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n° 17982Fiche technique75692 caractères75692
Temps de lecture estimé : 42 mn
06/07/17
Résumé:  Comment une simple panne d'ordinateur a-t-elle pu avoir des conséquences aussi inattendues sur nos vies sexuelles ? Nathalie et Julien, Carole et moi, nous l'avons découvert à nos dépens. Un récit développé en trois actes.
Critères:  2couples extracon cocus jalousie dispute noculotte intermast fellation pénétratio champagne
Auteur : PapaTangoCharlie
À cocu, cocu et demi



Acte I – La surprise


Nous étions un beau soir d’avril et un magnifique soleil printanier nous chauffait encore de ses doux rayons. Rentrant du bureau je fus bien content de pouvoir enfin goûter à la tranquillité de la maison. Mais cela ne dura pas, à peine installé dans mon fauteuil, je fus agressé par mon chat qui, à grand renfort de miaulements, me fit clairement comprendre qu’il avait faim. Je lui fis quelques caresses, qu’il me rendit en se frottant à mes jambes, et lui donnai quelques croquettes. C’est à ce moment-là que le téléphone sonna. « Décidément, pas moyen d’être tranquille. Qui peut donc m’appeler à cette heure ? Ça doit être ma femme. » pensai-je.



J’étais à cent lieues de penser à elle à ce moment-là et ce coup de fil, survenant alors que j’avais tellement envie de m’affaler sur le canapé à ne rien faire, me contraria souverainement. Je tentai néanmoins de dissimuler au mieux cette contrariété :



Nathalie et son mari étaient nos meilleurs amis et nous nous connaissions depuis bien longtemps.



Nathalie se confondit encore en remerciements. Un mardi soir, j’aurais vraiment préféré rester chez moi à regarder la télé plutôt que de jouer au pompier-informaticien, même pour ma meilleure amie. Mais j’avais beaucoup d’estime pour Nathalie, qui n’était pas du genre à profiter des copains, et je savais que si elle m’appelait c’est qu’elle était réellement dans une situation difficile.


Je pris donc mon petit matériel d’informaticien (disque externe et CD de secours), je les fourrai dans mon sac et je laissai mon chat seul aux prises avec ses croquettes. Nos amis n’habitent qu’à cinq ou six kilomètres de chez nous, aussi le trajet en voiture ne fut pas long et un quart d’heure plus tard, je sonnai au portail de Nathalie. Ils habitent une coquette petite maison plantée au milieu d’un grand jardin fleuri, amoureusement entretenu par Julien. Quand ils viennent à la maison, j’ai toujours honte de leur montrer ma pelouse, qui ressemble plutôt à un herbage et mes massifs recouverts de mauvaises herbes. Les derniers rayons du soleil couchant baignaient encore ce bel écrin de verdure de chaudes couleurs.



Nous nous fîmes la bise sur le palier, puis elle m’invita à entrer.



Je pris le temps de constater que, comme à son habitude, Nathalie était ravissante. Ses longs cheveux bruns, presque noirs, retombaient en boucles sur ses épaules. Ses grands yeux sombres, son regard fixe et intense, me fascinaient toujours. Ce soir-là, elle était vêtue de manière très sobre : une petite jupe noire découvrant à peine le genou et un chemisier blanc, suffisamment léger pour laisser deviner la dentelle de son soutien-gorge. J’ai toujours été sensible à son charme ; c’est aussi la raison pour laquelle ce déplacement chez elle, un soir de semaine, ne me coûtait pas trop. Mes idées, soudain légères, m’inspirèrent d’ailleurs une plaisanterie :



Elle m’emmena dans une petite chambre qui lui sert aussi de bureau. Sur une table trônait en effet un ordinateur portable dont l’écran était noir.



Nathalie tourna les talons et se dirigea vers la cuisine. Je ne pus m’empêcher de la regarder s’éloigner et de mater ses jolies petites fesses serrées dans sa jupe étroite. Je me sentis alors un peu honteux, vis à vis de mon copain Julien, d’avoir des idées grivoises en pensant à sa femme. Je me mis donc au boulot pour penser à autre chose.

Le PC ne démarrait pas en effet, mais avec mon CD de secours je parvins à contourner le problème. Nathalie, toujours plus anxieuse, venait me voir de temps en temps.



Je ne tardais pas à découvrir que la panne avait pour origine un virus. En moins d’une heure, je parvins à remettre le PC en état et à éliminer le virus. Quand elle revint, je la rassurai.



Elle s’installa au clavier, tapa quelques commandes, essaya ses programmes préférés et après quelques minutes m’annonça triomphalement :



Elle se leva et appliqua ses lèvres sur la joue que je lui tendis, acceptant bien volontiers cette marque de tendresse.



Nathalie servit deux verres et vint s’asseoir près de moi. Je dois admettre que sa proximité me ravit et j’eus un œil pour ses jambes que la jupe avait légèrement découvertes lorsqu’elle s’était assise. Sa compagnie m’était agréable et je remerciai ce virus providentiel qui allait me permettre de passer la soirée en tête-à-tête avec Nathalie, plutôt que de me retrouver seul chez moi, face à mon chat.



Nous trinquâmes et nous poursuivîmes notre joyeuse conversation. Notre vieille complicité nous rapprochait et nous nous sentions bien ensemble. Enfin nous passâmes à table où Nathalie nous servit un bœuf bourguignon, congelé « maison » me précisa-t-elle :



Nathalie but une gorgée puis reposa son verre, restant soudain silencieuse. Les yeux au plafond, se caressant le menton, elle semblait songeuse. Puis, à brûle-pourpoint, elle finit par me déclarer :



Nathalie fronça les sourcils, comme pour s’aider à mieux réfléchir, puis me demanda :



C’est un peu comme si le ciel m’était tout à coup tombé sur la tête. Tout cela me semblait si improbable, impossible même.



Je réfléchis un moment à cette situation nouvelle pour moi. Bien sûr, la coïncidence était plus que troublante, mais avant de déclarer que nos épouse et époux étaient en train de se vautrer dans l’adultère, il fallait tout de même vérifier. Mais vérifier discrètement, sans éveiller leurs soupçons. Comment faire ?



Pendant le reste de la soirée, la conversation se poursuivit sur d’autres sujets moins préoccupants. Nous avions tacitement décidé de ne pas nous empoisonner la vie avec ces problèmes et le vin nous y aida. Mon hôtesse retrouva sa bonne humeur naturelle et moi, je la découvris sous un tout autre jour. Cette histoire nous rapprochait et ce soir-là, nous nous sentîmes bien ensemble, complices dans notre infortune. Elle se montra gaie, riant volontiers à mes plaisanteries et moi, emporté par mon enthousiasme, je lui dis spontanément une chose que je n’avais jamais osé lui dire avant :



Elle me remercia en rougissant légèrement et son doux sourire me fit fondre.

La soirée se termina dans cette ambiance enjouée et nous nous séparâmes sagement vers vingt-deux heures. Une dure journée nous attendait le lendemain.



Acte II – La vengeance


La nuit fut longue, car j’eus beaucoup de peine à m’endormir. Très préoccupé, je ruminais sans cesse cette histoire, partagé entre le refus obstiné de croire à l’infidélité de Carole et la résignation devant ce qui semblait bien être une évidence. « La salope ! pensai-je… Si elle m’a vraiment fait ça, elle va me le payer ! » J’étais très remonté également contre Julien, mon vieil ami que je connaissais depuis l’adolescence, en qui j’avais toute confiance, et qui n’aurait pourtant pas hésité à me trahir. « Ce salaud coucherait donc avec ma femme ? » Cette idée m’était insupportable et j’essayai de la chasser de mon esprit. Pourtant l’image des deux amants en train de baiser comme des sauvages me revenait sans cesse comme un boomerang. Alors, au fond de moi, je fulminais, dévoré par un violent désir de vengeance.


Nathalie serait ma vengeance ! Je ferai tout pour l’attirer dans mon lit, et alors je triompherai :

« Tu n’sais pas, dirai-je alors à Carole, eh bien je couche avec Nathalie ! » Et à Julien, je dirai : « J’en ai une bonne à te raconter, mon pote : figure-toi que je baise ta femme, et elle aime drôlement ça ! » Cette pensée malsaine éveillait en moi des sentiments peu glorieux, mais elle m’excitait. J’étais aussi fébrile qu’un enfant qui s’apprête à enfreindre un interdit.


Il ne me restait plus qu’à attirer Nathalie dans mon lit. À cette époque, je ne savais pas les sentiments qu’elle éprouvait pour moi, mais j’avais bon espoir après cette belle soirée que nous venions de passer ensemble où elle semblait heureuse de ma compagnie. Enfin gagné par le sommeil, je finis par m’endormir au milieu de la nuit, satisfait et plein d’espoir malgré tout…


Le lendemain matin de bonne heure, je téléphonai comme convenu au bureau de Carole. Je voulais rapidement en avoir le cœur net :



Une petite minute s’écoula tandis que j’entendais ma correspondante tapoter sur son clavier.



Et je raccrochai, abasourdi. Ma femme était bel et bien ici cette semaine et non à Paris comme elle me l’avait dit… Elle m’avait menti.



L’image insupportable de ma femme et de mon copain baisant comme des sauvages me revint encore à l’esprit. « Ah la salope ! me répétai-je. Dix ans de mariage et déjà cocu… C’en est trop ! »


Le soir, c’est avec beaucoup d’impatience que j’attendis Nathalie. De toute la journée, je n’avais pas osé l’appeler sur son portable pour lui annoncer « la nouvelle », et maintenant j’avais hâte de connaître les résultats de ses propres investigations, bien que je ne me fasse déjà plus aucune illusion. En attendant, j’avais décidé de la recevoir comme une princesse. J’avais fait quelques courses pour le dîner : foie gras, saumon, champagne, rien ne serait trop beau pour dignement fêter notre cocufiage ! Et surtout, j’étais maintenant bien décidé à me montrer un peu plus entreprenant avec elle.


Exactement à l’heure dite, la sonnerie de la porte retentit. Je la fis entrer, lui fis la bise et la questionnai tout de suite :



Accaparé par notre conversation empressée, je n’avais pas remarqué que Nathalie avait toujours son imperméable sur elle. Je réalisai d’ailleurs que ce vêtement était peu approprié au temps qu’il faisait. Le soleil avait brillé toute la journée et le thermomètre avait flirté avec les 25 degrés. Lorsqu’elle le retira, je compris pourquoi : elle avait revêtu une robe blanche très légère qui lui laissait le dos nu et dont la coupe en biseau découvrait généreusement ses cuisses. Quand je la priai d’aller vers le salon et qu’elle passa devant moi, je remarquai la légèreté du tissu, si fin qu’il lui moulait les fesses comme l’aurait fait une seconde peau. En la voyant onduler devant moi, je fus convaincu qu’elle ne portait pas le moindre string, sinon il aurait transparu sous cette délicate enveloppe. Pour compléter, je constatai également que son dos était si largement découvert qu’elle ne pouvait pas non plus porter de soutien-gorge… Autrement dit, la belle Nathalie était nue sous sa robe et ça commençait déjà à sérieusement m’émoustiller !



Quand je revins, la bouteille et deux flûtes à la main, le tableau de la séduisante Nathalie me subjugua. Installée confortablement dans le canapé, les jambes croisées, les cuisses à demi découvertes – la faute à cette robe trop généreuse – ses longs cheveux châtain étalés sur les épaules, elle me lança comme un regard de défi, comme pour me dire « Alors, mon p’tit bonhomme, combien tu paries que tu ne résisteras pas à mon charme ce soir ? »


Je restai un moment scotché par cette beauté, incapable de faire un mouvement tellement Nathalie me troublait. Et si elle s’était habillée si légèrement, de manière si sexy et un tantinet provocante, c’était à dessein. C’était pour moi, rien que pour moi, et je me demandai alors jusqu’où tout cela allait nous emmener. J’ai toujours été timide face à une jolie femme, ce qui d’ailleurs m’a fait manquer bien des occasions, mais là, basta ma timidité. Je la parcourus d’un regard déshabilleur de sa poitrine aux seins bien moulés dans la robe jusqu’à ses jolis pieds enserrés dans d’élégants escarpin blancs.



Après avoir ouvert le champagne, je fis couler le délicat liquide aux fines bulles dans les flûtes de cristal qui en furent tout illuminées. Je lui tendis la sienne et m’installai à ses côtés sur le canapé.



Tout près d’elle, je commençais par m’imprégner de son parfum, un parfum assez entêtant qui me rendit bientôt addict. Je jetai un œil sur ses délicieuses et longues jambes que sa robe légère ne parvenait pas bien à cacher. Nathalie était belle à se damner. Je pensai même « Elle est bandante ! » Et le mot était on ne peut mieux choisi. J’allais en effet bientôt succomber à la sensualité à fleur de peau de ma belle invitée. L’eau me vint à la bouche et je sentis mon sexe se raidir.



Son langage soudain très cru m’étonna ; je ne l’avais jamais entendue prononcer de tels propos auparavant.



En fait, j’avais à ce moment-là beaucoup de mal à mettre de l’ordre dans mes pensées. De plus en plus tourmenté par mon ensorcelante invitée, je ne pouvais quitter des yeux ses jambes, belles, vivantes, appétissantes, qu’elle ne cessait de croiser et décroiser d’un mouvement lent et calculé. Ça me rendait fou. Ce jeu de jambes incessant fit peu à peu remonter sa robe, qui ne cachait maintenant plus grand-chose de la peau blanche et lisse de ses cuisses. Nul doute que Nathalie faisait tout pour me troubler, nul doute qu’elle me provoquait, et son jeu de jambes ne me laissait pas indifférent non plus. Je pensai à cette minute que je n’aurai sûrement pas trop de mal à l’attirer dans mon lit. Mais n’anticipons pas.


J’eus tout à coup très envie de caresser ses attirantes cuisses nues, mais une certaine gêne me retenait encore. Pourtant, l’envie fut plus forte que tout et je m’enhardis d’abord à pudiquement poser ma main sur son genou, mais je regrettai déjà stupidement mon audace, craignant un improbable refus. Et en effet, non seulement elle n’eut aucun geste de recul, mais elle plongea en moi un regard insistant et un tantinet provocateur qui semblait vouloir dire « Tout de même ! Tu te décides ! » Dans le même temps, sa bouche s’entrouvrit imperceptiblement, puis elle déclara tout à coup :



Cette demande, aussi soudaine qu’osée, me surprit beaucoup. C’était tellement inattendu venant d’elle, la belle Nathalie, qui m’avait toujours parue si indifférente. Finie notre belle amitié, elle voulait maintenant passer à autre chose, à une relation plus forte, en me déclarant clairement son attirance pour moi. Je fus d’abord déstabilisé et restai interdit pendant quelques secondes alors que mes pensées, elles, allaient à cent à l’heure : je me voyais déjà en train de lui faire l’amour. Pourtant, bien que j’aie ardemment souhaité cet instant, mon petit ange gardien trouvait que tout cela allait un peu trop vite :



Mais mon trouble était tel que je me sentais déjà irrémédiablement tomber, tel un fruit mûr, dans ses filets de séductrice. Je découvris ainsi une autre Nathalie, inconnue de moi, bien plus charmeuse et aguicheuse que la sage copine que j’avais toujours connue. Elle porta le coup final :



Ses beaux yeux noirs m’hypnotisaient et annihilèrent bientôt le peu de volonté qui me restait encore.



J’approchai alors lentement mes lèvres de sa bouche délicate et si bien dessinée. Dès qu’elles entrèrent en contact avec les siennes, ce fut un choc électrique pour moi. Je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche que déjà sa langue forçait le passage. Elle entoura mon cou de ses bras graciles tandis que sa langue explorait déjà mon palais avec gourmandise. Je répondis à ce baiser avec une fougue à la hauteur de sa fébrilité ; nos deux langues jouèrent entre elles en s’entremêlant avec une vigueur peu commune. En même temps, mes mains caressaient son dos nu ; sa peau était chaude, douce et sensuelle. Je ne saurais dire combien de temps dura notre étreinte. Je pense qu’elle fut aussi longue qu’elle fut passionnée et elle ne cessa que lorsque nos langues furent fatiguées de jouer ensemble. Lorsque nous nous séparâmes, nous soupirâmes d’aise.



Ce baiser brûlant avait attisé mon appétit sexuel et je n’avais plus qu’une idée en tête : aller plus loin avec elle. Balayés mes scrupules et ma gêne ; seule ma fébrilité dominerait mon esprit et mon corps, désormais.


Ma main commença à glisser sur son genou et remonta lentement le long de sa cuisse. Sa peau douce semblait frémir sous ma caresse et elle écarta doucement les jambes, affirmant ainsi clairement son approbation. Sa robe trop légère, déjà très généreusement remontée, ne cachait plus grand-chose, mais ma main s’immisça plus loin encore à l’intérieur de ses cuisses et continua son inexorable remontée, lentement, mais sûrement, la soulevant encore un peu plus dans son mouvement.


De son côté, la bouillante Nathalie ne restait pas inactive. Elle avait posé sa main sur mon pantalon à l’endroit de mon sexe et constata que ce dernier avait déjà considérablement durci. Elle le serra fort tout en me disant :



Au moment même où elle prononçait ces paroles, mes doigts entrèrent en contact avec son intimité, lui arrachant un petit cri de surprise. J’eus alors la confirmation que Nathalie ne portait effectivement rien sous sa robe. Je ne m’étais donc pas trompé tout à l’heure, quand elle marchait devant moi.



Pour toute réponse elle me sourit tout en continuant son obsédante masturbation.



Avec un sourire coquin et amusé, elle continua sa masturbation sans un mot, tout en me lançant comme un regard de défi.



Elle réfléchit un moment, tout en continuant cette lente masturbation qui commençait à devenir pour moi de plus en plus insupportable, puis elle reprit :



Alors, tout en continuant à caresser ses lèvres intimes du bout des doigts, je lui déclarai :



Ce soir, Nathalie semblait se complaire dans cette vulgarité qui ne lui ressemblait pas. Encore une facette de sa personnalité que j’ignorais. Je mis ce relâchement verbal sur le compte de l’excitation sexuelle ; peut-être même que cela stimulait sa libido. Et comme pour appuyer ses dernières paroles, elle se mit à serrer plus fort ma bite, que je sentais à ce moment plus dure que jamais.



Pour ma part, je continuais à m’activer autour de ses lèvres, désormais trempées de son désir. Déjà, son corps se tendait par moments sous mes caresses insistantes et elle ne cessait de gémir de plaisir. Elle était désormais en ma possession, sous mon pouvoir. Ivre d’excitation, je relevai brutalement sa robe, découvrant le peu qu’elle cachait encore. Son pubis alors m’apparut. Il était soigneusement taillé en triangle, montrant une légère toison brune. Je relâchai un peu la pression de mes doigts sur ses lèvres pour mieux admirer ce joyau qu’elle offrait à ma vue. Nathalie reprit peu à peu ses esprits et serra de nouveau énergiquement ma bite. Quant à moi, repensant tout à coup à ce qu’elle m’avait dit tout à l’heure au sujet de sa robe, maintenant relevée et toute chiffonnée sur son bas-ventre, je repris :



Tout en continuant à caresser sa vulve, mes doigts avaient effleuré son mont de Vénus. Heureuse de ce contact subit mais évidemment non fortuit, elle se rejeta en arrière, écarta un peu plus les cuisses et ferma les yeux.



La « jolie brune » ne me fit pas attendre et délaça immédiatement les frêles bretelles qui étaient nouées derrière son cou. Puis elle tira dessus jusqu’à ce que m’apparaisse une superbe poitrine, plus belle encore que je ne l’avais imaginée. Ses seins, de taille moyenne mais bien galbés, se dressaient hardiment comme un défi à ma virilité. Ses tétons, tout érigés et gonflés de désir, ne demandaient qu’à être investis. Sans lâcher son sexe que je continuais à balayer sans relâche de mes doigts, je me saisis d’un téton que je fis rouler entre mes doigts. Elle gloussa de plaisir, en chatte lascive qui s’abandonne et qui en redemande. C’est alors que je la pénétrai de mon index et me mis à la fouiller sans plus d’égard pour elle. Rendue folle par cette soudaine intrusion, elle se tordit tout en criant son bonheur et en me suppliant d’arrêter.

Enfin, au prix d’un effort surhumain, elle parvint à reprendre ses esprits. Alors elle se redressa et entreprit de défaire la ceinture de mon pantalon.



Il ne lui fallut pas longtemps pour ouvrir ma braguette, tirer sur mon boxer et en extraire ma bite qui se trouvait, à ce moment, dans une forme exceptionnelle. Mon excitation était alors à son comble et je bandais comme un âne.



Mais elle n’avait cure de mes remarques et ne m’écoutait même pas. Elle considéra un long moment ma verge fièrement dressée, puis elle reprit sa lente masturbation en me déclarant tout de go, les yeux dans les yeux :



Nathalie, minaudant, eut un sourire malicieux et continua :



Les confessions de Nathalie me laissaient sans voix. Je n’aurais jamais pu imaginer ma femme et elle, toutes les deux mamans, toutes les deux issues d’une famille bourgeoise, parler de sexe entre elles aussi librement. Je tombais littéralement des nues.

Mais Nathalie ne me laissa pas le temps de méditer sur ses nouvelles révélations :



Sans attendre la réponse, elle décalotta complètement mon gland d’un geste lent et assuré, puis elle se pencha sur moi pour déposer un baiser dessus. Enfin, je sentis mon membre soudain enveloppé de sa bouche chaude et humide. Nathalie entama alors une énergique fellation et je sentis ses lèvres brûlantes glisser sur ma verge en un vigoureux mouvement de va-et-vient, sa langue jouant en même temps avec mon gland…



Concentrée sur son ouvrage, elle ne releva pas et continua. Je soulevai ma chemise pour mieux sentir la douce caresse de ses longs cheveux sur mon bas-ventre. Dans la pièce silencieuse, on n’entendit bientôt plus que des bruits de succion et les gémissements de mon extase.

Ma main gauche vint alors englober son sein tandis que je caressais ses cheveux de l’autre, lui appuyant de temps en temps sur la tête pour la forcer à avaler ma bite plus encore. Mais je ne pus tenir longtemps à ce régime et je lui demandai bientôt grâce :



Encore une fois, son langage de plus en plus cru m’interpella. Pourtant, cela m’excitait de plus en plus et m’incitait même à employer la même vulgarité :



Soudain poussé par de violents désirs de viol, je glissai brutalement ma main sous sa robe. Consentante, Nathalie répondit immédiatement en écartant généreusement les cuisses. Je la pénétrai de nouveau de mon index, bientôt accompagné de mon majeur. Entre-temps, elle avait repris sa masturbation, lentement, mais avec d’amples mouvements.



Elle relâcha ma verge, se laissa retomber sur le dossier du canapé et releva complètement sa robe, exhibant impudiquement son intimité à mes volontés. Son sexe nu, où s’affairaient toujours mes doigts impatients, était complètement trempé de sa cyprine. Les yeux clos, le visage rayonnant de bonheur et semblant dans un état second, elle s’offrait à moi.



Puis, rouvrant les yeux, elle me susurra :



Touché par ce « beau mec » qui ne faisait que renforcer mon désir, je me levai, me déchaussai et me débarrassai vite de ce pantalon désormais inutile.



Je déboutonnai alors ma chemise, laissant petit à petit découvrir mon poitrail. Quand je la jetai au sol, je n’avais plus sur moi que mon boxer d’où sortait ma bite en pleine érection.



Nathalie était plus désirable que jamais, lascivement étendue sur le canapé, sa robe si négligemment retroussée, ses seins offerts comme deux beaux fruits, son sexe nu et sans défense. Tout était pour moi provocation, incitation à la débauche, et l’eau me vint à la bouche plus que jamais.



Elle se leva lentement, s’approcha jusqu’à coller sa poitrine nue contre mon torse et s’accrocha à mon cou de ses deux bras puis, les lèvres à deux centimètres des miennes, elle murmura :



De plus en plus chatte et se frottant contre moi, elle continua :



Elle ne m’en laissa pas le temps et s’agenouilla d’abord afin de déposer un baiser sur ma bite, qui était plus tendue que jamais.



Puis elle s’allongea sur le dos langoureusement, écarta largement les jambes et retroussa lentement cette robe, objet de tous mes fantasmes, jusqu’à découvrir encore ses lèvres intimes.



Puis sur le ton du chuchotement elle continua :



Son langage, toujours plus cru, échauffait de plus en plus mes sens, tandis que l’adjectif « grosse » qu’elle attribuait à ma verge flattait mon ego de mâle. Sans la faire plus attendre (on ne fait jamais attendre une jolie femme) je m’étendis sur elle et présentai ma bite contre son sexe trempé et brûlant de son désir. Puis je m’enfonçai en elle, lentement, de peur de lui faire mal. Précaution bien inutile quand on sait que son vagin dégoulinait de sa cyprine. Elle ferma les yeux en poussant un soupir de satisfaction. Je fis quelques va-et-vient en elle, puis je ressortis ma verge et la guidai pour la faire glisser sur ses lèvres intimes. Je voulais ainsi l’agacer, l’exciter et amener son désir au paroxysme. Ce qui ne manqua pas.



Alors je m’enfonçai en elle brutalement, d’une pénétration virile, soudaine, qui lui arracha un cri de surprise et de plaisir mêlés. Puis je recommençai mon va-et-vient, mais mon excitation était telle que je ne pus résister à l’envie d’accélérer sans cesse le mouvement, pour la baiser, la baiser, et la baiser encore… Cela la fit réagir rapidement :



Ses cris d’extase de femme comblée ne firent que m’exciter davantage et je me sentis bientôt atteindre le point de non-retour. Trop rapidement sans doute, car fébrile et impatient, je baisais Nathalie comme l’aurait fait un adolescent. Objet de tous mes fantasmes, je l’avais sûrement trop longtemps désirée, et alors que je la possédais enfin, j’étais dans un état second, incapable de me contrôler. Il ne me fallut pas longtemps pour exploser en elle. Mon orgasme fut si fort que j’en perdis presque conscience.


Repus de sexe et d’amour, je me laissai lourdement retomber à ses côtés. Mais, passé ce doux moment d’ivresse et reprenant peu à peu mes esprits, je me sentis coupable envers Nathalie d’avoir copulé comme un lapin, égoïstement, sans me soucier de son plaisir. Avait-elle joui ? Je craignais qu’elle ne fût frustrée par ma rapidité.



Elle s’approcha, déposa un baiser sur mes lèvres.



Je fus bien obligé de reconnaître qu’elle avait raison. Si Carole et Julien nous avaient trompés – comme c’était très probable – nous n’avions, Nathalie et moi, plus aucun motif de nous priver. Et puisque l’un et l’autre nous nous sentions si bien ensemble, nous continuerions de nous aimer.

Nathalie m’invita d’ailleurs à passer la prochaine soirée chez elle. Ce serait la dernière avant le retour de nos deux « oiseaux ».



En guise de réponse, je l’embrassai tendrement. Ensuite elle voulut rentrer chez elle, refusant mon invitation à passer la nuit ensemble.



Le lendemain soir je dînai chez elle et après nous fîmes l’amour. Elle m’entraîna dans son lit et se montra une amante particulièrement passionnée. Elle voulut tout : la fellation, le cunnilingus, la levrette, le soixante-neuf, et ce soir-là je fus tout à fait à la hauteur. Mon endurance retrouvée me permit de lui offrir deux ou trois orgasmes dans la même soirée. Repus d’amour, nous nous endormîmes serrés l’un contre l’autre et ce fut la première nuit que nous passâmes ensemble. Notre première nuit d’amour.


Le lendemain au réveil, pris d’une puissante érection matinale – comme cela arrive souvent à tous les hommes – je me montrai très entreprenant avec Nathalie. Réveillée par mes caresses coquines, elle se fit tout de suite très chatte :



Et nous remîmes le couvert, tous deux aussi excités que des jeunes amoureux. Après le petit déjeuner, nous nous séparâmes sur un chaud baiser. Nous avions l’un et l’autre le cœur léger, heureux d’avoir vécu une nuit fabuleuse et pensant déjà à notre prochain rendez-vous d’amour. Mais nous étions alors vendredi matin, dernier jour de la semaine.



Acte III – La réconciliation


Quand je rentrai à la maison le soir après ma journée de travail, j’y trouvai Carole, déjà revenue de son prétendu stage. Elle me sauta au cou et colla ses lèvres contre les miennes.



Je n’eus pas le temps de répondre qu’elle colla de nouveau ses lèvres aux miennes pour m’embrasser avec fougue. J’eus d’abord très envie de refuser ce baiser. « Comment peut-elle jouer ainsi la comédie alors qu’elle vient de me faire cocu ? » pensai-je en moi-même. Puis je me dis que j’avais largement eu ma vengeance et que je n’avais donc aucune raison de lui en vouloir. Alors je décidai de m’amuser de la situation, et quand elle relâcha son étreinte je l’interrogeai sur sa semaine.



Elle hésita une seconde, comme si elle avait déjà oublié le sujet de son stage.



« Tu t’en tires bien ! » pensai-je.



Carole avait entrepris de vider sa valise. Méticuleusement, elle sépara le linge sale du reste et commença à ranger. Pendant ce temps, je m’étais installé dans un fauteuil et, tout en faisant semblant de lire une revue, je l’observais discrètement du coin de l’œil. Lorsqu’elle s’accroupissait, sa petite jupe très courte remontait très haut, découvrant ses jolies cuisses. Ses longs cheveux blonds bouclés jouaient autour de son visage ; de temps à autre elle les rejetait en arrière d’un geste gracieux et très féminin. Je trouvai ma femme très belle, très désirable, et j’eus tout à coup très envie d’elle. Puis soudain me vint à l’esprit l’image de ce « salaud de Julien » en train de trousser la jupe de ma jolie Carole ; je le voyais caresser ses belles cuisses et même arracher son string d’un geste brusque. Ça me rendait dingue d’y penser. De temps en temps, Carole se retournait pour me faire un petit sourire, tout en continuant son rangement, comme si de rien n’était. Toujours plus amusé de cette situation où je me sentais le maître, je décidai de poursuivre mon interrogatoire :



Je marquai une pause, puis je revins à l’attaque :



Je la sentis cette fois réellement préoccupée par mon insistance ; alors il était temps pour moi de porter l’estocade :



Je vis alors le visage de ma ravissante femme se décomposer en un instant et devenir pâle comme un linge. Elle balbutia :



Elle s’était figée debout au milieu de la pièce ; son visage était déconfit et ses yeux trahissait une panique certaine.



Je me levai de mon fauteuil, m’approchai d’elle et plantai des yeux inquisiteurs dans les siens. Elle resta muette de terreur.



Elle était complètement paniquée et incapable de prononcer la moindre parole.



Alors je lui racontai l’histoire de la panne d’ordinateur de Nathalie, de son mari opportunément en déplacement et de nos soupçons envers nos conjoints, confirmés le lendemain après nos coups de fil à leurs entreprises.



Carole se jeta alors à mon cou et se mit à sangloter sur mon épaule.



Elle fini par prononcer un « oui » à peine audible et elle se mit à pleurer de plus belle.



Carole se serra plus fort contre moi et redoubla de sanglots.



Elle me donna, dans le cou, un baiser mouillé de larmes qui, malgré ma colère, parvint à m’attendrir. Elle était réellement bouleversée. Je le sentais. Je ne l’avais jamais vue dans un état pareil. Elle s’humiliait devant moi, était prête même à recevoir une gifle de moi. Si son état m’inspirait de la compassion, il eut aussi un effet inattendu. De sentir ma femme malheureuse, soumise, blottie contre moi comme un petit animal apeuré me procura tout à coup une sensation malsaine de domination mêlée de désir, et je me mis à bander comme un dingue. Ses larmes, son parfum, sa voix de femme en détresse aiguisèrent ma libido et j’eus alors envie de la câliner, de lui pardonner, et en définitive de l’aimer, tout simplement. Alors je décidai de mettre fin à son martyre en lui avouant tout :



Elle s’écarta légèrement pour me regarder dans les yeux. Les siens, toujours trempés de larmes, montraient son grand étonnement.



Elle semblait plus désemparée que jamais et me regardait comme si j’étais soudain devenu fou.



Ma femme me jeta un regard incrédule. Elle ne semblait pas me croire.



Carole fronça les sourcils.



Ses larmes avaient séché. Elle me regardait, plus incrédule encore, mais semblait toutefois réfléchir à cette situation nouvelle.



Dans la minute suivante, nous appelâmes nos amis, qui nous rassurèrent tout de suite. Non seulement Julien avait envie de continuer avec Carole, mais il était partant, comme il l’avait affirmé, pour partager sa femme avec moi. Il est vrai qu’il n’avait pas plus le choix que Carole.


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À partir de ce moment, nos vies sexuelles furent transformées. J’allais fréquemment rendre visite à Nathalie, avec laquelle je passais de merveilleux moments, tandis que Julien passait de plus en plus de temps avec Carole. Pour autant, je ne délaissais pas mon épouse non plus, ce qui eut pour effet de considérablement accroître mon activité sexuelle et même mes performances. Sous l’influence positive de son amant, ma femme développa également sa pratique de la fellation et commença à y prendre un plaisir certain, pour mon plus grand bonheur. Cependant, durant cette période, nous continuions à nous comporter en couples adultérins, nous rencontrant séparément. Mais tout changea lors du réveillon suivant.


Ce soir-là, nous avions décidé de fêter la nouvelle année tous les quatre ensemble. Pour l’occasion, Nathalie avait revêtu sa fameuse robe sexy avec laquelle elle m’avait si bien aguiché la première fois, tandis que mon épouse, elle, s’était parée de sa robe la plus suggestive. De couleur beige, légère et vaporeuse, elle remontait au-dessus du genou et découvrait généreusement ses épaules et son dos. Avec de fins petits escarpins assortis, elle était à croquer et aussi désirable que Nathalie était sensuelle.

Ce soir-là, de couples adultérins nous devînmes couples échangistes : l’une après l’autre, les femmes se partagèrent entre les deux hommes. Un tirage au sort désigna ma femme comme la première victime des mâles, et elle se montra réellement douée pour nous satisfaire tous les deux en même temps. Puis ce fut au tour de Nathalie, qui se montra non moins habile pour nous donner du plaisir à Julien et à moi, sous l’œil amusé de mon épouse. Nous découvrîmes ainsi les sensations que procure le partage de son conjoint avec d’autres. Pour ma part, quand ma Carole faisait l’amour avec Julien, j’éprouvais un curieux sentiment où la jalousie se mêlait à une terrible excitation. Plus je voyais ma femme prendre du plaisir avec lui, plus j’avais envie de la baiser, sans ménagement, comme une catin qu’on aurait payée pour ça. J’en devenais fou.


Bien sûr, nous n’en restâmes pas là, et nous organisâmes bientôt tous les quatre de plus en plus de soirées de partage toujours plus chaudes. Le rituel était toujours le même : une fois les enfants couchés et après nous être assurés qu’ils dormaient, nous nous enfermions dans la chambre des parents et nous baisions toute la soirée, jusqu’à épuisement des ressources masculines, tout cela sous le regard indifférent de notre chat.


Plus tard, Carole et Julien nous avouèrent avoir déjà eu des idées échangistes et avaient même imaginé nous faire partager leur bonheur. Nathalie, elle, bénissait son ordinateur d’avoir eu la bonne idée de tomber en panne un beau soir d’avril. Quant à moi, j’avais assez d’amour pour aimer deux femmes, et j’étais devenu le plus heureux des hommes.