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n° 17952Fiche technique10941 caractères10941
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Temps de lecture estimé : 7 mn
14/06/17
Résumé:  Rien ne pouvait laisser présager cela, et pourtant...
Critères:  fh couleurs extracon inconnu gymnastiqu sport douche fmast pénétratio
Auteur : Virginie84  (vivi)

Série : Une séance à la salle de sport, pourtant si banale

Chapitre 01 / 02
Une séance à la salle de sport, pourtant si banale

Comment en suis-je arrivée là ? Même avec le recul, je ne comprends toujours pas comment la situation a pu m’échapper à ce point ; une somme de facteurs et d’éléments qui m’ont fait basculer alors que rien ne le présageait. Mais commençons par le commencement.


Je m’appelle V., 23 ans, petit brin de femme explosive qui aime la vie, la fête et les rires !

Amateur de détails et de mensurations ? Donc, quand je dis « petit brin », c’est vraiment petit… 1,55 m et 48 kg. Pas énormément de formes, mais pas non plus de kilos superflus (: -)).


Des cheveux très fins, noir ébène, j’avais opté au moment de ce récit pour le carré plongeant qui, paraît-il, mettait en valeur mon regard pétillant. En couple avec J., militaire de profession, qui d’ailleurs, au moment de cet évènement, est en mission en Afrique.


Sportive et débordante d’énergie, j’ai évidemment accepté de m’inscrire à la salle de sport qui a ouvert il y a peu (la célèbre chaîne qui offre un accès 7 jours sur 7 à un prix très compétitif, Keep cool pour ne pas la citer) lorsque ma copine Léa m’a demandé de l’accompagner.


Malheureusement – et comme souvent avec elle – sa motivation printanière n’a pas duré très longtemps et c’est désormais seule que je me rends trois fois par semaine à la fameuse salle. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, je reste assidue, prenant plaisir à ce défouloir bi-journalier. De toute façon, J. n’étant pas là, rien ne m’incite à rentrer précipitamment à notre appartement après le travail.


Comme à chacune de mes venues, après avoir enfilé une de mes tenues achetées pour l’occasion (ce jour-là un corsaire et un débardeur), je débute ma séance par mes 20 minutes d’elliptique. Très consciencieuse, je m’applique à suivre à la lettre le programme que le coach a établi pour moi : à moi le ventre plat et les fesses bien fermes !


Mon casque audio sur les oreilles, je suis le rythme de la musique de mon MP3, laissant mon regard vagabonder dans la salle. Ah la la, tous ces mecs bodybuildés sont d’un pathétique ! Que c’est amusant de les voir s’observer plus ou moins discrètement dans le miroir après chacun de leurs exercices ! Satisfaits de déceler à chaque fois une infime augmentation d’un de leurs muscles, ils repartent vers un nouvel appareil, le torse bombé.


Ce manège a le mérite de me donner le sourire ! J’admets tout de même sans mal que quelques-uns d’entre eux ont un corps magnifique, les muscles saillants et luisants de sueur leur impriment un air de gladiateur sous l’ère romaine ! Sauf que ceux-ci ne devaient pas passer leur temps face aux miroirs ! hi hi hi. Je continue ma séance, sérieuse et appliquée, enchaînant mes quatre exercices et m’amusant toujours à observer ces attitudes et ces corps…


Et c’est dégoulinante de transpiration que je récupère mon sac dans mon casier, engloutis une bonne moitié de ma bouteille d’eau, puis me dirige vers les douches. J’entre dans la pièce dédiée à cet usage : un long couloir et, sur la gauche, une dizaine de petits espaces individuels séparés par des cloisons et une petite porte verrouillable. Chacun d’eux comprend une douche et une sorte de petit palier permettant de poser les affaires et se changer. Sur la droite du couloir, de grands miroirs (oui encore ! celui qui a créé le lieu devait avoir un gros souci de narcissisme !) ainsi que quelques sèche-cheveux fixés au mur.


Je m’avance tranquillement, profitant au passage du spectacle que m’offre ce bel homme, musclé à souhait, en train de se sécher les cheveux, vêtu d’une simple serviette nouée autour de la taille. Je reconnais un des éphèbes dont je me moquais silencieusement tout à l’heure : environ 30 ans, des muscles saillants, dépourvu de pilosité. Sa peau brune, ses yeux sombres et sa chevelure épaisse mais bien entretenue témoignent de ses probables origines maghrébines.


Mince, je deviens rouge pivoine en croisant son regard et son sourire dans le miroir, il a évidemment remarqué mon regard insistant sur son corps… j’accélère le pas et m’engouffre dans la dernière cabine de la rangée. Je verrouille la porte et pose mon sac au sol avant de m’affaler sur le petit banc en poussant une longue expiration de soulagement, comme si j’avais échappé à un piège ou à un prédateur. J’ai encore en tête ce corps d’athlète massif… Ces pectoraux et abdominaux de magazine, ces fesses qu’on devine si fermes sous cette légère serviette… « Grrrr, vite retirer cette image de ma tête ! Allez, la douche ! Ça me remettra les idées en place. » J’ôte mes baskets puis mes vêtements que je laisse traîner négligemment au sol…


Me voici nue… mais… nooon… je constate, même si je m’en doutais, que mon intimité a fortement réagi à mes pensées que je ne parviens pas à réprouver… J’entrouvre légèrement les cuisses… ma main s’approche, sentant la forte chaleur qui émane de mes lèvres intimes, terriblement gonflées… mes doigts avancent doucement… un simple petit contact m’électrise ! Je pousse un léger gémissement… « Non, arrête, V. ! T’es folle ! »

Malgré mes tentatives de reprendre le contrôle, mes cuisses s’ouvrent encore un peu plus… ma main libre vient prendre possession d’un de mes petits seins aux tétons durs et tendus… je me mords la lèvre pour tenter de retenir mes gémissements… Je me rassure en entendant encore le sèche-cheveux fonctionner : son bruit doit certainement couvrir mes soupirs…


Un coup d’œil au loquet de la porte ; il est bien fermé et verrouillé. Ça va… quoique… la petite voix au fond de ma tête ne cesse de me donner de mauvais conseils : « Allez, joue… De toute façon, avec le sèche-cheveux, il ne peut pas entendre le loquet… mais ca sera tellement plus excitant… si tu le déverrouillais simplement… rien de plus… tu ne crains rien… allez… personne n’en saura rien… »

Je ne veux pas ! Il faut rester raisonnable. « Tais-toi, petite voix de m***e ! »


D’un coup je plonge deux de mes doigts dans mon antre trempé et pousse un long gémissement… « Oh putaaaaiiiiin non ! Arrête, V. ! Sous la douche, vite ! » Je branche le jet de la douche à l’italienne… elle me paraît brûlante, alors que sa fraîcheur me rebute un peu habituellement… L’eau ne fait pas l’effet escompté… Bien au contraire, les images et les pensées obscènes se bousculent dans ma tête. Je me force à penser à mon homme, mon chéri que j’aime, mais rien n’y fait : les images de l’éphèbe en serviette à seulement quelques mètres de moi reviennent à chaque fois avec encore plus d’effet.


Mes pulsions prennent peu à peu le pas sur ma raison ; je me retourne, fais les deux pas qui me séparent de la porte et déverrouille le plus discrètement possible le loquet, retournant ensuite sous le jet rassurant de la douche.

Dos à la porte et face à la cloison du fond de la douche, je pose une main sur celle-ci, cuisses entrouvertes et yeux clos. Plus rien ne compte. Ma main retourne contre mon intimité, attirée tel un aimant… Mes hanches ondulent au rythme de mes doigts qui me fouillent…


Nonnnn, ce n’est pas le grincement de la porte que je viens d’entendre… Ni le loquet qui vient d’être à nouveau verrouillé… J’ai peur, j’ai honte… Mais je n’ai jamais ressenti un tel état d’excitation… Je reste dos à la porte, mes doigts me fouillent avec encore plus de vigueur, je ne maîtrise plus mes gémissements. Je me cambre, les yeux toujours clos, la bouche entrouverte et le souffle terriblement accéléré.


Une main ferme sur ma hanche… Puis une deuxième. Je n’avais donc pas rêvé ! Je me cambre, je le sens contre moi ! Ses mains me caressent doucement d’abord, puis me palpent de plus en plus fermement les fesses. Je ne bouge plus, tétanisée.

Il joue avec elles, les palpe, les claque, les écarte. Je l’entends ricaner… Je sens maintenant son engin coulisser dans mon sillon ; il semble terriblement raide ! Puis il le dirige vers mon puits d’amour… qui n’attend plus que ça.


D’un coup, il me pénètre ! Virilement, profondément ; je jouis sans préambule ! Mes deux mains contre la paroi, je ne retiens pas mon long gémissement de plaisir, je grimace, tremble, suffoque. Lui reste au fond de moi sans bouger. Je reprends péniblement mes esprits ; il ricane encore, claquant et palpant mes fesses. Puis il commence à aller et venir, doucement, mais profondément. Bien que je sois totalement trempée, je le sens bien, raide et fier…


Son bassin accélère peu à peu, ses mains délaissent mes hanches et mes fesses, celles-ci vont à sa rencontre mécaniquement. Il me saisit par les cheveux, fermement. J’ai horreur de ça, mais là… je ne suis plus moi…

Sa main tenant fermement ma crinière soyeuse, il me fait tourner la tête. C’est bien lui, mon éphèbe, mon étalon. Il sourit, le regard noir et directif, me tend deux de ses doigts. Je les gobe docilement, les suce avec gourmandise alors que ses coups de reins se font de plus en plus virils.


Tous ces mots crus qui habituellement me répugnent prennent une toute autre dimension dans sa bouche. Chacun de ses "chienne" ou "salope" m’excitent encore davantage. Ses reins claquent maintenant contre mes fesses. Il a positionné ses mains sur mes épaules et me baise littéralement ! Les spasmes me reprennent, moi qui n’ai jamais réussi à jouir deux fois lors d’un seul et même coït, je suis sur le point d’exploser à nouveau ! C’est fait ! Je hurle à nouveau, mes mains crispées contre la paroi ! Je sens sa queue exploser au fond de moi, en puissantes saccades accompagnées de râles et grognements.


Je ne sais combien de temps il est resté ensuite sans bouger en moi ainsi… reprenant son souffle, en ricanant, en commentant sa "performance" et en palpant mes fesses.

Puis il se retire délicatement de mon antre. Pour ma part, Je reste ainsi sans bouger, encore abasourdie par ce qui vient de se passer…


Lorsqu’enfin je réussis à retrouver suffisamment de forces et de souffle pour me retourner, il n’est plus là, parti en laissant la porte de la cabine grande ouverte. Je me suis rhabillée et ai quitté la salle précipitamment, les yeux rivés au sol, honteuse…


La semaine suivante je n’ai pas osé y retourner…

Mais…


La suite est une autre histoire ; -)