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n° 17964Fiche technique45123 caractères45123
Temps de lecture estimé : 26 mn
24/06/17
Résumé:  Nous louons un studio à un étudiant, studio indépendant de notre maison. Un jour, passant par hasard, j'entends des bruits bizarres; comme une agression.
Critères:  hh fhh hbi hplusag fplusag cocus fellation pénétratio hsodo confession -couple+h
Auteur : Romain      
Je suis marié

J’ai un peu honte de toutes ces idées préconçues, de ce racisme non avoué, du refus de la différence.

Lorsqu’Abdou s’est présenté pour louer le petit studio, ma première idée a été de le refuser en trouvant une raison. Mais ma femme a trouvé les mots justes : « Il est envoyé par une association, il présente toutes les garanties financières et il n’a rien d’un loubard. » C’est vrai qu’à part sa couleur de peau, Abdou paraissait un brave garçon, en troisième année d’école d’ingénieur.


Mais on ne se refait pas. Moi, j’avais le souvenir d’un voisin à ma résidence universitaire qui faisait un bruit d’enfer et refusait de comprendre que, moi, j’avais besoin de silence pour travailler et dormir.

Bref j’ai cédé, me sentant coupable d’avoir eu ces idées d’un autre temps.


Pourtant tout s’est bien passé. Il a payé son loyer régulièrement et ne nous a pas dérangés. Il faut dire que le studio n’est pas dans notre maison, mais dans une dépendance aménagée avec le confort et qui sert aussi de réserve pour les affaires de jardin et les équipements pour la piscine.

Bref, rien à dire.


Sauf que ce jour de fin septembre, il fait un temps magnifique et un rendez-vous annulé. Je rentre plus tôt. Rien de bien extraordinaire, à part que je veux me baigner et que la pompe de recyclage me signale un défaut. C’est un grand classique. Il suffit de deux gestes à faire sur le tableau de commande. Tableau qui est justement dans ce local. Je passe bien entendu devant la porte d’entrée de notre locataire que je découvre entrouverte. Il a dû partir rapidement ce matin, mais c’est sans conséquence, car le terrain est sécurisé avec des alarmes partout.


J’hésite un instant pour la pousser, mais ne veux pas me mêler de ses affaires, d’autant qu’il est si discret que je le croise rarement du fait de son entrée personnelle.



C’est une voix puissante qui retient mon attention. Il doit regarder la télé.



Bizarre ; on dirait la voix de notre locataire.



Je commence à m’inquiéter. Un film porno ? Peut-être. Pourtant j’ai vraiment l’impression que cela se passe juste derrière cette porte. Une porte que… Non, je n’ai pas le droit de me mêler de la vie privée de mon locataire.

Je vais partir, mais derrière la porte la voix reprend :



Pas de doute, c’est mon locataire. Il doit être victime de camarades qui abusent de lui. Ou bien d’un bizutage très poussé. Pourtant la rentrée est bien loin… à moins que des cambrioleurs surpris ne s’attaquent à lui.

Je pousse la porte doucement. Avant d’intervenir, je voudrais vérifier.


La scène est des plus surprenantes. Abdou, notre locataire, est coincé entre un garçon qui est derrière lui et un autre devant. Une levrette qui n’étonne plus chez un couple hétéro, mais surprend ici. Surtout qu’Abdou est grand, fort, puissant, alors que ses deux malfaiteurs sont deux Blancs plutôt fluets. Il me semble qu’il suffirait d’une pichenette à l’homme pour se dégager.


Le temps de quelques secondes – j’ai honte de le dire – je regarde. Impossible de douter que l’un encule mon locataire : la queue blanche qui sort et entre tranche sur le noir d’ébène. Et que dire de celle qui lui force la bouche ? Le pauvre est victime de deux violeurs qui abusent de lui. Souvent on parle de « gestes déplacés de certains émigrés », mais ici c’est l’inverse, bien qu’Abdou ne soit pas plus émigré que moi, mais Français de souche.


Le pauvre… victime de deux salopards. Deux salopards que je remarque bien montés, au vu des mandrins que je vois s’activer dans ce pauvre Abdou. J’attrape une pioche et j’entre en force en hurlant :



La surprise est totale. Tous trois regardent le fou avec cette arme improvisée. Je dois faire peur, car tous trois s’arrêtent aussitôt et se recroquevillent.


Dix minutes plus tard, je suis le propriétaire débile qui se mêle de ce qui ne le regarde pas.

La porte était restée ouverte. Un oubli. Abdou n’est pas une victime : c’est son trip de se faire prendre ainsi. Quand je pense que je craignais qu’un beau Black, bien sculpté, bien monté si j’en juge par le maillot de bain que j’avais eu l’occasion de voir un jour où il sortait de la piscine, ne soit un concurrent avec Margie, ma femme. Une tentation si près de chez nous, sous la main, à quelques pas de ma maison alors qu’il m’arrive de découcher le temps de voyages d’affaires…


Le beau Black est gay. Il me l’a avoué. Comme il m’a avoué aimer ce genre de scénario avec des copains, gays comme lui. Il lui en a fallu du courage pour m’avouer cela, même si je menaçais d’appeler la police pour dénoncer une agression sexuelle.


Je n’en ai pas parlé à ma femme ; j’avais promis à Abdou le secret garanti, mais quelque chose avait changé : je n’arrive pas à oublier ce que j’ai vu. Juste quelques secondes, mais mon cerveau semble en avoir gardé chaque détail comme dans un ralenti de cinéma. Je vois très bien la longue bite blanche disparaître dans le cul d’Abdou, de la même façon que sa gorge est totalement prise par cet autre mandrin. Et que dire de la verge d’Abdou ? Longue, longue verge en érection qui ploie sous son propre poids.

Une bite qui fait honneur à la tradition, que nous, les Blancs, ne cessons de reproduire. Combien de maris, cocus-contents, sur les sites de cul offrent leur femme a de beaux spécimens ? La toile est saturée de ces hommes que la Nature à bien pourvus. Nature qui se venge en ridiculisant la soi-disant suprématie de l’homme occidental par une virilité africaine qui fait envie.


Bref, je me surprends à rentrer plus tôt.

Bref, je guette la présence d’Abdou et de ses complices. Mais non, pas de « bis » pour ce spectacle.


J’ai toujours aimé me baigner nu, comme ma femme, mais avec notre locataire nous faisions « avec textile ». Au diable la bienséance. Je nage et bronze à poil.



Que dire d’autre que « Bien sûr » ?

Il enlève son maillot à quelques mètres de moi. Je n’ai d’yeux que pour sa silhouette. Ah, si je pouvais avoir ses muscles… Son torse. Son ventre qui est une pub pour les salles de sport et les tablettes de chocolat. Ses cuisses. Mais surtout ce qui pend négligemment entre ses cuisses. Cette longue tige qu’il ne mérite pas. C’est un homme comme moi qui devrait avoir cela dans mon pantalon, pas un gay ! C’est gâcher la Nature.

Et il nage comme un dieu. Il glisse sans effort dans une eau qui n’offre aucune résistance.



Il fait chier, ce mec. Trop c’est trop !

Je fais semblant de somnoler pour avoir la paix. Je le surveille paupières mi-closes. Il sourit, ce con ! Pourquoi ? Qu’ai-je de si drôle ? Mais je comprends ; mes pensées se sont envolées et me trahissent : je bande. Merde, je bande en matant un gay !



Il s’est approché sans que je l’entende alors que je pensais le surveiller.



« Tu penses, si ce n’est rien ! » pensé-je en revoyant la scène. Catastrophe, je bande encore plus ! Impossible de me cacher. Ma bite remplit l’espace et attire son regard moqueur.



Mais de quoi on parle… Un gamin parle de ma queue tendue comme un bâton et il m’en fait un compliment que j’accepte !



Comme coup de cœur, il se pose là. Car je découvre que lui aussi bande.

On fait quoi ? Une compétition comme des gamins qui cherchent à pisser le plus loin, ou qui a la plus grosse, la plus dure, un peu comme celle que je vois, bâton sombre, mais si majestueux ?


« Il m’a touché. Sa main a touché ma verge. Je vais m’enfuir. Je ne suis pas comme lui, moi, j’aime les femmes, et uniquement les femmes. »


Mais cette main qui enveloppe ma hampe… Cette main qui déjà me branle… Un contact délicat. La peau lentement attirée vers les couilles puis lentement remontée pour couvrir le gland. Je suis paralysé. Je ne vois que ça, ma bite. Une bite qui bientôt disparaît. Des lèvres qui viennent à sa rencontre. Une bouche qui la gobe. Un visage qui me la cache. Mais une sensation extraordinaire. Ne plus voir sa propre queue. Lorsque Margie me pompe, elle n’en prend qu’une moitié, et encore si je la force un peu. Ici, la gorge me gobe totalement et je sens la langue s’activer. Et, oh, il me caresse les couilles. Sa paume n’est que douceur.


Je me fais sucer par un mec. Qui plus est, un Black. Ce qui est le plus troublant, ce n’est pas la couleur de la peau reliée à une race, une ethnie ou autre chose. Non, c’est le noir qu’il faut retenir, contraste saisissant entre nos peaux. Je peux suivre ma hampe entre ses lèvres, chercher ma couille qu’il vient de gober : toujours ce blanc/noir et inversement.


Il me pompe un long moment. C’est délicieux. Je n’ai pas le souvenir, même chez les putes, d’une telle profondeur. J’avais fermé les yeux sans m’en apercevoir, et c’est par un moment d’inaction que je les ouvre, mais Abdou est bien là. C’est juste qu’il tient une capote à la main. Une capote qu’il déroule sur mon pieu.

En temps normal, je sais quoi faire, mais ici je suis comme un puceau pour sa première fois.

Mais il suffit de suivre. Abdou s’allonge sur son transat. Il s’ouvre à moi en écartant les cuisses. Positions de femelle, mais une femelle avec un bâton qui pointe.



Je m’approche. Je me place entre ses jambes. Ma queue se dirige tout naturellement vers le trou sombre.



Et je le fais. Comme je le fais pour Margie, je laisse tomber de la salive, mais je rate le trou. Je dois m’approcher. Il m’hypnotise. Enfin il est humide. Je me redresse. J’hésite, la queue dans la main.



Je croirais entendre ma femme lorsque je joue avec elle et que je l’excite, la forçant à quémander que je la prenne. Ainsi, elle force sa pudeur et son éducation, obligée de m’avouer « J’ai envie ».

Quelle différence ?

Je pousse. Le cul s’ouvre pour moi. Je glisse dans un abîme. Si je ferme les yeux, je pourrais penser que je suis avec une femme, avec ma femme. Mais devant moi c’est un corps masculin, viril, puissant. Des cuisses musclées, des chevilles que je prends entre mes mains et qui me servent d’appui. Je le force. Je l’enfile. Je l’encule.



Virilité contre virilité. Ce qui est dans le cul d’Abdou est plus petit que ce qu’il branle sous mes yeux, mais c’est à moi. Et c’est moi le mâle. Qu’importe la taille ; moi, j’y mets tout mon cœur.

Mon ventre tape contre ses fesses. Mes couilles frôlent les siennes. Abdou ne cesse de cracher dans sa main pour rendre sa masturbation plus liquide. Je connais bien ce plaisir que je m’accorde parfois, seul dans une chambre, en voyage ou devant un film porno, pensant à ma femme alors que le floc-floc de ma salive rythme le mouvement.



« Oui, petit, je vais te mettre. »



Bûcheron de l’improbable. Ce cul profond qui m’attire. Cette queue qu’il branle, si grosse que sa main n’en fait pas le tour.



Mais le « oui » ne finit pas. Il jouit. Sa semence jaillit en flots généreux qui maculent son corps de traînées blanchâtres, du cou jusqu’au ventre.

Moi je continue. Je ne suis pas de ces petits joueurs qui balancent la purée trop vite. Il veut que je le possède ? Eh bien, il va voir !



Voilà un ordre simple qui s’exécute facilement. Ma bite retrouve d’un coup la noirceur de ce trou qui doit en avoir vu d’autres. Et je l’astique.


Il a beau être plus grand, plus fort, plus musclé que moi, je le contrôle. Son corps oscille sous mes coups. C’est bon… Je connaissais le plaisir de prendre une femme en levrette, mais ici tout est plus fort.

Mais ma semence demande à sortir. Je vais me répandre dans la capote. Une éternité que mon foutre n’a pas connu cette contrainte. J’aimerais lui lessiver le cul, regarder mon foutre couler de son cul comme je le fais toujours avec une délectation proche de la gourmandise. Je m’extrais. La capote claque lorsque je l’arrache. Un dernier coup avec la main suffit. Je lui balance ma purée sur son dos et ses épaules de catcheur.

Que c’est beau, ces taches blanches sur une peau noire !


Je suis honteux de m’être laissé séduire. Il le voit. Je ne suis certainement pas le premier homme qu’il détourne du chemin classique.



Je suis étonné de cette familiarité, mais maintenant je sais que je n’ai rien à craindre. Ma femme est toujours en contact avec des étudiants en thèse, et dans ce milieu le tutoiement est courant. Alors elle l’a sûrement autorisé à l’appeler ainsi.


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J’ai honte, mais je reviens. Ma femme s’étonne de me retrouver si tôt à la maison ; ce n’est pas mon habitude. Quelque chose s’est débloqué en moi. Une envie permanente de faire l’amour. Avec ma femme, avec Abdou. Sans eux, je me branle. À cinquante ans, c’est un peu particulier, mais je me dis que cela ne concerne que moi. Moi, ma libido. Ce corps noir. Celui d’Abdou. Ce corps blanc. Celui de Margie.


Je reviens, et même nous prenons rendez-vous.

Je voyage beaucoup, mais il s’arrange pour être libre lorsque je reviens.

J’ai un amant. Cela fait bizarre dans ma bouche alors que le « j’ai une maîtresse » ne m’est arrivé que deux ou trois fois. Et encore, des baises de passage, une solitude à partager dans ces hôtels confortables, mais sans âme.

J’y prends goût. Je ne fais pas que le posséder et me faire sucer ; cela m’arrive de le caresser. Je lui ai proposé de faire des analyses, car j’ai envie de cracher dans sa gorge et son cul.



Il aime tout. Me sucer jusqu’à ce que je gicle dans sa gorge. Me donner son cul pour le remplir. Si je lui donne nos spermes mélangés, il en fait une friandise. Tout est facile avec lui. Sans prise de tête. Privilège de la jeunesse.



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On vient de baiser. Une douche, et quelques brasses dans la piscine. Nous avons le temps. Margie rencontre des copines. Abdou est assis sur la margelle. Je traverse la piscine sous l’eau et apparais éclaboussant le garçon. Blague de collégien. Mais cela me conduit juste entre ses jambes et, la plaisanterie assumée, je me retrouve pile-poil au niveau de sa verge. Je l’ai vue bien des fois depuis notre première rencontre. Elle m’a séduite, et maintenant il m’arrive de la caresser, voire de la branler alors que je le sodomise. À l’aune de mes mains, elle est longue et grosse. Pourtant on ne le dirait pas tellement elle est bien proportionnée.

Je pense que secrètement j’en avais envie. Oui, envie comme je le fais, de poser un baiser sur le bout rose sombre.


Un seul contact de mes lèvres, et elle se déploie. D’alanguie, allongée, elle se transforme en tige dure. Son poids l’entraîne et elle reste horizontale. Provocante, encore plus près de mon visage, comme si une main perverse m’apportait cet énorme bourgeon.

Le gland dans ma bouche, j’ai l’impression que je vais étouffer. Je respire tranquillement. Je joue un moment avec le sillon, passant ma langue comme on le fait entre glace et cornet. Je me force un peu, gagne un ou deux centimètres, mais j’ai aussitôt un réflexe qui me fait la quitter.

Abdou sourit franchement.



Je sors de la piscine.



Il est contre mon dos. Je sens parfaitement son mandrin qui semble toujours dur. Il se frotte à moi. Me provoque.



Il passe ses mains sur mes fesses. Déjà un doigt s’égare.



Il me branle d’une main alors que l’autre fait tourner son doigt. Je ne dis rien, troublé d’être passé de dominant à dominé. Lentement, pas après pas, me fouillant le cul plus profondément de son doigt, il me pousse vers la table basse.



Si quelqu’un entrait, il verrait cet homme nu, à quatre pattes sur une table, la queue raide qui pend. Mais déjà il revient.

Le gel est froid.



C’est plus gros, mais pas douloureux. Cela tourne en moi, apprivoisant ce muscle vierge pour ce genre d’exercice. Il tourne, mais aussi avance et recule, simulant la possession. À nouveau du gel. Je comprends que ce qui se frotte maintenant contre moi, ce ne sont pas des doigts, mais l’extrémité de sa queue.

Il se frotte un long moment. Du gel à nouveau. J’imagine mes fesses, mon cul, mais aussi sa bite briller de la crème grasse.

Il pousse. Il tapote mes fesses, puis une grande claque qui me surprend. La surprise passée, je sens que j’ai quelque chose en moi. Une gêne difficilement identifiable si je ne savais qu’Abdou est entré.

La lente glissade n’a pas de nom, si ce n’est une occupation envahissante de mes entrailles.



C’est vrai. Qui aurait cru cela si facile ? Pour ma première sodomie, au moins j’ai placé la barre très haut. Mais mon enculeur n’en a pas fini avec moi. Il reprend son mouvement en sens inverse, puis avant, puis inverse. Enfin, quoi, Abdou me lime le cul.

Quel spectacle nous devons montrer… enfin, surtout moi.



Il ne va pas trop vite. Parfois sa queue sort entièrement et mon cul doit prier pour qu’il revienne. Je ne vois rien et pense déjà que la prochaine fois il me prendra de face ; ainsi je pourrai le voir.

C’est bon. C’est de mieux en mieux. Je me décontracte. Je pose ma tête sur la table, me cambrant encore plus, et je le sens d’une autre façon.

Je me branle. C’est bon. J’ai une trique d’enfer. Une main se plaque sur mes reins, me forçant à me cambrer encore plus. Je suis une femme… Oui, comme ma femme lorsque je la prends en levrette, la chatte ou le cul, et qu’elle se tortille vicieusement pour mieux me sentir.

Je le fais. Je suis une femelle et on me possède. Je me sens si bien…



Abdou se libère en moi. Une impression d’abord dérangeante, mais bien vite intégrée par mon cerveau. Du foutre ! C’est du foutre qui m’inonde. Du foutre qui rend encore plus faciles les quelques mouvements pour qu’il se termine.

Il se retire. Il découvre ma queue encore raide, abandonnée depuis que j’ai le cul plein de sa liqueur.



Et mon amant me prend en bouche. Ma bite disparaît entre ses lèvres roses et charnues. Il faut peu de caresses pour que je jouisse. Abdou recueille chaque goutte. Que ce soit un homme ou une femme, c’est toujours très « sexe » de voir une bouche se remplir.

Ma queue s’alanguit et Abdou l’abandonne. Ses lèvres sont closes. Son regard rieur. Il avance sur moi, et sans que je m’y attende, il m’embrasse. Un baiser que nous n’avions jamais échangé. Mais un baiser forcé où il fait couler de sa bouche mon propre sperme.

Content de lui, alors que je suis bien obligé d’accepter de boire ma liqueur, il ajoute :




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J’avais franchi un pas. Plus exactement, on m’avait fait franchir ce pas. Nos rencontres ont changé. La plupart du temps je faisais la femme et j’y trouvais mon plaisir. Abdou avait des envies étranges. Il aimait me prendre dans ma maison. Dans ma chambre, sur le lit avec le grand miroir qui renvoyait notre image. Le même qui, quelques heures après, montrait Margie à quatre pattes, comme moi. Le plus étonnant, c’est que cette aventure avec Abdou ne diminuait pas le désir que j’avais de ma femme. Au contraire. Nous formions un trio dont j’étais le centre. Quel plaisir pervers, mais si fort que de baiser ma femme appuyée contre le plan de travail de la cuisine alors qu’Abdou m’avait ramoné au même endroit !

De toute façon, malgré un automne ensoleillé, il n’était plus possible de baiser dehors.



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Je suis le plus heureux des hommes. Aucune maîtresse ne peut m’apporter ce qu’Abdou me donne. Et puis je me dis que d’une certaine façon je ne trompe pas vraiment ma femme. En plus, elle en recueille indirectement les fruits par un retour de tendresse, des cadeaux, une attention de chaque instant et une sexualité épanouie. D’ailleurs elle ne se plaint pas. Pas de question du genre « Tu as quelque chose à te faire pardonner ? » Elle apprécie. Je la trouve rayonnante. Le bonheur, quoi !



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Ces enfoirés de pilotes ont déclenché une grève-surprise, et à 7 heures du matin je me casse le nez devant des portes closes et des hôtesses qui tentent de calmer les voyageurs qui n’ont pas été prévenus.

La seule chose qui me console, c’est qu’en rentrant je vais surprendre Margie avec des croissants. C’est mercredi, et ce jour-là elle ne travaille que l’après-midi.

Le Uber a fait vite. Il est 8 h 30 lorsque j’ouvre la porte de la maison. Elle est certainement encore au lit. Elle aime se prélasser, surtout que j’ai pris grand soin de ne pas la réveiller en partant.


Le temps que le café passe, je me déshabille. Pour la surprendre, je mets ce petit tablier que j’aime tant lui voir porter et qui ne cache pas grand-chose. Dans la penderie au sous-sol je retrouve un vieux nœud pap’ qui complète la tenue d’un homme au service de « Madame ».

Je monte avec le plateau à la main. Dans le couloir, je le pose sur le guéridon : je ne veux pas prendre le risque de le renverser en ouvrant la porte. Porte que je retrouve entrebâillée. Je pensais l’avoir refermée avec soin en partant. Elle s’est peut-être levée.


Des bruits proviennent de la chambre. Ce genre de bruit lorsque Margie a du plaisir. La coquine doit se caresser… Je vais la surprendre et remplacer sa main par autre chose. Déjà je bande, et ma tige repousse le tissu du tablier. J’ouvre doucement la porte. Je veux la surprendre, pas lui faire peur. Elle se croit seule dans cette maison.


Mais elle n’est pas seule. Oh, que non : elle chevauche un homme, Abdou.


Abdou ? Mais comment est-ce possible ? Je le croyais homo, pas bi. Je m’étais rassuré en pensant qu’il ne s’intéressait pas aux femmes et que donc la mienne ne pouvait succomber à ses charmes. Pourtant je ne rêve pas : c’est bien elle qui gémit. Mais des gémissements que la queue sur laquelle elle se possède lui procure.



Ils cessent un moment de parler. Margie s’active sur cette queue qui se distingue si bien. Une queue que je vois disparaître puis réapparaître. Elle semble interminable, et on se demande bien comment un tel engin peut être avalé par une chatte. J’allais me poser la question, mais la réponse m’arrive :



« Mais de quoi il parle ? Qu’est-ce qu’il raconte ? »



« Comment ? Margie est au courant. Je suis doublement cocu ! Ils se moquent de moi… »



Margie s’est redressée. Elle se caresse le petit bouton et se tortille sur la bite. La même bite qui m’a… Mon Dieu !



Elle jouit. La salope jouit avec la vision de son mari enculé, qu’Abdou promène de pièce en pièce comme un fétu de paille. Manifestement, je dois servir de catalyseur à ce couple infidèle, car Abdou jouit aussi.

Je suis anéanti. Que dois-je faire ?

Entrer et les confondre ? Les chasser tous les deux de cette maison où l’un et l’autre trompe qui un mari, qui un amant ? M’enfuir et ne jamais revenir, les laissant seuls face à leur infamie ? Partir sans bruit et faire comme si je n’étais jamais venu ?


Margie s’est allongée à côté de son amant.



« Ciel ! Margie nous a vus ! Mais où ? Comment ? Et je faisais quoi ? Quelle importance ; elle sait manifestement tout de ma liaison. Tout. »



« Plus souvent ? Cela veut dire quoi ? » Je suis sonné. Trop, c’est trop ! Doublement cocu, même si ma femme me pardonne et ne me condamne pas. Je recule lentement. Il faut que je réfléchisse. Je m’assieds sur le fauteuil à côté du guéridon, mais je fais un geste maladroit et une tasse tombe. Elle se brise sur le sol carrelé avec un bruit terrible. Un bruit qui attire Margie. Elle me découvre.



Mais elle voit que je regarde derrière son épaule. Abdou est là. Elle tourne la tête, comprend soudain l’étrangeté de la situation.



Elle comprend que son excuse est ridicule. Elle est nue et lui aussi. Son regard change.



Un oui de la tête suffit.



Même signe. Elle hésite avant de poser la question suivante.



J’ai enfin le courage de parler :



Elle s’agenouille à mes pieds.



Elle détaille ce que j’ai entendu : sa fidélité, sa réaction lorsqu’elle m’a vu avec Abdou, sa vengeance, cette liaison qui s’est établie entre lui et elle.



Elle voit que cet aveu me perturbe. Sa propre femme qui vous regarde alors qu’un homme vous sodomise.



Je ne dis rien, mais je sais qu’elle a raison. Depuis des mois nous vivons une vie de couple parfaite. Pas seulement sexuellement parfaite, mais aussi dans le quotidien. Plus de disputes. Une sorte de lune de miel.



Elle se relève. Elle sourit.



Elle me prend la main. Je la suis. Nous entrons dans la chambre. Une odeur animale. Une odeur de sexe, de transpiration, de jouissance. Alors que je m’assieds sur le lit, je remarque des coulures sur les jambes de ma femme. Bien sûr qu’avec elle non plus il n’utilise pas de capotes. Lui est à côté ; sa verge garde des traces de sa jouissance.



La réponse est là : le tablier est repoussé par ma verge qui se déploie.


C’est elle qui commence. Ma queue passe de bouche en bouche, disparaissant totalement dans la gorge d’Abdou, un peu moins dans celle de ma femme. Ils sont tous les deux à mes pieds. Mon amant, ma femme. Une combinaison parfaite à trois. Abdou ne se prive pas de me fouiller le cul avec ses doigts sous les yeux de mon épouse. Et puis lui aussi s’assied à côté de moi. Margie est notre prêtresse. La voir passer d’une bite à l’autre est une provocation.


Puis elle s’allonge en me tendant les bras. Les cuisses écartées, le « Viens mon chéri… » ne peut laisser indifférent. D’habitude, si j’ai bien compris, c’est Margie qui me regarde avec mon amant. Là, c’est Abdou qui va nous regarder. Il va voir ce qu’est l’amour entre elle et moi.

Ma queue en connaît chaque millimètre. J’ai besoin de ne rien faire. Juste placer mes cuisses entre les siennes. Me pencher un peu, les bras en appui de part et d’autre de son corps. Un geste du bassin, et déjà j’entre. Une poussée, et ma bite glisse dans une grotte accueillante.

Accueillante ? Ô combien ! Une grotte qui a connu la bite d’Abdou. Une grotte qui garde les traces du foutre que ce traître d’Abdou a déversé il y a si peu, chevauché par celle qui m’appelle.


Elle passe de l’un à l’autre. Elle s’offre à l’un et à l’autre. Je pensais avoir une femme et un amant, mais Margie a un amant et un mari. Je me croyais transgressif, honteux d’envies inavouées ? Margie est aussi transgressive. Non pas par l’existence d’un amant, mais par son goût reconnu pour le voyeurisme. Voyeuse d’un mari avec un homme. Voyeuse d’un mari qui enfile un homme. Voyeuse d’un mari qui se fait enfiler par un homme.

Je me croyais « hors zone » ; Margie l’a rendue « normale ».


Je suis en elle, comme des milliers de fois depuis que nous sommes ensemble. Mais c’est différent. Grotte grasse des sécrétions de son amant. Un amant qui regarde. Un amant qui bande et met sous nos yeux sa bite que l’un et l’autre apprécions.



Margie s’accroche à moi. Ses jambes m’enveloppent. Elle se pâme de cette simple possession, mais je sais bien que, comme moi, la présence de notre amant commun l’excite.


Je la baise. C’est bon. Je nage dans le bonheur, la sérénité comme ma queue nage dans un foutre qui n’est pas le mien. Mais le propriétaire du foutre ne reste pas inactif. Je le sens derrière moi. Je le vois dans le regard de Margie qui passe au-dessus mon épaule. Je ne peux ignorer cette humidité sur mes fesses. Ces doigts qui se promènent, violeurs assermentés.

Il veut me prendre, c’est une évidence. Je sens plus qu’un doigt qui pousse : c’est sa bite. Une bite qui depuis quelque temps m’a habitué à des plaisirs inconnus.


Il pousse. Abdou m’encule. Je sens toute sa force. Je reste immobile et Margie ne proteste pas ; elle est au spectacle. Elle doit voir son amant sur moi, un amant qui pousse, pousse, avance, envahit, possède.



Bien sûr qu’elle le sent. La bite qui m’encule et qui force mes entrailles est aussi un coin imaginaire dans la mienne qui la fait gonfler. Le trio est formé. Un trio dont je pensais être la pièce centrale autour de laquelle tournaient ma femme et mon amant, mais… à des moments différents.


Abdou commence à bouger. Il est loin le temps où il me ménageait. Il m’a fait goûter aux enculades sauvages avec une bite qui vous laboure le cul. Je jouis maintenant par mes entrailles. J’adore qu’il me lessive le cul. J’adore qu’il me cloue contre un mur, un appui, une chaise, un arbre, comme une de ces putes masculines qu’il connaît bien.


Il bouge, mais moi je ne peux bouger. Margie m’enlace de ses bras. Nos visages sont si proches que je sens sa respiration sur moi. Son regard est mobile. On la dirait à la recherche du meilleur angle pour nous voir. Elle aussi est sensible à la puissance de notre amant.


Combien de fois ce couple adultère a-t-il baisé et joui en pensant à moi ?


Il m’enfile, et c’est bon. Encore meilleur que d’habitude. Une habitude où je me branlais pendant que l’homme me bourrait. Ici, c’est la grotte de ma femme qui me caresse. Je ne peux pas bouger, mais la souplesse des corps et l’envie de Margie qui la fait pousser son ventre vers moi, font comme si je baisais ma femme.


Il m’enfile. Je pense une seconde que je vais en avoir pour mon argent, car Abdou a déjà craché sa purée une fois et que la seconde n’arrive qu’après une longue baise.


Margie regarde de côté. Je réalise qu’elle regarde vers le miroir. Je l’avais oublié. On nous voit. Enfin, on voit surtout Abdou. Il n’est pas à genoux, mais accroupi, et ses mains se retiennent sur mes hanches. Le geste est particulièrement fort. Obscène, non, mais d’une puissance érotique extraordinaire.


Il est beau, notre amant. Sa peau brille de transpiration. Ses muscles sont particulièrement magnifiés de cette façon. Et que dire de ce bâton qu’il ressort à chaque fois afin de replonger, reproduisant à chaque fois une possession totale ? Lui aussi regarde dans la glace. Il sourit. À moi ? À Margie ? Qu’importe, il est notre amant. Il est notre Maître. Il a pris possession de notre couple.


Il accélère. Surtout, il laisse partir ses « coups ». Mon cul l’apprécie, et mon corps transmet toute cette puissance à ma queue qui baise ma femme. Doucement, je vois l’expression de son visage changer. De voyeuse perverse elle se concentre sur son plaisir. Chaque coup d’Abdou déclenche un pincement de ses lèvres.



Mais elle l’entend et me regarde. Elle ne répond pas, mais un sourire suffit. Ses yeux se troublent ; je connais bien ces prémices. Abdou doit aussi l’avoir remarqué : il pousse encore plus vite, encore plus fort. On dirait que cet homme, ce jeune homme est dépositaire du savoir-faire de tous les hommes, homos et hétéros.



Ce n’est d’abord qu’un « Aaaah… » si faible que je suis seul à pouvoir l’entendre. Mais bien vite il devient audible par Abdou, puis résonne dans la chambre.



Putain, que c’est bon de la voir ainsi ! Je sens sous moi son corps trembler de jouissance.

Je ne peux résister plus longtemps, et moi aussi je viens. Ma semence va rejoindre celle de l’étalon qui continue de m’enculer.


C’est bon. Tout paraît simple. Je suis rentré, mari content d’aller réveiller sa belle. J’ai découvert le couple, et le ciel m’est tombé sur la tête. J’ai entendu, et j’aurais voulu me cacher dans un trou de souris. C’était… c’était… il y a seulement quelques minutes ; en tout cas moins d’une heure.


Margie est de retour. Elle me sourit. Elle me donne un baiser. Mais Abdou n’en a pas fini avec moi. Il veut son dû. Il veut cracher en moi. Le miroir le montre, animal dominant qui surplombe sa femelle. Pour un peu, telle une lionne, je ne serais pas surpris qu’il me morde la nuque pour maintenir la femelle qu’il honore.



Ces mots sont chargés de stupre, et c’est bon de les entendre. Sa propre femme qui demande à son mari qu’un autre encule si c’est bon… Le candaulisme à l’envers !



Je n’ai pas la force de répondre. Abdou est une furie et je suis un trou qu’il travaille.

Le lion rugit. « Rrrrrrrr ! » Enfin il éjacule. Enfin je sens sa semence m’envahir le ventre. Moi aussi j’ai mon plaisir, mais un plaisir différent. D’habitude, c’est plus fort, mais les circonstances sont particulières.


Il s’est retiré. Retiré de mes entrailles, mais aussi retiré de la chambre et on entend la douche. Décidément, ce garçon m’étonnera toujours. Grosse bite, mais avec un cerveau à la hauteur. Puissant, mais subtil. Assez intelligent pour comprendre que nous avons besoin d’être seuls, ma femme et moi.

Seuls, mais en communion.



Margie se fait câline.



Une main caresse ma verge qui repose sur mon ventre.



Abdou revient de la douche juste à ce moment. Il n’a pas entendu, mais nos regards sont sur lui.