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n° 18076Fiche technique18651 caractères18651
Temps de lecture estimé : 11 mn
14/09/17
Résumé:  Retrouver une copine de collège dans une salle de concert peut réserver bien des surprises...
Critères:  fh jeunes extracon copains fête intermast -occasion -extraconj
Auteur : Ethan  (J'écris à 4 mains avec mes partenaires de jeu)            Envoi mini-message
Caresses de concert

C’est la fin de semaine en cette fin d’été, dans cette ambiance si particulière où la ville recommence à vivre de nouveau, ou les familles font leurs achats de rentrée des classes… et où le métro redevient bondé.


Il est 20 h lorsque j’arrive aux abords de cette fameuse salle de concert lilloise, jouxtant un centre commercial. Il fait encore lourd, malgré l’orage qui menace. Je gravis les escaliers et après une palpation sommaire, j’entre dans la salle, déjà plongée dans la pénombre. La première partie est déjà sur scène. Après un détour obligatoire au bar pour me munir de la bière de rigueur, je me faufile tranquillement sur le côté. La première partie ne captive pas les foules, mais a au moins le mérite de laisser les gens en profiter pour discuter et consommer…


J’arrive sans peine jusqu’aux barrières. Le son est très fort de là où je suis. Je regarde autour de moi : beaucoup de mecs, quelques femmes mais collées de près par leurs chéris… Moi qui espérais profiter de l’absence de ma copine pour papillonner… ça semble compromis. Il y a bien cette petite brune, non loin, dont les courbes discrètes d’un petit gabarit ne cachent pas une poitrine très sympathique… elle doit tricher avec un soutif rembourré, c’est pas possible… Sa tenue est tout à fait simple avec un top gris décolleté et un jean slim taille basse, mais elle captive mon regard. Regard qui s’attarde d’ailleurs un peu trop sur sa poitrine qui s’agite au rythme de la musique.


Je reprends mes esprits, bien qu’elle l’occupe. La première partie s’achève et les lumières se rallument, éclairant relativement mieux la salle. Mes yeux se tournent évidemment vers la petite brune. Elle se retourne et, après l’avoir aperçue de face, je la reconnais. Je suis quasiment sûr qu’il s’agit de Jade, on était dans la même classe au collège. Elle était plutôt discrète mais déjà à l’époque, je fantasmais pas mal sur elle, la préférant aux bimbos qui se la jouaient un peu trop à mon goût. Je n’ai bien sûr jamais osé l’aborder, manquant cruellement de confiance en moi à cet âge. Ça va mieux mais… déjà je dois me faire violence pour oser aller l’aborder… Je me faufile sans mal jusqu’à elle, puis, toute mon éloquence mise à contribution je sors un :



Pour la pertinence de l’accroche, on repassera. Elle sursaute et se tourne vers moi, sourire aux lèvres, de grands yeux verts pétillants fixés sur moi… mais un peu incrédules.



Son naturel est au moins aussi charmant que son sourire et ses yeux… Elle pose une main sur mon épaule pour m’inciter à me baisser, et me fait la bise. Je hume au passage son parfum avec délice…



J’allais dire "superbe" mais n’ose pas.



Je réalise – mais trop tard – que c’est encore pire.

Elle ne se dépare pas de son sourire, inclinant la tête avec un charme certain.



Je m’embrouille, surtout.



Son sourire est, en plus d’être communicatif, tout à fait charmant. Elle passe devant moi m’enjoignant à la suivre, on remonte le courant, direction le bar.



Son sourire braqué vers moi, je crois que c’est à ce moment-là que j’ai définitivement cessé d’avoir une quelconque once de fidélité. J’ai hésité à dire que j’étais en couple, mais dans un éclair de lucidité, j’ai préféré dire la vérité. Je m’imagine quoi moi, elle ne joue pas dans la même ligue, comme on dit.

Je la suis toujours, rêvant à la magie du jean slim qui moule si parfaitement ses fesses, puis on atteint le bar, déjà pris d’assaut.



Elle rit, je suis sous le charme. Moi qui voulais être galant elle me devance !



Je montre mon billet de 10. Je profite de capter le regard du barman pour lui commander deux bières. Mais, joueuse, du haut de son mètre soixante, je la vois commander elle aussi deux bières !



Le barman hésite, de son air bourru de celui qui en a vu d’autres.



Puis m’adressant à Jade :



La foule dense autour du bar nous rapproche et ce n’est pas pour me déplaire. « Ton attitude joueuse, ton sourire… » Je me fais des films, il faut que je me calme. Je tends mon gobelet pour trinquer.



Ses yeux verts plongés dans les miens, je jurerais qu’il se passe quelque chose, que mes films sont aussi projetés dans sa tête… Je bois une gorgée pour oser, en partie pour sortir de ce jeu de regards qui ne dit pas son nom.



Je m’en amuse mais, suis aussi gêné de cet aveu, espérant que ça ne se voie pas de trop. Les filles aiment bien les mecs sûrs d’eux il paraît. Mais elle se contente de boire, ne répondant pas à mon compliment… Ai-je tout cassé… Ai-je vu ce que j’aurais aimé voir alors qu’il n’y avait rien…

La belle se mord la lèvre inférieure, geste anodin et pourtant ô combien érotique.



Mon regard s’accroche maladroitement à son décolleté, sur lequel j’ai une vue toute autre qu’en quatrième, du haut de mon mètre soixante-quinze. Elle ne peut pas ne pas le remarquer d’ailleurs.



Je n’en reviens pas de l’entendre être aussi mutine avec moi. Je réalise que malgré moi, je suis aussi excité que l’ado puceau que j’étais en 4ème. Je bois pour me donner une contenance. Ses yeux cherchent les miens, comment ne pas y céder ? Ses joues ont rosi également, est-ce le fait de l’alcool pour des films dans nos têtes…



Je fais signe au barman de nous en refaire deux, je le paye, finis précipitamment mon verre, et prends les deux autres, un dans chaque main.



Sans me quitter du regard, juste devant moi, elle finit son verre d’une traite, la tête en arrière, la poitrine légèrement cambrée qui plus est. Tout sourire elle pose le gobelet vide sur le comptoir.



Pourquoi faut-il toujours que j’en fasse trop ? Cette fille m’allume, attise un incendie dans mon boxer, et moi… je dis n’importe quoi. Mais elle ne m’en tient pas rigueur, sourire aux lèvres, joueuse.



Je me laisse conduire avec délice, réalisant combien le contact de sa main autour de mon poignet est intime. Je la suis, prenant soin de ne pas lui marcher dessus ni de renverser mon verre, tout en matant éhontément ses fesses dans son jean qui les moule et les met en valeur à la perfection. Avec sa petite taille, elle se faufile sans mal, malgré la foule de plus en plus dense. Je bouscule malgré moi des gens en la suivant mais, pour être honnête je n’y prête guère attention : mon fantasme de 4ème est joueuse et me prend par la main. Enfin presque.

Elle s’arrête enfin, je vois avec surprise que nous avons quasiment atteint les barrières, légèrement sur la gauche par rapport à la scène. Sans lâcher mon poignet :



Pour n’importe quel autre spectateur, je pense que nous avons l’air d’un couple comme un autre, le mec protecteur ou profiteur se mettant derrière sa chérie…


Elle n’a pas lâché mon poignet, et notre promiscuité associée à un léger mouvement de foule, mon entrejambe se retrouve contre ses fesses. Elle se contorsionne pour voir où en est le changement de plateau. Je me penche pour dire au creux de son oreille :



Je jurerais l’avoir sentie frissonner lorsque je lui parlais.


Mon poignet toujours prisonnier de sa main, et l’alcool aidant j’ose… venir poser ma main sur son ventre, à plat, sans rien dire, guettant sa réaction. Et cette fois, plus de doutes, c’est un flirt. Non seulement elle ne repousse pas ma main, mais vient s’adosser contre moi, sa tête contre mon buste, et mon érection toujours contre ses fesses. Elle presse ses doigts contre mon poignet, frissonne. L’air de rien, elle porte son gobelet à ses lèvres. Je fais de même, faussement décontracté. Je savoure davantage son corps collé au mien que le houblon, mon esprit vagabondant si loin que j’en oublie le concert jusqu’au moment où les lumières s’éteignent et que la scène se teinte de bleu pendant que les musiciens entrent sur scène.


Jade, elle, tressaute sur place d’excitation en criant, comme le reste de la salle, pour acclamer les artistes. Sous ses mouvements, outre ma main qui caresse son ventre plat, ses fesses viennent glisser contre mon entrejambe. Je ne pense qu’à elle. J’imagine mille plaisirs. Ses doigts viennent se mêler aux miens, dans une étreinte protectrice et possessive. Nous sommes un couple comme un autre. Enfin… peut-être plus proches que beaucoup d’autres d’ailleurs.


Elle fait glisser ma main sur son top, jusqu’à ce que mes doigts entrent en contact avec sa peau nue. Mes phalanges flirtent avec le haut du jean. Je bande de plus belle sous l’excitation de ce contact doux et sensuel malgré la situation somme toute assez risquée. Sa main quitte la mienne sensuellement, m’abandonnant en lieu si charmant.


Un moment de doute m’assaille, pour changer. Je me pose des questions, sans doute trop, comme toujours. Est-ce que j’ai mal saisi les signaux ? Est-ce qu’elle ne s’est pas rendu compte ? N’ayant pas de réponse, je cède à l’impulsion et remonte doucement ma main sur son ventre, glissant sur sa peau chaude et douce, remontant un peu son top. Je sens sa respiration s’accélérer, son ventre se creuser à chaque respiration. Elle se cambre contre moi, je sens ses fesses fermes contre le haut de mes cuisses. Elle passe un bras derrière elle, venant attraper ma nuque dans une étreinte amoureuse et passionnée. Cette main dissipe le moindre doute qui subsistait.


Ma propre main, elle se fait toujours plus aventureuse en redescendant sur son ventre, et, la position aidant, mes phalanges glissent sous la ceinture du jean taille basse, glissant sous ses dessous par la même occasion. Autour de nous plus rien n’existe et à dire vrai, j’ai l’impression que personne ne remarque. Jade ondule son corps contre le mien, visiblement excitée des caresses interdites que je lui prodigue. Je me penche à nouveau vers elle, non pour parler à son oreille, mais pour l’embrasser dans le cou, sensuellement, alors que ma main glisse toujours sous la dentelle. Je ressens plus que j’entends un petit cri de plaisir s’échapper de sa gorge lorsque mes lèvres câlinent la peau sensible de son cou. Elle ferme les yeux, s’abandonne totalement au plaisir au milieu de la foule, ouvrant le chemin à son cou. J’en profite pour remonter sur le lobe de son oreille, que je mordille après l’avoir taquiné du bout de la langue. Dans un mouvement sans équivoque, elle presse ses fesses contre mon membre tendu, à l’étroit dans mon boxer. Elle glisse tout contre.


Mes doigts eux, découvrent sans retenue son intimité, glissant sur le mont de Vénus pour venir savourer les reliefs de son petit bouton et son abricot déjà humide contre la dentelle. La pensée de ma copine traverse mon esprit, sans parvenir à me faire renoncer à cette chatte interdite, bien au contraire.


Elle lâche soudain ma nuque, glissant fébrilement sa main entre nous, se contorsionnant pour venir atteindre ma braguette. D’un coup, le monde qui nous entoure m’inquiète davantage… mais pas Jade qui déboutonne mon jean avec dextérité. Couvrant le bruit, je dis à son oreille « J’ai envie de toi Jade… » comme si l’évidence même avait besoin d’être précisée. Elle plonge son visage en arrière, je lis sur ses lèvres un « Moi aussi. » tout aussi évident… mais très excitant. Je sens ses doigts lutter pour atteindre mon boxer… Les miens eux, taquinent allègrement son clitoris. Je la sens respirer plus fort, sa tête contre moi, ses yeux fermés en extase musicale (du moins j’espère que l’illusion prend) et la bouche entrouverte. Elle parvient sous mon boxer alors qu’un morceau se termine, et le contact de ses doigts fins sur mon membre dur, poisseux d’envie dans sa prison de tissu, est jouissif.


Le groupe commence un nouveau morceau, dont le rythme convient assez bien à celui de mon massage sur son petit bouton… et la chipie enroule ses doigts autour de ma verge, la paume pressée contre ma tige chaude, et commence à me masturber lentement se calant sur le même rythme.


Je suis déstabilisé, le contact de sa main est exquis, et je me sens curieusement exposé, bien que rien ne soit visible. Ma concentration en pâtit et mes caresses sur son clitoris se font plus erratiques quelques instants, mais je me ressaisis. Mon plaisir est extrêmement intense et je doute de pouvoir tenir longtemps… mais visiblement, elle n’en mène pas large non plus : sa bouche s’est refermée, elle se mord les lèvres pour ne pas gémir. Sa main autour de ma queue accélère, et je fais de même. Le morceau en crescendo et le light show tout en stroboscope illustre à merveille le plaisir qu’on s’offre mutuellement. Je sens sa main rendre les armes, et son corps cambré contre le mien en pleine extase, son souffle coupé… j’accentue encore mes caresses sur son petit bouton, pour accompagner sa chute libre…


La tête rejetée en arrière, son orgasme l’étreint puissamment, sa main elle, vient presser mon sexe qui n’en pouvait plus, et ma propre jouissance explose, le mot est faible, dans mon boxer. Ou pour être précis, contre sa main. J’éjacule abondamment, un peu honteusement, en me demandant à quel point ça va se voir et surtout… la pauvre Jade qui se retrouve la main poisseuse de mon sperme. Je ne peux réprimer un cri au contact de sa paume contre mon gland, le plaisir est trop intense.


Toujours contre son oreille, haletant :



Elle me gratifie d’un large sourire, sortant sa main close mais que je devine ruisselante de mon jean. Son regard est intense, et si le lieu commun "de braise" doit être utilisé, c’est assurément maintenant, lorsqu’elle me répond :





Écrit à quatre mains avec le concours de Jade.