difficilement le gland imposant aux reflets irisés, mais il trouve vite le contact de ma langue qui le presse, le cajole. Mes mains abandonnent la lourde tige pour finir de dégrafer ma robe. Je la conserve sur mes épaules, mais, entièrement ouverte, elle offre mes seins, mon ventre, mes cuisses et mon pubis aux regards de Jeff.


Il s’empresse de frôler ma peau, d’englober mes seins alors que, de mon côté, je reprends le pieu mâle d’une main et flatte de l’autre deux abricots gorgés de désir inassouvi. Très vite, ses reins se mettent en mouvement, amplifiant la caresse de mes lèvres. Il vibre sur ma langue, mais j’en veux bien plus. Je l’abandonne à nouveau, me laisse aller en arrière, jambes largement ouvertes. En appui sur les mains à hauteur de mes épaules, il se laisse tomber doucement sur moi. Je suis offerte, béante, indécente, dans l’attente de cette possession merveilleuse. Mon ventre est humide, brûlant… moins brûlant pourtant que la lourde colonne de chair et de sang qui se fraye un savoureux chemin en moi.


Je m’ouvre, il avance ; je m’écartèle, il progresse encore. Il va me pourfendre, me clouer au lit ! Non, il vient buter doucement contre mon utérus. Petit choc qui déclenche une série de spasmes. Mes muscles internes se mettent à palpiter autour du mât dur comme du bois, épousant, pressant intimement chaque parcelle de cette chair virile. Mon bel amant gémit et entame de trop lents va-et-vient. J’accroche ses épaules à deux mains, le souffle court ; je le veux plus loin, plus fort…



Mon bel amant se déchaîne. Ses coups de reins se font de plus en plus amples, violents. À chaque poussée en avant je sens mon ventre s’épanouir plus encore, s’évaser pour accueillir plus profondément ce glaive brûlant qui m’arrache des sensations folles, de petits cris, de longs gémissements. C’est du délire ! Son ventre bute désormais sur mon pubis : il est entièrement enfoui en moi. Je ne peux réprimer un hurlement lorsqu’un orgasme fou me foudroie, mon corps agité de violents tremblements. Jeff m’embrasse tendrement avant de se redresser, un immense sourire aux lèvres. J’ai devant les yeux son sexe toujours fièrement dressé : il n’a pas joui.


Il me laisse retrouver mon calme, me caressant lentement. Le gourmand, il en veut encore ! Il me repousse doucement, me retourne sur les draps dévastés. Une main sur ma hanche, l’autre au creux de mes reins, il me fait mettre à genoux, passe derrière moi. Le contact du gland humide fait remonter le désir dans mon corps. Hummm… D’une lente, mais inexorable poussée, il m’envahit à nouveau ; il m’embroche ! Je cambre les reins pour lui ouvrir plus encore le passage vers les profondeurs de mon ventre ; j’accompagne cette nouvelle possession, m’empalant avec vigueur sur ce splendide mandrin qui me dilate délicieusement, fouillant, explorant mes chairs les plus sensibles.


Les yeux fermés, perdue dans mon plaisir qui monte inexorablement, je tremble, frissonne, me tords autour du pieu qui s’apprête à me faire jouir encore, qui va se ficher au fond de moi pour exploser en longues salves de sève bouillante.



Surprise par cette voix, j’ouvre les yeux et découvre Coco qui nous contemple, debout, totalement nu. Sa main droite coulisse lentement sur son sexe brandi dans notre direction…



Il s’approche encore. Je me retrouve une nouvelle fois avec une belle tige qui vient frôler mon visage. Une légère poussée de Jeff sur mes hanches, et le gland luisant vient se glisser entre mes lèvres entrouvertes, se frottant contre ma langue et mon palais. La folle sarabande redémarre, mais cette fois je suis prise entre deux feux. J’aime, oh oui ! Cet horrible petit jeu dure suffisamment pour que je me sente fondre à nouveau. Mes deux vaillants cavaliers en ont pourtant décidé autrement… Les sens bouleversés, je suis abandonnée ; ils s’échappent. Nous retombons allongés tous trois. Leurs mains parcourent mon corps, les miennes enserrent deux colonnes de marbre !


C’est Jeff qui m’attire à lui. Je l’enjambe ; assise sur son bas-ventre, je le laisse savourer mes seins qui oscillent à hauteur de ses lèvres. Mon pubis aussi oscille, mais le long d’une protubérance prometteuse… Elle tient sa promesse en se redressant indécemment lorsque je me relève avant de me laisser retomber d’un coup, m’empalant jusqu’à la garde de cette épée en poussant un petit cri de bonheur.


C’est moi qui mène la danse. Je vais, je viens avec bonheur, les yeux dans les yeux de mon amant tandis qu’il pétrit mes seins avec ardeur. Je lui souris, je suis aux anges. Du moins, je le crois, car ce sont plutôt deux diables qui ont décidé de mon sort ! Jeff m’immobilise. Les mains sous mes aisselles, il dévore alternativement la pointe de mes seins. Les mains qui se posent sur mes fesses, en ouvrent les deux globes frémissants ne me sont pas inconnues, pas plus que la tige rigide qui vient taquiner ma corolle, appuie fermement, me prouvant si besoin est que mon « agresseur » est déterminé, avant de forcer mes reins à accepter cette nouvelle intrusion.


Cette preuve de virilité m’arrache un cri de douleur, faisant stopper l’avancée conquérante. Il n’est plus temps pour lui de faire marche arrière… Coco laisse mon émotion et ma douleur se calmer. Jeff lui aussi est immobile, dans l’attente d’une réaction de ma part. Mon corps, la douleur s’apaisent… C’est moi qui supplie, implore :



Jeff, toujours fiché en moi, écarte maintenant mes fesses à deux mains, m’offrant aux assauts fous de son complice. La douleur, mêlée au plaisir qui irradie mes reins, mon dos, mon ventre, mes seins, m’achève rapidement. L’orgasme me broie les tripes et je m’écroule, inerte, vidée !


Je reprends conscience lentement. J’ouvre les yeux. Je suis seule, nue sur le lit, le corps en feu. Je me traîne jusqu’à la douche, retrouve une nouvelle fraîcheur. Mes jambes flageolent encore… Je m’accorde un moment de repos en me jetant sur mon lit. Des pas résonnent dans les escaliers. Jeff et Coco poussent la porte, s’avancent vers moi, l’un avec un plateau et des verres, l’autre une nouvelle bouteille de champagne. Ils ont dévalisé mon frigo, mais leur sourire et leur nudité amènent un sourire sur mes lèvres.



Il m’en tend une.



Coco, pour sa part, s’allonge à ma droite. Je suis cernée une fois de plus entre mes deux invités qui, si j’en crois leur état, sont prêts à tenter de gagner leur guerre. En effet, s’ils m’ont fait jouir plusieurs fois, aucun des deux ne s’est laissé aller. Que me réservent-ils ?


La réponse ne se fait guère attendre : d’un mouvement souple, ils m’entraînent dans une espèce de cabriole. Je me retrouve chevauchant Coco, tête-bêche. Il a son visage entre mes cuisses, les mains sur mes hanches, la langue déjà dardée sur mon clitoris. L’incendie se rallume en moi… comme si des braises couvaient encore entre mes jambes. Comme un feu de forêt, les flammèches se transforment en brasier impétueux quand Jeff à son tour disjoint largement les globes de mes fesses et plonge la langue dans mon anus !


Je me laisse lécher, dévorer avec délice. Les deux bouches gourmandes, habiles, vicieuses, s’en donnent à cœur joie. Je me sens emportée vers de nouvelles jouissances. Sous mes yeux, le sexe dressé de Coco me nargue. Je ne veux plus le voir ! J’incline la tête, embouche frénétiquement le gland et une bonne moitié de la tige. Je ne le vois plus, mais le déguste au même rythme que leurs langues qui m’assaillent toujours.


Sous l’impulsion de Coco, notre trio se disjoint à nouveau. Il a peur de céder au supplice que je lui fais subir ! Je suis toujours à genoux ; Coco a sauté du lit, mais Jeff est resté derrière moi. Il glisse deux doigts entre mes lèvres comme pour s’assurer que son comparse m’a largement lubrifiée puis, sans autre précaution, se saisit de mes hanches, m’attire à lui et m’empale d’une seule poussée. Sa puissance, son volume, sa longueur me coupent le souffle, mais j’aime !


Emmanchée profondément, je me laisse aller, offerte à son délire, ses envies, sa folie… Il ne me fait pas l’amour : il me baise, me défonce. Je me sens chienne, vulgaire, salope, mais comblée, prête aux pires turpitudes sexuelles. L’ultime palier de cette montée vers la jouissance est atteint lorsque Coco met les mains sur mes épaules, me pousse en arrière pour m’empaler plus profondément sur le mât qui fore mon ventre puis vient forcer mes lèvres à l’engloutir.



Jeff se recule pour revenir à l’assaut, mais cette fois ce sont mes reins qu’il vient dilater lentement, prudemment. Il sait y faire et, préparée par ce que Coco m’a déjà fait subir, c’est sans douleur que je sens sa lourde tige progresser en moi. Il s’enfonce sans discontinuer, me remplit, me dilate, semblant ne jamais devoir s’arrêter. Le gland énorme avance toujours plus loin, poussé, guidé par la tige dure comme du bois. Je hoquette, sens mon ventre se crisper autour du mât fiché en moi. Je transpire, tremble de tous mes membres… je vais exploser !


Les mains crochetées à mes hanches, dans une ultime et invraisemblable avancée qui l’amène à repousser encore les limites de sa possession, il se fige… Statufiés tous les trois, seules nos respirations troublent le silence soudain. Pourtant quelque chose vit encore… Abuté au fin fond de mon intimité, l’énorme gland palpite, gonfle encore. La lourde tige vibre, grossit, s’épaissit…



Jeff vient de laisser échapper un cri, et c’est l’explosion ! Double explosion, car Coco lui aussi se lâche à grandes giclées entre mes lèvres soudées à sa queue. Un véritable tsunami me submerge ! La vague immense de l’orgasme remonte du fond de mes entrailles inondées du suc viril. Je n’arrive même plus à crier. La bouche ouverte, les yeux exorbités, je jouis longuement.


Mon dernier souvenir, me semble-t-il, est la vision de Coco qui quitte la chambre, de Jeff qui m’entoure de ses bras… Nous avons donc dormi toute la nuit ensemble, dans mon lit.


Totalement éveillée cette fois, je m’étire, soulève la main de Jeff doucement pour ne pas l’éveiller, me lève et saute sous la douche. En peignoir, je descends préparer le café et remonte pour réveiller mon amant avec deux tasses fumantes. Il vient lui aussi de s’éveiller et me reçoit avec un grand sourire et une monstrueuse érection : la journée commence aussi bien que la soirée !


Les tasses sur la commode, je laisse tomber mon peignoir au pied du lit et me blottis contre son corps tout chaud, la main sur la hampe qui m’a donné tant de plaisir cette nuit. Je ne vais pas vous décrire l’heure que nous passons ensemble, mais elle a été tendre, torride, m’obligeant à reprendre une douche avant de rejoindre mon travail.