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n° 18114Fiche technique79105 caractères79105
Temps de lecture estimé : 46 mn
09/10/17
corrigé 01/06/21
Résumé:  Elle invoque la vengeance, mais va bien vite s'apercevoir qu'en réalité la vengeance n'a été que l'allumette qui a mis le feu à la mèche.
Critères:  fh extracon cocus hotel vengeance facial fellation préservati pénétratio fsodo gangbang attache confession
Auteur : Roby      
Un quiproquo qui tombe à propos.

J’ai une tête à faire peur. Le miroir me renvoie une image terrible. Une image de « vieille », pourrait dire mon enfoiré de mari. Mais n’importe quelle femme paraîtrait ravagée, si elle avait vécu une telle aventure.




**********



Tu pourrais dire vieille pute, me susurre une petite voix dans ma tête.

C’est pas sympa de dire ça, je pense, pour répondre à cette petite voix.

– Mais c’est la vérité.

– Tu es comme mon mari ? Tu me considères comme vieille ?

– Je ne discute pas sur le « vieille », mais sur le « pute ».

– C’est encore moins sympa. Tu pourrais avoir plus de respect pour moi.

– Mais je ne mens jamais. Une conscience ne sait pas mentir. Au mieux, elle garde le silence.

– Alors si c’est pour me dire des horreurs, tu ferais mieux de te taire.

– Trop tard, il ne fallait pas m’appeler.

– Mais j’ai rien fait moi !

– Ose dire que tu n’as pas honte de ce que tu as fait ?

– Peut-être. Mais ce n’est pas de ma faute. J’ai juste pensé à me venger.

– Oh, la mauvaise excuse. Excuse des faibles qui ne veulent pas reconnaître qu’ils ont tout fait en pleine connaissance de cause.

– Pourtant je t’assure, le premier c’était dans l’idée de me venger.

– D’accord le premier, et encore, juste au début. Mais avais-tu besoin de continuer avec lui ? Et les autres, et le patron ? Elle était où la vengeance dans ces moments-là ? Non reconnais que tu t’es laissée emporter par le cul.

– Je reconnais, mais ce n’est pas ma faute, c’est juste que cette histoire de pute et de recevoir de l’argent m’a libérée de tous mes tabous. Et par ces hommes, leurs désirs, leur façon de disposer de moi, j’ai découvert un monde…

– Un monde de putes, ou de salopes si tu préfères.

– Ah ça suffit ! Retourne te coucher. Je vais prendre un bain.

– Oui un bain. Tu crois vraiment que l’eau va te débarrasser de ces souillures.

– Ta gueule. Tu penses souillure, moi j’y vois plaisir, liqueur, récompense de mes efforts, jouissance, foutre, oui foutre, et tout le reste. Va dormir ne viens pas me priver du plaisir de me souvenir. Je veux garder cette nuit, comme si c’était la dernière, mais je sais déjà que j’ai goûté à bien trop fort pour être abandonnée sur le bord du chemin.

– Si c’est ce que tu veux, après tout c’est toi qui décides…




**********



L’eau est chaude, parfumée et chacun de mes muscles en apprécie le confort.

Oui, je veux me souvenir. Oui, je reconnais que j’ai franchi les limites de la décence, de l’éducation, de la retenue pour me laisser emporter dans un courant si fort qu’il m’a révélée à moi-même. Et ceux qui critiquent, qu’ils aillent se « faire foutre ». J’ai passé l’âge de recevoir des leçons et ce que j’ai fait ne nuit à personne. Je l’ai fait. Je l’assume. Et s’il faut remercier mon salaud de mari, alors je le remercie.


Je n’avais pas prémédité de revenir à la maison. C’est la panne du métro, mon avion raté, le suivant retardé puis annulé, qui m’ont fait revenir chez moi. J’avais prévu d’aller voir ma mère et mon mari m’avait dit : « Je ne bougerai pas, je vais me faire une cure de vieux films. »


Donc en ouvrant la porte, il devait être 22 heures, je ne suis pas étonnée d’entendre des voix. Il doit être devant sa télé ou son écran. Mais ce sont des voix particulières et tout de suite je pense qu’il regarde un film de cul. Je sais qu’il regarde sur le net. Je trouve parfois des pages non fermées ou des historiques avec des liens très parlants. Mais depuis quelque temps, je reconnais que mes hormones m’ont fait oublier que le cul est aussi un des plaisirs du mariage. Et ce soir, je ne sais pourquoi, je me sens en manque.

Mais la télé est éteinte, le salon désert. Il doit être dans la chambre et je souris en pensant que je vais le surprendre en train de se caresser. Ce sera une bonne occasion de lui rappeler que moi je peux me charger de ces petits mouvements de mains ou mieux, utiliser mes lèvres, ma bouche, ma langue pour le libérer d’une pression trop longtemps retenue.


Mais ce n’est pas ça. Le fumier est bien dans la chambre, mais ce n’est pas sa main qui se charge de le caresser. C’est une pouffiasse qui le chevauche. Une jeunette qu’il a dû trouver dans les stagiaires à son boulot, toutes prêtes à donner du meilleur d’elles-mêmes pour gagner un CDI. Mais si la cause est noble et je peux la comprendre, c’est surtout ce que disent les amants qui me choquent :



La connasse, c’est moi qui devrais être à sa place. Je connais cette bite depuis longtemps. Elle m’a donné tant de plaisir et son propriétaire m’a entraînée dans des envies que beaucoup d’hommes partagent comme une fellation bien profonde et parfois une sodomie bien menée.



La salope. Elle sait y faire. Je vois bien qu’elle sait se tortiller sur la bite de Chris au point de lui tirer des soupirs. Je reste un moment, voyeuse de mon cocufiage. Je sais que mon mari a eu des aventures, mais ramener cette jeune pute chez moi, dans mon lit, c’est trop. Moi qui pensais le surprendre et lui montrer que ma période de « disette » était derrière moi. Elle n’arrête pas de parler. Une vraie pute qui encourage son client, qui le guide, qui le complimente, et lui qui tombe dans le panneau.



C’en est trop. Il faut que je respire. Si j’entre, je vais passer pour la « vieille » qui fait un scandale, renforçant cette image d’épouse qui brime son mari et en ces temps de liberté sexuelle, c’est presque une faute.

Je laisse mon sac de voyage dans l’entrée et sors. La rue est déserte. Notre quartier est en pleine rénovation. On vit dans la poussière et les bennes de béton. Un tour d’immeuble. Un autre tour et je sens que je me calme. Mais quoi faire, entrer ? La salope est sûrement encore là, elle a tout ce qu’il faut pour réveiller un homme défaillant. Et tous les deux savent que l’enjeu est peut-être ce poste fixe. Finalement je la comprends. Les temps sont durs pour les jeunes. Ce sont les décideurs qu’il faudrait punir, car ils profitent. Oui, mais merde, si ce sont celles qui couchent qui gagnent, combien d’entre nous seraient à la rue.


Juste en face notre immeuble, le restaurant n’est pas encore rasé. Il le sera en dernier, lorsque le bâtiment nouvellement construit lui permettra de migrer. Nous connaissons son propriétaire. Cela nous arrive d’y dîner lorsque j’ai la flemme de faire à manger. En attendant, il a transformé sa partie hôtel, d’à peine une étoile en chambres au mois pour certains ouvriers du chantier.

J’y entre. Malgré l’heure tardive, quelques hommes bavardent. Des émigrés pour la plupart. Enfin j’imagine, car les conversations se taisent alors que j’avance vers le comptoir.



Les conversations reprennent et le panel de langues est varié. Le plus étonnant c’est que le français soit parlé par certains. Ah, le français, véhicule de notre culture !



Le patron me regarde drôlement, mais me sert.



Il s’exécute.



Je n’ai pas parlé très fort. Je n’ai pas la culture de la pleurnicherie que l’on affiche.



Et puis réfléchissant :



Il voit bien que je suis décidée à ne pas rentrer et que tout cet alcool n’est pas bon pour moi, surtout si je prends ma voiture.



Il regarde autour de lui.



Je suis sincère. Un peu ivre, mais cet homme que je ne connais qu’en tant que cliente se comporte vraiment bien. Christophe se moque de lui en me disant qu’il en pince pour moi et me regarde avec des yeux de « merlan frit », mais en tout cas, il sait se tenir.


La chambre est simple, mais propre. Un lavabo, un lit, une penderie. La fenêtre donne sur la rue. Mais on frappe. C’est Rachid.



C’est plus tard alors que je me prépare pour aller me doucher et refroidir cette ardeur, colère, moiteur, pollution, enfin tout ce qui fait que je me sens sale, que je comprends la remarque du patron. Le nécessaire propose entre autres, deux capotes. Il y a une éternité que je n’avais pas eu l’occasion d’en croiser. Une éternité de dix bonnes années. Une folie, séduite par un homme, moi femme mariée déjà établie dans un train-train que cet amant m’avait fait toucher du doigt. Une expérience totalement sexuelle, pas assez longue pour que nous fassions le nécessaire pour garantir nos rapports. Mais Dieu que cela avait été bon. Christophe avait été, bien entendu il ne le sait pas, l’heureux bénéficiaire de cette liaison.


Il y a pour les femmes deux façons de réagir lorsqu’elles prennent un amant.

Un amant de cœur rend les contacts avec le mari assez délicats. C’est souvent le divorce ou la séparation.


Un amant de sexe rend la femme, je parle de celle qui a encore un sentiment pour son époux, coupable de son infidélité ! Et pour compenser, elle en fait plus. Plus gentille, plus belle, plus… tout, y compris plus chaude au lit, plus disponible avec le risque pour un mari soupçonneux de découvrir la supercherie.

Moi cela n’avait pas duré assez longtemps pour que Chris s’en aperçoive et ce salaud, pendant que je me déshabille pour la douche était en train… Une jeune… m’insultant pour obtenir ses faveurs.


Je ne croise personne dans le couloir. La douche peut se fermer et je peux me laver le corps et mon esprit de cette pollution.

Mais au retour, heureusement vêtue de ce peignoir peut-être un peu petit, je croise un homme tout étonné de voir une femme sur son chemin.



Il est drôle, évidemment que je ne viens pas d’ailleurs, habillée ainsi.



Il paraît étonné de ma question. Je suis conne, lui aussi ne vient pas d’ailleurs ou alors il se balade dans la rue, torse nu et en short. Je souris. Lui aussi. Quelques secondes de silence où je découvre un torse puissant, étrangement velu, presque sauvage, de cette pilosité qui n’est plus appréciée en ces temps d’épilations plus ou moins totales.

Lui aussi me dévisage. Enfin je veux dire qu’il a la vision du chasseur pour voir que ma robe de chambre n’est pas assez serrée et que la naissance de mes seins peut être vue.

Je reprends mon chemin. Je devine qu’il me suit du regard. Je vais ouvrir la porte de ma chambre :



Il fait les quelques mètres qui nous séparent.



Je sois avoir l’air étonnée, qui ne le serait pas ? Mais il continue, enfonçant bien le clou :



Je dois sourire d’un air béat. Ce mec me prend pour une pute. D’une certaine façon, à mots couverts, le proprio m’avait prévenue. Il avait même ajouté : « si on vous harcelle, appelez-moi. »



Si vous trouvez que c’est une réponse appropriée, envoyez-moi un mot. Je n’ai trouvé que cela, cette phrase toute faite que je sors à chaque fois qu’on m’interpelle, dans le métro ou ailleurs, pour une quête, pour une demande de renseignements.

Et je laisse l’homme qui doit chercher le sens caché de ma réponse. En tout cas il n’insiste pas et ne frappe pas à ma porte.


Me voici seule dans ma chambre. Je recommence à gamberger. Pendant que je déprime, là-bas, les amants doivent s’envoyer en l’air. Ils sont tout près. Tiens, si je m’avance un peu vers ma fenêtre je suis quasiment au niveau de ma chambre à coucher. On voit de la lumière malgré le rideau tiré. Une lumière qui semble vaciller. Peut-être la table de nuit qui bouge alors qu’ils… Ou bien ce sont eux qui passent devant…

Ça fait mal. Oui ça fait mal. Moi, Vieille… Froide… Frigide… Le salaud, alors que je me réjouissais de le retrouver pour faire un câlin. Et en guise de câlin me voici dans cet hôtel minable où on me prend pour une pute.


50 € pour une fellation ? En deux clics, je me renseigne sur les prix. 50 € c’est pas mal du tout. Voilà un homme qui ne me trouve pas si vieille pour m’offrir cette somme. Il était pas mal fait d’ailleurs. Vengeance ! Et si je me vengeais comme cela ? Je raconterais ça à mon mari juste pour voir sa tête. Tête de Cocu. Retour à l’envoyeur.


Sans plus réfléchir, je sors dans le couloir. On entend l’eau couler. L’homme doit y être encore. Je pousse la porte qui s’ouvre, il ne l’a pas fermée. Il me tourne le dos, je peux voir sa musculation et ses fesses bouger alors qu’il se savonne. Je le regarde quelques secondes. Après tout pour faire cocu mon mari autant prendre un mâle costaud. Je ferai une photo pour lui montrer que je ne mens pas.

L’homme se tourne. Nous nous regardons un moment. Son pénis se balance. Son pubis et tout le reste est couvert de poils. C’est fou ce que ces poils peuvent renforcer sa virilité.

Je m’entends dire :



Je tourne le dos, mais j’ai l’impression de jouer un rôle lorsque je me retourne pour dire, en montrant d’un geste.



Je m’enfuis. Dans ma chambre, je réalise ce que je viens de faire. Non, il faut que je ferme à clé. Je lui dirai que j’ai changé d’avis. Il frappe.



La voix est suppliante puis coléreuse. Il doit se dire : « Un deal est un deal. Merde elle est venue dans la douche… » Il a raison. Je me suis mal comportée avec lui. Je vais le laisser entrer et lui expliquer. Mais une bonne résolution ne suffit plus, lorsqu’aussitôt il me tend des billets. Billets froissés. Billets de 20, de 10, de 5, pour constituer ce qui manifestement est une somme pour lui. Je me sens coupable de l’avoir relancé.



Il descend son short et me montre une verge rigide, en une érection magistrale que seule la jeunesse peut offrir. Une bite sauvage, tendue vers le ciel, jaillissant d’une forêt de poils qui renforcent encore cette impression de naturel. Il pose les billets alors qu’il avance vers moi, me repoussant vers le lit où je bute pour m’asseoir.



Je me tortille pour l’enlever.



Il est si mignon, si spontané et surtout ses compliments se chargent de me rappeler mon mari, que je ne peux pas refuser. Sa bite trouve le chemin de mes lèvres. Je n’ai qu’à ouvrir ma bouche pour qu’il entre. Sa bite est si dure qu’elle se plaque naturellement contre son ventre et que c’est comme un ressort qu’il faut contrôler. Ses fesses sont des muscles que mes mains explorent, son torse une forêt ou je me perds. Et pendant tout ce temps, je le suce, je le lèche, je le pompe et même ses couilles sont un délice.



J’ai soudain l’inquiétude de la protection. J’aurais dû lui demander une capote. C’est trop tard, mais au moins…



C’est bête, mais ce petit jeu finit par m’exciter. Ce garçon apprécie, alors que lorsque je suçais mon mari, il ne faisait que grogner. J’ai l’impression que sa bite grandit encore tellement elle me remplit la bouche. Malgré mes efforts et je veux vraiment rendre ce garçon heureux, une grande partie ne connaîtra jamais la chaleur de ma bouche. Je la lèche longuement tout au long de la hampe. Ses couilles sont soyeuses dans ma main avec ce duvet si envahissant, mais si viril.

Mais le meilleur c’est lorsque je gobe le gland totalement découvert glissant ma langue dans le sillon libre d’une bite circoncise.



Il continue alors qu’il se saisit de ma tête entre ses mains pour accompagner le mouvement de va-et-vient.



Il gémit de ce plaisir, mais cherche maintenant à se pousser plus profond en avançant. En une seconde, je suis une gorge que l’homme utilise à sa guise. Sans violence, mais avec une envie que je ne peux contrarier, il m’envahit. Bien vite, elle coulisse dans un océan de salive. Il me laisse à peine le temps de reprendre ma respiration, de tousser de cracher qu’il replonge. Je pleure de ses avances.



Merci. Ce garçon dit merci à une pute. Combien de maris, d’amants, de compagnons, n’ont pas ce mot pour la femme qui se donne à eux ? Si sa puissance m’étouffe, ce merci suffit à me faire violence. Pire j’y prends goût et je l’aide de mon mieux. Je l’aide en appuyant sur ses fesses. Je l’encourage en lui caressant les couilles.



Manifestement sa jouissance arrive, mais elle semble si soudaine qu’il a juste le temps de se retirer de la bouche alors que son sperme jaillit. Il jaillit en m’éclaboussant le visage. Je n’ai que le temps de fermer les yeux pour sentir la puissance de son éjaculation. Je sens distinctement le foutre s’étaler et couler. Même mes cheveux doivent en avoir reçu. Merde, il aurait pu prendre une serviette ou mettre sa main.

Mais la pro, c’est censé être moi et c’est moi qui aurais dû anticiper.



J’ouvre les yeux et je pourrais sourire de voir son visage si contrit.



Il va prendre une serviette et me la tend. En la prenant, je me lève et découvre dans le miroir l’étendue des dégâts. J’ai son foutre partout. Consciencieusement j’enlève le plus gros. Je suis bonne pour une douche et un shampoing.

Le garçon est désolé. Il ne cesse de s’excuser. Mais chacune de ses excuses est un compliment pour moi.

« Si belle, si sexy, si bonne… »



Je le rassure de ces mots et d’un large sourire. Déjà il attrape son short pour se rhabiller. L’image est étonnante, car il est encore en érection. C’est comme si rien ne s’était passé.

Alors je sens monter du plus profond de moi un désir irrépressible. Une chaleur entre les cuisses, de celle que doit ressentir une nymphomane qui a besoin de se satisfaire. Cette chaleur se répand et en quelques secondes je transpire.



Je demande d’une voix qui tremble d’impatience. Il obéit. Il me regarde ne comprenant pas ce que je lui veux. C’est lorsque je sors une capote qu’il réagit.



Je déroule le préservatif sur la bite encore humide de mes caresses. Je pousse l’homme pour qu’il s’allonge. J’aime son regard alors qu’il me voit monter sur le lit, l’enjamber, prendre sa queue d’une main pour la guider vers ma fente.



C’est moi qui accompagne la progression du mandrin alors que je descends sur lui.



Est-ce mon subconscient qui cherche à exorciser ce que j’ai entendu dans la bouche de la pétasse alors qu’elle chevauchait mon mari ? Mais ces mots ravissent l’homme sous moi. Il sourit comme souriait mon mari sous ces compliments.

Alors je me fais du bien. Une envie qui couvait depuis des heures maintenant alors que sur le chemin du retour, je me voyais surprendre Christophe par un désir sexuel enfin de retour. Oui, je me fais du bien. Ce mandrin est ma vengeance, une vengeance non pas froide, mais chaude, vivante que je sens vivre au plus profond de mon intimité.


J’ondule tout autour de lui. Je me baise sur lui. Mes fesses claquent sur les cuisses de l’homme, marquant le rythme du plaisir. Et le plaisir arrive. Il arrive vite et je me sens couler de bonheur. Mais j’en veux encore. Je me caresse les seins, je flatte mon clitoris, et c’est bon. Bon, oui le regard de cet homme qui suit chacun de mes gestes. Il n’a pas dû en voir beaucoup de putes se donner du plaisir avec un client. Mais une pute comme moi on n’en rencontre pas tous les jours. Un second orgasme arrive aussi.



Oui, c’est la pute qui gémit. Mais son client est toujours aussi raide. Je manque à mes devoirs même si la « passe » est gratuite. Je me soulève, abandonnant avec regret ce mandrin, mais je sais que ce n’est pas pour longtemps. Je m’allonge à côté de lui.



Il bondit. En une seconde, il me couvre et sa bite m’envahit. Très vite il se déchaîne. Je suis grande ouverte pour lui. Il me baise, me défonce de toute sa puissance.



C’est beau, un homme en plein effort, les muscles tendus, le coup de reins ravageur, le visage crispé dans l’effort et le plaisir. Il me possède comme jamais on ne m’a prise. Le garçon qui s’excusait a fait place à un mâle dans toute sa splendeur. Il couvre la femelle. Il veut, pour atteindre sa propre jouissance, lui montrer qui est le dominant dans ce couple que nous formons l’espace d’un instant.

Il m’emporte avec lui. Je sens un nouvel orgasme venir. Un orgasme différent, brutal, inconnu, un orgasme qui me fait rugir, perdant alors toute retenue.



Ce n’est pas moi qui parle, c’est une autre, c’est cette femme que l’on baise sans retenue et qui… oui, oui, qui aime. Encore de très longues secondes de bonheur et l’homme jouit à son tour. Il s’écroule sur moi et je sens l’espace d’un instant toute sa fragilité. Un long moment nous restons anéantis. Enfin il se relève. Il enlève sa capote. Cette fois son sexe est en décroissance et j’en suis fière.



Il referme la porte derrière lui après ces mots. Je suis sonnée. De longues minutes, je ne pense à rien, juste à ces orgasmes si forts et si inattendus. Pourtant une petite idée fait son chemin. Après tant d’années avec mon mari, sans parler de mes amants avant, et cet amant pendant, jamais je n’avais ressenti un tel plaisir, surtout une totale désinhibition.


J’ai besoin d’une douche. J’enfile le peignoir, ouvre la porte et je me retrouve nez à nez avec un homme le poing en avant qui manifestement allait frapper.



Il dit alors qu’il me détaille. Il continue, alors que je suis silencieuse.



La réponse m’est venue sans réfléchir.



Et voilà, c’est reparti. Manifestement le gars a parlé de moi et celui-ci vient « à la pute ». Comme je ne réponds pas, cherchant comment refuser poliment ce que je viens d’accorder à l’autre, il enchaîne :



Je commence : « Non, ce n’est pas une question d’argent… » qu’il m’interrompt :



Oh là là, dans quoi me suis-je fourrée ?



Franchement dans la vie de tous les jours, je ne suis pas raciste du tout. Dans mon travail, je côtoie des collègues de toutes les nationalités, de toutes les couleurs et je n’ai jamais fait de différence. Certains sont sympathiques, intelligents, courtois et ce ne sont pas toujours ceux que l’on pense. Alors, me traiter de raciste !



Trop gros ? Mais de quoi il parle ?



Je recule devant sa pression. Il entre derrière moi, referme la porte. Le temps d’un zip et il extrait son sexe de son pantalon.



Bien entendu que je vois. Je vois cette bite d’un noir profond, soulignée par un gland bien rose qui pend. Dieu m’est témoin que je n’ai jamais fantasmé sur la taille du sexe des hommes. Celui de cet homme est pourtant plus grand que tous ceux que j’ai côtoyés. Pas énorme, non, bien proportionné, mais… Mais je ne sais pas ce qui me prend, car je tends ma main vers cette tige alanguie. Le contact est comme un choc sur la verge qui aussitôt se déploie, devenant en l’espace de quelques secondes un bâton vigoureux.



Il prend mon geste pour une réponse positive, pose les billets sur la table de nuit et commence à se déshabiller. J’ai rarement vu des habits tomber si vite. Il est devant moi, nu comme un ver, d’une nudité presque totale si ce ne sont les quelques poils qui se battent en duel sur le pubis.

Il a décidé pour moi. Mon peignoir tombe au sol alors que sans me quitter des yeux, l’homme couvre son engin avec une capote.



Voilà ce qu’une pute doit demander à un client. Et la pute, si j’avais pu m’en cacher la vérité avec le premier, est bien dans cette chambre. Elle s’appelle Maryse.



Je m’accroche autour de son cou. Je le ceinture avec mes jambes, mais rien ne peut empêcher ma fente de s’ouvrir sous la pression de ce gland rose que j’ai à peine eu le temps de voir. Un gland qui fraye son chemin, m’ouvrant tel un coin ouvre une bûche, sans à-coup, tout en force. Mais un coin qui me remplit petit à petit alors que l’homme me laisse tomber. Une fraction de seconde, j’imagine la bite continuer son chemin et me transpercer de part en part me menant au paradis des putes retrouver Marie-Madeleine. Mais aurais-je le droit de la côtoyer ? Oui, on me paye, mais moi ce n’est pas pour vivre, c’est juste que cela m’excite et me fournit des amants qui me donnent tant plaisir.


Voilà, je suis empalée « jusqu’à la garde », comme on dit. Il ne peut aller plus loin. Mais c’est bon de se sentir ainsi pleine de cette verge que d’une main j’ai réveillée. Elle palpite en moi, mon vagin lui fait une douce enveloppe toute de chaleur et de douceur.

Putain que c’est bon de se sentir ainsi possédée par cet homme dont les mains servent de coussin à mes fesses, mais des coussins qui eux aussi, enveloppent, étreignent et… oh oui, qui me soulèvent pour me laisser redescendre, frotter mes parois humides et si sensibles.


Il m’appuie contre le mur et s’active plus vite. Je suis sa chose et c’est bon. Il me baise avec ce bâton qui me paraissait si gros et qui pourtant coulisse en moi pour m’apporter tant de plaisir. Du plaisir juste en me possédant, un plaisir sourd, différent de la jouissance libératrice, mais un plaisir qui dure qui dure.


Mais il doit fatiguer, car il me pose sur la table contre la cloison. Le mur me sert maintenant d’appui et la distance entre l’homme et moi me permet de le voir à l’œuvre. À l’œuvre, car maintenant il a plus de liberté et son mandrin plus d’amplitude. La capote semble avoir disparu. Je ne vois que la chair humide et parfois ce bout rose sombre qui sort un instant avant de revenir me prendre.


C’est bon, c’est bon. Comme le précédent, je peux sentir la puissance de ce corps, les muscles rouler sous la peau, les traits du visage hésiter entre douleur et plaisir. Il va si fort maintenant que la table cogne la cloison de coups qui doivent résonner dans tout l’immeuble.


Ah, si mon mari pouvait l’entendre !

Ah Christophe, si tu pouvais me voir !

Ah, combien tu regretterais de m’avoir cocufiée et insultée !

Ah combien tu serais stupéfié de voir ta femme baisée ainsi, dans une chambre d’hôtel, labourée par cet homme qui n’est pas de « notre monde », mais dont la spontanéité et la puissance te feraient peur !

Ah, mais aussi tu comprendrais en me voyant que j’ai du plaisir, que cet homme et l’autre avant, me libèrent d’un carcan moral pour me laisser libre pour tout tenter.

Ah ! Mais tu ne peux pas entendre.


Et pourtant… Lui aussi est beau, la sueur ruisselle de son visage, de son torse viril alors qu’il s’active pour son plaisir. Mais le plaisir sourd monte encore plus. Libre de mes mouvements, je me caresse les seins, tordant mes tétons à m’en faire hurler de… plaisir, alors que mon clitoris se tend comme un arc, petit muscle si sensible que je caresse de haut en bas, le tapotant aussi pour le satisfaire.



J’avoue dans un souffle alors que la jouissance m’envahit.



Il accompagne sa question d’une possession encore plus forte, propulsant sa bite d’un coup de rein rageur.



Chaque affirmation est un plaisir. Chaque mot attise en moi des sensations nouvelles. Baisée, labourée, insultée, tout concourt à un seul but. La jouissance.

Après que l’homme a éjecté son foutre, son visage change. C’est comme s’il devenait un enfant, fragile, que toute femme a envie de prendre dans ses bars et je comprends les putes qui ne s’investissent pas. Mais moi, je ne suis pas une pute, je suis une femme qu’un homme vient de faire jouir au-delà de tout, aussi moi je l’enlace.

Nous restons un long moment ainsi. Je sens sa queue faiblir et se retirer.

Enfin il se redresse. Il est redevenu un homme.



Gentleman jusqu’au bout.



Avant de partir, il voit son argent sur la table. C’était l’argent pour une passe, pas pour satisfaire le désir d’une bourgeoise nymphomane. Il hésite. Je vais lui rendre.



J’ai dû somnoler un moment, ma montre me dit vingt minutes, qu’on frappe à nouveau. Merde tout l’hôtel va passer me voir. Ils doivent se passer le mot. Pour eux je suis une pute et je peux aligner les passes. Je vais lui dire que j’arrête et qu’il fasse passer l’info.



La porte s’entrouvre pour me laisser voir un homme d’un certain âge.



On ? Mais il n’attend pas, qu’un second pénètre derrière lui. Ils sont deux. Le premier, massif, presque gros et l’autre mince, filiforme, bien plus jeune.



Je ne suis pas mécontente de moi, le métier entre bien. Voilà ce que dirait certainement une vraie professionnelle. En plus cela me fait une excuse toute trouvée sans avoir à me justifier.



Que ferait une pro à ma place ?



L’homme parle à son copain. Manifestement l’autre ne parle pas français. Il sourit cependant.


Je m’approche du client pour le déshabiller, mais le jeune me repousse pour prendre ma place. J’assiste à un spectacle incongru de ce garçon qui prépare son amant pour moi. On le sent amoureux du corps qu’il libère. Pourtant mon client n’est pas très beau, massif, petit, avec même un peu de ventre. Ah les mystères de l’amour, même chez les homos. C’est drôle je ne pensais pas que dans ce milieu un tel couple puisse exister.

L’homme est nu. Son sexe est à son image, court et massif. Par contre, il est totalement épilé, ce qui ajoute à l’étrangeté du spectacle.


Je me suis assise sur le bord du lit, ne sachant quoi faire. Mais le jeune continue, c’est lui qui caresse la queue de son amant pour la faire durcir et pour la prendre en bouche. Elle est maintenant en érection reproduisant en dur et plus gros ce que j’ai vu au repos. L’homme la suce facilement, on voit qu’il la connaît bien, mieux il gobe les couilles et fait gronder de plaisir son amant.

Ce petit jeu dure peu, mais la bite semble prête. Le jeune termine son travail en sortant une capote et la fait glisser. Il dit quelques mots à son amant.



Je semble perplexe.



Se faire lécher par un homo, voilà bien une perversité que je ne pensais pas. Ah, mon cher mari, lorsque je vais te raconter. Tu vas regretter de m’avoir cocufiée et tout le reste.

Pour seule réponse, j’ouvre les cuisses tout en m’allongeant.


Je suis vraiment une traînée pour faire cela, ajoutant cette pensée à toutes celles que j’ai eues, mais qui pourtant ne me font pas reculer et m’enfuir.


L’homme plonge entre mes cuisses. La bouche qui suçait son amant embrasse mon sexe. Putain que c’est bon ! Je ne comprends pas ma sensibilité exacerbée pourtant j’ai déjà joui plusieurs fois ! C’est comme si mon corps et mon esprit en voulaient plus, encore plus. Je dois reconnaître que c’est particulier. Cet homme la queue tendue et préparée pour me posséder qui regarde son amant me lécher, me sucer, tout avec sa bouche, ses lèvres, sa langue. Je ne peux me retenir de gémir de ces caresses. Les deux hommes me regardent comme une bête curieuse. « C’est donc vrai, la pute semble apprécier ! Elle ne semble pas simuler comme les autres, ou bien c’est une actrice de génie. »


Le jeune cède sa place au vieux. Un vieux qui m’embroche, poussant son mandrin dans une fente plus qu’ouverte pour lui. Je le sens bien, gros, rugueux malgré la capote, bâton noueux. Il me pousse sur le lit afin de s’y installer. Déjà il me baise avec ardeur. Il a posé mes jambes sur ses épaules pour mieux m’ouvrir. C’est dingue l’effet que cela me fait. Le lit bouge sous sa force. Son ventre claque sur mon pubis. Je sens ses couilles heurter ma raie. C’est toute la force brute de l’homme des bois qui m’assaille. Je le sens aller et venir. C’est bon.


Mais à côté, le jeune qui nous regarde en souriant se déshabille. Son amant le regarde tout en continuant de me labourer. Le jeune nous montre une bite en érection, bite longue, à l’image de son propriétaire. Laurel et Hardy dans chaque détail, voilà ce couple étrange. Il avance un peu et aussitôt mon client happe la queue dans sa bouche. Il s’arrête de me baiser, pourtant bien calé au plus profond pour se consacrer à sa sucette.


Quel spectacle ! Les putes doivent en voir de belles. À moins que ce soit moi qui inspire ! Le vieux, barbe de deux jours suce son amant, jeune imberbe, que l’on imagine plus dans un film gay avec d’autres Adonis. La longue tige forme une bosse sur la joue. Elle brille maintenant. Le jeune va-t-il cracher son jus dans la gorge de son amant ? Non, car il se retire et vient se placer derrière mon client. Le vieux se couche un peu plus sur moi et maintenant je vois bien l’autre en face de moi.


Le « Ahhhh » est synchrone avec ce que j’ai ressenti. Sous la poussée, mon client s’est avancé un peu plus en moi. Commence alors cette danse étrange, mais aussi bonne pour le corps, que les yeux et les oreilles.

Le jeune encule son vieil amant qui gémit sous ses assauts. Je l’entends et je ressens chaque poussée. Le jeune gay me baise par procuration. Son amant n’est plus le client conquérant qui me labourait de sa queue de mâle. C’est une femelle, couinant de plaisir. Les deux hommes se parlent. Je ne comprends pas, mais l’intonation est bien celle de ce que les amants peuvent partager. Le vieux s’est écroulé sur moi. Je l’enlace de mes jambes et de mes bras. Ce geste déclenche un sourire de l’enculeur, comme s’il me remerciait de ce geste de tendresse.


Si fort, si mâle, sexe gonflé et pourtant petite chose entre mes bras alors que son amant lui laboure le cul, lui parlant, lui claquant les fesses. Le jeune sourit en me regardant. Moi, je me sens partir, baisée par procuration, une queue fine se transformant en un bâton qui me semble énorme tant il gonfle en moi. Je ferme les yeux pour me concentrer sur mon plaisir. Je les rouvre, perverse, pour bien m’imprégner de ces deux hommes.


Le vieux jouit, c’est une évidence. Ses grognements sont plus forts. L’amant le ressent, complice de longue date, et se déchaîne littéralement. De longues secondes, il enfile sa femelle dont les fesses velues et lourdes croulent sous les coups. Enfin, lui aussi jouit. Un long soupir accompagne son éjaculation. Lui n’a pas mis de capote et il doit inonder le cul de son amant. Sa femelle a des attitudes de femme alors qu’il ondule pour mieux capter le jus de son mec.


Quelques minutes et nous nous libérons. Ils semblent heureux de ma prestation. Pourtant je n’ai pas fait grand-chose. C’est eux qui ont tout fait et pour un peu c’est moi qui devrais payer pour le spectacle et le plaisir. Ils sont mignons, ces deux hommes qui se câlinent, échangeant un geste affectueux, un baiser. Et puis le vieux s’étonne de voir son amant encore en érection. Ils se parlent. Ils se tournent vers moi. Quoi, ils veulent recommencer ?



C’est bien cela ils veulent recommencer. La sodomie ! Mais oui, je la pratique enfin je la pratiquais avec mon mari. Il avait mis du temps pour me convaincre, mais à force de caresses et progressivement il était passé, du doigt, à deux et puis un gode très fin pour finir avec sa bite. Ce n’était pas ma tasse de thé, mais cela lui faisait tellement plaisir que je m’étais habituée. Mais là, on parlait de cet homme et sa bite de paysan.



Son ami lui parle tendrement. Le vieux paraît rassuré, peut-être croyait-il que son jeune amant veuille le quitter.



Le jeune me regarde et son envie est évidente. Il vient d’enculer sa femelle et il veut me faire la même chose. C’est plus que flatteur. Inspirer un homo !



Les 100 € vont rejoindre les autres sur la table de nuit. Le vieux nettoie la bite de l’autre avec une de mes serviettes. C’est fait si délicatement que la bite est toujours raide. La capote est enfilée.

Il me reste à me placer. Jamais je ne me suis positionnée de cette façon. Chris m’enculait après m’avoir prise normalement, jamais en direct. Mais une pute n’a pas de gêne pour se placer à quatre pattes sur le lit, la croupe offerte, les cuisses bien ouvertes.

L’éclairage s’est éteint dans la rue, les vitres de la fenêtre se sont transformées en miroir. D’en face on doit avoir une vue parfaite sur la chambre.


« Chéri, regarde par la fenêtre ! Regarde ta femme ! Regarde la Vieille, la frigide ! Tu ne la reconnais pas ? Pourtant c’est bien elle, tu l’as souvent vue à genoux pour que tu la prennes en levrette, position que nous aimions tous les deux. Regarde-la bien, le cul offert à celui qui… Oui regarde, il arrive. Non, ce n’est pas lui, c’est son copain. Il me lèche le cul, glisse la langue dans mon orifice étroit. Toi, tu ne me l’as jamais fait. Tu aurais dû, c’est bon, très bon. C’est chaud, humide. Mais moi aussi je me vois. La salope qui attend le mâle c’est moi. Celle qui appuie maintenant sa tête contre le drap, creusant encore plus les reins pour montrer sa croupe.

Mais tu dois dormir. Ta pouffiasse, ta jeune pute a dû te vider les couilles, mais j’espère que tu as trouvé mon sac de voyage abandonné dans l’entrée. Alors tu ne dors pas. Enfin j’espère, que tu te questionnes, tu t’inquiètes. Maryse est revenue, mais où est-elle ? Nous a-t-elle vus ? Merde… Merde.

Mais elle est là ! Salaud, juste en face ! Et elle, tout un hôtel est à sa disposition. Oh que ma vengeance est belle. Tiens, il arrive. Il monte sur le lit. Il va se placer derrière moi… Mais non, il ne s’agenouille pas, il me surplombe et les jambes fléchies, descend vers moi, sa longue tige pointée par sa main.

Il est délicat et finalement mon anus lui cède facilement le passage. Alors il s’accroupit un peu plus, encore, encore et bientôt sa longue tige disparaît totalement.

C’est bien ta femme qui fait « Oh », mais c’est un « Oh » de satisfaction. Tu vois, salope jusqu’au bout.

Allez dors. Laisse-moi. Sinon je vais me sentir coupable. Je te raconterai demain. »


Sa queue est en moi. J’en sens la présence, la dureté. L’homme parle. Je ne comprends rien, mais les intonations semblent positives.



L’autre continue son monologue. Il est passé en mode « va-et-vient ». La fenêtre, décidemment miroir de mon indécence, de ma débauche, me montre une scène obscène.

L’engin coulisse. Il sort parfois, aussitôt redirigé par la main de son maître pour retrouver la chaleur de mes entrailles. À chaque fois je m’inquiète et je me sens vide.



Pour l’exciter, je l’excite. Mais il n’est pas le seul. Moi aussi, je sens comme une chaleur dans mes entrailles. Une chaleur indéfinissable d’autant que l’homme se fait plus fort, plus invasif et que ses mouvements perdent leur délicatesse.


Des gouttes de sueur tombent sur mon dos. Il halète de ses mouvements. Cela doit être difficile d’enchaîner les flexions, mais cependant ne ralentit pas son rythme.

Je ne peux retenir des gémissements, mais vraiment c’est bon. La fenêtre me renvoie mon image et maintenant j’assume. Pire je suis fière de provoquer tant de désir.



Que répondre ? Rien. Baise-moi petit con et ne te pose pas de questions existentialistes. Cela suffit de moi. De toute façon il n’attendait pas de réponse. Et moi, la seule réponse que je peux et que j’ai envie de lui faire c’est, alors que je commence à me caresser le clito :



Alors sans prévenir, l’homme se penche pour me couvrir et commence à me mordiller la nuque pour vraiment me mordre alors qu’il gronde de plaisir.

Il est loin le délicat étalon qui m’a pénétrée, il ne se retient plus. Dans la vitre, je vois la souplesse de ses reins alors qu’il sort et rentre sans retenue. Nos chairs claquent et sous la pression je m’effondre sur le lit, mais il est comme un molosse avec sa queue rivée dans la chienne, il me suit. Je me cambre telle une vraie salope pour qu’il continue.



Si l’homme ne parle pas français, il le comprend et je sens la morsure encore plus forte. Ma jouissance est magnifique et je le sais maintenant est lié à la bestialité de ces relations, liaisons tarifées qui nous rabaissent au primitif. De longues secondes le mâle continue son labeur. La morsure s’est transformée en attouchement sur la nuque, geste de tendresse alors que plus bas mon cul est pistonné comme jamais. Il jouit enfin alors qu’un second orgasme m’envahit. Comme j’aurais voulu sentir sa semence brûlante m’envahir les entrailles.


Ils sont partis. Je suis moulue. Heureuse, mais épuisée. Allongée sur le lit, mes pensées vagabondent. Il n’est pas nécessaire d’être une spécialiste pour comprendre que j’ai pété un câble. Mais c’est le câble de la bienséance, de l’éducation, et il a fallu ces amours tarifées, et surtout la rudesse de ces baises pour que je découvre tout au fond de moi, ma sensibilité exacerbée dans ces moments-là.

Je devrais avoir honte. Mais pourquoi ? Je n’ai fait du mal à personne, au contraire.

On frappe. C’est la quatrième fois, manifestement tout l’hôtel doit savoir. J’ai fermé ma porte à clé.



Les autres fois cela a suffi, mais il insiste.



Le temps d’enfiler le peignoir et j’ouvre la porte.



Il repousse la porte derrière lui.



Mais son regard est fixé sur la corbeille. La corbeille où j’ai jeté les capotes.



Je suis faite ! Impossible de nier et de paraître offusquée de telles pensées sur moi. Les capotes m’ont trahie. Je ne peux qu’assumer.



Je pleure et là ce n’est pas feint, car je viens vraiment de penser à ça. Merde ! C’est un coup à me faire aborder.



Un silence un peu étrange. Il doit avoir la même idée que moi. Les autres partent, mais lui est encore là. Et lui sait. Je n’oserai plus venir avec mon mari. Et si jamais il ne savait pas se taire et que la rumeur circule dans le quartier, pire dans notre immeuble.



Mais je lis dans ses pensées. Pourquoi les autres et pas moi ? Et il ne peut pas se retenir :



Je défais ma robe de chambre. Je suis nue devant lui, ses yeux brillent d’enfin me voir comme il rêvait. Je tends la main vers son entrejambe.



Les hommes sont tous des tordus.



Et la pute que je suis, se rhabille, sous les yeux de cet homme.

Mais c’est la bourgeoisie qui fait son numéro pour séduire Rachid pour le rendre muet sur ses débordements sexuels. Un numéro de strip-tease, une première pour moi, et qui se laisse baiser par un admirateur transi, mais en grande forme.


La nuit est peuplée de trop de souvenirs, de pensées pour que j’arrive à m’endormir.

Cinq heures du matin. En principe je dois reprendre l’avion, mais vraiment je ne me vois pas rendre visite à ma mère après toute cette luxure. Elle serait capable de remarquer quelque chose. Mais j’ai besoin d’autre chose que d’une douche. Je rentre chez moi. L’appartement est silencieux et je me dirige vers la salle de bain. Le miroir !

Les pensées qui se bousculent, des souvenirs qui reviennent alors que je suis dans mon bain



C’est mon mari. Je ne l’ai pas entendu arriver. J’ai dû somnoler.



Je vois bien qu’il est inquiet.



Il doit s’étonner de mon peu de réactions.



Et pendant de longues minutes, il cherche des excuses à son infidélité. Mais pour ce qui est du reste, finalement le plus important à mes yeux, c’est-à-dire me rabaisser, chez moi, dans mon lit, avec une gamine, il ne peut que s’excuser, parler de mots malencontreux, emporté par… Heureusement, il s’arrête comprenant que le « emporté par » signifie par la « baise ».



Un signe de tête dans la direction de la rue suffit à lui faire comprendre.



Je souris à ma rencontre avec ce jeune dans la douche.



Je souris encore.



Et pourtant j’ajoute : « Ni vieille, ni frigide ».



Et puis il semble vraiment remarquer le « frigide ».



J’hésite à peine.



Il part. J’en profite pour sortir de mon bain et commence à m’essuyer.

Il revient, intrigué, avec une poignée de billets à la main.



Je peux voir sur son visage le chemin de ses pensées. Il me regarde, regarde l’argent qu’il tient toujours en main.



Il encaisse le coup, mais vois bien que quelque chose cloche.



Il compte du regard.



Il ne répond pas.



Il ne dit rien. Je suis étonnée par son manque de réaction. On dirait qu’il est plus choqué par mon langage que par ce que je lui révèle. Pourtant quel homme ne serait pas choqué par de tels aveux ?

Ou alors il ne me croit pas ! Il pense que j’invente tout pour le provoquer ! Mais je vois qu’il regarde mon cou ou j’ai une marque qui commence à virer au bleu.



Je vois dans son regard qu’il commence à me croire et intègre vraiment tout ce que je viens de dire. Mais le pire c’est que c’était vrai.



Donc il m’a crue. S’il doutait au début, je sais que maintenant il ne met pas en doute mes aveux.



Je souris. Je suis heureuse d’avoir tout avoué. Avoué ma faute, mais aussi d’une certaine façon le fantasme qui m’habitait sans que je le sache vraiment. Maintenant je comprenais pourquoi j’avais aimé les films basés sur "nuances de… "



Il me regarde. Je suis nue devant lui et il semble me découvrir. Pourtant après toutes ces années il doit connaître chaque millimètre de mon corps. Lui est encore en boxer, tenue de nuit. Son torse poilu est comme celui qui… « Chut, arrête de penser à hier, c’est ton mari, pas un étranger », pensé-je, effrayée d’avoir déjà des idées érotiques.



Quelques secondes plus tard, il revient, deux billets de 50 à la main.



Il me provoque d’un sourire moqueur.



Ma réplique le surprend. Moi aussi j’ai parlé pour le provoquer.



En parlant, je me baisse pour tirer sur son boxer, mais aussitôt il me prend le bras.



Je m’attends à ce qu’il m’entraîne dans notre chambre, mais nous continuons dans le couloir pour arriver devant une chambre où nous stockons des meubles et objets divers. Il me pousse après avoir ouvert la porte.



C’est un vieux lit métal avec des décorations en fer forgé, souvenir de famille. Je m’y installe pendant qu’il farfouille dans un tiroir. Il en extrait des cordes et pendant de longues minutes il m’installe en m’immobilisant les bras puis les jambes en les reliant aux barreaux métalliques. Il ne dit mot et je commence à m’inquiéter. Attachée ainsi je ne pourrais pas me défendre s’il avait l’idée de… Oh, mon Dieu, il n’a peut-être pas supporté ce que je viens de lui dire. C’est peut-être un choc trop rude pour lui. Il faut reconnaître que retrouver sa femme dans ces conditions aurait de quoi interpeller n’importe quel mari.



Sa voix n’est pas hostile, mais surtout ce qui me rassure, c’est qu’il baisse son boxer et que j’ai le temps de voir son sexe qui n’est pas un sexe au repos, même si je l’ai déjà vu en meilleur forme.



Je n’ai que le temps de comprendre que déjà son gland force mes lèvres. La bite est encore souple alors qu’il me possède. Il reste calé et j’étouffe. J’étouffe et je sens la bite durcir et grandir au point que ne n’arrive plus à me contrôler. Le peu de mouvements que me laissent mes liens me permet de faire comprendre que c’est trop. Même une pute professionnelle de la fellation, gorge profonde des abysses, ne pourrait pas. Mais il ne me laisse que le temps de reprendre mon souffle. Il revient. Il revient et revient. Encore et encore. Je pleure, je tousse, je libère des litres de salive qui m’aveuglent, mais il n’en tient pas compte. Je suis sa chose. Il a payé. Il a le droit de faire de moi ce qu’il veut aux conditions de ne pas dépasser certaines limites.



Que cette musique est douce.

Il me laboure. Il m’insulte. Mes seins sont ballottés sous ses claques. Mes tétons hurlent de se faire tordre. Mais que c’est bon. Allez va, mon chéri, baise ta femme, cette femme nouvelle, pute révélée par d’autres que toi. Je suis sûre que dans ta tête tu vois tous ces hommes qui m’ont utilisée à leur guise, en échange de quelques billets.


Mais il jouit. C’est le matin et mes souvenirs me disent que la baise du matin est plus rapide, car l’homme bande déjà. Le flot est généreux. Il m’inonde. Pourtant il se retire un peu pour me laisser respirer. Client, mais aussi mari. Un mari qui aurait du mal à expliquer la mort de son épouse, étouffée par du foutre et une bite trop impétueuse.

J’ai la bouche pleine de sa liqueur. En temps normal, c’est-à-dire lorsqu’en tant qu’épouse je le suçais, je m’arrangeais toujours pour ne pas avaler son foutre.



Oui, il a payé et je sais, enfin j’espère qu’il prend ses précautions avec ses maîtresses, que je peux sans risque.


Et je déglutis. Je bois mon jus d’orange du matin. Un jus naturel dont les propriétés ne sont pas contestées ? Je m’en fous. Ce n’est pas terrible comme goût, mais une pute ne peut pas faire la fine bouche. L’argent permet tout. Oh que oui, cet argent est synonyme de soumission au désir de l’autre. Et si moi, je payais mon mari pour lui demander de faire… ! J’ai plein d’idées. Décidément je suis une vraie salope. Ces hommes cette nuit m’ont libérée de la gangue qui me contraignait.


Mais mon client n’en a pas fini avec moi. Il fait le tour du lit. À travers mes cils collés par la salive je le vois me regarder un instant. Je ne dois pas cacher grand-chose alors que les cordes me forcent les cuisses grandes ouvertes. Il doit penser à ces hommes qui m’ont prise tout à l’heure. Avec le temps je lui dirai, combien et comment. Oui, je lui distillerai les informations, la position, la couleur de leur peau, la taille et la forme de leur bite et combien j’ai joui sous leurs assauts. Et même je vais en rajouter me transformant en Schéhérazade de bordel.


Il me caresse. Ce n’est pas un client pressé, mais un mari délicat. Je peux lui reprocher beaucoup de choses, mais Christophe est un bon amant, toujours à mon écoute. Enfin je veux dire avant. Avant que je ne sois perturbée par mes hormones et que je le repousse quelquefois. Il n’oubliait jamais les préliminaires pour m’exciter et nous mettre en forme. Mais c’était avant et très vite il m’avait oubliée pour retrouver ses maîtresses.

Je sens qu’il me pénètre d’un doigt, de deux.



Je le devine se pencher et aussitôt je sens sa queue manifestement encore raide forcer le passage de mes lèvres. Il entre d’un coup. Je crie sous la puissance de la possession.



Si j’ai appris une chose cette nuit c’est bien la puissance des mots, autant pour celui qui les prononce que celui qui les entend.



Christophe a glissé ses cuisses sous les miennes, et les liens me tirent encore plus fort. Je sens la pression sur mes chevilles, mais étrangement cette douleur participe à mes sensations. Je pense à cet homme qui m’a mordu la nuque alors qu’il me baisait. La morsure avait été une surprise, le grondement qui l’accompagnait aussi. Mais une surprise qui avait été le déclencheur de ma jouissance.

Mon client se déchaîne sur moi. Mes liens me retiennent. C’est bon. Sa bite n’est pas celle que je connais. Elle est plus grosse, plus longue, plus dure et s’enfonce plus loin.