Nouvelles lauréates au bac, elles savouraient leurs premiers moments de vraie détente après une année oppressante. Assises sur les fauteuils de jardin, elles discutaient de tout et de rien : le soleil, la piscine, une chaleur estivale… bref, le bonheur pour des jeunes filles insouciantes. La conversation glissa inévitablement sur le sexe.
Elles se remémorèrent en pouffant le serment loufoque qu’elles avaient prononcé l’été dernier : ne pas perdre leur pucelage avant le bac pour se consacrer exclusivement à cette étape importante de leur cursus, sans surtout prendre le risque de se disperser au cours de l’année. Où en étaient-elles maintenant ?
- — Mon Dieu, qu’est-ce qu’on a pu être naïves… Si l’occasion s’était présentée, serment ou pas, on ne l’aurait pas laissée filer ! dit Lucile.
Manon avoua alors qu’elle avait failli franchir le pas il y a peu. Elle raconta le moment inoubliable qu’elle avait vécu ici, au bord de la piscine, avec le technicien d’entretien de la pompe à chaleur. C’était il y a deux semaines, un jour où ses parents étaient absents. L’homme était allé satisfaire un besoin naturel contre un buisson proche et elle l’avait délibérément observé, par curiosité et sans doute aussi parce que ça la… picotait. Sitôt soulagé, il s’était dirigé vers elle, la verge à la main. Abasourdie par cette incongruité, mais fascinée par l’objet, elle ne broncha pas.
- — Il en avait une grosse ?
- — Oh oui, énorme ! dit Manon en écartant bien les mains à la façon des Marseillais décrivant une sardine célèbre.
Lucile éclata de rire.
- — Hé, n’exagère pas : tu me montres une bite d’éléphant !
- — Si, si, elle était impressionnante, et il m’a demandé si j’avais pris du plaisir à me caresser en me rinçant l’œil. Il m’a proposé de toucher en vrai, puisque ça avait l’air de tant m’intéresser. Je ne sais pas pourquoi, mais ça a été plus fort que moi… j’ai saisi l’engin, et il s’est encore dilaté.
- — Et c’est tout ?
- — Non, il m’a demandé de lever ma jupe et baisser ma culotte devant lui.
- — Hein ? Et tu l’as fait ?
- — Oui, car il a ajouté que si moi j’avais pu voir, ce serait juste que lui aussi puisse voir. Il n’avait peut-être pas tort, ai-je pensé. Et puis, soyons honnête : je venais de le reluquer quand il s’est soulagé contre le buisson et je m’étais tripotée en le regardant. Tu sais, j’étais branchée à mort et j’aurais grimpé aux arbres pour m’arrêter aux nœuds.
- — Ben, dis donc, dit Lucile en éclatant de rire, t’as le sens des images, toi !
- — Et puis comment a-t-il pu voir que je m’étais caressée ? Il devait me surveiller en douce ? Et si j’y réfléchis, ce n’était pas innocent de sa part de se soulager presque sous mes yeux ; il aurait pu trouver un autre endroit, plus discret.
- — Mais là, t’aurais été déçue, avoue !
- — Oui, je l’avoue. Pour ce qui est de relever ma jupe, j’étais un peu gênée de me montrer à cet inconnu, et je l’ai soulevée juste un peu avec mon plus beau sourire. Il m’a dit de la remonter entièrement en la coinçant sous le menton. Tu vas rire : c’était comme s’il m’autorisait à le faire : je n’en demandais pas plus. Ensuite, il m’a invitée à baisser davantage mon slip pour qu’il puisse bien voir ma chatte. Eh bien, par bravade, je l’ai fait. Je l’ai carrément enlevée, ma culotte. Il me regardait avec tant d’insistance, le pauvre, que je n’aurais pas voulu le priver de ce plaisir. Et puis, et puis… j’avais envie qu’il me reluque à cet endroit-là. De me montrer m’a fait tout chaud, et de voir son regard s’allumer, j’en avais ma bouche du bas qui criait famine.
- — La bouche du bas ? Eh bé, à ce point-là ? Et c’est tout ?
- — Euh… non. Il m’a demandé si je savais ce qu’était une minette. J’ai dû avoir l’air tarte, mais pas longtemps… Il m’a gentiment prise par le bras et m’a menée vers un siège. Tu sais à quel point je pouvais être attentive et avide d’apprendre en classe. Eh bien crois-moi, j’ai retenu la leçon ; depuis, je sais ce que peut faire une langue : c’est fabuleux ! Il m’a rendue folle. Ça s’est passé sur le fauteuil où tu es assise. J’étais étalée en arrière, les fesses sur le bord du siège ; il s’est mis à genoux devant moi, m’a largement ouverte et m’a léchée. En même temps, il m’a pistonnée avec deux doigts. Je te jure que jamais je n’étais parvenue moi-même à me faire jouir aussi fort. C’est venu d’un coup. J’ai dû lui écraser la tête tellement j’ai serré fort.
- — La suite ? Il t’a mis le dard dans ta fleur ?
- — Non, mais j’aurais tant aimé… Enhardie par cette complicité inattendue, je lui ai fait comprendre clairement qu’il pouvait en profiter pour aller plus loin, mais il n’a pas voulu. Il a dit que c’était trop risqué, qu’il n’avait pas de capote, que mes parents pouvaient revenir à l’improviste et que sais-je. J’ai trouvé ça con ; c’était vraiment dommage. Mais il m’a encouragée à toucher à nouveau sa bite parce qu’il avait vu que j’en avais encore envie. C’était… c’était dur et chaud, vivant et merveilleux.
- — Ça s’est arrêté là ?
- — Euh… non. J’ose plus te raconter, ça devient sale. Il m’a mise à genoux devant lui et demandé d’embrasser sa queue, puis de la sucer. Je l’ai fait sans hésiter ; je dirais que la vierge avait envie de verge. Ah, ma première fellation ! Mon dépucelage buccal ! Son machin avait quelque chose de délicieux. Ensuite, il a pris les choses en main – ou plutôt la chose en main – et s’est branlé sous mes yeux. J’ai pris le jet sur le visage et dans ma bouche qu’il m’avait demandé de maintenir ouverte.
- — T’as aimé ?
- — Oui, j’ai même avalé un peu ; c’était pas désagréable, le goût m’a plu. Maintenant, tout ça me revient à chaque fois que je me masturbe, et je jouis beaucoup plus fort.
- — Donc, t’es toujours vierge depuis notre serment à la con. Je m’étais posé la question.
- — Non, hélas, pas encore de bite bien dure pour moi, et je commence à trouver le temps long.
- — Oui, et à nos âges, on est presque des vieilles pour ça ! On aurait dû le faire depuis longtemps. Lolotte nous le dirait.
- — Lolotte ?
- — Oui, notre chatte. Elle a eu sa première portée à moins d’un an.
- — Hi-hi-hi ! T’es vraiment conne ! Mais maintenant que j’ai le bac, le dépucelage serait ma plus belle mention.
Ce fut au tour de Lucile de se lâcher. Elle avoua à Manon qu’elle venait, quant à elle, de voir le loup. Manon en fut toute émoustillée, voire un brin jalouse.
- — Oh, raconte, raconte-moi !
- — Non, je sais pas trop si je dois… ça me gêne.
- — Ça veut dire quoi, « ça me gêne » ? Pourquoi ? C’est oui ou c’est non ?
- — Je sais pas si je peux, dit Lucile, embarrassée. Tu vas être choquée.
- — Choquée ? Mais pourquoi donc ? T’as quand même pas couché avec ton père ?
- — Non, pas avec mon père. Pas avec lui, mais…
- — « Pas avec lui, mais… » ? Qu’est-ce que ça veut dire, ce « mais » ? Avec qui alors ? Allez, dis-moi.
- — … avec mon presque oncle : le frère de lait de mon père.
- — Hein ? Le frère de lait ? C’est quoi, ça ? Une invention pour niquer la Charte ?
- — Oui, si tu veux, et pas la chatte des bonnes sœurs. C’est pas son vrai frère : il a été adopté par les parents de papa quand il était bébé. Ses parents à lui étaient morts dans un accident de voiture. Mon père et lui ont été élevés ensemble. Il habite d’ailleurs encore chez nous.
- — Quoi ? Mais il a quel âge ?
- — Ouahhh, il est vieuuux ! Plus de quarante ans ! Il a dit qu’il ne se mariera jamais. Il s’appelle Thomas, mon tonton, mais on l’appelle Tom. Il a acheté notre propriété avec mes parents. Il habite dans les dépendances qu’il a retapées lui-même. Tu devrais voir, c’est splendide. C’est un artiste. Mais pas que pour ça…
- — Donc c’est presque comme un oncle ? Mais comment c’est arrivé ?
- — Euh… et puis zut, je vais tout te raconter, mais tu promets de rien répéter ? Jure-le-moi sur les saintes reliques de ma virginité, dit-elle en riant.
- — T’en as de drôles… Promis-juré !
- — C’est parti d’un accident, mais pas dû au verglas. Un matin, il y a deux mois…
- — Avant le bac ? Tu n’as donc pas respecté notre serment ?
- — Oh, tu m’embêtes, laisse-moi raconter. Je suis entrée par mégarde dans la salle de bain qu’il utilisait chez nous ce jour-là parce qu’il y avait une panne d’eau chaude chez lui. Il était nu, tout nu. Devine ce que j’ai vu en premier ? C’était énorme ! Ça m’a paralysé les yeux, ça m’a pyrolysé la libido. Je connais la salle de bain comme ma poche ; je pourrais te la raconter de À à Z avec tout ce qu’il y a dedans, mais plus rien n’existait que ce tuyau de chair hors-norme. J’ai dû être comme le loup de Tex Avery ! Tu te souviens du monologue Phèdre, au lycée ? Racine a des ailes ! (Un Racine et des ailes ?) Y’a pas mieux pour le dire :
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue,
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue
Mes mains ne bougeaient plus, je ne pouvais parler,
Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
J’ai voulu ressortir, tourneboulée. Mais non, il m’a demandé de m’approcher, ce que j’ai fait, comme une petite fille obéissante, tête baissée parce que mon regard restait scotché sur sa bite. Il m’a serrée contre lui, m’a caressé le dos et les fesses puis a passé sa main sous ma nuisette… Je l’ai laissé faire, je n’attendais que ça. Pire, j’ai même un peu écarté les jambes. Quand il m’a touchée, ça a été une éruption volcanique. C’était fini pour moi. J’ai senti une chaleur torride monter de ma chambre à magma jusqu’au plafond. Le reste, tu l’imagines… Il m’a assise sur le lave-linge ; j’étais trempée, une inondation. Sa queue est rentrée toute seule, jusqu’au bout, malgré sa taille. J’ai joui, j’ai joui, j’ai joui… tu peux pas savoir. Quand il s’est vidé en moi, il m’a anéantie. C’est le diable, je te dis. Il a un don magique dans la bite. Et depuis, il me baise quand il veut.
- — Mais tes parents, tu ne pourrais pas…
- — Surtout pas, impossible… D’abord parce je ne suis pas folle ; je ne veux pas prendre de risque : je veux avant tout qu’il continue à me tringler avec son baobab de compétition. Ensuite… euh… parce qu’il a aussi couché avec maman et que ça ferait un scandale terrible.
- — Quoi ? Avec ta mère ?
- — Oui, ça, je le savais depuis longtemps, car j’étais tombée dessus par hasard, sans qu’ils s’en aperçoivent – ils étaient trop occupés – un jour où j’ai bêtement regardé à travers une vitre de l’atelier d’où provenaient de drôles de bruits. Il m’a même avoué depuis peu qu’il l’avait déflorée avant qu’elle connaisse son mari, son frère de lait, et qu’elle raffolait de ses câlins. Son mariage avec mon père, que Tom lui avait d’ailleurs présenté, n’avait rien empêché, bien au contraire. C’est d’ailleurs maman qui a insisté auprès de papa pour le convaincre d’acheter la propriété avec Tom. C’était moins cher à deux et plus chair avec Tom. Elle n’a qu’à traverser la cour.
- — Quoi ? Il la saute encore ?
- — Oui, dès qu’ils peuvent ; c’est toujours elle qui demande, m’a dit tonton. Il est toujours là ; il travaille chez lui, il fabrique des prothèses oculaires pour les borgnes et les aveugles. Ça marche du tonnerre de dieu, son truc, même si c’est pas prévu pour les paralytiques. (Si, si, c’est dans la Bible !). Il baise maman sur l’établi de l’atelier. Ils ont dû en voir des choses, ces yeux de verre !
- — Et toi, comment t’as pu voir tout ça ?
- — Tu sais, je suis une petite curieuse et une petite vicieuse…
- — Oui, mais c’est glauque, ça, c’est pas bien.
- — Tais-toi ! T’as jamais mis l’oreille en douce à la porte de la chambre à coucher de tes parents ? T’as jamais essayé d’espionner en cachette comment tes parents baisaient, à travers le trou de la serrure ?
- — Si… euh… non, jamais ! Jamais je n’aurais fait une chose pareille, tu penses bien…
- — Sale menteuse !
- — Donc il a initié la mère et la fille, si j’ai bien compris ? C’est pas courant, ça. Tu continues à coucher avec lui ?
- — Je ne sais pas y résister ; il est fou de mon cul, je suis folle de sa bite. Il me baise, me rebaise, et tu sais le pire ?
- — … ?
- — J’adore ça. J’en redemande. Je suis complètement addict.
- — Tu donnes de sacrées idées à une pucelle en manque… Je ne le connais pas, mais il ne me déplairait pas de voir ce phénomène de près. Tu me pistonnerais ?
- — Pas moi, dit Lucile en riant ; mais lui, certainement. D’ailleurs tu le connais, tu dois l’avoir vu chez nous parce que lui t’a vue et se souvient de toi. Il m’avait d’ailleurs demandé qui tu étais et ajouté que tu mériterais bien une giclée.
- — Je vois plus qui c’est. Et comment il a dit : une giclée ? Une giclée de quoi ?
- — Oh, Manon, ne sois pas idiote ! Une giclée… souviens-toi : ta bouche ouverte…
- — Ah oui, le gars de la piscine ! Pardon, j’avais pas percuté, j’ai pas l’habitude.
- — Tu la prendras vite quand vous vous connaîtrez.
- — Qu’est-ce que tu me dis là ! Tu m’as ouvert l’appétit, soit, mais je ne vois pas trop comment ça pourrait se faire. Je ne peux quand même pas débarquer chez lui à l’impromptu avec les seins à l’air et le slip sur les chevilles ?
- — Oh, que si : il en serait ravi, le tonton ! Si tu savais le nombre de cochons parmi les vieux ! À croire que les cimetières sont des porcheries ! Mais dis voir, tu ne m’en veux pas de t’avoir raconté tout ça ? Et je ne te choque pas en me… ? Tu sais, ça m’a excitée. Rien que de penser à quand il me défonce… ou bien l’imaginer en train de te baiser… Tu y penses aussi, j’en suis sûre : t’es aussi salope que moi.
Lucile avait commencé à se caresser en parlant de son oncle, la main dans le slip de bain et les yeux mi-clos, la libido envolée à tire-d’aile vers des cumulocunnilingus arc-en-ciel. Le rythme s’était accéléré au fil des aveux, et c’était un va-et-vient frénétique de deux doigts dans son intimité clapotante. Les traits crispés, elle levait et baissait la tête, dents serrées, haletante. Manon n’aurait pas dû, mais ne put s’en empêcher : elle inséra par surprise ses doigts sous la main de Lucile et titilla la perle congestionnée en lui demandant sur un ton innocent :
- — Tu la sens, sa queue ? Tu aimerais qu’elle gicle ?
- — Oh nooon… salope… tu…
Lucile explosa.
Lorsque le calme fut revenu, elle gratifia Manon d’un éblouissant sourire :
- — Ça, je te le revaudrai. Et tu imagines bien comment.
Le soir, dans son lit, Manon repensa à tout ce qu’elle avait entendu. Elle était secouée, mais son imagination travaillait sans relâche, soutenue par un doigt habile et actif. Elle ne put s’empêcher de construire dans son esprit des images où la force et la virilité d’un étalon fou arrachaient le plaisir à son amie. Elle aurait bien aimé que l’homme de la piscine lui dynamite son pucelage de la même manière. Les images s’amalgamèrent et elle crut presque sentir les deux mandrins entrer en elle de concert. Cette pensée la propulsa par la trappe du grenier.
***********
Deux semaines plus tard, Manon reçut un coup de fil de Lucile qui lui demandait de passer la voir. Mais pour une fois, le rendez-vous aura lieu dans les dépendances, chez Tom. Hein, chez le tonton ? Et pourquoi donc ? … et pourquoi pas ? Manon, autant surprise que curieuse – sinon suspicieuse – promit de passer dans l’après-midi.
Elle s’y rendit d’un pas allègre. Cette histoire d’oncle l’obnubilait. La Sainte Lucile lui en avait trop raconté. Cette invitation, c’était du lard ou du cochon ? Sa meilleure copine lui aurait-elle préparé un piège ? Un guet-apens de la bite ? Elle en pouffa. Et si c’était le cas ? Oui ? Ouiiii ! De contentement, elle accéléra encore le pas…
Ce ne fut qu’une demi-surprise de voir apparaître devant elle, lorsque la porte s’ouvrit, un grand gaillard costaud, grisonnant et souriant. Elle fut frappée d’emblée par la personnalité qu’il dégageait, se sentit timide et minuscule, souris fragile devant un Raminagrobis de rêve.
- — Alors, c’est bien toi, Manon ? Entre, s’il te plaît.
- — Lucile n’est pas là ?
- — Non, elle fait vite une course et sera bientôt de retour. Viens, on va s’asseoir à la cuisine et s’offrir une boisson fraîche.
Seulement à moitié étonnée par l’absence de sa copine, Manon suivit l’homme. Ils s’assirent.
- — Je t’avais déjà une fois entrevue quand tu sortais d’une visite chez Lucile. Tu étais déjà une mignonne donzelle, tandis qu’aujourd’hui je découvre une jeune fille resplendissante.
Dans l’esprit de Manon, les pensées s’entrechoquèrent. Elle commença à s’interroger sérieusement sur la suite du film. Lucile aurait-elle donc vraiment manigancé quelque chose avec ce sulfureux tonton ? Elle ne sut trop comment commencer :
- — C’est vous, l’oncle de Lucile ? Euh… elle m’avait parlé de vous.
Elle se mordit les lèvres, consciente d’en avoir trop dit. Il eut un sourire chaleureux et amusé.
- — Elle t’a parlé de moi ?
- — Euh… eh bien… juste un peu.
- — N’aie pas peur, je ne suis pas un ogre, dit-il en posant sa main sur la sienne.
Manon, paralysée par ce contact, n’osa pas la retirer, partagée entre curiosité et… curiosité malsaine. À ses yeux d’adolescente impressionnée, c’était vraiment un bel homme qui dégageait une aura de virilité et d’assurance. Il avait une voix chaude et veloutée, accompagnée d’un regard pénétrant. Elle avait confusément l’impression de tomber sous le charme d’un fascinant prédateur, et elle en était ravie. Elle sentit du chaud dans son ventre. Seule face à cet homme dont elle connaissait les antécédents, elle aurait dû craindre des débordements capables d’effaroucher bien des jeunes filles ; enfin, pas toutes… et surtout pas elle. Le magnétisme de ce mâle rendait le piège de ce rendez-vous encore plus agréable. Un frisson la parcourut ; elle ne sut trop quelle attitude adopter. Il poursuivit :
- — Par Lucile, tu sais qui je suis, donc tu sais tout.
- — Euh… je sais pas… je vois pas… qu’est-ce que je devrais savoir ?
- — Fais pas l’innocente : Lucile m’a avoué qu’elle t’avait tout dit, même pour sa mère, une sainte femme qu’il ne faut surtout pas condamner, car elle va à la messe tous les dimanches. Est-ce que je te fais peur ?
- — Non… et de quoi devrais-je avoir peur ?
- — Ne continue pas à faire l’innocente ; tu sais que c’est moi qui ai dépucelé Lucile, tu sais que c’est moi qui lui donne du plaisir, que c’est moi qui la rends dingue de sexe. Elle m’a aussi dit que tu étais encore vierge ou presque, et que t’en avais marre, que tu rêvais de ta première queue.
- — Mais ça ne vous regarde pas ! répliqua-t-elle, faussement scandalisée. Elle vous a raconté des choses pareilles ? Quelle garce…
- — Elle n’avait pas trop le choix. Je savais qu’elle avait passé un après-midi avec toi, et j’avais très bien imaginé de quoi peuvent parler de jeunes biches.
- — Elle n’avait pas trop le choix ? Je ne comprends pas.
- — Il faut que tu saches qu’il y a une chose à laquelle elle ne résiste pas, et qu’alors j’obtiens d’elle tout ce que je veux. C’est lorsque je la sodomise que je suis son maître tout-puissant et que je peux lui tirer les vers du nez et tout exiger d’elle. Sur cette table, elle a répondu à toutes mes questions pendant que je lui perforais l’œillet. Il suffit que j’interrompe mes allers-retours pour qu’elle se dépêche de vider son sac, tellement cette insatiable petite chienne veut jouir. Tu sais, tu m’avais tapé dans l’œil à l’époque et je me suis promis de ne pas rater l’occasion en ce qui te concerne, surtout que, par l’intermédiaire de Lucile, tu m’as servi ton souhait sur un plateau. Je lui ai ordonné de t’inviter et de s’absenter ; elle m’a obéi sans rechigner, tout en sachant très bien ce qui va se passer maintenant.
- — Maintenant ?… Vous ne manquez pas d’air, vous ! Je ne suis pas du harem, je vais repartir, dit-elle en faisant mine de se lever.
- — Oui, tu peux, la porte est ouverte. Mais tu raterais ton cadeau.
- — Mon cadeau ?
- — Oui, le cadeau pour ton bac.
- — Ah bon ? Et c’est quoi ?
- — T’en as parlé à Lucile de ce cadeau !
- — … La mention ? Mon dépucelage ? Lucile est vraiment salope de vous avoir tout répété.
Lucile est une salope, certes, mais elle ? Pouvait-elle laisser passer pareille occasion, surtout avec ce splendide étalon ? Elle arrêta brusquement sa décision, l’esprit en ébullition : elle… restera, quoi qu’il arrive. Elle se rassit, donnant le feu vert à Tom. Il fit le tour de la table, se plaça derrière elle, posa ses mains sur ses épaules et caressa sa nuque avec ses pouces, sans dire un mot. Elle sentit une étrange langueur l’envahir et se tassa sur sa chaise. Alors elle lui murmura d’une voix presque éteinte :
- — J’ai jamais baisé, j’ai peur. Et puis Lucile m’a dit que vous en avez une toute grosse, un monstre.
- — Tu penseras autrement quand tu l’auras entre tes cuisses, et ça n’en sera que meilleur, tu verras.
Sur le coup, elle fit preuve d’une audace qui l’étonna elle-même :
- — J’aimerais… j’aimerais d’abord la voir.
- — Il y a un prix à payer pour ça : c’est à toi de la sortir.
Craintive et embarrassée, la voici au pied du mur. Elle n’avait jamais mis la main dans le sous-vêtement d’un homme. Oserait-elle ? Elle se gourmanda : « Tu ne vas pas renoncer si près du but ! Et Lucile a dit que cette queue était… »
Elle s’en tira honorablement malgré sa fébrilité. L’engin, véritable pieu de chair, apparut dans toute sa splendeur à son regard et sous sa main. Elle le caressa sans hésiter et le membre se redressa encore. Elle paniqua presque : « Ça… tout ça ? Lucile s’est fait mettre tout ça ? Oui, mais si elle a pu, elle, alors… »
Tom la fit se lever et repoussa la chaise sur le côté.
- — Maintenant, c’est à toi de me montrer ta petite chatte.
- — Oh nooon, j’ose pas, je suis… si timide… Je ne me suis jamais montrée nue devant un homme.
- — Ah bon ? Et le gars de la piscine, il l’a vue en rêve ? Arrête tes simagrées et descends ta culotte ; sois une sage petite fille : tu vas obéir au monsieur. De toute façon, comme devant votre piscine, tu veux le montrer à un homme, ton trésor ; tu en crèves d’envie.
Elle n’y trouva rien à redire. Surtout que cet attentat manifeste aux bonnes mœurs l’excitait (si ses parents la voyaient !) et qu’elle avait hâte de mesurer le pouvoir de la vision de son sexe dénudé (et affamé) sur ce tonton d’enfer. Elle fit glisser le vêtement superflu et cueillit le regard de Tom soudé sur son intimité. Il marqua le coup. Il reprit d’une voix grave :
- — Enlève-la entièrement ; tu n’en auras plus besoin. Là, oui, comme ça t’es belle. Ne bouge pas !
Il la plaqua contre lui et la souleva comme un fœtus de paille (Fœtus ? Euh… je me suis trompé ?) Elle sentit contre ses lèvres intimes la poussée d’une érection agressive qui l’embrasa. Il l’assit sur la table puis la repoussa d’une main pour la coucher sur le dos. Docile, elle se laissa faire. Il lui écarta les cuisses, admiratif.
- — Putain, du con frais de jeunette ! T’as une toison de femme, j’aime ça. Ouvre mieux tes cuisses. Oui, ouvre encore ! Ta fleur est aussi jolie que celle de Lucile : bien fendue, bien charnue, bien bombée. Tu as un vrai petit con pour sourd-muet : ma bite peut déjà lire sur tes lèvres. Elle bande à mort, elle se réjouit. Dis-voir, il t’arrive de te masturber ?
- — … oui.
- — Tu as déjà été branlée par un homme ?
- — Branlée ? Euh… jamais, mais léchée, oui, avoua-t-elle d’une voix presque inaudible.
- — Eh bien, ouvre tes cuisses, oui, comme ça, tu verras comment c’est bon.
Elle tressaillit lorsque des doigts avides prirent possession de sa vulve et s’activèrent sur son clitoris. Elle chercha l’air à grandes aspirations puis se crispa, yeux fermés. Tom accéléra encore ses titillements.
- — Tu mouilles de plus en plus, tu es trempée ; ce n’est plus une bite qu’il te faudrait, c’est l’arche de Noé. Vas-y, laisse-toi aller. Tu sens comme c’est bon ? Tu viens, oui, n’est-ce pas que tu viens ? Donne mieux la chatte, donne… pousse en avant.
Il doubla son action en forçant son œillet avec un doigt.
Un cri perçant lui répondit. La digue s’était rompue d’un coup, libérant des torrents de jouissance. Manon, ravagée, sanglotait de plaisir. Elle mit du temps à retrouver son calme, le corps encore parcouru de tremblements.
Tout allait trop vite pour elle. Calé entre les cuisses ouvertes, Tom la releva contre lui.
- — Attends, tu vas aussi me montrer tes seins. Laisse-moi faire.
Le tee-shirt et le soutien-gorge rejoignirent au sol les autres vêtements. Les mains et les lèvres de Tom s’emparèrent des seins bien fermes et des tétons ultrasensibles de la jeune fille vite débordée par les caresses.
Elle eut peur de perdre à nouveau tout contrôle face à ces sulfureux attouchements. Et ce membre dur, si dur, qui poussait contre sa chatte nue n’arrangeait pas les choses. Son esprit s’égarait, pire : anticipait… cette bite. Une bite ! La bite, enfin ! Sa frayeur initiale devant le volume de cette verge hors-norme céda peu à peu la place à un sentiment de… gourmandise.
Elle regarda encore une fois l’engin, les yeux dilatés, pleins d’étoiles. Une queue aussi grande que celle du gars de la piscine, mais bien plus épaisse, une queue de rêve pour la petite femelle lubrique qui grondait en elle.
Se sachant sur la pente fatale, elle finassa quand même, par jeu, pour exciter ce partenaire si entreprenant :
- — Vous n’allez pas… ? Nooon… Vous en avez une trop grosse ; je suis vierge, j’ai peur d’avoir mal…
- — Non, pas avec moi.
Il releva les jambes, fit passer les pieds de Manon sur ses épaules en la tenant fermement, son dos couché sur la table. Le regard de Manon le supplia d’agir avec douceur.
Ses pensées se cristallisèrent sur une certitude : elle allait enfin connaître le Graal pour une jeune fille, un membre viril d’homme. Dans son esprit, une petite voix lui susurra qu’enfin le grand moment était arrivé ; elle allait devenir une femme.
- — N’aie pas peur, je vais y aller mollo.
- — Doucement… répéta-t-elle une dernière fois en sentant le sceptre toucher sa fente.
- — Tu es d’accord pour que j’aille plus loin ? Dis-le-moi.
- — Oui… mais doucement… doucement.
Il poussa avec délicatesse et le gland s’enfonça un peu entre les lèvres luisantes. Il le ressortit et l’enfonça à nouveau. Il répéta ce manège pour chaque fois aller plus loin et un peu plus vite. Manon se sentit progressivement envahie… et transportée. À sa surprise, ses muqueuses acceptaient le monstre au fur et à mesure, se dilatant sans qu’elle ressentît au passage la moindre douleur, délivrant des sensations au-delà de toutes celles qu’elle avait jamais connues auparavant. Elle se relâcha pour savourer. Lorsque la bite atteignit le fond du vagin, elle revint en arrière, se retirant entièrement, pour l’investir à nouveau et ce, plusieurs fois et de plus en plus fort. Manon gémissait sur son nuage, gélifiée par ces fabuleuses intrusions.
Tom suspendit soudain son mouvement, sortit la verge luisante de la grotte et l’exposa au regard de Manon, hypnotisée. Quelle chose hurla dans sa tête pour que le jeu reprenne.
- — Ça te plaît, hein, petite jeune ? Je veux vérifier. Demande la bite, si tu la veux vraiment ; répète-le-moi une fois pour toutes.
C’était trop bon pour qu’elle n’obéisse pas.
- — Demande !
- — Oui…
- — Oui quoi ?
Et Manon, trahie par son corps, balayée par les sensations qui s’étaient déchaînées en elle, céda et supplia :
- — … la bite… je veux ta bite… t’es un salaud de me faire ça… remets-la-moi !
D’un violent coup de reins, comme pour la punir, il replongea son bazooka dans le nid tendre ; Manon sursauta sous le choc. Puis il commença à la pilonner sans égard pour ses chairs de jeune fille. Manon se sentit décoller. Elle accompagnait chaque coup de reins de petits cris aigus. Des mots orduriers fusaient de part et d’autre ; prise au jeu, et hors de toute décence, Manon ne fut pas en reste pour débiter un flot d’obscénités incongrues chez une jeune de son âge. Au pouvoir du phallus, elle opposa celui du verbe. Tom donna le ton :
- — Putain, ton cul !… Tu sens comme ma bite l’aime ?… T’es si jeune et t’es si bandante !… Comment tu la trouves, ma queue ?… tu l’aimerais bien partout ?… songes-y… songes-y fort… imagine-la en bouche… par-derrière… entre les nichons… Ça te fait grimper d’avoir les cuisses ouvertes pour un vieux, hein, gamine ?… Qu’est-ce que tu jouis vite… tu mouilles complètement… écarte plus les jambes… encore… écarte mieux… oui, voilà !… Putain, que t’es bonne… viens, que je te défonce encore mieux… pousse ton bassin… Oui, t’es meilleure que Lucile et que sa mère… t’es plus salope qu’elles…
- — … Oui… non… oh, c’est trop bon… T’es fort… t’es un taureau… Ouiiii, t’as une grosse queue… elle est énorme… Ouiiii… tu me remplis complètement… Oh oui… va plus fort… va plus au fond… encore plus fort… casse-moi ! Mais défonce-moi, salaud… Ça te plaît, vieux porc, de baiser une gamine ?… Hein, tu l’aimes, ma chatte de jeunette… tu aimes cogner entre mes cuisses ouvertes… ça te met la trique… Dis-moi que je baise bien… oui, répète-le, vieux salaud… dis-moi que je baise mieux que Lucile… Ouiiii, répète-le… Ah, que c’est bon… j’aurais jamais cru… tu as le diable dans la bite… Ahhhh… je viiiiiens… gicle-moi le sperme… le sperme… ouiiii… encore… mets-m’en plein dedans… gicle encore…
Manon hurla et se crispa en s’arc-boutant pendant quelques secondes puis se relâcha progressivement. Le sperme dégoulinait de sa chatte encore béante lorsque Tom se retira. Il en préleva avec le doigt et en badigeonna les lèvres de Manon qui le lécha du bout de la langue.
- — Manon, je te félicite. Je ne regrette pas de t’avoir invitée à ouvrir les cuisses : t’es un coup fabuleux ! Pour une pucelle, t’étais douée… dit-il en libérant ses jambes.
Elle se redressa, s’assit sur le bord de la table de cuisine et, avec un sourire :
- — Salaud… Vieux dégueulasse… Tu m’as dépucelée, mais j’attendais ça en venant chez toi – enfin, je l’espérais. Dans ma tête, ça règle le cas de l’oncle Tom. Je te pardonne d’avoir profité de mon innocence de gamine parce que tu m’as fait jouir comme c’est pas possible. T’es un vrai pilote de bourses : la prochaine Bugatti s’appellera la Thomas. C’était Waterloo pour mon pucelage, mais Austerlitz pour la grotte sous mon pubitz. (Si, si ! Et j’ai du mérite, car il fallait oser la faire.)
Tom éclata de rire. Elle enroula ses bras autour de son cou et déposa un baiser rapide sur les lèvres, puis se mit debout devant lui en saisissant son membre… Elle savait bien qu’autre chose l’attendait encore.
- — Manon, tu n’as pas fini. Tu vas me nettoyer la queue.
- — Oui, mais… je n’ai pas de chiffon, fit-elle avec une naïveté feinte.
- — Tu plaisantes ? Mets-toi à genoux, dit-il en lui appuyant sur les épaules pour la pousser vers le bas.
Elle avait vu assez de séquences pornos sur le net pour savoir ce qu’il voulait. Rien que d’avoir en main cette queue énorme et glissante comme une anguille, ce spécimen royal de la forêt d’Anduze qui venait de la remplir la fit frémir à nouveau. Et ce monument lui avait appartenu, et à elle seule. Elle commença à lécher tout au long du tronc, d’une langue attentive, en avalant les traînées crémeuses avec délectation. Elle leva la tête pour quêter son approbation, une flamme vicieuse dans le regard.
- — Oui… c’est bien… tu sais lécher, toi : tu lèches comme une bonne petite baiseuse. Maintenant, suce !
Elle approcha ses lèvres, hésitante, car la queue était si grosse… Elle enfourna le gland à grand-peine, mais n’osa aller plus loin, de peur d’étouffer. Elle débuta un léger mouvement de pompe avec la tête tandis que sa main refermée sur le manche le compléta par un va-et-vient qu’elle accéléra au fur et à mesure de l’excitation qui l’envahissait. Elle prenait conscience de son pouvoir et le savourait autant que cette chair de velours. À la façon dont il avança plusieurs fois son bassin, Manon pressentit que Tom allait venir. Son membre gonfla brusquement.
C’était chaud, crémeux et délectable. Elle déglutit plusieurs fois.
Manon se rhabilla enfin. Toujours dans la cuisine ensoleillée, ils s’assirent autour de la table et partagèrent une orangeade fraîche. Sur sa langue, le goût de la boisson se mélangea à celui du sperme. Surprenant, mais délicieux ! Tom, en souriant :
- — Ben, dis donc… j’aurais pas cru que t’étais si chaude et que t’étais un si bon coup.
- — Et moi j’aurais pas cru que t’étais un si bon baiseur. Pour une première fois, c’était l’apothéose. J’avais la trouille, mais maintenant je n’ai plus peur ; je suis conquise, je veux le refaire.
- — Quand tu voudras. Rien que de penser à ton cul et de t’imaginer les cuisses ouvertes, je trique.
- — Gardes-en pour tout à l’heure.
- — Pour tout à l’heure ?
- — C’est pas pour moi.
- — Pas pour toi ? Mais pour qui ?
- — Lucile va revenir, et je suppose que ça ne va pas tarder.
- — Oui, bien sûr, elle va… Quoi ?… Tu veux que je baise Lucile ?
- — Non : que tu l’encules, puisqu’elle aime tant ça ! Et devant moi. Ce sera ma vengeance. Elle m’a trahie : j’ai la conviction que vous étiez de connivence pour faire tomber dans un piège une innocente pucelle.
Tom esquissa un sourire.
- — Il y a un peu beaucoup de ça…
- — Alors je veux la voir crier et jouir.
- — Tes désirs sont des ordres.
Tom se retourna et cria :
- — Luciiile ! Viens par ici, on a besoin de toi.
Et Lucile pointa son nez au seuil de la cuisine éclairée par le soleil. Manon, abasourdie :
- — Quoi ? Tu étais là ? Tu n’étais pas partie ? Mais alors… tu as tout entendu ?
- — Tout entendu et tout vu par l’entrebâillement de la porte. J’étais aux anges de te voir jouir comme ça. Y sait y faire, le tonton, n’est-ce pas ? Je ne t’ai pas raconté de craques. J’ai pas eu raison de te faire venir ? Dis-moi que je t’ai rendu service !
- — Salope ! Sur ce coup, t’as été dégueulasse.
- — Pas plus que toi maintenant, puisque tu veux voir comment tonton m’encule. Et ce que j’aimerais, c’est que ça se passe ici, comme pour toi, sur la table de la cuisine. Et que ça se fasse tout de suite, car de vous avoir observés m’a mis la chatte en ébullition. J’ai joui deux fois en me branlant.
Tom se leva et recula sa chaise.
- — Viens ici ; mets-toi entièrement à poil… Là, oui, comme ça. Pousse ton pubis en avant… montre bien… T’es belle et t’es bandante. Tourne-toi vers Manon pour qu’elle voie aussi ta chatte. Maintenant, couche-toi à plat ventre sur la table avec les pieds dans le vide pour me montrer ton cul et recevoir la bite. Écarte tes fesses avec tes mains.
Lucile obéit avec docilité et empressement. Tom bandait à nouveau, infatigable étalon. Il l’agrippa par les hanches et poussa son dard par petits coups pour le plonger sans difficulté entre les fesses de jeune fille dont le visage se déforma. Et Manon d’encourager, avec une joie de gamine :
- — Oui, encule-la, ma copine ! C’est ça que je veux voir !
Sous les assauts du pilon, Lucile, yeux exorbités, bouche grande ouverte, semblait chercher désespérément de l’air. Elle accompagnait chaque coup de reins par des râles. Manon, par empathie, vivait la chose à travers son amie. Elle se plaça devant elle et se caressa sous ses yeux jusqu’à jouir tandis que Lucile fêtait son plaisir avec le pieu de son oncle dans le fondement.
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Tom et Manon se revirent régulièrement.
Respectant invariablement les mêmes rituels à chaque fois, elle oralisait, lui répétait être une salope folle de minette, une salope qui veut sucer, qui veut se faire casser la chatte. Sa jeunesse et sa fraîcheur donnaient encore plus de relief à la grossièreté de ses litanies.
Il lui apprit – ou plutôt lui imposa – tout ce qu’elle ne savait pas ; ignorance due à l’innocence ( ? euh…) de son âge. Il lui apprit à être rudoyée, ce qui rendait son plaisir encore plus vif, car, comme elle ne tarda pas à le découvrir, c’était dans sa nature d’être une femelle malmenée. Il ne manquait jamais de la sodomiser, toujours à plat-ventre sur cette fameuse table de cuisine devenue lieu de cul et de culte.
La première fois qu’il l’encula, elle faillit mourir de peur en sentant l’engin monstrueux, mais soigneusement lubrifié pousser petit à petit sur son œillet. Cette peur fut vite balayée lorsque le membre l’occupa au plus profond d’elle. Elle plongea dans un océan de bonheur. D’être si totalement remplie, de se découvrir objet sexuel esclave de la brutalité d’un mandrin sans pitié la fit jouir du cul dans un véritable feu d’artifice !
Elle eut ainsi la révélation, toute jeune, qu’elle pouvait décupler son plaisir en se conduisant comme une nympho avide de sexe, obéissante et perverse. Et elle en était fière.
Cela dura pendant presque trois ans, jusqu’à ce que Manon découvre autre chose que le sexe ; quelque chose qui lui manquait cruellement : l’amour d’un brave gars.