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n° 18092Fiche technique26683 caractères26683
Temps de lecture estimé : 15 mn
25/09/17
Résumé:  Quand Bérénice emménage avec son époux Charles-Édouard dans le château de Mortequeue, elle ignore qu'une légende prétend que la bâtisse est hantée... La surprise de la première sera de taille !
Critères:  fh couple grossexe bizarre inconnu amour cérébral lingerie fmast cunnilingu fist fsodo jeu fdanus fellation
Auteur : Rosebud      Envoi mini-message
Le fantôme du château de Mortequeue



Charles-Édouard posa son journal sur la console en marbre de Carrare du XVII° et, réajustant sa robe de chambre, s’avança vers le petit secrétaire où Bérénice avait installé son ordinateur.



Il lui prit la souris des doigts et fit défiler les photos de la propriété, ainsi que le descriptif précis de la bâtisse, pompeusement nommée « château » alors qu’il s’agissait au mieux d’un manoir, certes très grand.



D’un geste lent et mesuré, Charles-Édouard remit en place la mèche grisonnante qui lui recouvrait le front.



Bérénice griffonna un bristol que son mari glissa dans sa poche avant de regagner son fauteuil et reprendre la lecture du Farigo. Cette bonne nouvelle avait mis Bérénice d’humeur taquine. René-Victorien et Charlotte-Clémence, leurs enfants, étant couchés depuis près d’une heure, elle se présenta devant Charles-Édouard et laissa glisser sa jupe écossaise. Il posa son journal et ses lunettes pour croiser les bras et admirer le spectacle. À près de quarante ans et malgré ses deux grossesses, son épouse était restée tout à fait charmante et désirable. Tout en finesse et élégance, elle avait conservé le teint pâle qui sied aux gens bien nés, la poitrine ferme de la classe supérieure et un joli petit cul qu’il ne rechignerait pas à visiter de sa particule.


Elle déboutonna lentement son chemisier brodé. Elle savait que cet homme de goût aimait par-dessus tout la belle lingerie et avait opté cette fois pour un ensemble guêpière et string en dentelle noire qu’elle avait accessoirisé d’un porte-jarretelles coordonné et de bas noirs. Comme le désormais traditionnel rituel l’exigeait lorsque Madame se dévoilait, Monsieur décala l’un des pans de sa robe de chambre et déboutonna le pantalon de son pyjama pour en extraire son aristocratique verge. Bérénice se plia de bonne grâce à la suite du rituel et s’accroupit devant le fauteuil crapaud pour offrir à son amant la fellation que son rang méritait. Quand le lever de drapeau fut achevé, il invita sa maîtresse à s’agenouiller sur son fauteuil et, écartant son string, la pénétra sans autre préambule. Tel un chevalier chevauchant son fidèle destrier, il lui imposait une cadence honorable qui lui tourna vite la tête.



Mais même si ces mots l’excitaient au plus haut point et lui permettaient de se transcender, la Nature avait été peu généreuse avec le bon Charles-Édouard. Si bien que, malgré tous ses efforts, jamais il ne parvenait à la remplir… En bonne épouse aimante et dévouée, elle simulait l’orgasme avec classe et le complimentait ensuite sur ses performances. Invariablement, il reprenait sa lecture tandis qu’elle se pressait dans un bain moussant où son canard vibrant achevait le travail.


Elle aurait pu prendre un amant, comme le lui avait conseillé son amie Madeline-Stéphanie, mais cela lui était compliqué d’intégrer des rendez-vous galants dans son planning déjà surchargé entre les bonnes œuvres de la paroisse, le shopping, le centre de fitness et toutes ces sortes de choses fondamentales et nécessaires à son équilibre.

De toute façon, son canard valait bien tous les amants du monde.



***********



Rendez-vous fut pris dès le lendemain soir pour visiter la propriété. La responsable de l’agence passerait les prendre chez eux, rue de la Paix, et les emmènerait jusqu’au château, en proche banlieue parisienne. Charles-Édouard fut agréablement surpris de cette proximité avec la capitale car même si ses affaires pouvaient être dirigées depuis la campagne, il lui était nécessaire d’avoir la tour Eiffel en point de mire. La province n’était agréable que pour une partie de chasse, éventuellement une semaine à Courchevel à Noël. Pour le reste, Paris resterait Paris…



Charles-Édouard bomba le torse. Bien que sa réputation n’ait jamais eu à souffrir de quelque calomnie, il se sentit d’emblée comme le digne héritier des précédents propriétaires.


L’affaire fut vite réglée. L’appartement haussmannien de la rue de la Paix fut tout aussi rapidement vendu, et la transaction concrétisée. Trois mois plus tard, le déménageur livrait leurs meubles et effets personnels, et la famille s’installait au château de Mortequeue. Le premier soir, on coucha les enfants tôt et Bérénice enfila son ensemble le plus affriolant. Être entre ces murs chargés d’Histoire l’excitait davantage, et Charles-Édouard avait à cœur de confirmer qu’il était le digne héritier des châtelains de Mortequeue. Peut-être même avait-il quelque lien de parenté avec le comte ? Il faudrait qu’il vérifie dans son arbre généalogique. Mais pour l’heure, le chibre fièrement dressé, il s’apprêtait à contenter sa douce amie. Une minute plus tard, elle était dans son bain et il reprenait la lecture de son journal.


Vers vingt-deux heures, ils décidèrent de se mettre au lit et, se souhaitant une agréable nuit sur le palier du deuxième étage, regagnèrent leurs chambres respectives, voisines et communicantes. Elle espéra longtemps voir la porte s’ouvrir et Charles-Édouard entrer en lui soufflant des mots doux. Qu’aurait-elle donné pour l’entendre crier « Je vais te fracasser, ma salope ! » et que cette promesse soit suivie d’effet… Mais un ronflement émanant de la chambre voisine la convainquit que – au moins pour cette nuit – il ne fallait rien attendre de lui, et elle s’endormit en pensant à son petit canard.


Pourtant, au plus noir de la nuit, elle sentit le drap se soulever et une main tendre et douce lui caresser les fesses.



Elle n’eut aucune réponse mais une deuxième main s’aventura sur son ventre et bientôt sur son sein déjà gorgé de désir. Elle sentait son mamelon durcir sous les caresses de Charles-Édouard.



Il ne dit rien, comme souvent. Il n’était pas très loquace, et encore moins durant les rapports intimes. Il s’exécuta néanmoins, avec une douceur et une tendresse qu’elle ne lui connaissait pas. Elle imagina qu’il avait souhaité jouer à quelque jeu de rôle que l’atmosphère du château lui avait suggéré. Elle adorait ce Charles-Édouard nouveau qu’elle découvrait. Elle sut dès lors qu’elle se plairait dans cette nouvelle demeure.



Quand le membre s’immisça en elle, elle eut un mouvement de recul. Charles-Édouard devait avoir pris une drogue : il était plus gros que jamais ! Et quand elle crut qu’il avait enfoncé en elle son membre entier, elle eut envie de lui malaxer les bourses, comme il aimait. Passant la main entre ses cuisses, elle pensa les attraper mais ne put contenir un petit cri de terreur en découvrant que sa main venait d’agripper le reste d’un sexe qui ne pouvait assurément être celui de son mari, dans la mesure où il restait dix bons centimètres à faire pénétrer. Elle tenta d’allumer la lumière pour voir qui était cet homme qui osait ainsi pénétrer son lit et son vagin, mais l’inconnu lui enfourna quelques centimètres supplémentaires et, d’après ses calculs, il en avait encore en réserve.


Il allait et venait en elle à présent, et jamais elle n’avait été aussi comblée, dans tous les sens du terme. Quand enfin elle sentit contre ses fesses les hanches de son « agresseur » elle eut un râle de plaisir bientôt suivi d’une irradiation de tout son bas-ventre, et enfin une déferlante de plaisir qui la fit mordre son oreiller pour éviter de hurler. Elle passa une nouvelle fois la main entre les cuisses mais n’attrapa rien cette fois. Elle se précipita vers la lumière et balaya la chambre du regard. Personne. Elle se leva promptement, vérifia la serrure de la porte : fermée. La fenêtre… tout était fermé. Elle imagina alors qu’une porte dérobée, dissimulée dans les murs, pouvait permettre à un habitué de la maison d’entrer et sortir sans être vu. Elle passa le reste de la nuit à fouiller chaque recoin de la chambre. En vain.


Charles-Édouard dut s’absenter pour affaires toute la journée suivante. Bérénice en profita pour se rendre au village. C’était l’occasion de se présenter et, peut-être, en apprendre un peu plus sur l’histoire de ce mystérieux château. Elle avait retourné le problème dans tous les sens sans pouvoir trouver d’explication plausible. Il était évident que l’homme qui l’avait prise cette nuit ne pouvait être son mari ; et pourtant, personne n’avait pu accéder à sa chambre… Elle n’osait penser qu’il puisse s’agir d’un spectre, d’un fantôme. C’eût été ridicule de sa part. Et quand bien même ce château pouvait être hanté, elle n’avait jamais entendu parler d’un fantôme muni d’un tel gourdin et aussi avide de s’en servir.


Par chance, c’était jour de marché et Bérénice attirait toutes les attentions. Sur son passage, elle entendait dire « C’est la nouvelle comtesse… » ou « C’est elle qui a racheté Mortequeue. » Perchée sur ses Louboutin et engoncée dans son tailleur Chanel, elle se demandait comment sa popularité pouvait déjà être aussi grande. On la saluait parfois. À d’autres moments, elle pouvait entendre ricaner dans son dos.


Elle avisa la pharmacie et y pénétra afin d’investir dans quelque plante susceptible de lui permettre de trouver le sommeil. La pharmacienne, une charmante jeune femme au sourire avenant, lui tendit une préparation.



Bérénice faillit s’effondrer.



Elle se pencha au-dessus du comptoir et invita sa cliente à en faire de même pour lui glisser à l’oreille :



Elle mima des deux mains une longueur qui pourrait correspondre au manche qui l’avait visitée dans la nuit. La pharmacienne éclata de rire.



Bérénice paya et allait se diriger vers la sortie lorsque la pharmacienne lui prit le bras et lui lança avec un clin d’œil :



Tout ceci n’avait aucun sens. Un fantôme… C’était un ramassis d’inepties !


Le soir venu, elle hésita à dormir avec Charles-Édouard. Une sorte d’angoisse de cet inconnu surmembré. Mais il faudrait lui expliquer pourquoi elle ne voulait pas rester seule ; c’est du moins la version qu’elle se forçait à croire. En réalité, elle voulait encore de ce monstre de chair en elle. Maintenant qu’elle y avait goûté, le micro-pénis de son mari ne lui ferait plus aucun effet, et même son canard serait une piètre consolation.


Elle se coucha, nue, sur le lit. Elle laissa la lumière allumée, s’imaginant avec délice voir ses petites lèvres s’écarter et libérer l’espace à un sexe gigantesque et invisible. Ou alors ce serait son clitoris qu’elle pourrait sentir rouler et se durcir sous les coups d’une langue immatérielle. Tout ceci l’excita tant qu’elle en vint à remplacer ses fantasmes par une main bien concrète : la sienne. Elle attendit ensuite de longues heures, guettant un souffle dans le voilage de la fenêtre ou un courant d’air sur ses reins. Il ne se passa rien, et elle finit par s’endormir.


C’est dans son rêve, cette fois, que le fantôme au sexe d’acier décida de lui rendre visite pour la prendre avec encore plus d’ardeur que la première fois et finir par éjaculer sur sa toison pubienne avant de disparaître comme par enchantement. À son réveil, elle bascula en pleine confusion. Elle était sur le dos, jambes écartées, et en passant la main sur son mont de Vénus, elle ne put que constater que ses poils étaient collés par une substance séchée qui ne pouvait être que du sperme… Elle devenait folle ! Mais cette folie lui faisait un bien fou. Jamais elle n’avait eu autant de plaisir, et elle en voulait plus.


Les nuits suivantes, elle veilla à ne pas dormir, désireuse de surprendre son bienfaiteur. Il ne vint pas. Ce n’est qu’au terme de la cinquième nuit qu’en faisant couler son bain elle vit un message s’inscrire dans la buée du miroir : « Si tu veux que je revienne, n’allume pas la lumière ! » Elle s’empressa d’effacer le texte avec une serviette pour que ni Charles-Édouard ni l’un des employés de maison puisse tomber sur ce message. Ainsi donc son fantôme ne supportait pas la lumière… qu’à cela ne tienne !


Bien décidée à percer le mystère tout en prenant du plaisir, elle se rendit à Paris dans un magasin de surveillance. Elle y acheta une caméra à infrarouges et passa le reste de la journée à en lire la notice et en faire l’installation. Le soir venu, elle éteindrait la lumière et attendrait que le spectre pointe le bout de sa queue.


L’attente fut de courte durée. À peine une demi-heure après avoir quitté son époux, elle sentit à nouveau le drap se soulever et un corps se coller à elle tandis que des mains parcouraient chaque parcelle de sa peau. Elle sentait dans son dos ce sexe énorme, dur, gonflé, qui lui parut plus long et plus gros encore que la première fois. Les mains la guidèrent pour qu’elle se mette à quatre pattes, et peu après elle sentit un doigt gluant s’inviter sur son anus. Elle allait se rebeller, mais finalement trouva ceci plutôt agréable. Un deuxième doigt vint en renfort, puis un troisième. C’était bien plus qu’agréable. Différent de tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent, mais beaucoup plus excitant qu’elle ne l’avait imaginé. Quand les doigts se retirèrent, elle retint son souffle, imaginant le membre disproportionné qu’elle avait senti dans son dos tenter de s’y frayer un chemin.


Contre toute attente, ce ne fut pas douloureux. Et ce qui la pénétrait ne semblait pas plus large que les trois doigts qu’elle avait sentis juste avant. Quant à la longueur, elle n’excédait certainement pas celle du sexe de Charles-Édouard. Une seule explication : ce fantôme avait une sorte de sexe « modulable » s’adaptant aux dimensions des orifices qu’il pénétrait. Quoiqu’il en soit, elle eut un orgasme époustouflant, frôlant de peu la syncope au moment fatidique. Tout son bassin semblait secoué de multiples spasmes.


Une fois encore, quand elle reprit ses esprits, le fantôme avait disparu et il ne restait de lui qu’une substance gluante qu’il avait abandonnée entre ses fesses. Elle se précipita et sortit la caméra de sa cachette.


**********



Elle retourna sur le lit et actionna le mode lecture. Elle passa en accéléré son attente et reprit la vitesse normale lorsqu’elle vit une ombre apparaître. La taille de l’écran et la perte de qualité due à la prise de vue nocturne ne permettaient pas de distinguer précisément cette ombre qui, de dos, avançait vers elle. S’il s’agissait d’un fantôme, il avait une consistance semblable à celle d’un humain. Lorsqu’il fut de profil, le choc qu’elle eut fut à la hauteur de la taille du membre démesuré qu’il arborait. Elle ne put contenir un cri de douleur rétroactif à l’idée que, peut-être, c’était bien cet engin diabolique qui lui avait exploré le fondement et que, par le truchement d’une dilatation savamment orchestrée, elle avait pu croire qu’il s’agissait d’un membre de taille plus conventionnelle. Malgré la qualité médiocre du film, les gémissements étouffés et les mouvements du drap lui rappelèrent le plaisir qu’elle venait d’avoir et, sans qu’il fût possible pour elle de lutter, sa main fut inexorablement attirée vers sa vulve frémissante.


Elle se caressait tout en devinant, plus que regardant, le scénario de sa jouissance. Les mouvements de draps s’arrêtèrent. La Bérénice du film venait d’avoir son orgasme tandis que celle qui le visionnait s’en approchait à grands pas. Elle vit la forme spectrale se relever, sortir rapidement du lit et le contourner. Son cœur s’arrêta. Il allait passer juste devant la caméra ! Et elle verrait son visage. S’il en avait un.


Le passage fut très rapide, et ce qu’elle vit, conjugué à l’explosion orgasmique qui se jouait entre ses cuisses, faillit lui faire perdre connaissance. Malgré la furtivité de la vision, aucun doute n’était permis : son fantôme, cet être qui l’avait fait jouir, pourvu d’un membre s’apparentant à un bras d’enfant – et non pas d’un nouveau-né – n’était autre que Charles-Édouard !


Elle repassa le film, fit des arrêts sur image. C’était bien lui. Ou une version 2.0 de lui. Un Mister Hyde qui, par un phénomène inexpliqué, abandonnait le corps du Docteur Charles-Édouard Jekyll et son micro-pénis pour muter en cette machine à plaisir… Une drogue, sans doute. Un Viagra puissance dix ou vingt ? Qu’allait-elle faire à présent ? Lui en parler ? Chercher une explication rationnelle à cette mutation ? Ou ne rien dire et continuer à se faire – comme elle se plaisait à se le dire intérieurement, et dans les moments critiques à haute voix – « défoncer la chatte et exploser la rondelle ! » Les premières options furent vite écartées. Peu importait au fond pourquoi et comment, par quelle magie cela était possible puisqu’elle pouvait enfin jouir plus que de raison, et ce, sans même tromper son mari !


Le comportement de son époux restait inchangé. Il leur arrivait même encore de procéder à leur petit rituel « Strip - Pipe - Péné », comme elle le nommait désormais. Elle tentait de trouver des similitudes entre ceux-ci et les déferlements d’extase dont elle bénéficiait à la nuit tombée. Mais, au propre comme au figuré, c’était le jour et la nuit ! Autant le Charles-Édouard diurne semblait y mettre peu d’entrain et s’y adonner avec la même passion que lors de leurs parties de gin rami, autant son alter ego nocturne rivalisait d’inventivité pour la surprendre et lui donner du plaisir. Plaisir qu’elle contenait parfois difficilement, au risque qu’il se doute qu’elle avait compris son stratagème.


Elle veillait cependant à entretenir le mystère et ne pas, la nuit, lâcher l’une de ces petites phrases dont son subconscient, aux confins du plaisir, avait le secret, comme « Charles-Édouard, bouffe-moi le clito… », ce qu’il faisait d’ailleurs régulièrement et de fort belle manière. Une seule chose la troublait : avec l’habitude, elle remarqua que – outre une évidente différence de taille – le gourdin qui la pénétrait devant avait aussi une texture moins naturelle que la demi-portion qui lui visitait régulièrement l’anus. Elle tenta à plusieurs reprises de prendre en mains ou en bouche la version XXXXXXL, mais son amant se détournait irrémédiablement pour le laisser hors d’atteinte. Ce mystère finit par devenir une obsession, et à chaque visite elle tentait de l’agripper, de le caresser, si bien que son « fantôme » cessa ses visites durant quelques nuits. Elle en fut contrariée.


Son petit canard lui parut bien insipide et inefficace. Fort heureusement, Charles-Édouard version barracuda fit rapidement son grand retour en apothéose car, pour la première fois, son côlon eut droit à l’intromission du chibre bodybuildé. L’opération fut douloureuse, et en dépit de tous leurs efforts de contorsion et de lubrification, elle estima qu’un bon tiers du Magnum était resté à l’extérieur. Ce fut dès lors un nouvel objectif tacitement consenti entre les deux partenaires.


Le défi fut relevé quelques semaines plus tard dans un hurlement d’extase et de douleur mêlées durant lequel elle ne put contenir un « Putain de sa mère ! Tu l’as bien bourré, mon fion, Charles-Éd… » Elle s’interrompit. Trop tard. Le charme était rompu. La lumière s’alluma et elle vit son mari, le doigt sur l’interrupteur, équipé d’une sorte de ceinture surmonté d’un godemichet encore plus imposant que ce qui lui avait semblé. Elle lui sourit.



Penaud, il haussa les épaules.



Elle l’embrassa sur le front et le serra contre elle.



Elle enleva les sangles qui enserraient les fesses et la taille de Charles-Édouard et jeta le gode-ceinture sur le sol. Elle l’allongea sur le dos et approcha sa bouche de son sexe, étonnamment dur et vigoureux ce soir. Elle le pompa, le suça tendrement, soucieuse de mettre autant d’amour dans ce geste que dans l’aventure que Charles-Édouard venait d’imaginer pour elle. Finalement, le plaisir qu’elle ressentait allait encore au-delà de ce qu’elle avait éprouvé durant leurs rodéos. Soudain, elle cessa et se redressa d’un bond.



En grande connaisseuse de champagnes, elle imagina avec envie toutes les possibilités qu’il leur restait à explorer avec ces ustensiles aux noms si évocateurs tous les défis à relever. Elle tenta de se représenter ses divers orifices dilatés à l’extrême et recevant l’un de ces monstres. L’idée suffit à lui procurer un orgasme quasi sismique. Elle hurla sa joie, son bonheur, et attrapa la tête de Charles-Édouard à deux mains.




FIN