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n° 18112Fiche technique24841 caractères24841
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Temps de lecture estimé : 18 mn
06/10/17
Résumé:  Un couple découvre l'échangisme lors d'une soirée d'été chez des amis dans le spa du jardin.
Critères:  frousses couplus extraoffre sandwich échange init
Auteur : Asceltos

Série : Claire ouvre la boîte de Pandore

Chapitre 01
Un spa libertin

18 heures. Claire rabattit le capot de son ordinateur portable, prit ses poignets entre ses mains afin de les malaxer et s’étira sur son siège. Sa journée de bureau touchait enfin à sa fin. Elle regarda par la fenêtre. Il faisait encore bien chaud par cette belle journée d’été sur Paris, mais une petite brise agitait dans un froissement sonore très doux les feuilles des peupliers de la rue.



En se levant, elle chantonna avec un grand sourire et un regard espiègle « Libéréééée, délivréééeeee… »



Claire s’esclaffa et dévala quatre à quatre les escaliers pour rejoindre sa voiture au parking. Encore une petite heure de route et elle serait à la maison pour LA soirée spéciale que son amoureux avait organisée.

Dans les bouchons du trafic francilien, elle repensa à ce qui l’attendait et se sentit prise d’une sensation étrange, un mélange de gêne et d’excitation.


Cela faisait des mois qu’ils en parlaient avec Jonathan, son chéri, mais là on passait du fantasme évoqué sous la couette à la réalité. Est-ce que c’était bien raisonnable, tout ça ? Et puis, qu’allait-elle ressentir ? De l’excitation, de la gêne, du plaisir ou du dégoût ? Dans tous les cas, elle avait dit oui à cette soirée et elle ne pouvait plus annuler. Dans quelques heures, elle serait chez des inconnus et ça ne sera pas que pour parler politique ou de l’école des enfants. C’était une soirée à dominante coquine annoncée et elle repensait à la dernière discussion à ce sujet :




  • — Ne te mets pas de pression inutile, lui avait dit Jonathan une semaine plus tôt. On va dîner, discuter, et si on le sent on se laissera aller. On pourra partir à tout moment. Tu n’auras qu’à me dire à mon oreille notre mot de code pour me dire qu’il faut arrêter et qu’on doit partir.

Ils avaient choisi le mot de code : panda. Ce mot devait siffler la fin de la récréation pour Claire et pour Jonathan si l’un des deux ne se sentait pas bien.


  • — Mais comment tu les connais déjà ?
  • — Je te l’ai dit. Maxime, je le connais depuis un moment mais elle, je ne l’ai jamais vue, à part en photo sur son smartphone.
  • — Mais c’est venu comment ?
  • — Comme je te l’ai expliqué. On prenait un verre après le travail comme on le fait régulièrement, et on a parlé sexe et routine dans notre couple. Je lui ai expliqué qu’on était ensemble depuis plus de dix ans et que même si le désir et le plaisir étaient toujours là, le besoin de pimenter et d’expérimenter des nouvelles choses était toujours présent. Lui m’a demandé si j’avais déjà tenté le côte-à-côtisme, le mélangisme et l’échangisme. J’avoue que je ne connaissais pas les différences. Il m’a expliqué alors que le côte-à-côtisme c’était de faire l’amour à côté d’un autre couple qui faisait la même chose, le mélangisme incluait des caresses et des baisers en plus, et l’échangisme c’était la totale. Quand je lui ai demandé comment il connaissait ça, il m’a dit qu’il le pratiquait depuis deux ans avec sa femme et que ça avait donné un sacré coup de peps formidable dans leur couple.
  • — Ce n’est pas dangereux ? je lui ai alors demandé.

Il a ri en me disant que c’était entre adultes consentants et que personne ne forçait personne à quoi que ce soit.


  • — Oui, mais si ta femme prend du plaisir avec un autre homme, ça ne te fait rien de la voir ?
  • — Bah si, justement. Ça m’excite, ça me fait un feu d’artifice dans ma tête. Elle prend du plaisir, je la vois prendre du plaisir, on partage ce moment unique entre nous. Elle prend du plaisir à me voir heureux. C’est un cercle vertueux. Rien n’est caché et elle me voit aussi prendre plaisir dans les bras d’une autre femme sans que je la trompe. C’est vraiment quelque chose que nous vivons à deux, et dans le total respect.
  • — C’est pas de l’adultère, ça ?
  • — Que tu es prude ! L’adultère, c’est exclure son conjoint, et là il n’y a pas d’adultère puisque l’autre est inclus. Et crois-moi, on connaît des orgasmes terribles tous les deux lors de nos soirées, et quand on rentre on fait l’amour de manière encore plus bestiale, sans compter que nous sommes encore plus amoureux qu’avant.
  • — Je ne sais pas si Claire serait prête à cela…
  • — Venez à la maison, et on vous en parlera si vous voulez. On fera un apéro dînatoire.
  • — Tu es fou ! Elle va prendre peur ; elle est coincée à mort sur le sujet du libertinage, en plus.
  • — Mais non. Tu dois savoir, mon ami, que les femmes sont bien plus coquines que nous. C’est juste leur éducation qui leur a appris à donner l’image de filles bien sages afin de ne pas passer pour des putains. Du coup, elles finissent par prendre des amants car elles vivent ainsi leur sexualité de manière cachée, et c’est pour ça que ça rend tout le monde malheureux car elles n’osent pas avouer leurs fantasmes à leur mari. Et comme tu vois, reprit Jonathan en caressant la joue de Claire qui était lovée dans ses bras, il n’y aucune obligation, et même si on ne fait que discuter, on aura passé une bonne soirée avec des amis. En plus, il est non seulement beau garçon, mon pote, mais il est surtout très rigolo.
  • — OK, lui avait dit Claire. Mais je te préviens que moi j’y vais, et qu’à part le fait que nous nous embrassions de manière un peu passionnée devant eux, je n’irai pas plus loin.
  • — Pas de souci, ma chérie. Avoue quand même que ça t’excite un petit peu.
  • — Oui… dit-elle d’un air coquin et en rougissant.



« Tuuuuuuuuuuuuuuuut !! » Le klaxon sortit Claire de sa rêverie dans laquelle elle était plongée et elle se rendit compte qu’elle avait laissé la voiture de devant prendre pas mal de distance. Elle balança un doigt d’honneur à l’intention du conducteur, passa la première et accéléra. Trente minutes plus tard, elle était chez elle devant la glace de son armoire à vêtements, la peau encore un peu perlée des gouttes d’eau sa douche rafraîchissante.



Les mains sur les hanches, elle remonta sa bouche en cul de poule et en fronçant les sourcils.



Elle saisit son ensemble soutien-gorge et string Chantelle. Son soutien-gorge comportait une maille extensible en haut du bonnet pour donner l’illusion d’une demi-baleine ainsi qu’une couture verticale donnant un effet galbant à sa poitrine 95C. Un joli petit nœud papillon bleu ciel faisait se rejoindre les deux seins en joli clin d’œil à celui présent à l’arrière de son string.


Elle se regarda dans le miroir et se trouva jolie. Elle s’était un peu plus maquillé le visage que d’habitude en se disant que le blush cacherait ses rougissements au cas où. Elle n’avait pas fini de remonter le zip de sa robe noire qu’elle entendit la voix de Jonathan :



Jonathan la rejoignit aussitôt.



Claire sentit le feu monter à ses joues. Un rapide check-up au miroir lui révéla que le blush faisait bien son effet. Jonathan continua :



Quinze minutes plus tard, Jonathan la rejoignait dans la voiture. Il avait opté pour un costume noir et une chemise blanche à petits carreaux bleus. Il sentait bon son parfum fétiche Terre d’Hermès et Claire se sentit fondre en le voyant aussi beau et sûr de lui. Jonathan s’en aperçut et voulut l’embrasser, mais Claire le repoussa à la dernière seconde :



Il était 20 h 30 quand ils sonnèrent au lieu de réception. La porte s’ouvrit.



Claire observa son hôte. La quarantaine passée, il était grand avec les épaules carrées. Il avait déjà les cheveux poivre et sel, un visage avec une mâchoire carrée et des yeux d’un bleu-nuit intense. Il portait une chemise de la même couleur et un pantalon blanc. Elle fut un peu troublée mais se reprit très vite :



Il tonna d’une voix claire :



Une femme aux yeux verts et aux longs cheveux roux arriva à leur rencontre. Elle portait une robe moulante bleu marine à fermeture Éclair qui mettait particulièrement en valeur ses formes généreuses. Elle ne faisait pas plus d’un mètre soixante-dix mais ses chaussures blanches à talons lui donnaient un côté élancé qui compensait ses rondeurs.



Claire ne put s’empêcher de rire. En tout cas, on était loin du dîner guindé qu’elle craignait, et puis leur maison moderne était tout à fait à son goût.


Quelques minutes plus tard, tout le monde trinquait sur la terrasse qui donnait sur un jardin illuminé avec goût. Au centre du jardin et à l’abri des regards du voisinage, une tonnelle avec un spa en bois en son centre renvoyait différentes lumières tandis qu’on entendait en fond musical de la deep lounge bien entraînante.


Après quelques coupes de champagne et quelques amuse-bouche dévorés, l’ambiance était toujours très bon enfant et les rires allaient bon train. Claire avait bien remarqué quelques regards furtifs de Maxime sur son décolleté et ses jambes, mais elle avait fait semblant de rien. Elle observait Jonathan et voyait qu’il ne restait pas indifférent à Sophie quand elle allait et venait à la cuisine pour chercher des nouveaux plats. Contrairement à ce qu’elle avait imaginé, elle ne ressentait pas de jalousie désagréable mais plutôt une envie d’embrasser Jonathan. Il lui avait demandé discrètement si elle se sentait bien et lui avait répondu par l’affirmative. Effectivement, rien ne changeait de leurs soirées habituelles, et à part deux-trois plaisanteries, le sujet ne tournait pas autour du sexe. Quelle idiote elle avait été de penser que les libertins étaient des obsédés sexuels sans aucun raffinement : on ne devinait absolument rien du tout et les conversations étaient tout à fait plaisantes.


Un excellent magret de canard et ses pommes de terre à la sarladaise avaient été dégustés autour d’un remarquable Bergerac rouge qui avait bien détendu tous les convives. Les conversations s’étaient poursuivies sur les vacances respectives et on avait évoqué avec plaisir les pays comme la Thaïlande ou le Mexique. La brise de la journée était tombée ainsi que la nuit, mais il faisait toujours très bon et on entendait le chant des grillons.



Claire, surprise, répondit :



Claire suivit Sophie dans leur chambre.



Sophie tendait un bikini noir et blanc à Claire.



Claire défit sa robe pendant que Sophie dézippait sa robe moulante pour révéler une lingerie blanche du meilleur goût. En regardant Claire, Sophie s’écria :



Claire avait oublié chez qui elle était et elle fut un peu scotchée par la question.



Claire sourit et regarda cette belle femme rousse pulpeuse en l’imaginant se faire chevaucher par son mari et un autre homme à la fois. Cette pensée lui donna une chaleur immédiate dans son ventre.



Claire était gênée mais excitée à la fois. Sophie savait de quoi elle parlait tandis qu’elle était restée à des images. Sophie continua :



En revenant au jardin, Claire constata que les hommes étaient déjà dans le jacuzzi en train de siroter un digestif, et les rires allaient bon train. Maxime, en les apercevant venir, s’exclama :



Les lumières disco, les bulles, l’eau chaude et l’alcool détendaient bien tout ce petit monde. Claire se laissait aller et elle voyait que Jonathan était calme et détendu. Sophie se collait langoureusement à Maxime et ils échangeaient de plus en plus de longs baisers.

L’alcool aidant, Claire en profitait pour faire de même avec Jonathan. À un moment, elle glissa discrètement sa main vers l’entrejambe de son chéri quand elle se rendit compte qu’il n’y avait pas de tissu, les remous cachant cet état depuis le départ.



Claire regarda Maxime qui lui faisait un grand sourire en hochant la tête. Elle avait un autre homme nu en face d’elle à moins de deux mètres et elle tenta un regard puis, pivoine, dit :



Claire réfléchit deux secondes, regarda tout le monde et se dit « Zut ! On n’a qu’une vie ! »



Claire enleva son maillot de concert avec Sophie et libéra sa poitrine. Un petit mouvement de bassin, et le slip de bain trouva le même sort que le haut et se retrouva par terre.



Maxime et Sophie rirent en voyant cette bonne humeur contagieuse. Avant même qu’il ait eu le temps, Claire embrassa langoureusement Jonathan en lui caressant le torse. L’excitation monta d’un cran et les baisers appuyés durèrent plusieurs longues secondes. Un coup d’œil à l’autre couple et Claire se rendit compte qu’ils n’étaient pas les seuls à s’aimer : elle pouvait voir que la main de Sophie s’activait sous l’eau. Jonathan commença à caresser les seins de Claire qui laissa émettre des soupirs de plaisir. Elle dit à son amoureux :



Claire passa une jambe par-dessus Jonathan et vint s’asseoir pour se mettre sur ses genoux et en profita pour s’empaler sur sa queue qui était déjà toute tendue. Elle gémit instantanément. Elle entendait des gémissements de l’autre côté du jacuzzi mais Claire gardait les yeux fermés. Elle voulait rester dans son monde et ne pas casser la magie de ce moment. Elle entreprit des mouvements de va-et-vient de son bassin. D’abord tout en douceur, puis de plus en plus appuyé. Le plaisir montait en elle à une vitesse inégalée. Elle ne voulait pas venir aussi vite et ouvrit les yeux.


Maxime et Sophie étaient dans la même position, Maxime malaxant les lourds seins de Sophie alors que celle-ci entreprenait des mouvements de bassin sur Maxime qui faisait dégager encore plus de bulles de leur côté. Sophie envoya un clin d’œil à Claire qui sourit et lui retourna son clin d’œil. Ça y était : elle goûtait au côte-à-côtisme et prenait beaucoup de goût. Elle se retourna pour s’asseoir en cavalière sur Jonathan qui continua ses mouvements. Elle ne retenait plus son plaisir et laissait échapper des cris qui venaient en écho à ceux de Sophie. Cette situation l’excitait à un point jamais pensé mais elle en voulait encore plus.



Maxime jeta un œil à Sophie qui hocha de la tête. Elle avait raison : c’était elle qui décidait du plaisir de son mari ou pas. Alors que Jonathan reprenait ses mouvements en aidant Claire qui se soulevait à intervalles réguliers sur ses genoux, Maxime se mit debout et s’approcha pour commencer à caresser en même temps le dos de Claire. Cette sensation l’électrisa. Elle avait maintenant quatre mains qui parcouraient son corps. Quand Maxime toucha ses seins et pinça ses tétons, elle ouvrit la bouche et pencha la tête en arrière :



Et ses mouvements reprirent de plus belle. Elle sentit enfin contre son dos la bite brûlante de Maxime et elle se mit à frissonner. Sophie, qui les observait à côté, souffla dans l’oreille de Claire :



Maxime se mit assis sur le rebord du jacuzzi à côté de Jonathan. C’était la première fois depuis dix ans qu’elle voyait une autre bite que celle de son homme d’aussi près ; elle était plus longue mais moins grosse. Elle la prit en bouche et entreprit une fellation aussi profonde que possible. En la voyant ainsi, Jonathan doubla l’intensité de ses coups de reins et elle devait faire des efforts pour continuer sa fellation tout en poussant des cris de plaisir. La situation étant tellement excitante qu’elle sentit tout de suite l’orgasme venir. Au moment où Maxime appuyait sur sa tête et qu’elle sentait son sexe bien au fond de sa gorge au point de s’étouffer, une violente décharge électrique lui remplit le bassin et ses jambes se mirent à trembler sous l’effet de l’orgasme. Elle rejeta sa tête en arrière, les yeux fermés et laissa échapper à pleine voix son plaisir :



Quand elle ouvrit les yeux, tout le monde lui souriait. Elle se mit à leur sourire avec un regard un peu embrumé de larmes de plaisir. Elle tenait toujours dans sa main la queue de Maxime.



Jonathan et Maxime ne lui laissèrent alors pas de répit et recommencèrent leur manège.



Joignant le geste à la parole, elle prit la queue de son homme et entreprit des mouvements de va-et-vient avec sa bouche puis redonna la queue à Claire. Au bout d’un moment, elles furent toutes les deux à faire la fellation à Maxime qui grognait de plaisir de sentir deux langues lui lécher la hampe. Alors qu’il était au bord de l’explosion, il se retira et dit :



Sophie se mit sur Maxime dans la même position que Claire afin qu’il puisse la pénétrer, et Jonathan put s’asseoir pour bénéficier du même traitement de faveur.



Jonathan sourit et ferma les yeux d’extase quand il sentit son gland taquiné par la langue de Sophie. Il crut qu’il allait jouir immédiatement quand il sentit non pas une, mais deux langues. Les filles s’amusaient comme avec un Mister Freeze en rigolant et Jonathan eut toutes les peines du monde pour ne pas jouir quand Sophie déclara :



Un rapide mouvement et les hommes se retrouvèrent assis sur le rebord pendant que deux ravissantes femmes s’adonnaient à un concours de turlute. Il ne fallut pas très longtemps pour que Maxime défaille et jouisse à gros bouillons dans la bouche de Claire en lui tenant la tête. Jonathan suivit quelques instants après en faisant de même.



Tout le monde rigola.



Le quatuor sortit du jacuzzi et se dirigea vers le salon. La nuit s’annonçait longue…



(À suivre)