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Temps de lecture estimé : 38 mn
26/08/17
Résumé:  Son mari étant accidenté, Véro aurait pu sombrer, mais il n'en est rien grâce au soutien de ses mousquetaires !
Critères:  fhhh couplus collègues grossexe voir exhib noculotte
Auteur : Pascal Laurent      

Collection : Véro & Jean-Jean
Véro et les cinq mousquetaires




Et zut ! Le téléphone sonne ! Juste quand je viens d’entrer sous la douche, bien sûr ! Qui ça peut-il bien être ? Jean-Jean, mon mari, pour me dire qu’il a un souci à l’usine et rentrera en retard ? Les enfants parce qu’ils sont bien arrivés chez les grands-parents ? Ou alors plus probablement, un appel publicitaire… Bah, de toute façon, le répondeur se sera déclenché le temps que j’enfile un peignoir et trouve le sans-fil qui aura été déposé Dieu sait où ! Et avec l’après-midi passé à traquer les mauvaises herbes, tailler les rosiers, herser les allées… j’ai bien besoin de décontracter mes muscles endoloris sous le jet bien chaud de la douche. Je m’attarde d’ailleurs longuement jusqu’à ce que la pièce se transforme en hammam ! Je suis alors si détendue que je prolongerais volontiers ce bien-être par une séance de massage ! Ah si mon Jean-Jean était rentré, ou alors… voyons… qui pourrait avoir envie de malaxer une vieille comme moi ? Oh, je suis bien certaine que je pourrais trouver sans problème des volontaires si j’en crois les regards appuyés de ces messieurs partout où je passe. Et en plus, j’aurais droit au sourire bienveillant et amoureux de mon mari.


Mais voilà maintenant qu’un coup de sonnette intempestif vient interrompre ma douce rêverie. Là, pas de doute, à cette heure-ci, ça ne peut être que mon homme qui a encore la flemme de chercher ses clés et qui préfère me déranger ! Il en sera quitte pour combler mes attentes.


Je ne prends pas la peine de me sécher, enfile à la va-vite mon peignoir et me précipite à la porte, sûre de l’effet que je vais lui faire, avec les pans du peignoir entrouverts sur ma peau encore humide. Et c’est avec un sourire mutin que j’ouvre en grand et… découvre, non pas mon mari, mais son alter ego au travail, son quasi-jumeau en tempérament, Damien, sur le visage duquel se lit un ébahissement infini tandis que ses yeux détaillent mon anatomie généreusement dévoilée, que ce soit la naissance de mon opulente poitrine ou mes cuisses tout aussi largement découvertes. Prestement, je referme le peignoir et, horriblement gênée, bafouille :



Mais bien vite, il reprend ses esprits et c’est d’une voix que je ne lui connais pas qu’il me dit :



Sans attendre une réponse de ma part, il m’entraîne dans la maison, ferme la porte. Je suis comme anesthésiée, en état de choc ; la mention de l’accident m’a soudainement privé de tout ressort. Il m’emmène dans la salle de bain tout en parlant :



Je le regarde sans rien dire, ses mots m’atteignent à peine. Devant mon air hébété, il prend les choses en main. Il regarde autour de lui, repousse la tenue de jardinage, avise une robe qu’il me tend :



Il me dévisage comme pour voir où j’en suis et sors de la pièce. Comme un automate, j’enlève le peignoir qui glisse au sol, enfile la robe puis le rejoins dans la salle à manger. Il a à nouveau un instant de surprise en me voyant et je sens ses yeux qui me détaillent des pieds à la tête. Il semble s’arracher à regret à sa contemplation qu’il conclut en disant :



J’ai le vague sentiment de l’inutilité de ce vêtement supplémentaire avec la chaleur estivale de cette fin de journée, mais je ne me sens pas en état de m’opposer à quoi que ce soit. Il revient de la chambre avec un gilet qu’il m’aide à enfiler, recule d’un pas pour juger de l’effet :



Le paysage défile tandis que nous roulons vers l’hôpital. Je vois tous ces gens qui vaquent à leurs occupations et un sentiment d’irréalité m’empêche de prendre conscience de ce qui se déroule devant moi. Il y a comme un circuit qui s’est déconnecté dans mon cerveau. Damien parle au téléphone, mais c’est comme s’il était loin, je l’entends à peine. J’ai l’esprit vide.



Il me regarde à la dérobée, s’apprête à me parler, tend une main vers moi, mais y renonce et se concentre sur sa conduite. Arrivés à l’hôpital, il me prend le bras et me guide jusqu’au service des urgences, repère un siège et m’y installe. Il part ensuite au guichet où il parle avec animation à la secrétaire et me désigne de la main. J’ai quelque part la sensation que c’est moi qui devrais être là-bas, mais je n’y arrive tout simplement pas. Damien revient, s’assied près de moi, me prend les mains et dit :



Je l’écoute sans vraiment bien comprendre. Mes yeux balaient cet univers si étranger à mon quotidien. Je regarde Damien et lui fais un pâle sourire pour le remercier de sa sollicitude. Ses yeux se posent sur moi et il me caresse les mains avec beaucoup de tendresse.


À ce moment deux énergumènes surgissent dans la salle d’attente qu’ils traversent au pas de charge avant de se figer devant moi. Leur arrivée m’emplit de bonheur, la présence rassurante de Damien se trouve décuplée. Mes yeux s’emplissent de larmes tandis qu’un franc sourire égaie mon visage. Vincent, le plus petit et le plus volubile, m’embrasse chaleureusement, plus encore que d’habitude, déposant une multitude de baisers sur mes joues, frôlant ma bouche comme toujours, s’arrêtant brièvement pour dire : « Ah Véro ! » ou « Ah Jean-Jean ! » , puis il m’étreint les mains et se lance dans un discours dont je saisis pas grand-chose si ce n’est que tout va bien se passer même si le ton de sa voix dit le contraire.


Enfin, Cédric qui était resté en retrait pour parler à Damien s’approche, écarte Vincent et me soulève de terre pour me serrer tendrement contre lui. J’adore cette force tranquille qui émane de sa personne, il a la carrure du bûcheron et la délicatesse d’une brodeuse. Puis il me donne son baiser, un seul, comme à l’accoutumée, accentue encore son étreinte et me dépose doucement, me laissant toute pantelante de bien-être.


Malgré tout, j’ai un sentiment de manque, d’inachevé. Mon esprit a beau fonctionner au ralenti, je sens confusément que ce trio ne me satisfait pas autant qu’il le devrait et l’irruption d’un quatrième larron explique tout : Julien n’était pas là ! Il s’oriente dans la vaste salle, nous cherche des yeux tout en repoussant ses cheveux en arrière et en remontant ses lunettes d’un geste machinal. Nous apercevant, il marque un temps d’arrêt, jaugeant la situation du regard puis s’approche lentement. Il me serre dans ses bras en me disant tout bas à l’oreille :



Oui, ça y est. Ils sont tous là : Damien, Vincent, Cédric, Julien. Avec mon Jean-Jean, ça fait cinq, mes cinq mousquetaires !

Bien sûr, je sais que dans le récit d’Alexandre Dumas, ils ne sont que trois. Mais comme le dit Vincent le charmeur :



Il faut dire que ces cinq-là se connaissent depuis toujours. Ils étaient déjà ensemble sur les bancs du lycée et, ne voulant pas se quitter après le bac, ils se sont inscrits dans une équipe de basket, ce qui leur a permis de faire d’une pierre trois coups ! Continuer à se voir donc, pratiquer une activité sportive et assouvir leur passion pour le basket. Et depuis toutes ces années, pour rien au monde, ils ne manqueraient leur entraînement d’autant qu’il se prolonge maintenant par une petite soirée informelle où je les accueille pour l’apéro et des pâtes ou pizza selon l’inspiration du jour.


Pourquoi chez nous ? D’abord, nous habitons près de la salle de sport, mais surtout parce que les histoires personnelles de mes quatre larrons ne sont pas des plus heureuses et qu’ils ne sont pas en mesure de nous rendre la pareille. Jugez-en !

Damien d’abord. Le quasi-jumeau de mon mari ne peut pas prétendre avoir épousé ma jumelle ! Elle serait plutôt à l’opposé de ce que je suis. Froide, distante, coincée même, selon les confidences de son mari à Jean-Jean et elle passe plus de temps chez sa mère qu’au domicile conjugal.

Vincent ensuite, alias Vicente qu’il faut prononcer à l’italienne, exubérant, dragueur, n’a pas réussi à se poser et va joyeusement de fille en fille, mais comme il a un jour avoué à mon homme :



Cédric, lui, est séparé depuis quelques années et il vit mal cette séparation. Il est toujours très attaché à sa femme et ses enfants lui manquent beaucoup.

Enfin Julien, notre prof intello de gauche, est tout aussi seul, mais pour d’autres raisons. Passionnée comme lui par la vie politique, sa femme s’implique beaucoup n’hésitant pas à donner de sa personne, voire même « à donner sa personne » ainsi que le dit ironiquement son mari !


Bref, rien de réjouissant dans leur quotidien. Et moi, les histoires tristes, ça me touche et alors, il faut que je fasse quelque chose : je me fais donc un devoir de bien les accueillir, de les faire rire, les charmer aussi. Ainsi, le temps d’une soirée, ils sont heureux. Je sens bien qu’ils sont un peu amoureux de moi et je crois que ça me plaît bien. Mon mari est content de les voir rire, plaisanter et me taquiner aussi. Donc, tout est bien si ce n’est que mon enthousiasme risque de me jouer des tours. D’ailleurs, il y a quelque temps, ils avaient improvisé un petit sketch où ils dégainaient des épées imaginaires en s’écriant en chœur :



À quoi, levant ma coupe, dont j’avais sans doute un peu abusé, je répondis :



Le temps s’est soudainement figé et pendant le bref instant de silence qui a suivi, j’ai senti tous ces yeux posés sur moi : ils m’ont fait comprendre que ces quelques mots constituaient une promesse, un engagement pour ces hommes si seuls.

L’éclat de rire général qui a suivi n’en a pas amoindri la portée. Depuis, je les sens autour de moi, leurs baisers sont plus appuyés, leurs embrassades se prolongent. Et comme dit Jean-Jean :



Mais cette tension amoureuse, sexuelle même, est finalement très agréable. J’en rajoute en me faisant belle pour eux, portant des robes qui mettent en valeur mes jambes, mes fesses, ma poitrine. On pourrait croire que je les provoque, mais je pense plutôt que je veux leur faire plaisir, juste leur donner une compensation, car la vie n’est pas tendre avec eux. Où cela va-t-il me mener ? Je ne sais pas. C’est vrai que le crescendo est à son quasi maximum. Mon mari, tout aussi tendu et excité que les autres, dit qu’il va se passer quelque chose.


Voilà. Il avait raison, il s’est passé quelque chose, mais pas ce qu’il imaginait ! Nous voilà à attendre ici aux urgences et j’ai bien conscience que l’état semi-comateux dans lequel je suis me permet de ne pas faire face à cette horrible réalité.


La nuit est maintenant tombée. L’attente est longue et plus personne ne parle depuis un bon moment. Le tableau que nous offrons doit être assez étrange. Nous sommes assis au fond de la salle d’attente et je suis installée entre Cédric d’un côté et Damien et Julien de l’autre ; Vincent, quant à lui, est trop tendu pour s’asseoir et arpente le vaste hall désert à cette heure avancée. Les sièges inconfortables autant que la fatigue font que je bouge sans arrêt, cherchant une position qui me soulagerait. S’en rendant compte, Cédric me propose de m’allonger. Il glisse son pull sous mes fesses, je m’installe sur le dos, posant ma tête et mon buste sur ses cuisses puissantes tandis que mes jambes sont accueillies par Damien et Julien. Vincent s’approche, nous contemple un instant, part sans un mot et revient peu après avec un plaid dont il me couvre complètement en disant :



Il l’ajuste bien sur moi en le lissant partout, des pieds à mes épaules en s’attardant plus particulièrement sur mes jambes, mon bas-ventre et mes seins. Et même au travers du tissu, le massage est bien agréable et, en guise de conclusion, il me prend le visage entre ses deux mains, dépose quelques baisers qui s’approchent de plus en plus de ma bouche, puis après une brève hésitation, pose ses lèvres sur les miennes. Puis il reprend sa déambulation.


Ses trois compères sont d’abord restés interdits devant son audace et ils ont sans doute été surpris par le bien-être manifeste que je ressentais. Puis, sans qu’il y ait eu concertation entre eux et bien à l’abri sous le plaid, j’ai senti leurs mains se poser sur moi. Timidement d’abord, elles ont investi mes jambes, des pieds aux cuisses, à même la peau, sans doute parce que ma robe est courte ou peut-être s’est elle retroussée dans la position allongée. De l’autre côté, Cédric m’entoure les épaules de son bras pour maintenir ma tête et pose son autre main à plat sur mon ventre. Malgré le tissu, je la sens large, possessive et lui laisse le champ libre en allongeant les bras le long de mon corps. Après l’inconfort de la position assise, je me sens si bien que je ferme les yeux. Je devine leurs regards fixés sur mon visage, attentifs à mes réactions. Effectivement, je suis comme en attente, la bouche entrouverte, les narines frémissantes : toutes ces mains ne peuvent pas rester ainsi immobiles, chacune d’elle est porteuse de tant de bien-être qu’elles doivent forcément faire quelque chose !


Ah, ça y est ! Elles ont perçu mon envie et je les sens s’animer peu à peu. Doucement, juste comme il faut. Je suis entièrement concentrée sur mes sensations, plus rien d’autre ne compte. L’univers autour de moi n’existe plus, il a disparu comme dans un brouillard.


Julien s’occupe d’une main de mes mollets et de l’autre de mes pieds. Il en masse les coussinets puis l’orteil qui lui correspond, les tiraille un peu, s’attarde sur le talon et le pourtour du pied, mais ne fait qu’effleurer la voûte plantaire qu’il devine, à juste titre, trop sensible. Il passe d’une jambe à l’autre de temps en temps, ne voulant sans doute pas frustrer l’une par rapport à l’autre. L’autre main n’est pas inactive et caresse la jambe de haut en bas en commençant par le genou qui semble être la limite de sa zone d’intervention ! Parfois, sa main droite soulève le pied pour que l’autre puisse malaxer le mollet par le dessous : il n’y aurait que Julien que ce serait déjà un magnifique moment, mais, plus haut, je sens Damien œuvrer lui aussi, avec un temps de retard, peut-être parce qu’il a accès à une part plus intime de ma personne.


Une main sur chaque cuisse, il s’ingénie à varier ses touchers. Il va de la plus douce des caresses à un large pétrissage, en passant par toute la gamme des massages possibles. Partant des genoux, il monte jusqu’en haut des cuisses, puis redescend pour remonter de plus en plus haut et c’est justement à la faveur de l’une de ces ascensions qu’il finit par effleurer ma vulve nue ! De surprise, j’écarquille brièvement les yeux en poussant un « Oh ! » de surprise, mais un « Oh ! » muet, car j’aurais trop peur d’effaroucher mes doux assaillants. D’autant que la situation n’est pas vraiment nouvelle ! Elle m’en rappelle une autre vécue au soleil des dunes ! C’est toutefois surprenant, car je m’en serais rendu compte s’ils m’avaient retiré ma culotte ou alors… c’est moi qui n’en avais pas mis !


Je sens que la surprise est partagée par Damien dont la main hésite un peu, mais c’est pour mieux y revenir. Il n’abandonne pas pour autant ses allées et venues, mais s’attarde de manière imperceptible au voisinage de mon sexe. De plus, quand Julien soulève parfois mon pied pour caresser le mollet, Damien en profite pour s’aventurer entre les cuisses alors desserrées par le mouvement et peut-être aussi parce que je les écarte légèrement, il en caresse l’intérieur du plat de la main tandis que le tranchant frotte les lèvres, les forçant à s’ouvrir peu peu et de plus en plus à chacune de ses nouvelles incursions.


Et Cédric, alors, que fait-il ? La force tranquille démarre plus lentement que ses deux compères. Il se contente d’abord de m’enserrer dans son grand bras, comme pour m’empêcher de bouger, me retenir tandis que ses amis s’activent sur mes jambes. Ce tendre emprisonnement est des plus agréables, je suis ainsi obligée de me laisser aller aux douces sensations que Damien et Julien me procurent. Mais bientôt, voyant sur mon visage le plaisir que j’éprouve et qu’il associe forcément à l’intense activité qu’il devine sous le plaid au niveau de mes jambes, je sens sa large main posée sur mon ventre qui commence à s’animer. C’est comme si un instrument supplémentaire venait s’ajouter à une partition déjà complexe, comme dans les chœurs polyphoniques de Bach où il y a tant de voix qu’on n’arrive plus à les suivre toutes !


Mais contrairement aux autres, la main de Cédric est encore sur mes vêtements ; elle se glisse alors sous le gilet où elle rencontre des boutons. Tiens, j’ai mis cette robe-là ? Il remonte jusqu’en haut et enlève le premier bouton, puis repart en sens inverse pour s’occuper du deuxième, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle soit revenue à son point de départ. Elle écarte alors les pans de la robe pour s’installer sur mon ventre et je peux deviner son bonheur qui n’a d’égal que le mien, d’autant que, plus bas, c’est le moment où a lieu le premier effleurement sur ma vulve ! Je devrais réagir, les empêcher, crier même ! Mon mari est entre la vie et la mort et je suis là à me faire caresser dans la salle d’attente à quelques pas de lui. Mon esprit a maintenant retrouvé toute sa lucidité, il fonctionne même à cent cinquante pour cent. Bien que totalement concentrée sur le plaisir que j’éprouve, je repense à ce qu’avait prophétisé Jean-Jean :



Sa main ne bouge pas, mais chaque doigt semble avoir sa vie propre et palpe la zone proche. L’impatience qui les agite gagne bientôt toute la main qui part en exploration, descendant d’abord vers le mont de Vénus, bifurquant sur un flanc pour atteindre un sein qui s’avère être nu, lui aussi, mais le contraire m’aurait étonné et même chagriné, car Cédric se sent alors autorisé à le pétrir de divine manière et le malaxer, ne s’arrêtant que pour pincer et tordre gentiment le téton, puis passer au sein voisin à qui il fait subir le même traitement. Il redescend ensuite sur l’autre flanc : là, perdant toute retenue, il aborde directement ma vulve, où, effet du hasard, il ne rencontre pas les doigts de Damien qui viennent juste de partir… Avec deux doigts, il remonte le long de mes lèvres qu’il écarte, il effleure les bords du vagin où il recueille un peu de l’humidité qui en coule pour en enduire mon clitoris sur lequel il se concentre. J’ai envie de crier tant c’est fort, mais le lieu et les circonstances me l’interdisent : c’est donc un film muet que nous jouons et même en noir et blanc, car avec l’heure tardive, l’éclairage a été baissé dans ce recoin de la salle d’attente et il y règne une pénombre très opportune !


Mais voilà qu’après m’avoir amenée au bord de l’orgasme, Cédric s’éloigne en labourant mes flancs. Je n’ai pas le temps de déplorer son départ, car voilà Damien qui revient pour trouver mes cuisses ouvertes par les agaceries du précédent visiteur. L’invitation est claire : sa main aborde ma vulve avec malgré tout une certaine circonspection, mais trouvant l’endroit largement offert et suintant de belle manière, il y présente d’abord un doigt qui tournoie poliment à l’entrée et je reconnais bien là le respectueux Damien, mais là, il n’est plus temps, il y a urgence, si je puis dire ! Mon bassin est d’ailleurs très explicite, il va au-devant de ce doigt bien trop timide et provoque son entrée franche dans mon vagin. Quel soulagement que de le sentir ouvrir mes chairs !


Mes poussées successives le font pénétrer de plus en plus avec malgré tout une certaine frustration que je ne m’explique pas jusqu’à ce qu’un deuxième doigt se joigne au premier, puis bientôt tous les autres. Damien a alors compris mes attentes et il se livre à un véritable coït d’un genre un peu particulier. Chacune de ses intrusions dans mon vagin qui me semble être une mare tant je suis mouillée provoque comme un clapotis qui doit emplir tout l’espace. Je suis même surprise que l’infirmière de l’accueil ne soit pas encore intervenue, car alertée par ce vacarme !


Cédric a compris l’ampleur de ce que je ressens et décide d’y contribuer en se concentrant sur mon clitoris qu’il caresse énergiquement. Soumise à cette double sollicitation, je sens un orgasme puissant qui me submerge et je fais un effort surhumain pour ne pas hurler ma jouissance. Je suis tendue comme un arc et repousse toutes ces mains qui autrement me feraient mourir !

Je peine à retrouver ma respiration, concentrée sur ce plaisir qui ne reflue que très lentement. J’entrouvre les yeux pour découvrir les doux sourires de mes tendres mousquetaires. J’esquisse une grimace qui se veut un sourire de remerciement quand, tout à coup, déboule un Vincent parlant haut et fort, même trop haut et trop fort, mais c’est à n’en pas douter pour nous avertir :



Branle-bas de combat ! C’est tout juste si mes galants ne me font pas tomber en se redressant ! Tant bien que mal, je me lève aussi, avec une crainte de taille : me retrouver nue devant lui ! Je me rajuste précipitamment, mais fort heureusement, le gilet qui est resté en place cache la béance de ma robe dont je n’ai pas le temps de remettre les boutons. Je remercie intérieurement Damien et Julien qui n’avaient pas retiré ceux du bas.


L’interne, après avoir dévisagé Vincent qui vient juste de cesser ses beuglements, détaille maintenant cette troupe étrange : une femme échevelée, court vêtue, accompagnée de quatre gaillards : je n’ai sans doute pas l’apparence des femmes éplorées qui fréquentent habituellement ce lieu. Mais peu importe ce qu’il peut bien penser : j’ai l’impression que ma vie est suspendue à ses lèvres. Et après un dernier examen de mes cavaliers et avec une moue réprobatrice, il se décide enfin à parler :



Mes mousquetaires laissent éclater leur joie, se congratulent, me serrent dans leurs bras. Quant à moi, seul un léger sourire laisse deviner le soulagement que je ressens. Je ne peux que murmurer un « Merci » que notre médecin ne doit pas entendre, car il a tourné le dos au spectacle déplacé de cette femme chahutée par tous ces hommes.

Nous quittons rapidement les lieux et arrivés sur le parking, je retrouve enfin l’usage de la parole :



Mais je ne rencontre que des regards gênés, fuyants. Je comprends ! J’ai affaire à une quadruple crise de conscience, ils ont l’impression d’avoir trahi leur ami, de l’avoir abusé alors qu’il était au plus mal. De les voir ainsi, je mesure le chemin que j’ai parcouru depuis une certaine promenade à la plage. Il va me falloir les rassurer, les réconforter, les déculpabiliser : je leur dois bien ça !



Je m’installe d’autorité dans la voiture de Damien et tous nous suivent. Arrivés à la maison, je suis tentée d’aller me changer, mais arrivée dans la chambre, une fois le gilet retiré, je me regarde dans le miroir. Je me trouve merveilleusement indécente et c’est la première fois que j’ai une telle pensée. Je n’ai toujours pas remis les boutons de ma robe et j’aperçois mon ventre légèrement bombé ainsi que mes seins lourds aux aréoles foncées, mais pourquoi est-ce que je porte cette robe-là ? Ah oui, elle attendait d’être lavée, près de la machine à laver, dans la salle de bain et c’est le premier vêtement que Damien a trouvé à me donner avant de partir à l’hôpital. C’est une belle robe d’été courte, décolletée et sexy, pas vraiment ce qu’il convient de mettre pour aller aux urgences ! Je comprends mieux pourquoi il a rajouté un gilet ! J’étais quand même plus décente. Et si je ne porte pas de sous-vêtements, c’est parce qu’il a cru que j’aurais pris l’initiative d’en mettre alors que j’étais au-delà de ça !


Je décide de laisser cette robe, mais j’en referme quand même les boutons sauf le dernier. De plus, je reste nue dessous et c’est une merveilleuse sensation. J’ai l’impression d’être totalement disponible, le léger tissu de la robe ne constitue qu’un rempart dérisoire, ma nudité est évidente, mes seins bougent, ballottent même. Le désir anime le moindre de mes mouvements, il se lit dans mes yeux.


Quand je les rejoins, je sens leurs regards de prédateurs se poser sur moi et cela me ravit. J’en rajoute, j’ai envie de les exciter encore plus. Mais je ne vois pas Julien et on me dit qu’il est parti essayer de téléphoner à sa femme. Je sais qu’il va au-devant d’une déception, elle sera sortie ou inaccessible. Je le trouve sur la terrasse, assis sur une chaise du salon de jardin, le regard perdu dans le vide. Son portable est posé sur la table : c’est bien ce que j’avais imaginé.


Je m’approche, reste debout près de lui et pose une main sur son cou que j’effleure doucement. Je n’ai encore jamais été aussi directe avec lui. Il baisse la tête pour mieux se laisser aller, j’élargis le champ de mes caresses à ses épaules et à ses cheveux : il les porte longs et c’est une étrange impression que de sentir mes doigts se perdre dans sa chevelure quasi féminine. Je le sens se détendre, il tourne son visage vers moi et un beau sourire s’y dessine. Et sans même que j’ai besoin de formuler mes pensées, il me dit :



Et en guise de complément à ses paroles, il pose sa main sur ma jambe et la remonte peu à peu jusqu’à découvrir mes fesses nues : il n’en avait pas eu la possibilité dans l’épisode de la salle d’attente où il avait dû se cantonner à mes pieds et mollets ? Ça avait été agréable pour moi, mais probablement frustrant pour lui. Découvrir ma nudité accentue encore son sourire qui gagne tout son visage. L’autre main rejoint la première et il m’entoure le fessier qu’il malaxe avec un plaisir manifeste. C’est décidément une partie de ma personne qui inspire beaucoup les hommes. Je sais que ma poitrine leur fait aussi le même effet. J’enlève les boutons de ma robe devant ses yeux admiratifs, mais cette fois, je les retire tous et fais tomber le vêtement au sol. Puis, avant qu’il ait eu le temps d’esquisser le moindre mouvement, je m’assieds à califourchon sur lui : là, je suis résolument directe, mais j’ai des devoirs d’hôtesse, car il y a trois messieurs en attente ! Je prends les mains de Julien que je pose sur mes seins et l’incite à me les pétrir : je sais qu’il va aimer ça et moi aussi !


Il me regarde avec une expression de béatitude et de surprise mélangées, comme s’il avait du mal à y croire. Je lui enlève ses lunettes que je pose sur la table toute proche, lui prends le visage entre mes mains et pose mes lèvres sur les siennes. Ses grands yeux continuent de me fixer puis se ferment tandis qu’il se laisse aller à mon baiser. Sentir son bonheur accentue mon désir et mon bassin se met à onduler de lui-même. Mes mains descendent alors vers son pantalon dont j’extrais un pénis de belle taille. Je ne peux plus attendre ! D’une main, j’écarte les lèvres de mon vagin et de l’autre, je le guide en moi. Je pousse doucement pour qu’il prenne plaisir à sentir son gland se frayer un chemin dans mes replis intérieurs. Il ne bouge pas, les mains toujours posées sur mes seins, concentré sur son bonheur. J’entame un va-et-vient d’abord lent et avant chaque nouvelle poussée, je frotte son sexe sur mon clitoris. Je pourrais ainsi continuer longtemps, mais j’ai encore fort à faire… J’accélère donc peu à peu le rythme et Julien me saisit les fesses pour accompagner le mouvement jusqu’à ce que, dans un spasme et un cri sourd, il s’épanche longuement en moi. J’adore ce moment magique où je donne du plaisir à un homme même si je ne ressens pas d’orgasme. Donner, c’est recevoir. Il y a peu, ce don de moi n’était qu’à destination de mon mari, mais il m’a appris à m’ouvrir aux autres et je lui en suis très reconnaissante.

Je lui donne un dernier tendre baiser et lui dis :



Je me lève et ramasse ma robe que j’enfile. Le regard de Julien accompagne chacun de mes gestes, je me sens encore plus belle et lui-même est apaisé, serein. Je crois qu’avec ce qu’il vient de vivre, les préoccupations liées à sa femme sont ramenées à de plus justes proportions.


Le sperme coule le long de mes cuisses, ça aussi, j’ai appris à aimer. C’est la matérialisation du plaisir que je donne et non plus le liquide gluant dont j’avais autrefois horreur. Je passe néanmoins par la salle de bain pour me nettoyer un peu. Mais à peine ai-je retiré ma robe que la porte s’ouvre sur un Vincent saisi de me découvrir nue. Je lui tourne le dos et je le vois dans le miroir : il n’aurait pas pu mieux choisir son moment ! Je suis à ce moment penchée en avant, occupée à inspecter un détail de mon maquillage. Je suis on ne peut plus cambrée avec les jambes ouvertes pour le nettoyage que j’allais entreprendre. L’éclairage qui vient du couloir doit mettre en valeur idéalement mes fesses et mon petit trou ainsi que mon vagin largement ouvert dans cette posture. Il ne peut aussi manquer de voir les traînées de sperme qui maculent mes cuisses. À nouveau, je me sens merveilleusement et magnifiquement indécente. Vincent, si habituellement volubile et rentre dedans, en reste figé. Je pose les mains sur le rebord du lavabo sans pour autant bouger le reste du corps. Placé de trois quarts arrière, il peut ainsi en plus découvrir mes seins : l’éclairage qui vient du dessus du miroir les magnifie également. J’ai conscience du splendide spectacle que je lui offre, mais ne veux pas en rester là. Je lui dis :



Il se décide alors à faire un pas en avant, mais ne prend aucune initiative. Décidément, la réputation des Mousquetaires serait-elle surfaite ? J’insiste :



Il acquiesce et s’exécute, mais rien de plus. Puisque c’est ainsi, il va me falloir tout faire ! Je me tourne vers lui, repose mes mains en appui sur le lavabo, me penchant ainsi légèrement en arrière, avec les jambes toujours ouvertes. Je baisse les yeux vers ma vulve, je me cambre en avant pour la mettre en valeur et dis :



Je tends une main vers lui qu’il saisit, et j’en profite pour l’attirer à moi. J’écrase ma bouche sur la sienne dans un baiser passionné et fougueux. Je sens le plaisir qu’il y prend, mais comprends qu’il préfère me laisser l’initiative. Fort bien, ça me convient. Je colle mes seins contre sa poitrine et le fin tissu de son T-shirt ne doit pas l’empêcher de sentir mes tétons durs comme de la pierre : je les frotte contre lui comme si je cherchais à l’en griffer. L’excitation monte en moi, mais il faut que je m’en méfie, car elle aurait tendance à me faire perdre mes moyens, je deviens alors juste le réceptacle du plaisir qu’on me donne et deviens incapable de la moindre initiative. Et comme ce soir, mes hommes ont décrété que j’étais capitaine de soirée, il faut que je reste maîtresse de moi-même. Mes mains partent à la recherche d’un renflement dans son pantalon : il sursaute quand je les y pose. J’ai l’impression que Julien, Vincent et sans doute les autres me désirent depuis si longtemps qu’ils sont tendus comme des arcs : ils ont besoin que je les soulage. De fait, dès que je baisse un peu son boxer, son pénis bondit et bute sur ma vulve. Cette fois, je suis aussi surprise que lui ! Je n’en oublie pas pour autant mes devoirs : je saisis sans ménagement sa queue (j’ai remarqué que les hommes aiment ça) et l’amène à l’entrée de mon vagin qui est encore largement ouvert et gluant de sperme. D’une poussée de mon bassin, je le fais pénétrer profondément, puis pose mes mains sur ses fesses et imprime de suite un rythme endiablé. Au diable les préliminaires, ça fait des semaines qu’ils durent ! Je sais que c’est trop fort et qu’il ne pourra se contenir longtemps : c’est mieux ainsi, car si ça se prolonge, c’est moi qui vais être submergée par un orgasme or ma soirée n’est pas terminée… Je le sens qui se tend brutalement et se déverse en moi. C’est un autre Vincent que je découvre : pas un mot ne s’échappe de ses lèvres et il se serre tendrement contre moi tandis qu’il reflue peu à peu de mon vagin et qu’un important flot de sperme accompagne son retrait.


Il semblerait que mes amants n’aient pas eu d’occasion récente de faire l’amour si j’en juge par l’importance de leur éjaculation. Ou alors c’est parce que leur désir pour moi est refoulé depuis trop longtemps ? Mon vagin me semble être une fontaine. Je pense brièvement à l’ancienne Véro qui aurait été horrifiée par ce que je viens de faire, mais je ne condamne pas son étroitesse d’esprit, je le déplore seulement, regrettant toutes ces années où je me suis enfermée dans un rigorisme stupide. Pourtant tout ce qui a fini par m’ouvrir était déjà là et j’aurais du en prendre conscience avant : un corps aux mensurations généreuses auxquelles correspondait un appétit sexuel en rapport, le plaisir que je prenais à m’exhiber dans des robes ou maillots de bain sexy appelant des regards appuyés et puis, ces hommes qui me tournaient autour, cherchant à me faire rire, à m’approcher, à m’effleurer… Je les repoussais autant que je les appelais. Heureusement, à force de patience, mon mari a fini par me faire accepter ma véritable nature, pour notre plus grand plaisir à tous les deux.

Vincent retrouve enfin l’usage de la parole :



Je souris. Tiens, serait-il mûr pour une vraie relation sur le long terme ? En aurait-il assez de virevolter ? On verra ! Pour l’heure, la maîtresse de maison se doit de revenir à la gestion de ses invités :



Il me détaille brièvement des pieds à la tête et après un petit baiser sur mes lèvres, il s’esquive.

J’entreprends une toilette volontairement superficielle, car je désire conserver ces effluves de sexe que j’ai l’impression de véhiculer. Mes pensées vont une fois de plus vers mon Jean-Jean et j’imagine son bonheur quand je lui raconterai en détail cette soirée : je sais que cela contribuera à compenser le traumatisme de l’accident. J’enfile à nouveau ma robe et pourtant je sens que je la retirerai très bientôt ! J’entends les conversations animées de mes petits hommes et je suis impatiente de les rejoindre, de sentir leur tendresse et leur désir.

Mais, à peine suis-je sortie de la salle de bain que je rencontre Damien qui se dirige apparemment vers le cellier, une bouteille vide à la main qu’il me tend en disant :



J’aurais simplement pu lui dire où ça se trouvait, mais l’occasion de me retrouver seule avec Damien m’est présentée sur un plateau. Il doit y avoir un bon génie qui manipule les évènements pour créer des circonstances idéales pour mes turpitudes ! Encore que les gens bien-pensants verraient plutôt là l’intervention d’un génie malfaisant ! Et, ils ne connaissent pas la suite !


Parce que figurez-vous que la bouteille en question est dorénavant rangée en haut, il faut donc monter sur un escabeau pour l’atteindre et avec la robe que je porte, c’est un véritable attentat à la pudeur ! Et je ne laisserai pas Damien grimper à ma place quand bien même je ne serais pas rassurée en altitude : oui, c’est l’impression que j’ai à quatre-vingts centimètres du sol !


D’ailleurs, bien qu’en temps ordinaire, il fasse toujours preuve de beaucoup de savoir-vivre, Damien ne fait rien pour m’empêcher de jouer la fille de l’air. Il maintient par contre fermement l’escabeau et suit avec attention mon escalade. Ma robe étant résolument courte et se trouvant franchement en contrebas, il aurait une vue imprenable sur mes dessous si j’en portais ! C’est le rêve de tous les voyeurs que je suis en train de lui offrir : pouvoir regarder les fesses et le sexe d’une femme sous sa robe. De plus, mon mari a récemment mis un éclairage plus puissant dans cette pièce, il sera ravi de savoir qu’il a été notre complice. Chaque détail de mon anatomie doit lui être bien visible et ça n’est pas le mince voilage de ma robe qui doit empêcher la lumière d’éclairer mon intimité.


De me sentir ainsi détaillée m’excite au plus haut point et je sens à nouveau une agréable humidité s’écouler de mon vagin. Parvenue à la dernière marche, je n’ai aucun mal à simuler l’inquiétude et je lui demande de me tenir. Il troque alors la préhension de l’escabeau pour celle, plus agréable, de mes fesses. Ses mains se trouvent alors à proximité de ma vulve et je suis obligée de me tenir aux étagères pour que le plaisir ne me fasse pas perdre l’équilibre. Je joue malgré tout mon rôle et fais mine de chercher une bouteille qui se trouve sous mon nez. Se trouvant de côté par rapport à moi, il en profite pour explorer à la fois le devant et l’arrière de cette partie de mon corps. Une main s’insinue dans mon pli fessier et l’autre retrouve le chemin de mon vagin, n’ayant pour cela qu’à suivre le courant qui s’en écoule. Bien vite, un doigt me titille l’anus tandis que l’autre main alterne sollicitation de mon clitoris et douce pénétration de mon sexe. C’est trop fort ! Je risque la chute si je jouis en haut de l’escabeau. Mon instinct de survie me commande de descendre ce qui n’est pas aisé en étant ainsi doublement pénétrée ; pas aisée, mais délicieux ! Je descends donc précautionneusement autant par prudence que pour prolonger le plaisir. Arrivée à la dernière marche, je m’arrête et, pendant qu’il continue de me doigter délicatement, j’ouvre à nouveau ma robe complètement, car lui aussi a droit à ma nudité.


Je me tourne alors vers lui, le forçant à s’interrompre et, reprenant l’initiative, l’attire à moi et me colle à lui en lui donnant un baiser amplement mérité. Il y répond avec passion, mais je sens bien que, comme ses amis auparavant, il s’abandonne comme si lui aussi n’osait pas aller plus loin, comme si c’était moi qui devais franchir le pas supplémentaire. Je colle mon bas-ventre contre le sien et pour la troisième fois de la soirée, une queue bien dure se trouve précisément là où je le désire. Je profite d’être un peu en hauteur pour frotter ma vulve sur son gland qui se trouve pile au même niveau. J’aime bien cette sensation de le dominer un peu, moi qui ne suis pas bien grande, et ça correspond finalement à la situation du jour : c’est moi qui décide !


Et j’aime beaucoup. Peut-être parce que ce comportement, ça n’est pas moi du tout. Je suis plutôt attentiste, mais pas du genre fermé, non, je suis ravie quand de tendres imprévus font irruption dans ma vie. Et je sais pouvoir compter sur mon mari pour créer ce genre de circonstances. De plus, depuis peu, il a réussi à me faire accepter ma nature profonde et à m’entraîner dans de nouvelles aventures. Paradoxalement, cette ouverture aux autres nous a rapprochés davantage, créant une complicité plus profonde encore. Et je me réjouis de tout ce que j’aurai à lui raconter et c’est avec un plaisir accru par cette perspective que je dégage le pénis de Damien, le troisième de ma soirée ! Ça fait croqueuse d’hommes, aventurière… !


Je me cale bien sur la première marche de l’escabeau à qui je donne une dimension érotique inédite, j’écarte bien les jambes, m’assieds sur la troisième marche, ouvre bien les lèvres de mon sexe et guide le gland de Damien en moi. Il doit avoir le sentiment d’entrer dans une fontaine, c’est en tout cas ce que j’éprouve. Son désir est si fort qu’il entame un puissant va-et-vient qui me convient parfaitement. Je me cramponne aux montants de l’escabeau et m’abandonne aux coups de boutoir de mon nouveau partenaire. Lui aussi déploie une belle énergie !


Comme ses prédécesseurs, il ne fait pas dans la fioriture, il sait que nous sommes attendus alors il me coïte puissamment. Je me fais la réflexion que toutes ces années d’entraînement au basket ont dû lui aussi sculpter son corps de belle manière. Il faudra que j’aille le constater de visu en une nouvelle occasion… Son regard détaille chaque partie de mon anatomie : de mes seins qui tressautent à chacune de ses furieuses pénétrations à mes cuisses largement ouvertes sur un sexe rougi de tous les assauts qu’il a déjà subis. Tout à coup, ses yeux se lèvent au ciel et se ferment tandis que je le sens éjaculer en de longs spasmes au fond de moi. Son corps se détend alors peu à peu tandis que son pénis reflue lentement, accompagné d’un nouveau flot de sperme. Je l’attire à moi, contre ma poitrine qui s’écrase contre la sienne et lui donne un long baiser qu’il accueille les yeux fermés. Je le sens complètement détendu comme si cette étreinte avait libéré un trop-plein de tension. Il ouvre enfin les yeux et, avec un beau sourire, me rend un bel hommage que toutes les femmes devraient recevoir :



Il repart ensuite, sans oublier la bouteille, tandis que je passe à la salle de bain me rajuster et me nettoyer une fois de plus ! Un instant, j’imagine les rejoindre telle que je suis, nue et ruisselante, mais un reste de principes m’en empêche. Dommage, j’aurais bien aimé voir l’effet que j’aurais produit ! Mais ça viendra. Je me regarde dans le miroir et je n’ai plus grand-chose de la femme que j’étais encore il y a peu. L’admiration, le désir que j’ai lus dans les yeux de mes amants m’incitent à me considérer autrement. Je détaille chaque partie de mon anatomie comme ils ont pu le faire : mes seins ronds, mon ventre légèrement bombé, mes hanches larges, mes cuisses charnues, mon visage aux lèvres pleines et aux yeux foncés encadré par une masse de cheveux noirs et frisés. Oui, je suis belle et désirable ; je suis heureuse que la nature m’ait ainsi faite. J’ai en plus l’impression qu’à ce physique généreux correspond un tempérament amoureux que j’ai eu tendance à refouler jusqu’alors, mais qu’il m’est impossible d’ignorer maintenant.


À nouveau, je me projette auprès de mon mari, là-bas à l’hôpital, j’ai hâte de le retrouver. Notre lien n’a jamais été aussi fort quand bien même j’ai des rapports amoureux avec d’autres. Je pense qu’il est encore rendu plus fort par tout ce que je viens de vivre. L’amour est décidément un sentiment très complexe qu’il faut entretenir, travailler sous peine de le voir s’étioler. Aujourd’hui, j’ai aimé d’autres hommes, je dis bien aimés, car je ne peux réduire ces moments à de simples relations sexuelles, mais ça n’a pas été au détriment de ce que j’éprouve pour Jean-Jean. Je pense tout à coup à une amie qui entretient dans sa maison une grande quantité d’orchidées. Elle a pour chacune d’elles de grandes attentions et elles le lui rendent bien, car elles sont magnifiques. Allez, une de mes orchidées n’a pas encore bénéficié de mes attentions.


Ah tiens ! De la musique vient de la salle. C’est vrai qu’il y en a souvent lors de nos soirées improvisées et la danse permet le rapprochement des corps qui peuvent alors grâce au mouvement se frotter, se coller, s’étreindre… Et comme je n’étais déjà pas une vierge effarouchée, les corps à corps ne me faisaient pas peur et, à aucun moment, je ne les repoussais. Pourtant, ils n’hésitaient pas à me serrer fort de façon à ce que mes seins et mon ventre entrent en contact avec leur corps. Ils m’arrivaient même de sentir une verge bien dure m’effleurer l’entrejambe. Mais comme le temps n’était pas encore venu, ils se rétractaient bien vite comme lorsque l’on touche les cornes d’un escargot.

Mais les temps ont changé et j’ai hâte d’en découvrir les effets. J’enfile ma robe que je boutonne partiellement, mais néglige toujours de mettre des dessous. Puis je les rejoins et mon entrée provoque un chœur de clameurs :



On me donne une coupe que j’ai à peine le temps de porter à mes lèvres qu’elle m’est retirée et voilà qu’on m’entraîne dans une danse endiablée. La pénombre opportune qui règne dans la pièce ne me permet pas de distinguer qui fait quoi, qui m’étreint, mais peu importe. Je défile dans des bras puissants et c’est à celui qui se montrera le plus entreprenant. C’en est fini de la timidité : les désirs s’affichent. Mes différents cavaliers posent résolument des mains fiévreuses sur mes fesses pour me coller à leur virilité triomphante. Plus de retenue et c’est tant mieux ! On se frotte résolument contre mes seins ou on me les palpe sans vergogne. Même le fin tissu qui les voile est rapidement de trop et je sens qu’on me retire à nouveau les boutons pour les faire jaillir à l’air libre ! Des lèvres gourmandes se posent dans mon cou, s’aventurent sur mon visage et se perdent sur ma bouche. Je retrouve les sensations de la salle d’attente avec ces sollicitations multiples. Je virevolte d’un cavalier à l’autre, chacun se montrant plus audacieux que son prédécesseur.


Soudainement, l’ambiance change et je prends conscience de trois choses : ma robe est grande ouverte, l’éclairage a encore baissé et la musique est désormais douce. L’atmosphère de bacchanale s’est évaporée, c’est maintenant un temps de douceur, presque de recueillement. À sa carrure, je devine que c’est Cédric qui est contre moi et qui évolue délicatement au rythme d’une douce mélodie jazzy. Mais où sont les autres ? Sont-ils partis ? Ah non, je les distingue à peine, assis tout autour de nous, attentifs au spectacle qu’ils devinent plus qu’ils ne voient. Je sens la tension qui habite tous ces hommes et particulièrement Cédric. À la timidité de son étreinte, je comprends que l’initiative a à nouveau changé de camp. Mon fantasme de nudité me revient et cette semi-obscurité me convient à merveille. Sans presque y penser, je fais glisser ma robe et me retrouve nue, une fois de plus. Je l’attire à moi et un sexe dur et tendu se presse contre mon ventre. Nous évoluons lentement et je prends plaisir à sentir son désir. Mais vais-je oser aller au-delà ? Depuis quelque temps, je suis confrontée à des situations inédites et, à chaque fois, j’aurais pu (ou alors aurais-je dû ?) dire non en mettant en avant une morale, des principes, des valeurs… mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai pas pour autant perdu l’estime de moi-même, je suis juste une autre femme, plus libre, plus heureuse et qui répand autour d’elle ce bonheur.


Alors, avec un petit sourire invisible dans cette pénombre, mes mains entreprennent un ballet rapide et précis : j’enlève la chemise de mon cavalier, car j’ai envie de sentir cette masse musculaire puis je palpe cette protubérance qui attend patiemment que je m’occupe d’elle. Je suis ses contours à travers le tissu du jogging. Je pars des couilles charnues, continue sur la hampe qui n’en finit pas et atteint enfin un gland massif : son sexe est en rapport avec la stature de Cédric et un instant, je suis un peu effrayée. Une femme peut-elle réellement accueillir un tel engin en elle et en éprouver du plaisir ?


Mais j’ai une responsabilité envers Cédric, je me suis engagée, tacitement certes, mais quand même, à lui donner le bonheur qu’il mérite comme je l’ai fait pour les autres. De toute façon, comment le géant débonnaire et protecteur qu’il est pourrait-il faire mal à une femme ? Et puis, je dois bien l’avouer, ma curiosité est éveillée. J’ai beau savoir que la taille ne fait rien à l’affaire et que c’est la façon de s’en servir qui importe, l’aspect hors-norme, démesuré de cette queue me fait quand même fantasmer ! Il me revient en mémoire une remarque de ma mère :



J’entreprends de dégager ce sexe qu’on pourrait plutôt qualifier de gourdin s’il n’était aussi pacifique. Ou alors le comparer à une sorte de monstre assoupi qu’il faut amadouer et mes mains se font tendres et cajoleuses. Je fais en sorte que le pantalon de Cédric ne lui tombe pas aux chevilles : ce serait le comble du ridicule devant une assistance que je sens concentrée sur le moindre de nos gestes. De fait, l’apparition de la petite lumière tremblotante d’un portable vite rejointe par deux autres me conforte dans mon idée. Il y a là une dimension scénique qui est nouvelle pour moi ; jusqu’alors, jamais, je ne m’étais donnée en spectacle à une personne autre que mon partenaire amoureux. Me voilà donc exhibitionniste ? Cette prise de conscience me fouette les sangs et j’assimile ces lueurs falotes à des caresses. Nos spectateurs ne me touchent pas, mais je ressens malgré tout leur désir. Cédric et moi continuons d’évoluer lascivement, mes déhanchements très accentués s’adressent à nos trois voyeurs et les larges mains posées sur mes fesses doivent leur rappeler qu’il y a quelques minutes, chacun d’eux m’a possédée. Je sens mon partenaire de l’instant (le quatrième en peu de temps !) très concentré sur tout ce que je lui fais et il faut dire que je fais feu de tout bois !


J’ai l’impression de vivre une version érotique du combat de David et Goliath. Je n’ai pas de fronde, mais j’ai des armes tout aussi redoutables, à savoir mes attributs féminins ! Ma bouche embrasse ou mordille rageusement ce qui est à sa portée, c’est à dire le haut de sa poitrine tandis que mes seins aux pointes dardées se frottent rageusement contre lui. Plus bas, d’une main, je lui masse le gland et de l’autre, j’entame une masturbation vigoureuse. Soumis à toutes ces attaques, mon colosse rugit de plaisir et je sens qu’il est temps de lui porter l’estocade. Mes deux bras se pendent à son cou et je me hisse. Comprenant mes intentions et relevant le défi, mon Goliath me saisit les fesses et me soulève comme un fétu de paille. Je peux alors à nouveau me concentrer sur son braquemart. Celui-ci devinant l’agression dont il va être la victime se tend davantage encore, pour autant que cela soit possible. Mais je relève le défi : je saisis cet engin d’une main qui ne tremble pas et le guide vers mon arme secrète, l’autre main en facilite l’accès, car il ne s’agit pas de le laisser se fourvoyer vers la porte basse ! On dit qu’un homme averti en vaut deux, mais on ne dit rien à propos des femmes ! En tout cas, je ne suis pas disposée à partager avec une autre !


Reniflant une ruse, mon formidable adversaire pénètre mon antre avec circonspection. Pourtant, le passage a été bien préparé et les substances résiduelles des précédentes intrusions facilitent largement son entrée. Mais cette timidité me convient, je sens mes parois intérieures se distendre peu à peu tandis que cette verge hors-norme continue de pousser. Je prends l’initiative d’entamer un léger va-et-vient pour que les entrées successives en parachèvent l’ouverture ; parvenu au fond, il se fige comme pour sentir ce fourreau qui le comprime étroitement et sans doute délicieusement. Cédric grogne à nouveau de plaisir et le moment est venu de finir la besogne. J’accélère progressivement le rythme et je fais en sorte de quasiment l’éjecter avant chaque nouvelle pénétration. Je sais par expérience combien ce sera plus intense. Je pense aussi à tous mes spectateurs attentifs aux mouvements de mon fessier. J’imagine que le halètement de Cédric doit réveiller en eux des impressions encore toutes récentes et leur silence respectueux est d’ailleurs très évocateur. J’aime beaucoup leur façon de me désirer, aucune vulgarité ne vient ternir ces beaux moments, il n’y a là que de la tendresse et de l’admiration.


Mais je sens que mon cavalier, ou plutôt ma monture, se tend de plus en plus : l’instant ultime approche ! Et là, j’ai envie que ce soit un feu d’artifice pour nous deux. Les coups de boutoir de Cédric me semblent redoubler d’intensité. Fort heureusement, je n’ai cessé de le guider depuis qu’il a entamé ce coït massif et régulier : si un tel engin ratait l’ouverture qui lui est dédiée, il pourrait faire des dégâts et même ainsi, il me faut veiller à ce que sa pénétration ne soit pas trop profonde. J’ai découvert aujourd’hui que mon vagin avait une capacité d’adaptation que je ne lui connaissais pas, mais aussi qu’il a ses limites.


Un gourdin comme celui de Cédric me procure des sensations inédites, mais encore me faut-il le tempérer d’une main et le maintenir en moi de l’autre. J’ai l’impression de chevaucher un animal sauvage dont il me faut maîtriser l’impétuosité, mais j’ai apparemment des dispositions pour cet art difficile. Les femmes ont beau fantasmer sur les grosses queues, elles en ont quand même peur. Pourtant, il suffit de les considérer comme des godes monstrueux et animés dont il faut garder le contrôle. Aidée en cela par une forte excitation qui provoque un écoulement lubrificateur, je l’oriente désormais en plus sur mon clitoris.


Je sais que cette sollicitation va être fatale à ma maîtrise des évènements, mais là, après tout ce que je viens de vivre aujourd’hui, j’ai besoin d’un orgasme libérateur. Effectivement, je sens qu’en quelques secondes, une jouissance intense monte du plus profond de moi et je m’arcboute sur ce sexe fabuleux qui se vide alors simultanément et longuement dans mon vagin. L’extrême tension qui nous habitait tous les deux retombe et, désormais libérée de la contrainte de guider son sexe en moi, je m’affale contre son buste. Cédric, lui, semble conserver malgré tout de ses forces, car il continue de me maintenir sous les fesses. Mes seins et ma tête s’écrasent sur sa poitrine, mais son pénis reste en moi même s’il a un peu perdu de sa superbe. J’ai le sentiment qu’il ne lui faudrait pas grande sollicitation pour retrouver son tonus, mais moi, je crie grâce. Je lève des yeux suppliants et lui murmure :



La requête est entendue et il me pose ; à regret. Dans le mouvement, mon vagin est libéré et expurge une quantité phénoménale de sperme. Une toilette s’impose ! Une de plus ! Je ramasse ma robe que je ne prends pas la peine d’enfiler et mes jambes flageolantes me conduisent tant bien que mal à la salle de bain. Je passe sous la douche où je reste de longues minutes sous l’eau : la journée se termine comme elle a commencé.


Mais que de péripéties en si peu de temps ! Et même si nous avons frôlé la catastrophe, mon Jean-Jean est sauf. Je vais veiller sur lui, l’entourer et il va se rétablir rapidement. Je lui ferai le récit détaillé de mes incartades amoureuses : il va adorer ça ! Pour l’heure, j’enfile culotte et soutien-gorge sous ma robe sagement boutonnée. Quand je rejoins mes mousquetaires, l’ambiance n’est plus la même. La lumière est revenue, la musique s’est tue et c’est une part de pizza qu’on me donne. C’est dans une ambiance recueillie que Cédric, le porte-parole du groupe, me dit :



Cédric se tait et tous me regardent en hochant la tête. Je sens toute leur bienveillance, leur tendresse, leur amour aussi et j’en suis émue. Une larme coule et je ne cherche pas à l’essuyer, mais je tends mes mains vers eux. Ils s’empressent de me les prendre et là, un flot de larmes s’échappe de mes yeux dans un gros sanglot. Trop de tension ! J’ai eu si peur. Tous m’entourent et des paroles de réconfort fusent de tous côtés. Quel bonheur, quel soulagement que de les avoir ! Alors, dans un sourire mêlé de larmes, je demande :