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n° 17962Fiche technique7730 caractères7730
Temps de lecture estimé : 5 mn
23/06/17
Résumé:  Une rencontre dans une librairie se termine à l'hôtel.
Critères:  fh hagé fagée magasin cunnilingu préservati pénétratio
Auteur : Eric            Envoi mini-message
Sous l'égide de Proust

Ce mardi-là, je feuilletais des livres au rayon Littérature d’une librairie parisienne. Levant les yeux, je croisai le regard d’une femme. Je tenais en main la biographie de Proust par George Painter, enfin rééditée. Nous échangeâmes un sourire. Connivence proustienne ? Ses yeux clairs pétillaient de malice.


Elle portait une simple robe bleue, coupée dans une toile de coton un peu épaisse. Une robe qu’on aurait plutôt mise à la campagne, pour être confortable. C’est ce qui frappait d’abord chez elle, la simplicité de sa mise. À Paris. Ce n’est qu’ensuite qu’on se disait qu’elle devait bien avoir la cinquantaine. C’était une belle femme, bien en chair mais élégante, presque aussi grande que moi.

Elle faisait jeune pour son âge, mais ce constat est à double tranchant… Ayant moi-même abordé la cinquantaine, j’évite ces questions délicates.


Sa chevelure blonde aux reflets argent était relevée dans un chignon. Pendant qu’elle se penchait sur un livre près de moi, j’observais les fins cheveux qui s’échappaient de sa coiffure, à la base de son cou. J’avais envie de les caresser.

Espérait-elle que je l’aborde ? C’était difficile à décider. C’était bien plutôt moi qui aurais souhaité l’aborder ! Marié depuis longtemps, ayant peu de goût pour les complications sentimentales, j’avais jusqu’à présent été très sage. Toujours est-il que je n’osai rien entreprendre. Je me sentis même soulagé quand elle quitta le rayon après m’avoir adressé un dernier regard, indéchiffrable.


Mais, en sortant du magasin une bonne demi-heure plus tard, je me heurtais presque à mon inconnue.



Mon cœur avait bondi dans ma poitrine car j’avais la nette impression qu’elle m’avait attendu.



Bien qu’au plus haut point troublé, j’eus tout de même la présence d’esprit de lui proposer d’aller prendre un café.


C’est ainsi que nous nous installâmes à la première terrasse venue. Son sourire me mettait en confiance et notre conversation s’orienta vite vers les personnages de la Recherche. C’était comme si nous parlions d’amis communs, et notre bavardage prit tout de suite une tournure très intime. Les autres clients devaient croire que nous échangions des confidences et ils auraient été surpris d’apprendre que nous venions de nous rencontrer. Sa robe s’était relevée sur ses cuisses que, de temps en temps, elle croisait et décroisait lentement, et mon regard était alors irrésistiblement attiré par son entrejambe. J’aperçus fugitivement une petite culotte de coton blanc. Elle souriait. Sans doute avait-elle pris la mesure de ma timidité et de mon inexpérience… Sans doute devinait-elle mes pensées avant même que je n’en eusse conscience…


Pour sortir de mon embarras, je lui proposai dans sa langue maternelle de marcher un peu. Ce fut à son tour de marquer une surprise. Mais soit qu’elle se fût brusquement décidée, soit qu’elle n’eût pas confiance dans mes capacités à diriger la manœuvre, elle reprit aussitôt l’initiative : se penchant vers moi, elle me répondit dans un murmure, en allemand aussi, d’aller à son hôtel. La simplicité de sa proposition, les inflexions de cette langue me transportèrent et rien n’aurait pu à ce moment m’empêcher de la suivre.


Elle était venue à Paris quelques jours pour rendre visite à sa fille et à ses petits-enfants. Après son divorce, elle était retournée vivre en Allemagne. Mais le pays où elle avait fondé une famille lui manquait, et peut-être aussi l’attirait le souvenir des amants qu’elle y avait eus.


Dans la chambre plongée dans la pénombre, elle fit rapidement glisser sa robe. Elle dégrafa son soutien-gorge, libérant des seins lourds qu’elle soutint, dans un geste touchant, de sa main et de son avant-bras repliés. À de nombreux signes, son corps trahissait son âge.

Elle disparut dans la salle de bain pendant que je finissais de me déshabiller.

Quand elle revint, elle se glissa sous les draps, posant des préservatifs et un tube de gel sur la table de nuit. J’étais nu devant elle.



J’avais en tout cas toujours fait du sport et surveillé ma ligne.


Je la rejoignais. Nous nous enlaçâmes tendrement. Sa peau était très douce, délicatement parfumée. Je la couvris de baisers mouillés qui la firent frémir. Nous nous embrassâmes longuement, mélangeant nos langues dans un baiser profond ; mon sexe avait pris de belles proportions. Tout en l’embrassant, je lui caressais doucement l’entrejambe, faisant glisser mes doigts humectés de salive le long de ses lèvres, effleurant son clitoris.

Comme elle restait un peu sèche, je portai ma tête à la hauteur de son mont de Vénus. Sous une toison clairsemée et grisonnante, des lèvres bien dessinées, un peu lâches. Je les humidifiai abondamment, les pris délicatement dans ma bouche, puis vins délicatement avec la pointe de la langue tourner autour du clitoris qui se dressa bientôt et se gonfla.


Je pris dans mes mains ses fortes fesses un peu flasques et soulevai son bassin, amenant l’orifice de son vagin à portée de langue. Elle écarta largement ses cuisses, m’invitant à m’introduire plus avant. Elle avait posé ses deux mains sur ma tête pour mieux en contrôler les mouvements.


Ma bouche était collée à sa vulve, suçant ses lèvres et son petit bouton. Les mouvements de ma langue lui arrachaient des gémissements, son souffle s’accélérait, je sentais son plaisir monter graduellement. Puis son ventre fut animé de soubresauts pendant que ses mains maintenaient fermement ma tête. Ses encouragements à continuer m’excitaient beaucoup et mon sexe s’était tendu.

Elle m’immobilisa brusquement.



J’avais enfilé un préservatif. Elle passa les mains sous ses genoux, tenant en l’air ses jambes écartées. Sa vulve était offerte et son vagin ouvert. Je l’agaçai un court moment en frottant mon membre sur son sexe mouillé, appuyant au passage sur son clitoris. Puis d’un seul mouvement je m’enfonçai au plus profond d’elle jusqu’à la garde. Elle poussa un cri qui semblait venir des profondeurs de son être.


Je ne fis d’abord que de petits mouvements pour qu’elle me sente bien la remplir. Puis j’allongeai progressivement la course, sortant tout entière ma verge de son fourreau pour mieux l’y replonger. Enfin, ses cris m’incitèrent à augmenter la cadence et elle me signifia bientôt qu’elle venait. J’étais moi-même au bord de la jouissance et je n’aurais pas pu me retenir longtemps. Son corps fut pris de spasmes répétés qui s’atténuèrent peu à peu, bien après que j’eus joui.


J’étais comblé, je me sentais dans ses bras comme un jeune homme. Des sensations dont j’avais totalement oublié l’existence remontaient de la nuit où elles étaient enfouies. Quant à elle, elle n’avait pas eu de relation sexuelle depuis un moment et retrouvait ces plaisirs avec grand bonheur. Ces moments volés avaient le goût du temps retrouvé.