Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18019Fiche technique58438 caractères58438
Temps de lecture estimé : 34 mn
29/07/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Il y a miroir et miroir. C'est ce que va découvrir Julien, jeune étudiant qui habite chez une veuve.
Critères:  fh fhh hplusag jeunes couple cocus boitenuit miroir fellation double sandwich jouet confession -voyeuract
Auteur : Romain      
Miroir. Ô mon miroir !

Je n’imaginais pas parler de mon aventure mais ce que j’ai lu de « ViolaFleur » sur ce site m’a fait réfléchir. D’accord, ce que j’ai vécu est bien moins fort qu’elle et son compagnon mais d’une certaine façon nous avons un point commun.


Un miroir ! Quoi de plus banal qu’un miroir ! Ma logeuse m’avait dit que cela agrandissait la pièce et apportait de la lumière. C’est vrai, mais pas que… Le studio qu’elle me louait était très bien agencé et c’est vrai que les deux miroirs, dans le salon et dans la salle de bain donnaient une impression de volume.


J’étais le plus heureux des étudiants. La maison où je louais était sur une ligne de tram avec une liaison directe à la Fac. Le loyer n’était pas donné mais incluait une liaison internet illimitée. Ma logeuse, plutôt sympa m’avait tout de suite mis à l’aise par un : « Vous pouvez recevoir qui vous voulez, du moment que vous ne fassiez pas trop de bruit. » Le « J’ai été jeune moi aussi » qui accompagnait cette remarque était souligné d’un sourire. Vous ne pouvez pas savoir le nombre de propriétaire qui voudrait que vous viviez en « moine » sous leur toit. Ils sont restés figés sur un modèle qui date du siècle précédent !


Bref tout allait bien. J’étais installé depuis quatre mois. Mes études me plaisaient, mes partiels positifs et tout le reste aussi. Les copains mais surtout les copines. On a beau dire que nous les jeunes sommes très libres, la vraie liberté arrive lorsqu’on quitte ses parents. Étudiant est une position rêvée. Pour les filles surtout. Elles peuvent laisser leur vraie nature s’exprimer. Personne pour fixer des bornes.


Donc tout cela pour vous dire que je recevais beaucoup chez moi et qu’en effet ma proprio ne m’a jamais rien dit. Pour monter dans mon studio, comme je devais passer par son entrée pour atteindre l’escalier, il m’arrivait de la croiser et si j’étais avec une « Amie » je remarquais juste que le « Bonjour » et l’éventuel « Bonne soirée » ou « Bonne journée » semblait empreint de bienveillance.


Jusqu’à ce jour où : ma gourmette est tombée derrière une commode. Elle reste coincée entre le mur et le fond du meuble. Je le tire à moi pour la libérer et elle tombe sur le sol. Je la récupère mais découvre une clé. Une clé bien simple, comme celle qui me permet de fermer la porte du studio. Je l’essaye mais elle ne marche pas. L’autre solution c’est la porte qui donne dans la chambre d’à côté. Elle a toujours été fermée bien sûr et je sais, que c’est une chambre transformée en débarras. Je l’essaie. Elle fonctionne. La porte s’ouvre sans bruit.


Petite pièce sombre dont le volet et les rideaux sont tirés. Quelques cartons, en effet, une grande armoire, un lit contre un mur et un grand fauteuil. Fauteuil étonnamment au centre de la pièce tournant le dos au lit pour fixer le mur d’en face. Il fait sombre mais le fauteuil semble comme éclairé. Je fais deux pas et je comprends. Cette lueur provient de chez moi. Je m’installe sur ce siège diabolique et découvre mon studio. Ce mur est en réalité un miroir sans tain, celui-là même qui « agrandit et éclaire » ma pièce. De cette chambre on peut m’observer. M’observer moi et… C’est pas vrai ! Elle viendrait nous espionner pendant que… Pourtant une femme voyeuse ! Un homme, oui, mais une femme ! Mais après tout, je n’en sais rien.


Mais ce n’est pas tout. En tournant la tête à droite, je découvre une autre surface plane. Je comprends. Un bond, je traverse mon salon et vais éclairer ma salle de bain. De retour dans la chambre je constate la vue complète de ce lieu. Lavabo et douches sont à portée de main. Une pensée traverse mon esprit « Ouf les toilettes sont séparées ». Je n’aurais pas aimé me savoir espionné dans cet endroit !


Je me fais peut-être un film. D’accord c’est « glauque » mais c’est possible que personne n’utilise cet endroit pour espionner. En tout cas en ce moment ! Pourtant, pas de poussière sur le fauteuil et au sol. La chambre est au moins entretenue.


Je fais le tour de la pièce et découvre une autre porte. Porte fermée à clé mais que j’imagine être celle qui donne sur le palier de mon étage.


De retour chez moi, je n’arrive pas à prendre de décisions. Allez en parler à ma logeuse. Elle va peut-être me dire que ce n’est pas elle, que c’était avant, que jamais elle ne l’utilise. C’est vrai que je ne la vois pas venir faire la voyeuse. C’est une belle femme approchant de la soixantaine et elle ne doit pas avoir de mal pour rencontrer et se satisfaire autrement que par espionnage. Un copain avait même flashé sur elle. Je veux dire qu’il l’avait remarquée autrement qu’en propriétaire. Il n’avait pas été avare de remarques plus ou moins salaces du genre :



Bien entendu je l’avais traité de pervers et avait démenti toute relation avec elle. D’ailleurs je n’avais jamais regardé ma logeuse comme une femme. Je veux dire une vraie femme et il avait fallu cette remarque d’Éric pour que je la voie autrement. Il avait raison, mais point barre ! Je ne jouais pas dans cette catégorie et surtout ne voulait pas me faire virer de mon logement pour un geste ou une parole jugée déplacée.


Bref, je ne sais quoi faire ! Je n’ose plus rien.


Des recherches sur internet me donnent la solution. De ces vidéos sur YouTube ou un époux constate l’infidélité de son conjoint en plaçant une caméra espion, je tire une idée. « Pourquoi tu ne mets pas une caméra IP dans la chambre. Elle se déclencherait en cas de mouvement, elle enregistrerait et tu saurais enfin. »

Acheter sur un site de vente d’occasion me rend cet objet peu coûteux. Et je pourrai le revendre plus tard !


Ainsi fut dit. Ainsi fut fait.




--------------------




Personne. Non personne ne vient m’espionner lorsque je suis chez moi. La caméra ne se déclenche pas. Mon intimité est respectée. Je sais que je suis une génération de télé réalité mais même ces candidats ne se grattent pas les couilles et ne se curent le nez, ou pire, se sachant filmés. Que Vivianne… C’est dingue, je crois que c’est la première fois que son prénom me vient à l’esprit en place de « ma logeuse ».


Donc elle ne me « mate » pas. Bien. Alors… alors reste la possibilité lorsque je reçois.




--------------------




Quel drôle d’impression ! J’ai bien cru ne pas arriver à me concentrer. Pourtant Adèle à tout ce qu’il faut pour vous mettre en train. Je l’invite de temps en temps et avec elle, c’est sans prise de tête. On baise un bon coup et, au revoir, à la prochaine. Elle suce comme personne et c’est ce qui m’a permis de démarrer. Une fois ma verge dans sa bouche, j’ai bandé et les envies sont arrivées avec.


On peut dire que c’est un piège que j’ai tendu à ma proprio. Je me suis arrangé pour qu’elle nous croise et donc elle sait que je ne suis pas seul. Et… c’est bien ce qui me trouble… Elle est peut-être dans ce fameux fauteuil ou peut-être pas !


J’ai eu du mal à démarrer mais après je me suis sentis investi d’une mission. Un statut de Mâle à affirmer. Adèle a remarqué que j’avais « la pêche » et a dû penser que c’était grâce à elle. Bien entendu qu’elle y est pour quelque chose, mais imaginer que ma logeuse nous regardait peut-être, a fini par m’exciter et j’ai eu toutes les peines du monde à ne pas regarder vers le miroir. Mais j’ai fait tout mon possible pour que le spectacle soit à la hauteur avec un cadrage parfait pour celle qui…


Dès qu’Adèle quitte la maison, je remonte quatre à quatre avec impatience.




--------------------




Elle est venue. La caméra s’est déclenchée dès que la porte du palier s’est ouverte. Elle avance comme hypnotisée par le miroir. Il faut dire qu’on n’a pas bavardé avant de se lancer, Adèle et moi. Donc, alors qu’elle s’installe dans le fauteuil, je dois déjà me faire sucer.


Elle regarde. Je la vois parfaitement, éclairée par mon salon en cette belle journée ensoleillée. Adèle n’est pas prude du tout. Elle assume. Ce n’est pas le cas de toutes les filles qui demandent parfois un clair-obscur qui est censé caché leurs envies. Adèle au contraire aime que je la regarde dans son plus simple appareil. Si elle savait que quelqu’un d’autre nous épie, que penserait-elle ?


Un long moment elle ne fait que regarder. On sent qu’elle est troublée car elle ne cesse de bouger sur le fauteuil et le plus drôle c’est de voir ses lèvres s’entrouvrir, comme par réflexe. Le même, qui fait ouvrir la bouche de la mère alors qu’elle donne à manger à son enfant et qu’elle lui pousse la cuillère ou la fourchette au bord de ses lèvres. « Mange » et comme pour l’aider elle aussi ouvre la bouche.


Et puis elle commence à se caresser. Ce ne sont d’abord que des mains qui passent sur son polo et sur l’entrejambe de son pantalon.


Lorsque nous sommes arrivés, elle était en plein jardinage et j’ai dû l’appeler sous le prétexte d’une lettre que j’attendais afin qu’elle nous remarque. Elle est donc montée en tenue « de travail ».

Mais le polo ne reste pas. Elle le fait sauter par la tête.

Le pantalon non plus. La voici en petite tenue.

Ses mains peuvent se déplacer sans entraves. Elles sont des guides pour mon regard. Le soutien-gorge est simple, enveloppant mais tout de même souligné par de la dentelle et une fleur cousue à l’échancrure des seins. La culotte est du même acabit.


Une main flatte les seins au travers le tissu. L’autre recouvre le triangle qui masque le pubis. Des mains qui semblent indépendantes de leur maîtresse dont le regard est figé sur ce qu’elle voit. De l’autre côté on doit être en 69, position appréciée par Adèle qui me suce et me confie son intimité pour inventaire.


Elle n’enlève pas son soutien-gorge, elle tire dessus pour laisser ses seins libres. Des seins qui se tiennent bien droits. Manifestement la bande de tissu repoussée sous les lobes n’est pas suffisante pour produire un tel effet. On dirait une poitrine de star… de star du X… De ces poitrines travaillées par l’homme afin que d’autres hommes en profitent. Des lobes parfaits. Des aréoles magnifiques. Des tétons saillant. C’est beau et surtout les deux mains caressent maintenant ces atours féminins avec une sensualité naturelle.


La petite culotte est repoussée. Le tissu est chassé sur le sol. Elle me laisse libre le champ de vision de cette intimité maintenant exposée.

Il n’y a pas que les jeunes qui se rasent. Il faut croire que la génération de Vivianne aussi. Pas un poil ne cache cette bosse et ces ondulations de chair.


Maintenant, elle se caresse vraiment. La main qui couvre son pubis perd un doigt dans la profondeur de la chatte, cherchant sans doute une humidité qu’il rapporte vers le clitoris. Les autres pointes connaissent maintenant la chaleur d’une paume ou la rigueur de deux doigts qui les pressent.

Elle ondule. Son ventre se pousse en avant à la rencontre de cette main qui la caresse.


Elle tourne la tête. Je sais, cela doit être lorsque j’ai installé Adèle en appui contre la table et que je l’ai prise en levrette. Un instant elle continue et puis soudain elle se lève. Elle va partir… Mais non, elle ouvre la porte de l’armoire, elle en extrait un sac en tissu pour se retrouver avec un sextoys à la main. Un sextoys rose que je vois mieux maintenant qu’elle revient vers le fauteuil. Un « Rabbit » ! C’est un nom qui m’a toujours étonné pour cet engin. Probablement que le nom de « Lapin » provient de cette excroissance qui se termine avec deux languettes souples qui peuvent faire penser, avec de l’imagination, à des oreilles de lapin.


Un « Rabbit » dont elle gobe la grosse tige, le suçant comme un sexe d’homme. Mais aussi qu’elle pousse sur son clitoris alors qu’il me semble entendre la vibration. Quelques secondes de ce petit jeu qui doit l’exciter encore plus car elle se le glisse dans la fente, poussant au mieux les oreilles du lapin vers son bouton.


C’est alors une très belle danse d’amour. Danse solitaire mais dont le plaisir n’en est pas moins évident. Elle se baise avec le jouet. Elle se caresse les tétons et au bout d’un long moment je suis certain d’entendre le gémissement qui annonce la jouissance. D’ailleurs tout son corps participe par des sursauts et frissons.

Voilà, elle se calme. Le gode redevient inerte. Elle le tient dans sa main, le pose sur le fauteuil pendant qu’elle se rhabille rapidement sans cependant remettre ses dessous. Elle quitte la pièce sans bruit, le gode et sa lingerie en main. Certainement qu’une douche l’attend avec une toilette appropriée pour le sextoys.




--------------------




Je suis sous le choc. Ainsi c’est vrai, Vivianne joue les voyeuses lorsque je suis avec une fille. Mais plus encore, elle profite de notre spectacle pour se donner du plaisir. Je pensais que c’était un truc d’homme. Et ce sextoys qu’elle a sorti de l’armoire.


La curiosité me taraude. Cette armoire, lorsqu’elle la ouverte il m’a semblé voir des ombres.


Sans bruit, je passe à côté. L’armoire n’est pas fermée à clé. La première porte ouverte me met face à des tiroirs et des boîtes. Des tiroirs remplis de lingerie que je n’ose pas déplacer mais qui donnent une impression de sensualité. Ce slip qui surnage est une ficelle, pas plus. Cet autre dans le tiroir plus bas est une provocation. Dans les boîtes, des jouets sexuels. Des godes de formes diverses, des formes bizarres que j’identifie comme ces objet qu’on appelle « plug ». La seconde porte donne accès à une penderie ou quelques robes sont alignées. Là encore une panoplie de sensualité et de provocation si j’en juge par la coupe, les formes, les tissus ou dentelles.


Et si Vivianne était ou avait été « pute » ! Il y a ici tout ce qu’il faut pour séduire les hommes.

Une pute qui a besoin de jouer la voyeuse pour se donner du plaisir ? Peu probable, enfin, je crois, je ne suis pas expert !


En tout cas la question est : que dois-je faire ?

Ne rien dire et me laisser mater. J’ai bien ressenti de l’excitation mais tout de même elle abuse !

Aller me plaindre.

Ne rien dire…

Allez me plaindre…


La nuit porte conseil, on dit. J’ai choisi un chemin de traverse. En partant ce matin, j’ai déposé bien en évidence dans l’entrée de la maison une enveloppe à son nom et contenant une copie de ce que la caméra IP m’a montré !




--------------------




Elle m’attendait. Dès que j’ouvre la porte, elle est dans l’entrée.



La voix n’est pas très assurée et je vois bien qu’elle fuit mon regard.



Elle fait demi-tour. Je la suis. Dans son salon elle m’indique un fauteuil. Elle se place dans un autre, pas le plus proche. Un long silence.



Pas nécessaire de plus m’en dire. Je lui réponds. Je parle de la clé.



Nouveau silence.



Nouveau silence. Mes intentions ? Mais je n’en sais rien !



Elle me montre le DVD.



Elle semble rassurée. Maintenant elle me regarde. Moi aussi. Je n’avais pas vraiment fait attention, mais elle est sur son trente et un. Maquillée, bien coiffée, avec une robe qui la met en valeur. Je sais maintenant ce qui se cache dessous. Cette poitrine, cette chatte, ce ventre plat, ces fesses arrondies, ces hanches pleines.



Je sais à son regard qu’elle craint le pire. Que je demande une réparation « physique » ! Ou que j’aille à la police. Mais ce n’est pas mon genre. Je ne fais pas dans le chantage. J’ai assez d’amies pour ne pas avoir besoin d’utiliser des chemins douteux. Non, finalement, en réfléchissant ce dont j’ai envie, c’est de savoir. Savoir comment une femme comme elle, en est arrivé là. Une femme qui, au vue de ce que j’ai trouvé dans l’armoire doit avoir nombre d’amis ou d’amants qui pourraient satisfaire ses envies.



Et sans attendre ma réponse, elle sort une bouteille de whisky et deux verres, nous en sert une copieuse dose et ajoute en buvant le sien :



Je goûte le breuvage. Un de ces whiskies très tourbé. Je n’aime pas trop mais la femme semble avoir trouvé du réconfort dans l’alcool.



Elle n’attend toujours pas ma réponse et me fixant du regard se ressert un deuxième verre qu’elle descend comme le premier.



Elle s’arrête, me regarde et dit



Et se rendant compte de ce que sa remarque insinuait :



Et elle reprend, de nouveau sérieuse :



Elle semble partie dans ses pensées.



J’essaie de la recentrer, craignant que l’alcool, qui lui libère la parole, ne soit trop fort pour qu’elle continue.



Nouveau silence. Vivianne se ressert à nouveau.



Je souris de cette remarque pleine de bon sens. C’est juste qu’elle n’a rien de ma mère, enfin j’espère. C’est vrai que les enfants imaginent rarement leur mère se faire baiser et crier leur plaisir.

Elle reprend.



Le ton est de colère mais aussitôt elle se ressaisit.



Et le verre qu’elle avait reposé, reprend le chemin de ses lèvres. Et de trois !



Elle me regarde. Je vois bien que l’alcool la perturbe. Pourtant c’est avec une immense tristesse qu’elle me répond :



Le regard qu’elle me jette est troublant ;



Que dire à part « Merci ».



Elle croise mon regard, elle comprend.



Je me sens un infâme maître-chanteur et pourtant je n’ai fait que diriger mon regard vers le DVD qui est sur la table.



La voix est forte et pas suppliante. Je crois que c’est finalement cela qui me décide d’aller plus loin. Un « gentleman agreement » en sorte.



Elle se lève. Sa démarche me paraît mal assurée. Pourtant elle quitte la pièce et revient un moment plus tard avec un large coffret dans les bras.



Et elle me le donne. Je fais glisser le couvercle de bois de ses guides. Je découvre une rangée de boîtes du genre de celles qui protègent les disques. Sur la tranche de chacun, un numéro. Je ne peux m’empêcher de chercher le chiffre le plus élevé. 32 ! Oui trente-deux DVD qui, si j’ai bien compris, contiennent les exploits de Vivianne, exploits filmés par son mari. Je ne m’attendais pas à tant que cela, mais réflexion faites, cette situation durait peut-être depuis des années. Trente-deux boîtes mais aussi, calé sur la tranche, un cahier à spirale. Je sors ce cahier, objet d’un autre siècle dans ce temple de l’image.



« Jean notait tout ». Oh, que oui ! Alors que je tourne les pages, je découvre tout ce qu’il a jugé bon de conserver de ces moments si intimes. Une date, une photo, un nom ou un prénom, un téléphone, une adresse mail ou de réseaux sociaux, les coordonnées d’un site de rencontre, l’adresse d’un club, et même des remarques plus qu’intimes et détaillées sur l’homme et Vivianne. Je dis Vivianne car je devine que le « Amour » fait ci… « Amour » fait ça… « Amour » a joui très fort… la désigne.


Je croise le regard de « Amour » qui suit de loin mes découvertes. Elle semble amorphe, manifestement l’alcool l’anesthésie. C’est le problème de la boisson. La quantité change pour les individus, mais le cheminement est toujours le même. Le premier verre désinhibe. Le second vous rend euphorique ou triste. Le troisième vous détache de tout.

Elle me sourit. Pourtant elle sait ce que je découvre. Un sourire narquois, un peu comme si elle voulait me dire : « Vous voyez, je n’ai pas menti ».


C’est fou ! Voilà une femme, qui hier encore avait une position de femme mûre, respectable et que par un concours de circonstances, un cheminement improbable, je découvre livrée par un mari pervers, à d’autres hommes.


C’est d’ailleurs étonnant ce qu’au fil des pages, le mari note du comportement de son épouse. De la première fois qu’elle couche avec un autre avec une appréciation : « Amour crispée et simule la jouissance », aux suivantes et alors que les rencontres se multiplient donne du « Amour demande qu’il la prenne par derrière » ou « Amour le pompe et lui vide les couilles dans sa bouche ».

C’est bien cette femme qui est en face de moi. Elle me regarde toujours.



Je ne réponds pas. Juste un sourire et un hochement de tête. Je suis sur une page qui date de moins d’un an. Une photo, mais d’un couple. Lucie et Antoine. Couple manifestement dragué par « Amour » dans un club. Ainsi, il l’envoyait en chasse et c’est elle même qui choisissait ses rencontres. C’est Elle qui a ramené un couple pour montrer à son mari. « Amour a été plus que troublée par son 69 avec Lucie alors qu’Antoine la prenait. »

Décidemment elle ne m’a pas menti. Ses parties avaient pris une autre dimension.


Je parcours encore le cahier. Quel homme ! Quelle femme ! Quelle complicité !


Encore une photo avec deux visages, mais cette fois deux hommes. Hommes, Marc et Éric, manifestement eux aussi dragués dans ce club ! Le mari ne tarit pas d’éloges et de superlatif. « Magnifique premier sandwich. Amour plus que cochonne ! Perverse ! Salope ! Son idée du mari qui écoute à l’étage en dessous a fourni aux hommes les raisons de la pousser au maximum. Ces paroles ! Ces cris ! Les gémissements ! Les jouissances ! J’ai bandé comme je n’avais bandé depuis longtemps et je me suis vidé en elle après leur départ. Quel dommage que les capotes la privent de se faire remplir par le foutre de ses amants. J’aimerais pouvoir la posséder encore pleine d’eux. Il faut que je trouve des partenaires fiables. Je l’aime tant. Je voudrais que cela ne finisse jamais. Même après mon départ ! Je serais le plus heureux des hommes si je savais qu’Amour continuera sans moi ! »


Waouh ! Je tourne la page mais c’est une page blanche. Je comprends que le mari n’a pas eu le temps de mettre ses fantasmes à exécution. Il est parti ! C’est la page 32, la pochette 32. La dernière…



Vivianne me montre le lecteur sous la télé.



C’est sa réponse. J’hésite pourtant. La femme n’est manifestement plus en pleine possession de ses moyens. Elle est totalement relâchée dans son fauteuil, sa robe est remontée. Mais son regard est encore vif.



J’obéis. Ses paroles, même si elles sont sous l’emprise de l’alcool me donnent bonne conscience.




--------------------




L’écran s’allume. Le DVD commence presqu’aussitôt. D’abord le noir, puis la porte qui s’ouvre, la fée électricité qui illumine. Vivianne qui entre, suivie par les deux hommes.



Les deux hommes entourent Vivianne. Pendant de longues minutes, elle n’est qu’une proie entre leurs mains. Manifestement ces deux-là n’en sont pas à leur première conquête ensemble. Elle perd très vite sa robe. Les hommes la complimentent un instant sur sa lingerie « de pute » insistant longuement afin que le mari virtuel les entende. Il faut dire qu’elle porte une partie de ce que j’ai vu dans l’armoire. Sa poitrine n’a pas besoin de soutien mais celui qu’elle porte laisse le passage à ses tétons et devait fournir une vision érotique de ces deux pointes poussant le tissu de la robe. La culotte est vraiment de pute. Peu de voilage mais le peu qui reste n’existe que pour attirer l’attention sur la fente qui s’aligne sur une autre fente.

Un des hommes est justement à genoux pour tirer sur la lingerie.



C’est drôle, même prénom que mon copain. Plus âgé et pourtant un air de ressemblance.



L’autre homme s’agenouille et constate qu’en effet, Vivianne se penchant un peu pour leur faciliter la vue, un disque brillant obture l’anus.



Elle sourit. Les hommes ne le voit pas, mais moi je remarque qu’elle jette des regards discrets vers moi, enfin je veux dire vers son mari caché derrière le miroir. Un sourire complice. Est-ce que c’est lui qui lui a demandé de s’équiper ainsi ? Ou bien, c’est elle qui en toute discrétion l’a fait pour lui en faire la surprise ?

Elle sourit mais, alors que les deux hommes sont debout face à elle, chacune de ses mains trouve le chemin de la braguette.



Ce geste et ces paroles claquent comme un défi. En deux mouvements les deux hommes se déshabillent et tous deux affichent déjà une belle érection.



Deux belles queues en majesté. Vivianne fait connaissance avec la première par un premier baiser alors qu’elle s’empare de l’autre avec une main.

Elle en suce une. Elle en branle une autre. Elle passe de l’une à l’autre s’attardant longuement à chaque fois. Sa bouche est un gouffre. Chacune des bites en découvre la profondeur. La langue court le long des sucettes de chair. Les couilles sont léchées et gobées.


J’avais découvert ma logeuse se caressant. Je la vois en femme gourmande. Les queues lui déforment la bouche lui donnant un aspect vulgaire. Elle ne regarde plus vers le miroir, cela serait trop évident. Non, comme une vraie suceuse, c’est le Mâle qu’elle pompe qui est le destinataire de ce regard pervers et provocateur.


Mais il n’y a pas que l’image, bien que ce disque brillant qui sort du cul de la femelle apporte une touche, s’il en fallait une, de chienne salope et cochonne. Il y a le son. Les hommes qui ont compris la leçon ne se privent pas de commenter ce que Vivianne leur fait. Ils commentent à destination du mari mais nul ne doute que la surenchère dans leur propos, ne les excite aussi.



L’homme tire sur la tête pour libérer sa queue et rendre la femme libre de répondre. Elle ne s’en prive pas. C’est une voix trouble, la gorge pleine de salive, les cordes vocales vibrantes d’une lubricité totale :



À ce petit jeu un des hommes donne des signes de faiblesse.



Il bloque la tête sur sa bite.



Vivianne est bloquée par deux mains puissantes. Mais je ne vois pas de répulsion, ni de tentative pour se libérer. Elle reçoit le jus de l’homme. L’homme qui la libère. Alors la femme se relève doucement, gardant les lèvres serrées sur la hampe, puis sur le gland. Mais alors que toute la queue retombe sur le ventre de l’homme, elle laisse couler le fruit de son labeur sur le sexe et les couilles. C’est d’un érotisme extraordinaire, proche de l’obscénité mais c’est magnifique. Magnifique d’autant que Vivianne va s’occuper de l’autre bite. Une bite qui résiste plus longtemps mais qu’elle finit par vaincre de la même façon.


Si elle pensait se reposer, Éric, celui qu’elle a vidé en premier l’appelle. Il bande à nouveau ou peut-être n’a-t-il pas débandé. Cela m’arrive parfois, en particulier avec Adèle qui a un don sans pareil pour me vouloir un deuxième service.

Éric est en train de se passer une capote qu’il déroule sur une queue qui paraît encore plus tendue.



La femme se relève et se place sur lui. C’est elle qui guide le membre vers sa fente, puis dans sa chatte. Elle descend lentement sur l’engin.



Voilà encore une remarque que le mari devrait entendre s’il était à l’étage en dessous. Mais en réalité il fait plus qu’entendre. Il voit. Il filme. Il doit se délecter de ce qui se passe. Je comprends son appréciation dans son cahier. Sa femme a fait preuve d’une imagination fertile en déformant la vérité. C’est comme sur le net, les films de culs. Ceux, en français, même si parfois ils n’ont pas la qualité et la diversité des autres, m’excitent bien plus si les partenaires échangent des sensations, des envies, des remarques. Un « Oui, oui » est autrement plus bandant que tous les « Yes, yes » ou les « Fuck me ».


Éric peut parler, cela n’empêche pas Vivianne de bouger sur la queue. Elle fait comme Adèle lorsqu’elle me chevauche. Elle ondule, elle tortille, se penchant en avant, se penchant en arrière. Je me demande quel effet cela fait de se sentir à l’étroit avec cet objet qui doit limiter les mouvements.

Elle le chevauche maintenant. Elle monte et descend sur la tige profitant de toute sa longueur pour se ramoner la chatte.



Elle ne simule pas son plaisir. Le visage qu’elle montre en est la preuve. Un visage qu’elle tourne vers le miroir de façon que son mari en profite. L’autre homme les regarde. Lui aussi bande encore. Sa bite est déjà protégée. Il caresse les fesses de la femme, joue avec le plug.



Son copain semble comprendre. Il attire sa partenaire sur lui, l’obligeant à s’allonger. Marc alors fait plus que jouer avec le disque brillant. Il le tourne et lentement le tire. La masse métallique brille à la lumière, comme neuve et nous apparaît dans toute sa largeur.


Tout le monde a compris. Vivianne bien entendu, qui, en attirant deux hommes chez elle, leur offrant sur un plateau un anus dilaté ne peut ignorer leur dessein.


C’est grandiose. Magnifique. La bite de Marc n’est sans doute pas plus large que le plug, mais en tout cas bien plus longue et lorsqu’il la pousse dans l’anus encore baillant, la femelle possédée ainsi ne cesse de gémir et d’accompagner cette enculade de mots sans suite et déformés comme doivent l’être ses entrailles remplies par ses partenaires.



Vivianne essaye de jouer son rôle de femme salope qui excite son mari. Elle le fait d’autant mieux que très vite elle est submergée par ses amants.

Elle n’est qu’une chose entre leur bras, crucifiée par des pieux de chairs, humides et vivants.


Ils se pensaient très forts, maître d’eux même, contrôlant leurs actions et leurs paroles, mais ils ont dépassé ce stade. Trois furies. Trois bêtes. Animaux primitifs dont l’éducation s’est absentée l’espace de cette baise.

Ils gémissent. Ils crient. Ils s’encouragent. Ils se démènent. Leurs mouvements sont si forts que parfois une queue apparaît mais c’est un bâton dont la tête chercheuse est parfaite pour retrouver le chemin du plaisir.

Impossible de dire qui jouit en premier. Vivianne ne cesse de « brailler » sa jouissance. Jouissance du con. Jouissance du cul. Lorsque Marc éjacule, c’est après avoir enlevé sa capote et en visant sur les reins qu’il vient de quitter.


Voilà. Ils reviennent sur terre. Étrangement ils oublient leur attitude, vulgaire, perverse, obscène ainsi que leur vocabulaire de putain et maquereaux pour qu’un mari solitaire soit excité.

Juste un « n’hésite pas à nous contacter » et un « bonjour à ton mari » qui ne manque pas de sous-entendus.


L’écran devient noir.



Un regard sur ma logeuse. Elle dort. Je crois qu’elle s’est endormie avant le début du DVD. Elle ne s’est pas vue et c’est peut-être mieux. Sa tête est sur le côté. Sa robe remontée. Le fauteuil lui fait un bien piètre repos.


Je ne peux la laisser ainsi. Après avoir rangé le DVD et jeté un dernier regard à quelques annotations de ce mari si partageur, j’emmène la boîte dans la chambre. Sur le lit une nuisette attend sa propriétaire.

Je fais ni une ni deux, je prends la femme dans mes bras. Elle s’accroche à mon cou, instinctivement. Je la dépose sur le lit, lit conjugal qui a dû en voir et entendre des choses. Mais je ne peux la laisser ainsi, dans cette robe qui ne sera plus qu’un chiffon demain.


Je fais ce qu’il faut et lorsque je quitte la chambre, Vivianne est dans son lit avec sa nuisette et ses vêtements bien rangé sur un siège.


Dire que je n’ai pas été troublé par ce corps endormi, ce même corps que je venais de voir en action avec ses amants, serait mentir. Je me suis retenu de tester la plasticité d’un sein, de vérifier la douceur d’un téton, de palper le galbe du pubis. Mais je suis un homme d’honneur. Et pourtant j’aurais pu ! Qui aurait su ? Personne sauf moi…




--------------------




« Julien, lorsque vous rentrerez, j’aimerais que nous parlions ».


C’est le SMS que j’ai reçu de ma proprio alors que je passais le week-end dans ma famille. J’étais parti tôt le matin et elle dormait encore.


« Je rentre dimanche dans la nuit. Pas avant minuit. »

« Je vous attendrai. »




--------------------





En effet, dès que j’ouvre, elle est là.



Nous voici dans le salon. Chacun s’installe. Étrangement, nous choisissons des places différentes de la première fois.



Je souris.



Elle a raison. Enfin je crois. Je ne suis pas un expert mais d’avoir vécu une seule fois cette situation m’en avait donné un goût particulier. Un goût de « Revenez-y ».

Et puis une idée me traverse la tête. Une de ces idées qui paraissent « débiles », mais au regard de ce que j’étais en train de vivre avec cette femme, pouvait paraître réaliste.



Ma proposition la sidère.



Je décide de laisser grandir l’idée que je viens de distiller.



Je ne me serais jamais cru capable de tenir ce langage. Et encore plus à une femme qui a mille fois plus d’expérience et de vécu que moi.




--------------------







--------------------




Vivianne est reconnue par le personnel et même certains clients lui font des signes de reconnaissance. C’est évidemment elle qui me guide dans cet endroit où tout respire l’érotisme avec cette pièce et sa piste de dance, ce bar et ces fauteuils. C’est comme on peut le lire, mais en plus fort. Certains couples sont si avancés qu’ils sont déjà partiellement nus, mais ce ne sont pas les plus « attirants ». Non, ce sont ceux qui dansent, collés l’un à l’autre, parfois à trois, une femme faisant un pont entre deux hommes. Ceux dont on voit les mains caresser, disparaître sous un corsage, sous une jupe, contre un pantalon qu’on devine déjà déformé.


Des couples qui nous invitent. Elle est magnifique dans ces bras enveloppant. Elle fait très « class », parfaitement maquillée et coiffée. Même sa robe est parfaite. Assez moulante pour la mettre en valeur. Mais pas trop pour la faire « Pute ». D’autres femmes portent des tenues provocantes et cela leur va bien. Mais je sais aussi que sous la robe, elle ne porte rien. Vivianne est une bourgeoise qui vient se délurer et c’est ce qui attire les hommes. Moi, on m’invite aussi. Personne ne s’étonne que nous soyons ensemble, pourtant presque quarante années nous séparent. Mais elle fait si jeune !


Nos partenaires deviennent plus audacieux. Si elle passe pour une bourgeoise, moi, je dois passer pour un jeunot qu’elle éduque et que d’autres peuvent en profiter.


Bien sûr que j’apprécie tous ces hommages. D’ailleurs je bande assez pour que celle qui me caresse découvre le résultat de son œuvre. Mais je n’arrive pas à quitter Vivianne des yeux. Elle aussi et nos regards se parlent. Elle est si belle !


Et puis une envie subite. J’abandonne ma cavalière, j’arrache ma proprio des bras qui l’enlacent. Elle ne proteste pas. Je l’entraîne vers cette porte qui, elle me l’a expliqué, conduit aux lieux secrets ou câlins et plus, s’échangent.


Dans le sas qui sert de vestiaire chacun se déshabille sans un mot. Elle sourit alors que je m’approche d’elle et que pour la première fois nos corps se touchent. Je connais tout d’elle. Elle connaît tout de moi. Pourtant c’est comme une découverte. Ses seins qui se pressent contre mon torse. Son pubis qui moule ma queue. Et nos lèvres ! Et nos langues ! Et ce premier baiser d’une fougue non retenue.



C’est elle qui m’entraîne maintenant. Un rideau repoussé. Un couloir avec des portes. Des pièces, des lits, des couples, des gémissements, des cris.

Une grande pièce avec un lit circulaire gigantesque. Deux, non trois couples l’occupent déjà. D’autres regardent.


Elle s’allonge. Je me précipite pour la caresser, la sucer, la lécher. Enfin ma langue connaît le goût de sa chatte. Enfin mes lèvres découvrent cette pointe si timide.


Que c’est beau de l’entendre. Je sais que c’est elle et pourtant d’autres femmes montrent aussi leur plaisir.

Et puis elle se lève. Elle me pousse sur le lit. C’est à elle de me découvrir. Je ne me connaissais pas mes tétons si sensibles, mon nombril si profond. Pour le reste, c’est une bite tendue comme un arc qu’elle enveloppe et engloutit. Putain, qu’elle suce bien ! Elle me gobe presque entièrement. Il suffirait d’un rien pour que je crache dans sa gorge.


Plus tard ! Pour la première fois, je veux la posséder. Je veux en faire ma maîtresse avant d’en explorer la perversité.

Je la repousse. C’est à moi de la guider sur le lit. J’attrape une capote de ces corbeilles qui en contiennent des boîtes entières. Je déchire l’enveloppe. Je vais m’en couvrir.



Moi aussi j’ai confiance. Je sais qu’elle se protégeait toujours.

Ma queue glisse. C’est un pieu ardent qui se frotte à des braises. Je suis en elle. Je reste un instant, savourant notre union parfaite. Je la recouvre totalement. J’entends dans mon oreille une prière :



Et moi donc !

Je la prends. Elle n’a pas quarante ans de plus que moi. C’est une femme qu’un homme possède. Je la baise lentement au début mais très vite je n’arrive plus à me contrôler et je sais qu’elle apprécie lorsque mon mandrin la transperce.


J’ai un peu honte car j’avais tellement envie que ma jouissance est venue assez vite. Mais les « C’est bon, c’est bon… Je sens ta liqueur… mon Dieu, que c’est bon… j’avais oublié », me font un pardon délicieux.




--------------------




Cette soirée a été notre première fois.

Première fois que je l’ai possédée.

Première fois qu’un autre homme l’a prise devant mes yeux, alors que son épouse me suçait comme une folle.

Première fois qu’elle m’a regardé avec une femme et qu’elle l’encourageait.


Mais si on dit « première fois », c’est que d’autres sont venues.


Je me suis installé au rez-de-chaussée avec elle.

On se demande si elle ne va pas louer le studio. Encore faut-il trouver « le bon » ou « la bonne », je préférerais « la bonne », locataire.


Cet été on a prévu de partir en vacances ensemble. Il ne manque pas de lieu de villégiature où le « Adultes seulement » est la règle et cela ne signifie pas « pas d’enfant pour être tranquilles », mais « Adultes consentants uniquement ».


Pourtant une chose m’inquiète. Je ne rentre pas seulement très vite après mes cours pour la baise. Ce n’est pas tous les jours que nous sortons ou recevons. Non, j’ai l’impression que c’est juste pour retrouver sa présence. Son sourire, ce baiser tendre, cette caresse sage de la main.

Et si j’étais amoureux ?


Je me demande si elle aussi ne le ressent pas, car un soir, tendrement allongé après avoir fait l’amour comme si c’était la dernière fois elle m’a dit.



Non, oublions. Chaque jour, après chaque jour et on verra.