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n° 18116Fiche technique18560 caractères18560
Temps de lecture estimé : 11 mn
11/10/17
Résumé:  Une initiation à l'orgasme.
Critères:  fh hplusag fsoumise noculotte init -initfh -
Auteur : Thor      Envoi mini-message
Premier orgasme

F. était redevenue étudiante, après une brève incursion en entreprise dans une PME qui n’avait pas les moyens de l’embaucher. F., belle fine rousse de vingt-cinq ans, à la carrure de mannequin s’était donc réinscrite à la fac, en philosophie.

Elle sympathisa avec un homme d’une cinquantaine d’années, Akin, fin lettré d’origine pakistanaise.

De temps en temps après les cours, elle buvait avec lui un coup à un bar du centre-ville.

Leurs discussions partaient de ce qu’ils ont abordé en cours – ou pas – pour ensuite aborder des contrées plus personnelles, plus intimes. Ils en vinrent doucement à parler sexe, ce qui n’effrayait pas la jeune fille qui faisait profession de jeune fille libérée, sans entraves et sans tabous, garnie d’une fièvre d’essayer de tester et de découvrir par elle-même.

Ils parlaient de leurs conquêtes, de leurs expériences, de leurs envies, de leurs désirs ; sans ambigüité entre eux. Un jour elle avoua qu’il lui semblait qu’elle n’avait jamais eu d’orgasme.

Il la regarda tranquillement, amusé par cette jeune guerrière aux petits seins fiers comme un mannequin.



Elle ne dit rien, rêveuse, devant la promesse de cet Éden dont la société parle tant, laissant chacun se démerder pour y accéder avec plus ou moins de bonheur. Alors tenter l’aventure avec un professionnel, quelqu’un qui revendiquait une compétence sur le sujet, pourquoi pas ? Avec la naïveté des frais émoulus adultes qui viennent d’acquérir un corps flambant neuf dont ils ne maîtrisent pas toutes les options et qui sont prêts à croire n’importe qui sur parole pour parfaire les réglages.



Elle disait cela en souriant sérieusement, comme une élève studieuse qui n’arriverait pas à mettre x au carré ou à calculer racine de 2 et qui essaye de se mettre le prof dans la poche.



Elle eut une petite moue d’incompréhension.



Il se lança pour un cours théorique de niveau 2 :



Il vérifia qu’elle s’amusait bien de sa péroraison qui visait à dédramatiser le sujet, tant il sentait que c’était pour elle chose très importante. Effectivement, elle le regardait avec un beau sourire fiché sur une extrême concentration



Se yeux verts se rétrécirent sous la joie de la crise de rire. Sa chevelure rousse éclatait au soleil, elle était belle comme l’apparition d’une créature dans un James Bond, décontractée et rieuse, ses petits seins dansaient sous sa chemise, il commença à s’amuser franchement de la chance qui lui était offerte de faire jouir cette créature de rêve. Mais comme il ne l’aimait pas il ne songerait pas à aller très loin.



Elle ne retira pas sa main, captivée par ce discours sur un champ qu’elle méconnaissait totalement et sur lequel la littérature était chiche. Il commença doucement à lui masser le gras du doigt en la regardant bien dans les yeux tandis qu’il continuait son discours.



Elle était fascinée par cette érudition souple, et hypnotisée par la promesse de l’orgasme. Leurs doigts étaient emmêlés, ils dessinaient une partouze de doigts.



Il s’amusa à tenir fermement sa main avec deux doigts en pince pour lire le cheminement de ses mots, pour goûter le bouleversement qui s’opérait dans ce corps post-adolescent, qui grâce à lui deviendrait bientôt adulte…



Il la regarda en souriant, presque ému de ferrer un aussi beau poisson ; pas seulement de le ferrer mais aussi de lui transmettre une science qui lui semblait effectivement indispensable pour appréhender la vie.


Elle, se laissait caresser la main, sans se rendre compte. Elle était sur son nuage, fébrile de découvrir l’extase. Dans sa psyché il n’y avait pas d’amour pour cet homme. Peut-être était-il beau, elle ne s’en était jamais souciée, elle continuait de le voir comme un collègue, mais il avait désormais pris en sus une autre dimension : celle de passeur.

Soudain elle s’éveilla de son hypnose.



Il avait toujours la main dans la sienne et s’en dégagea doucement.



Il sentait qu’elle avait hâte, mais il voulait qu’elle se prépare psychologiquement, qu’elle rêve le moment, qu’elle en ait très envie.



Elle resta interloquée par cette chute abrupte, et rêveuse. Le soir, elle pensa à ce rendez-vous qui la remplissait d’aise, et en même temps d’une vague appréhension – et si ça ne marchait pas ? Elle dormit mal, essaya de se branler mais n’y parvint pas.

Arriva le mardi. Elle qui ne prêtait que peu d’attention à ses dessous choisit une jolie culotte. Un joyeux drille, las de sa négligence concernant les dessous, la lui avait offerte. Elle se mira dans la glace nue dans sa culotte en dentelle, s’imaginant vue par son Akin. Un petit frisson la parcourut alors qu’elle tentait d’imaginer ce qui allait se produire… d’imaginer la scène de son passage à l’âge adulte… elle sentit qu’elle commençait à mouiller et inspecta sa culotte, confuse de l’avoir tachée. Heureusement rien n’avait transpercé l’étoffe.

Ses petits seins étaient durs, elle ne comprenait pas pourquoi. Cela la gênait, elle mit donc une chemise un peu matelassée, souhaitant rester sans soutien-gorge pour la note érotique de cette journée.


À la fac, elle était un peu distraite, dissipée, nerveuse ; incapable de se concentrer sur le cours. Assise à sa place elle pensait à l’orgasme, regardant les nuques des autres élèves avec une attention qu’elle n’avait jamais eue : toutes ces nuques lui apparaissaient sexuelles, telle une forêt de sexes dressés dans toutes leurs différences. Les cheveux aussi avec leurs subtiles odeurs lui semblaient obscènes, tels des forêts pubiennes folâtres… Elle se représenta l’amphi en chatte géante, l’escalier qui s’ouvrait au milieu du gradin avec ses profondeurs noires lui semblait d’un coup visqueux, et le prof qui pérorait sur l’estrade, un clitoris gesticulant.


Akin derrière elle la matait tranquillement essayant de lire ses pensées sur sa nuque. Se demandant si elle était toujours partante pour cette expédition sensorielle qu’il lui avait promise. Il voyait avec amusement sa nervosité, cette façon inhabituelle de bouger en saccades sur sa chaise.

Le cours fini, il sortit et attendit qu’elle vienne le rejoindre, lui laissant par principe le loisir de renoncer à ce projet un peu fou qu’ils avaient eu. Il était cependant un peu excité, ayant hâte de découvrir le masque de la jouissance sur son visage et sur son corps.

Elle le rejoignit, lui serra la main un peu nerveusement. Elle le regardait de son beau regard naïf, doux et dur. Elle se sentait fébrile, sentait son sexe se liquéfier sous le regard d’Akin.

Il attendit un peu avant de lancer :



Elle susurrait comme si ce oui lui-même était pornographique. Son cœur battait la chamade telle l’héroïne de roman de gare… elle se morigéna en le suivant hors de la fac.

Chez lui, c’était loin. Il fallait prendre le métro, heureusement il n’y avait pas trop de monde, elle avait la sensation que tout le monde savait ce qui allait lui arriver. Il sentit la panique monter en elle, lui mit la main sur le bras.



Ça la laissa coite. Un peu vexée d’être lue si facilement. Et finalement rassérénée que cette lutte la rende belle. Au sortir du métro, il y avait encore dix minutes de marche, un raidillon avec des escaliers.



Et plus tard :



Elle observa le lieu, bien décidée à l’imprimer définitivement dans son esprit, le lieu du premier orgasme. Le temple en question était un modeste studio de deux minuscules pièces, l’une occupée par un petit lit et l’autre par une table surchargée de livres et un coin kitchenette. Il mit la bouilloire à chauffer et confectionna un thé.



Elle s’assit au bord du lit.



Elle retira ses chaussures et son pantalon. Par un restant de pudeur inexplicable, elle ne voulut pas qu’il voie que sa culotte était trempée, et donc sale dans son esprit préorgasmique. Elle ignorait alors que c’était un trophée magnifique que d’offrir à un homme le témoignage de son désir. Et donc cette culotte qu’elle avait choisie avec soin elle la retira comme une voleuse, ayant encore sa grande chemise matelassée qui la protégeait.


Il s’approcha d’elle et d’une main ferme la fit se mettre à quatre pattes sur le lit. Elle posa la tête sur sa main et attendit perplexe et impatiente.

Il avait vu sa chatte barbouillée de mouille, et sourit tant il sentait la partie gagnée. Il était heureux de voir ce petit sexe de vingt ans s’offrir à l’expérience de la jouissance ultime, au plaisir du Grand Joui.


Il caressa tout doucement l’intérieur de la cuisse. Elle était belle ainsi totalement offerte, sa chatte luisante de désirs fluides, son petit trou du cul bien propre, bien dessiné. De son autre main il vint caresser l’autre cuisse, et exerça une amicale pression afin qu’elle les écarte. Elle sentit cette demande muette, et résolut d’y accéder. Elle souleva doucement le genou gauche et écarta les cuisses. Elle avait presque envie de se doigter la chatte mais ne pouvait le faire devant un quasi-inconnu. Le fait d’être regardée comme ça, comme un objet, l’excita. Ses seins lui faisaient presque mal tant ils étaient tendus drus contre le lit.


Akin regardait avec attention cette chatte souillée, bien ouverte. Il s’amusa à souffler très légèrement dessus, un vent léger, une brise marine. Elle frétilla légèrement du cul, il n’y avait pas d’autre mot. Alors son index vint se poser sur sa vulve ouverte. Il hésitait encore sur la technique à utiliser ne voulant pas prendre le risque de la sortir de son rêve. Allait-il lui caresser la zone G ? Devait-il adjoindre un deuxième doigt ? Devait-il stimuler le clitoris en même temps ? Et si oui, devait-il le faire avec la bouche ou avec le pouce ? Allait-il parler ? La masser de mots lubriques et poétiques ? Il y a toujours tant de solutions possibles pour amener une biche à l’orgasme.


Il enfonça l’index dans la vulve trempée et accéda au léger renflement de la zone G, avec sa surface irisée de petits picots que son doigt s’amusa à agacer.

Elle avait senti le regard d’Akin sur sa chatte. Le fait d’être trempée ne la gênait plus du tout, elle était en attente du grand évènement. Lorsque le doigt se posa sur sa vulve, une petite secousse électrique la traversa. Lorsque le doigt s’enfonça très lentement en elle, elle se sentit couler autour du doigt. Elle avait envie de s’empaler sur cet appendice qui coulissait en elle. Elle recula les fesses, presque instinctivement, et en eut honte. Cette petite honte la stimula encore plus, elle avança puis recula les fesses, se faisant coulisser sur ce petit sexe improvisé.



Elle grogna.



Il parlait pour la goder de mots. Il sentait qu’elle avait besoin d’une litanie de verbes pour s’envoler vers les contrées du Grand Joui en oubliant la concrétude lasse de la vie.

Son doigt fiché en elle était le sismographe de la jouissance qui approchait. Il déchiffrait avec un grand intérêt la marée inexorable de la montée du plaisir.

Il accompagna ses mouvements pour moduler l’amplitude des sensations ; tantôt au même rythme pour masser son point G plus précisément, tantôt en opposition de phase pour aller plus loin au fond de son nid à sensations. N’oubliant pas avec l’autre main de lui lustrer le capuchon du clitoris.


Elle naviguait sur un nuage sensoriel fabuleux… tout son corps n’était plus que sexe. Elle aimait sentir ses seins, les frotter adroitement contre le couvre-lit ; entendre les mots qui l’objectivaient malicieusement ; sentir sa chatte juter sur le pal de doigt sur lequel elle coulissait – comme une cochonne – et elle se répétait le mot « cochonne » avec délectation

Une cochonne qui se fait doigter pour jouir sur commande comme une grosse cochonne qui s’émerveille de la texture du doigt qui la travaille profondément dans sa texture de cochonne…


Et la jouissance la faucha.

Le Grand Joui.