n° 17932 | Fiche technique | 37124 caractères | 37124Temps de lecture estimé : 21 mn | 03/06/17 |
Résumé: Forcée de se séparer de Grégoire, Candy permet au jeune homme de séduire Nadia et de prendre conscience de ses talents de séducteur. | ||||
Critères: fh gros(ses) grosseins boitenuit cunnilingu init -prememois | ||||
Auteur : Homme romantique (Un peu de douceur dans ce monde de brutes) |
Épisode précédent | Série : Les femmes de Grégoire Chapitre 02 / 03 | Fin provisoire |
Résumé de l’épisode précédent : « Candy »
Les jours suivants sa rencontre avec Candy, Maître Ordier ne savait que faire. D’un côté, il brûlait d’envie de dévoiler à tout le monde la véritable nature de la prétendue compagne de Grégoire qui était, en réalité, une call-girl. Il voulait à tout prix humilier le jeune avocat qu’il savait bien plus brillant que lui et cela constituait une occasion en or. Mais, d’un autre côté, il se souvenait des menaces de Candy qui, après l’avoir humilié, lui avait interdit de dévoiler la vérité à son sujet sous peine des pires représailles. Maître Ordier était forcé d’obéir à Candy et de renoncer à sa vengeance. Pour couronner le tout. Clémence, sa compagne qui travaillait au cabinet d’avocats, s’était aperçue de son appel à une agence de call-girls et exigeait des explications.
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En bon macho qui se respecte, Maître Ordier préférait nettement éprouver du plaisir qu’en donner à sa partenaire, mais il n’avait pas le choix et il fallait que, cette nuit-là, il assure. Le jeu en valait la chandelle et il savait que Clémence prendrait le plus grand plaisir à humilier Grégoire et Candy lorsqu’elle aurait appris toute l’affaire.
Le soir venu, maître Ordier trouva Clémence alanguie sur son lit qui attendait qu’il tienne sa promesse. Il contempla un moment la grande et belle femme blonde trentenaire qui se tenait devant lui. Clémence avait de beaux yeux verts et brillants, une bouche sensuelle et le plus beau corps qui soit, avec des fesses et une poitrine à faire damner tous les saints du paradis. Maître Ordier, lui-même, était un bel homme d’une quarantaine d’années très grand de taille avec un charme et une stature qui ne manquaient jamais de laisser indifférentes ses conquêtes. Tous deux étaient beaux, le savaient, et en profitaient.
Maître Ordier n’aimait pas tellement les préliminaires, mais avait une telle expérience sexuelle qu’il était devenu expert et surtout, après un an de relation, il savait parfaitement ce qui excitait Clémence. Faisant l’impasse sur les petits baisers et les mots doux, que tous deux trouvaient ennuyeux, il embrassa immédiatement sa partenaire à pleine bouche. Le baiser fut sauvage chacun voulant dévorer l’autre. Les langues se trouvèrent immédiatement et se mêlèrent en un échange de salive des plus érotiques. Maître Ordier mit, pendant le baiser, une main aux fesses de Clémence, les caressant doucement. Le baiser était délicieux et tous deux gémissaient déjà.
Après le baiser, maître Ordier dégrafa le soutien-gorge de sa partenaire et fit apparaître deux gros seins magnifiques. Clémence était très fière de sa poitrine généreuse et elle avait raison. Aucun homme n’avait su résister ses seins et il lui suffisait de mettre un beau décolleté pigeonnant pour rendre fou n’importe lequel.
Maître Ordier adorait les seins de Clémence et prit un plaisir fou caresser ces énormes globes blancs comme l’ivoire où des petits tétons apportaient une nuance de rose clair. Il caressait les seins en continu, parfois avec toute la main, parfois juste avec le bout des doigts qui effleuraient la peau. La jeune femme encourageait son amant par des gémissements d’abord discrets, comme des soupirs, puis de plus en plus sonores au fur et à mesure que le désir augmentait. Les yeux mi-clos, Clémence profitait pleinement de ce moment de plaisir qui lui était offert.
Lorsqu’elle fut aux portes de l’orgasme, Maître Ordier baissa la culotte de son amante et découvrit un beau sexe aux lèvres bien apparentes et déjà bien humides. Il se précipita dessus et le lécha avec délectation. Les coups de langue vifs et précis la transportaient au paradis. C’était si rare de se faire gâter ainsi par un homme et de devenir le centre du monde. Maître Ordier agissait en expert et, très vite, Clémence eut un orgasme retentissant. C’était l’un de ces cris rauques et profonds qui proviennent du fond des entrailles et ne peuvent laisser aucun doute quant au plaisir éprouvé. Clémence était comblée et acceptait, à présent, d’écouter son compagnon.
En effet, Clémence voulait se venger de Grégoire. Elle savait depuis son adolescence que la place des amoureux dont elle repoussait les avances était à ses pieds, en pleurs et surtout pas dans les bras d’une autre femme. Elle pensait que Grégoire allait rester éperdument amoureux d’elle pendant des années, espérant toujours qu’elle se donne à lui, mais n’obtenant jamais rien. Rien n’aurait été meilleur pour gonfler son ego.
Elle voulut alors se venger de la prétendue petite amie de Grégoire. Demandant à l’un de ses amis de servir de client, elle appela le service de call-girls et demanda les services de Candy. Le rendez-vous fut donné dans une chambre d’hôtel où Clémence installa une très discrète caméra qui ne perdit rien des ébats.
Lorsque Candy arriva dans la chambre, l’homme qui avait demandé ses services était déjà là. Il était assez vieux, plutôt laid, bref, le genre de mecs dégoûtants avec qui Candy devait quand même coucher pour subsister et payer ses études. Le client la traita comme une moins que rien, la baisant comme une pute sans la moindre douceur et ne se privant pas pour l’insulter. C’était insupportable. L’ami de Clémence obéissait à ses instructions qui étaient de traiter la jeune femme le plus mal possible. Candy ferma soudain les yeux et pensa à Grégoire, cela lui permit de résister jusqu’au bout de l’enfer que lui imposait ce salopard de client.
Juste après le départ de Candy, Clémence alla récupérer la caméra et vit le précieux film avec délectation. Le film était parfait pour humilier celle qu’elle considérait comme une rivale. Il était très aisé de contacter la jeune femme, son nom était dans le trombinoscope de sa promotion sur le site de son école de journalisme, Clémence ne pouvait pas se tromper, c’était la seule Candice. Ensuite, il suffisait de cliquer sur l’adresse mail qui se trouvait juste en dessous. Clémence lui envoya le film avec seulement ces quelques mots. « Quitte Grégoire ou je fais parvenir ce film au directeur de ton école et tu pourras dire adieu à ta future carrière de journaliste ».
Candice ne savait que faire. Après s’être renseignée sur l’auteur du mail et avoir constaté que Clémence était parfaitement capable de mener son plan à exécution si elle ne faisait pas ce qu’elle voulait, la jeune étudiante dut se résoudre. C’était très dur pour elle, car, en dehors de l’aspect financier non négligeable, elle s’était prise d’une véritable affection pour Grégoire qu’elle voyait avec toujours plus de plaisir. Mais il fallait en passer par là et le jeune homme devait, de toute façon, connaître à présent sa première véritable expérience amoureuse. Candice savait qu’il était mûr pour cela.
La rupture se passa abominablement mal pour Grégoire. Candice aurait voulu lui faire le moins de peine possible et le ménager, mais c’était sans compter sur la cruauté de Clémence qui avait tenu à être présente à leur dernière entrevue et prit un grand plaisir à rabaisser Grégoire ainsi que Candice. Le jeune homme devenait un pauvre con obligé de payer une pute pour avoir un semblant de vie sexuelle et, s’il faisait preuve d’un peu de lucidité, il devait convenir que le portrait dressé était conforme à la réalité.
Candice aurait voulu défendre son client dont elle avait pu, au fil du temps, découvrir les rares qualités, mais se trouvait en position de grande faiblesse et ne put donc rien faire. Elle ne voulait pas faire la call-girl toute sa vie et son avenir de journaliste était entre les mains de Clémence qui pouvait la faire exclure de son école en diffusant la vidéo compromettante.
Grégoire était désespéré et dut subir toute la journée les insultes et les quolibets de Clémence puis de l’ensemble des membres du cabinet d’avocats dès qu’ils furent mis au courant de l’affaire. Le soir venu, il était dans un tel état de chagrin et d’humiliation qu’il prépara, une fois de retour chez lui, des médicaments qui lui permettraient d’en finir une bonne fois pour toutes. Il ne se sentait pas la force de passer outre toutes les humiliations qu’il avait subies.
Au moment où il allait se suicider, Grégoire entendit des coups répétés frappés à sa porte. Il n’avait pas de famille habitant près de chez lui et très peu d’amis, qui donc pouvait venir le voir à 10 heures du soir. Sans prendre le temps de masquer les médicaments, le jeune homme alla ouvrir et découvrit Candice sur le pas de sa porte.
Il allait fermer la porte, mais Candice mit le pied pour l’empêcher de couper court à la conversation.
Grégoire avait confiance en elle et la crut. Il savait que, même s’ils ne couchaient plus ensemble, Candice allait rester une amie. Il lui ouvrit la porte en grand et l’invita à entrer. Elle ne mit pas longtemps à découvrir, sur la table de la cuisine, le verre d’eau et la multitude de médicaments.
Grégoire sourit alors, rassuré et comprit qu’il avait dans ce monde au moins une personne qui le comprenait et qui tenait à lui. Il savait que, sans coucher ensemble, ils continueraient à se voir et à rester amis.
Grégoire n’en croyait pas ses oreilles, il y a une demi-heure il voulait en finir en s’empoisonnant avec des médicaments et voilà que son amie lui donnait l’ordre d’aller jouer les Casanova. Il avait certainement dû rater un épisode. Il se regarda dans le miroir de la salle de bain et se trouva hideux, le teint blafard et les yeux encore rougis par les larmes. Comment Candice voulait-elle qu’il séduise qui que ce soit dans cet état-là. Il passa un certain moment dans la salle de bain, prenant une douche pour s’éclaircir les idées puis s’habillant avec soin pour paraître le plus attirant possible, puisqu’il fallait qu’il le soit. Candice avait raison, même s’il n’arrivait à rien ce soir-là il tâcherait d’oublier la perfidie de Clémence.
La boîte de nuit où ils entrèrent une heure plus tard était pleine à craquer. C’était un jeudi soir, veille de jour férié et tous les fêtards des environs étaient venus prendre du bon temps et profiter pleinement de ce début de long week-end. C’était la première fois que Grégoire venait dans un tel lieu et il se sentit comme agressé par la foule et cette musique trop forte bien éloignée du classique ou du jazz qu’il écoutait habituellement.
Immédiatement, Candice l’invita à danser pour le mettre en confiance. Grégoire n’avait presque jamais dansé et se sentait parfaitement idiot, mais, après quelques minutes sur la piste en compagnie de sa partenaire, il se rendit compte que ce n’était pas sorcier et commença même à y prendre du plaisir. Mais le plus dur restait à faire et lui il fallait trouver une jeune femme sensible à son charme pour prouver à Candice, et surtout à lui-même, qu’il était à présent capable de séduire quelqu’un.
Toutes les jeunes femmes qu’il voyait autour de lui paraissaient être des fêtardes futiles et quelque peu écervelées qui semblaient ne connaître que le monde de la nuit et jamais n’avoir ouvert un seul livre. Grégoire savait qu’il fallait se méfier des préjugés, mais il espérait quand même trouver une jeune femme qui corresponde un peu plus à son genre. Soudain, Candice l’attrapa par le bras et lui désigna une jeune femme qui se trouvait très à l’écart de la piste de danse.
Grégoire vit en effet, à quelques mètres de lui, une jeune femme qui devait avoir dans les vingt-cinq ans et regardait les danseurs s’amuser avec un regard vitreux. Dire qu’elle était paumée serait un euphémisme, elle semblait totalement à contre-courant de toutes les autres personnes présentes. Ses vêtements étaient volontairement démodés et elle semblait avoir tout mis en œuvre pour qu’aucun individu de sexe masculin ne vienne la déranger. Elle rêvassait devant son verre, vide depuis bien longtemps, et semblait prête à fondre en larmes d’un moment à l’autre.
Grégoire s’approcha d’elle et décida d’employer tout son tact pour ne pas brusquer la jeune femme.
En effet, la jeune femme, sans correspondre aux canons actuels de la beauté féminine, était jolie. Elle avait de longs cheveux roux qui encadraient un visage arrondi et chaleureux avec deux beaux grands yeux bleus. Son corps qu’elle avait pris grand soin de cacher paraissait sensuel avec des hanches larges, des cuisses rebondies et une poitrine opulente. Grégoire ne voyait pas pourquoi cette jeune femme devait se sentir moins belle que les autres sous prétexte qu’elle était plus enveloppée.
La jeune femme regarda Grégoire dans les yeux et le jaugea un instant. Elle avait déjà connu des beaux parleurs faisant semblant de tomber amoureux d’elle pour l’humilier ensuite. Sa dernière mésaventure ne datait que de deux jours et était la cause du chagrin qu’elle essayait d’oublier avec cette nuit en boîte. Mais elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à ce jeune homme et qu’il était différent des autres.
Mais au lieu de la serrer comme elle s’y attendait, il inclina la tête et embrassa délicatement l’adorable petite main, légèrement potelée comme une main d’enfant. Grégoire voulait tenir jusqu’au bout ce rôle de gentleman à l’ancienne, sentant que son interlocutrice y était sensible.
Nadia se sentit rougir et cette marque d’attention quelque peu désuète lui plut grandement. Elle trouvait la grande majorité des garçons de sa génération trop différents d’elle et c’était dur, pour elle, de construire une complicité propice à la relation de couple. Pour une fois elle voyait un jeune homme guère plus âgé qu’elle avec qui elle se sentait en symbiose.
Nadia était à présent très près de Grégoire et la tête de la jeune femme se posa délicatement sur l’épaule de celui qui avait su la séduire si facilement. Grégoire, sentant le trouble de la jeune femme, se penchait déjà vers elle pour l’embrasser, mais Nadia l’arrêta.
Nadia fut troublée et n’osa dire un mot, à tel point que Grégoire pensa qu’elle ne voulait pas de la relation courte qu’il lui proposait et commença à s’éloigner d’elle. Soudain, la jeune femme l’attira vers elle et l’embrassa à pleine bouche. Le baiser de Nadia était quelque peu maladroit et l’on sentait qu’elle n’avait pas beaucoup d’expérience avec les hommes, mais la jeune femme y avait mis toute son affection. Grégoire l’embrassa à nouveau, c’était un baiser long et sensuel pendant lequel il promena ses mains le long du dos de Nadia. Soudain, il sentit les larmes de la jeune femme couler contre son visage.
Grégoire eut peur de s’être montré trop direct et d’avoir heurté Nadia, mais ce fut tout le contraire. Elle lui fit un éblouissant sourire et accepta l’invitation. La nuit leur appartenait et tous deux ne doutaient pas qu’elle allait être merveilleuse.
À peine le temps pour Nadia de dire au revoir à ses amies et à Grégoire de faire discrètement un compte rendu de la situation à Candice, tous deux se retrouvèrent dans l’appartement de la jeune femme qui était à cinq minutes à pied de la boîte de nuit.
L’appartement était petit, c’était une chambre de bonne qui se situait au dernier étage d’un immeuble haussmannien. Le genre de logements que tant de jeunes connaissent lors de leurs études.
Nadia éclata de rire, elle était à présent parfaitement détendue et heureuse comme elle l’avait rarement été. Se pendant au cou de Grégoire, légèrement plus grand qu’elle, elle inclina son visage aux traits fins pour qu’il puisse l’admirer à sa guise.
La prenant dans ses bras, Grégoire embrassa Nadia dans le cou et la jeune femme ressentit une vague de plaisir qui traversa tout son corps. Le jeune homme respirait le doux parfum dont sa partenaire s’était aspergée et faisait tout son possible pour qu’elle se sente bien. Les mains de Nadia caressaient le haut du corps de son amant et elle soupirait d’aise. Ses expériences sexuelles étaient réduites au minimum et jamais, même dans ses rêves les plus fous, elle n’aurait imaginé faire l’amour avec un si beau jeune homme.
Les bouches se cherchèrent dans la semi-pénombre, mais se trouvèrent rapidement et le baiser fut long et langoureux. Les lèvres se caressèrent d’abord, chacun des partenaires profitant du goût de celles de l’autre puis les langues se frôlèrent avant de se mêler dans un échange de salive d’un érotisme torride. Le baiser dura longtemps, sans doute plusieurs minutes, jusqu’à ce que, à bout de souffle, mais ravis, les deux nouveaux amants se séparent enfin.
Grégoire et Nadia se déshabillèrent alors. Les corps étaient très différents puisque Grégoire avait un corps sec et tonique alors que Nadia était plantureuse. Faisant des complexes vis-à-vis de ses kilos en trop, elle essayait de rester dans la pénombre, mais Grégoire, qui voulait l’admirer, fit tout pour l’attirer en pleine lumière.
Pour lui montrer son affection, la jeune femme donna à Grégoire un baiser sucré et chaud sur la commissure des lèvres juste avant qu’il ne s’en aille. Le jeune homme demeura rêveur durant tout le trajet de taxi qui le ramenait chez lui. Il ne savait que penser. Bien sûr, il était frustré de la brusque décision prise par Nadia, mais d’un autre côté il était heureux, car il s’était prouvé à lui-même qu’il pouvait assez aisément séduire une jeune femme. Candice avait donc raison, tout n’était qu’une question de confiance en lui. Le célibat qui avait été un poids pour lui pendant tant d’années n’était définitivement pas une fatalité.
Le lendemain, dès la première heure, Candice était chez lui, impatiente de connaître le déroulé de sa fin de soirée. La réaction de Nadia ne la déçut pas outre mesure, car elle était consciente qu’il aurait été presque impossible que la jeune femme couche avec un quasi-inconnu le premier soir. Elle était ravie que son ami ait mis ses conseils à profit et était sûre que Nadia le rappellerait, même pour boire un verre entre amis.
Trois jours passèrent et Grégoire avait presque totalement perdu espoir. Il ne reverrait pas Nadia et acceptait le choix de la jeune femme. Il rentra de son travail vers 8 heures du soir et, conformément à ses habitudes de vieux garçon, se fit un plateau-repas qu’il mangea devant la télé. Quand soudain, vers 21 h 30, il entendit retentir la sonnette de son appartement. Il se doutait bien qui devait être le visiteur, ou plutôt la visiteuse, mais décida de ne pas se donner trop de faux espoirs en s’avançant vers la porte. Nadia se trouvait là, très différente de la jeune femme mélancolique qu’il avait rencontrée quelques jours plus tôt. Elle était pimpante, souriante et ses vêtements démodés avaient été enlevés pour être remplacés par une belle robe au décolleté pigeonnant ne cachant rien de son opulente poitrine.
Coupant alors court à la discussion, Grégoire embrassa la jeune femme. Le baiser dura de longues minutes. D’abord les lèvres se frôlèrent, se caressèrent pour que chacun des deux partenaires s’habitue en douceur à l’autre, puis les langues se mêlèrent s’entourant l’une dans l’autre et dansant un merveilleux ballet. Nadia sentait contre son bas-ventre le sexe de Grégoire qui devenait dur et ça l’excitait encore plus. La jeune femme mouillait déjà abondamment, certaine qu’elle allait passer l’un des moments les plus délicieux de sa vie.
Et, délicatement, il l’aida à enlever sa robe, découvrant son corps aux formes pleines et charnues qu’il eut terriblement envie de caresser. Son élégant ensemble de sous-vêtements assortis la rendait encore plus désirable. Grégoire se débarrassa de ses propres vêtements puis, immédiatement, les deux amants se prirent dans les bras et se serrèrent l’un contre l’autre.
Nadia appréciait au plus haut point les caresses de son partenaire et faisait tout pour les rendre. Elle sanglotait sous le coup de l’émotion, car jamais un homme ne s’était montré aussi doux et prévenant avec elle. Elle était tellement habituée aux brimades et aux moqueries sur son physique qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir être l’objet du désir d’un bel homme.
Sentant les larmes de Nadia contre sa joue il s’écarta un peu d’elle, il ne voulait surtout pas forcer la jeune femme et la forcer à faire quoi que ce soit contre son gré.
Reprenant son étreinte, Grégoire embrassa alors Nadia dans le cou, provoquant chez la jeune femme des soupirs de contentement. Puis, après l’avoir invitée à s’allonger sur le lit, il dégrafa le soutien-gorge et découvrit deux seins incroyables. Ils étaient énormes, superbes, triomphalement dressés avec des aréoles très larges. Grégoire leur rendit immédiatement hommage en les caressant, les embrassant, les léchant. Nadia gémissait de plaisir, de plus en plus fort. Elle n’aurait jamais rêvé faire l’amour comme cela et un monde nouveau fait de divins plaisirs s’ouvrait à elle. Soudain, elle sentit que son corps ne lui appartenait plus et qu’elle allait avoir, dans les secondes suivantes, le plus bel orgasme de sa vie.
Les deux amants se déshabillèrent complètement et chacun put admirer le sexe de l’autre. Celui de Grégoire était fièrement dressé et celui de Nadia déjà très humide, cela se voyait sur la fine toison pubienne qu’elle arborait. Tous deux étaient terriblement excités et Nadia s’allongea sur le lit, alanguie, attendant son doux amant. Grégoire ne se fit pas prier et, soulevant les jambes de Nadia, il entra avec force et délicatesse dans son sexe brûlant, provoquant chez la jeune femme des hurlements de plaisir.
Nadia n’avait fait que deux fois l’amour auparavant et n’aurait jamais pensé que cela puisse être si délicieux. La jeune femme se désinhibait progressivement et prenait une part de plus en plus active au rapport. Son corps épousait les mouvements de son partenaire et tous deux étaient en osmose.
Grégoire avait bien retenu les leçons de Candy et savait parfaitement, à présent, comment faire jouir une femme. Pour s’assurer que Nadia appréciait, il lui demanda régulièrement si elle aimait ça, mais il pouvait être rassuré rien qu’en voyant l’extase sur le visage de sa partenaire. Malgré les kilos en trop, le corps de Nadia était parfaitement souple et la jeune femme enroula ses jambes autour du bassin de son amant comme pour le retenir tant elle tenait, à présent, à lui.
L’osmose entre les deux amants était telle qu’ils jouirent tous les deux en même temps, poussant tous deux un long cri rauque et profond témoignant du plaisir mutuel.
Grégoire serra ensuite tendrement Sonia dans ses bras. Pour la première fois de sa vie, la jeune femme se sentit parfaitement belle et désirable. C’était délicieux,
Une heure et demie plus tard, ils étaient tous les deux à l’aéroport et, après un dernier baiser long et langoureux, Grégoire vit la première femme qu’il avait su séduire s’envoler vers les lointaines terres nippones.
Une fois Sonia partie, Grégoire appela Candice pour lui rendre compte de sa nuit, il lui devait bien ça et c’était grâce celle qu’il considérait comme son ange gardien qu’il avait trouvé le courage d’aborder sa première conquête. La jeune femme fut folle de joie en apprenant la réussite de Grégoire et était certaine que ce premier succès allait le désinhiber et qu’il ferait, à l’avenir de nombreuses conquêtes ou bien une seule qui durerait toute la vie.