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Temps de lecture estimé : 22 mn
24/10/17
Résumé:  Revenir de Venise avec des souvenirs, c'est bien banal ; mais il y a souvenirs et souvenirs !
Critères:  fh extracon vacances hotel amour fellation cunnilingu pénétratio fsodo nostalgie
Auteur : Romain      
Souvenirs de Venise

Oublier ! Bien entendu que ce n’est pas possible. Mais j’avais tourné la page. Il s’était passé trois années depuis notre brève rencontre, et je viens de la croiser.


Elle marche en tenant un enfant par la main avec un homme qui la tient par la taille. Comme moi, elle me reconnaît, et à mesure que nous avançons l’un vers l’autre nos regards ne se quittent pas. Je crois même deviner un sourire alors que moi j’essaye de rester impassible afin de ne pas attirer l’attention de son mari. Je ralentis, essayant de faire durer cette rencontre le plus longtemps possible, mais déjà elle s’éloigne. Moi je m’arrête pour les regarder. Beau couple, belle famille.


Ma madeleine de Proust c’est elle, et de la voir me fait revivre ce qui s’est passé, il n’y a pas si longtemps.


********************



On dit que ce sont les femmes les plus sensibles, les plus délicates, toujours en demande d’une attention. Dans mon couple, c’est plutôt moi. On est mariés depuis dix ans, mariage rapide à la mairie juste avec les témoins. À l’époque on était fauchés et tellement investis dans nos boulots qu’il était impossible d’envisager un voyage de noces.

Moi, cette symbolique me manquait et quand, dix années plus tard, je propose à Rose d’aller à Venise, elle semble apprécier. Mais ce soir alors que je suis "tout câlin", elle me fait le coup de « Je suis fatiguée, on a marché toute la journée. »


Cela peut arriver, mais tout de même, je ne la sentais pas très "chaude" depuis notre arrivée. Moi qui comptais un peu sur ce break pour raviver un feu que je trouvais de plus en plus éteint ! Rose était toujours fatiguée, ce qui pouvait s’expliquer par le travail et les enfants, mais moi, nos parties de baise me manquaient.


D’accord, je reconnais que ce voyage de noces à Venise n’est qu’un prétexte pour réveiller une épouse endormie dans le quotidien. Mais je comptais aussi sur la symbolique. Et plouf ! Rien. Du coup, je quitte la chambre en lui disant :



Elle a bien compris que j’étais déçu.

Le bar est presque vide. Juste quelques couples engoncés dans des fauteuils, en tout cas personne au bar, sur ces sièges si hauts qu’on se sent plus grand. Je m’installe. Je commande. Le barman parle français. On échange quelques mots. Mon deuxième verre arrive alors qu’une femme vient s’installer à quelques tabourets de moi.



Le ton est sec. Un ton en total désaccord avec la silhouette et la tenue. Elle porte une robe assez près du corps, assez courte pour que le siège haut me permette de voir ses cuisses, mais sans ostentation. Elle est belle. Dans le miroir je vois son visage, ses yeux soulignés, ses lèvres qui brillent. Elle n’est pas vieille, moins de trente ans c’est certain.

Une femme seule à cette heure, cela doit être une escort ou une femme qui cherche un homme pour un échange tarifé.



Le ton s’est à peine adouci. Elle a dû avoir un problème, un client désagréable, un rendez-vous raté. Je fais signe au barman. Discrètement je lui demande :



J’hésite, mais le refus cuisant de ma femme m’a tout de même laissé avec une vraie envie. Je m’approche d’elle, et le plus simplement possible – enfin, j’essaie de faire le plus naturel possible – je demande :



Elle me regarde ; pire, elle me toise. Je peux voir la colère dans son regard lorsque :



Et elle m’ignore. Je retourne m’asseoir, mal à l’aise. Il y a longtemps que je ne me suis pas fait ramasser comme ça. Pourtant je constate que dans le miroir elle aussi me regarde après avoir échangé quelques mots avec le barman. Je la vois descendre de son siège et venir vers moi.



Je suis dans mes petits souliers. Cette femme doit être choquée qu’on puisse la confondre avec…



Elle rit.



Elle rit encore.



Nos verres sont vides. Un signe au barman, et cette fois-ci elle accepte de renouveler sa vodka.



J’hésite à continuer, mais c’est elle qui termine :



Lorsque nous trinquons, il est évident qu’une complicité s’est établie. La complicité de ceux qui ressentent la même frustration. Nos yeux ne se quittent pas alors que nous buvons "cul sec" nos deux alcools. Je ne sais si c’est l’alcool ou ce regard qui me trouble car je frissonne.

Chacun retrouve sa solitude. Côte à côte face au bar, le regard perdu, des pensées confuses. C’est vrai qu’elle est belle. Son compagnon est un con de ne pas être capable de… Comme ma femme…


Perdu dans mes pensées, je constate que depuis un moment je la fixe dans le miroir et découvre qu’elle aussi me regarde ainsi. Nos regards se croisent. Combien de secondes sommes-nous connectés l’un à l’autre ? Son sourire triste répond au mien. Ses yeux brillent. Ses lèvres semblent plus brillantes et le rouge carmin les rend sensuelles.

Elle se tourne vers moi et, posant sa main sur la mienne, me dit :



C’est comme une brûlure. Son contact me trouble, et pourtant ce n’est que la paume d’une main. Qu’on se venge ? Que veut-elle dire ? Je cherche la réponse dans ses yeux. Ils pétillent, et son sourire est différent. Mutin, espiègle. Je comprends.



Pour ne pas paraître seulement suiveur, moi l’homme, plus âgé, sollicité par cette belle femme…



Sa main transmet une chaleur qui irradie dans tout mon corps. Jamais je n’ai ressenti cela. Il n’y a pas un instant à perdre. Je ne veux pas prendre le risque qu’elle change d’avis. J’appelle le barman :



L’homme sourit, mais ne devient pas grivois. Dans son métier il doit en voir, des couples – légitimes ou illégitimes – qui ont une envie à assouvir. Il parle dans son téléphone. La réponse nous parvient, mais à son attitude nous savons déjà qu’elle est négative.



Notre déception est au niveau de notre espérance, et de voir le visage défait de ma belle inconnue me rend encore plus triste.



C’est une proposition que nous ne pouvons pas refuser. À nos questions muettes, il se penche vers nous pour nous dire :



Un lit… Quel mot magique ! On acquiesce. Deux minutes plus tard, il referme la porte sur nous. La pièce est effectivement petite. Un lit, un lavabo, juste la place pour passer. On se retrouve seuls. Nos mains sont toujours jointes, comme s’il ne fallait pas briser ce lien, ce pacte d’un soir. C’est elle qui réagit la première :



Et me tournant le dos, elle me montre le zip et le petit anneau métallique si plein de promesses. Quel homme, s’il ne l’a pas déjà fait, ne rêve de tirer sur ce concentré de fantasmes pour découvrir sa belle et les trésors cachés ?

Le zip descend jusqu’aux reins, et lorsque le tissu se relâche sur les épaules, je ne peux m’empêcher de l’aider à tomber tout en posant de délicats baisers sur la nuque et dans le cou de ma providence.



Rien, je ne fais rien de spécial, juste quelques baisers délicats. Mais cela fait aussi sur moi un tel effet que je ne peux que comparer à une image, idiote et fugitive d’un certain gendarme de St-Tropez qui déclenche des éclairs dès qu’il touche une certaine veuve. Je ne suis pas gendarme. Elle n’est pas veuve, du moins je lui souhaite. Mais si des éclairs ne grésillent pas entre nous, il est indéniable que dès que nous nous touchons il se passe quelque chose.


Elle tend ses bras en arrière pour me caresser les cheveux. Elle tourne pour venir m’embrasser. Un baiser tout de suite brûlant, fougueux, envahissant avec nos langues qui bataillent.

Déjà elle défait les boutons de ma chemise. Pour la faire tomber, j’abandonne un instant la chaleur de son corps. Et, ce que je n’avais pas vu avant, je constate qu’elle est nue et que donc elle ne portait rien sous sa robe. Elle voit mon regard et devine mon étonnement.



Ainsi c’est moi qui en suis le bénéficiaire alors que l’homme dort sans savoir ce qu’il a raté. Mais la chemise ne lui suffit pas. Je me laisse faire. C’est si agréable de voir une femme, nue et audacieuse, s’attaquer à la ceinture, descendre la fermeture Éclair, baisser le pantalon, tirer sur le slip pour libérer une verge dont la dureté est la preuve de son savoir-faire ainsi que de l’envie qu’elle déclenche.


Elle a juste à me pousser un peu pour que je tombe sur le lit. Elle a à peine la place pour s’agenouiller et me caresser la queue de la main, flattant mes bourses alors que je la regarde, cherchant sur son visage la moindre expression. Ses yeux fixent ma bite, ses lèvres s’entrouvrent avant même d’atteindre le gland, et en quelques secondes je n’ai plus qu’une chevelure opulente comme rideau sensuel. Mais la femme, d’un geste certainement effectué des millions de fois, repousse ses cheveux sur le côté, me laissant enfin voyeur de sa fellation.


J’adore. Comme n’importe quel homme, j’adore qu’on me suce. Ma femme le fait très bien, et je sais qu’elle aime me satisfaire ainsi. Il faut que la suceuse aime ce qu’elle fait. Pas seulement pour satisfaire un mâle, mais aussi y trouver du plaisir. Certaines aiment, d’autre non, et c’est bien dommage. Celle qui me pompe le fait avec une gourmandise non dissimulée, et cela m’excite encore plus. Elle a de quoi sucer, lécher, pomper : je suis assez bien "monté" et j’ai de quoi satisfaire la plus exigeante.


J’encourage ma partenaire d’un soir. Je connais la puissance du verbe pendant l’amour. Certains mots qui seraient jugés vulgaires, voire orduriers dans la vie de tous les jours prennent alors une charge émotive et sexuelle dans ces moments où le corps libère l’esprit. « Pute, salope, cochonne, coquine, débauchée, vicieuse » : voilà des mots qu’il m’arrive de prononcer lorsque je baise mon épouse, et cela pour son plus grand plaisir. Cela l’excite.


Mais je ne peux pas parler à cette femme ainsi. Je me contente de l’encourager par des gémissements, par des « Oui, comme ça, continuez… » Mais elle a d’autre envies. Elle laisse mon mandrin gluant et raide comme un poteau pour se relever et se placer pour me chevaucher. J’ai juste le temps de l’arrêter en disant :



Nos regards se croisent et on peut y lire le dépit. On aurait dû en demander au barman ; il avait certainement de quoi nous fournir.



La question me surprend, mais je réponds.



Oui, je suis fidèle, ou tout le moins je me protège pour mes très rares escapades.


La femme ne cherche pas plus loin. Elle est comme moi, chaude, bouillante, et elle n’envisage pas de rester en plan pour la deuxième fois de la soirée. Elle s’empale sur moi. C’est tout de suite une furie qui se baise sur ma queue. Elle se frotte, elle ondule, elle se tortille avec un entrain contagieux. C’est si beau. C’est si bon. Sa chatte est étroite, et pourtant mon mandrin y coulisse avec facilité.


Ma cavalière est toute à son plaisir. Elle me monte à cru et je vois ma queue entrer et sortir dans cette fente que parfois sa main me cache. Elle est droite comme la vertu, se caresse les seins, joue avec son bouton. Son visage est troublé, luisant de sueur, de cette sueur que le corps exulte dans ces moments-là.


Un premier plaisir ! C’est une évidence. Elle frissonne. Je sens dans tout mon corps son plaisir qui se répand. Elle bouge encore, insatisfaite et toujours à la recherche de plus.

Et puis elle s’effondre sur moi. Je sens son corps peser délicieusement sur le mien, son ventre se plaquer au mien, ses seins se frotter à ma poitrine et aussi son visage contre mon cou, sa respiration haletante.


Je commence alors ma possession. D’abord par un simple mouvement du bassin qui pousse puis se retire, et puis très vite alors que ma partenaire ne cesse d’accompagner mes poussées par des « Oh ! Oh ! Oui ! Oui ! » qui sont mes aiguillons, par de francs coups de reins qui emmènent ma bite au plus profond de la matrice. Nous ne faisons qu’un, rivés par mon bâton de chair mais aussi par mes bras qui enveloppent ce corps si délicieux.


C’est si bon ! Ma bite coulisse facilement dans ce milieu humide de sucs et de jouissance. Les « Encore ! C’est bon ! Oui… » sont des encouragements, et mes coups de reins transforment ma bite en un piston puissant, puissant mais de plus en plus sensible, prémices à ma jouissance qui se prépare.



C’est comme un signal. Aussitôt je sens ma sève monter pour aller jaillir au plus profond. La femme se tortille sur moi. Un observateur aurait cette vision de sa croupe qui cherche le mâle, sa sauce, sa crème. Mes bourses sont intarissables. Ma bite nage maintenant dans un océan de foutre. Ma jouissance est magnifique. Rarement je n’ai joui parfaitement synchrone avec une femme. Toujours ce petit décalage, même de quelques secondes, qui fait que les amants ne montent pas comme à l’instant. C’est divin.


Il nous faut un long moment pour que nos corps retrouvent un semblant de calme. Je sens ma bite à peine ramollie et presque prête pour un deuxième round.



Ces quelques mots me rappellent que moi aussi je devrais retourner dans ma chambre.

Mais avant de se lever, la femme caresse mon cou et sous l’oreille avec de délicats baisers et me susurre :



Je comprends. Elle a raison. Une rencontre d’un soir. Juste un souvenir. Pas de suite.


J’ouvre la porte de ma chambre sans faire de bruit. Rose doit dormir.

Mais non, je la découvre assise dans un fauteuil en train de regarder la télé.



Elle se lève. Elle est en peignoir.



Et elle défait son peignoir. La coquine rit de mon étonnement.



Bien entendu que cela me plaît. Rose porte ce que nous avons acheté pas plus tard que cet après-midi dans une boutique découverte au hasard des petites rues qui serpentent dans Venise. La lingerie proposée était à la fois coquine et élégante, et je n’avais pas résisté au plaisir d’offrir un ensemble à ma femme.

Cela lui va à ravir, surtout que j’ai réussi à lui faire porter un porte-jarretelles, qui pour moi est le summum de la sensualité. Le string ne cache pas grand-chose de sa féminité, et lorsqu’elle se tourne pour se faire admirer, ses fesses sont de véritables pousses-au-crime. Et que dire de ses seins, à peine retenus par le soutien-gorge qui propose plus qu’il ne retient…



Elle sourit et avance vers moi.



Mais sans attendre ma réponse elle commence à me déshabiller. « Il y a des jours comme cela… » dirait un homme blasé et accumulant les conquêtes. Mais ce n’est pas mon cas, et c’est bien la première fois que deux femmes se chargent de me déshabiller dans la même soirée. Et même cause, même effet : me voici nu et en érection.



Je sais où elle veut en venir. Cela fait partie de nos jeux qui, au fil des années, agrémentent et renouvellent notre libido.



Voilà, c’est dit.



Rose s’agenouille et bien vite me gobe. C’est une vrai pro de la fellation et de la gorge profonde. Je ne connais qu’elle qui soit capable de me prendre en entier dans sa bouche.

Rose vient d’un milieu où la virginité est indispensable au moment du mariage. Aussi, celles qui ont le sang chaud et qui veulent pourtant profiter des plaisirs de la chair ont appris à contenter un homme par d’autre méthodes. Je ne l’ai possédée vraiment qu’après notre mariage. Elle était vierge. Mais quelle hypocrisie, car avant j’avais droit à sa gorge et à son cul. Et si je n’ai jamais vraiment posé la question, je sais que bien d’autres avant moi avaient eu droit à ce traitement. Mais en plus, Rose à un don. Un don que toutes les femmes devraient avoir : pouvoir gober entièrement la queue de l’homme.


Je ne connais rien de meilleur et de plus beau que de voir des lèvres avancer lentement, passer le sillon entre gland et hampe, ramper lentement pour venir buter contre les couilles et le pubis. Et alors les mêmes lèvres qui repartent en arrière abandonnant de la salive en filets indécents mais si érotiques. Et que dire alors que les joues se creusent, que la langue lèche, que chaque couille est gobée l’une après l’autre ?



C’est son regard qui me répond alors que je bloque sa tête de mes mains afin que, millimètre après millimètre, j’avance encore plus. Son regard, avec les yeux pleins d’eau, de ces larmes qui sont le signe de ma puissance ! Je la libère. Elle reprend son souffle. Mais déjà je me propulse à nouveau.



Rose adore que je la maltraite de la parole et des gestes. Cela l’excite, et bien entendu moi aussi. Un psy dirait que c’est pour conserver son équilibre alors que pendant son travail, elle passe son temps à commander, diriger.

Sa gorge laisse passer les gargouillis infâmes de ma bite qui brasse un flot de salive. Elle éructe. Elle tousse. Elle pleure. Un spectateur pourrait penser que je brutalise mon épouse ; il aurait raison, mais c’est avec son consentement et un vice que nous entretenons pour notre plus grand plaisir. Mais il ne pourrait pas deviner que malgré cette position de femme soumise, c’est elle qui décide vraiment.


Parfois nous continuons jusqu’à ce que je jouisse dans sa bouche et que mon foutre vienne se mêler à la salive. J’adore cette conclusion, et malgré les années je ne m’en lasse pas. La voir avaler ma liqueur, le visage défait où larmes, salive et sperme tracent des sillons indécents est le top du top.


Mais pas ce soir. Manifestement, Rose s’est déjà fait un film en m’attendant et a envie de profiter encore plus intimement de ma queue. C’est elle qui me laisse en plan. C’est elle qui monte sur le lit et s’installe dans une position d’une obscénité totale, la croupe offerte, les jambes écartées, le visage contre le drap.

Oh ce cul, cette croupe, ces fesses rebondies qui m’attendent !



« Aoudh ! » dit la femelle alors que son mâle lui claque les fesses, faisant frémir et rougir ces masses de chair à la fois souples et fermes.



Mes claques sont plus des caresses qu’une vraie fessée, mais chacune provoque des « Ooh… » et des « Aah ! » si excitants que ma queue en frémit. Je m’avance. Je domine la femelle et, fléchissant les jambes, guidant ma bite, repoussant la soie du string, je me glisse d’une poussée dans la fente qui me connaît si bien. Elle est ouverte, grande ouverte, bien plus large que… « Ne pense pas à l’autre ! » me fait une petite voix dans ma tête. « Rose ne mérite pas qu’on la compare. »


De toute façon, ma bite se charge de labourer ma femme sans que j’aie besoin de réfléchir. Je m’assieds littéralement sur ses larges fesses, cette croupe rebondie que j’adore pour sa générosité, sans parler de ses hanches pleines que mes mains adorent empoigner lorsque je la baise en levrette.


La charge est si forte qu’au bout d’un moment Rose s’effondre. Elle est allongée mais sa croupe fait toujours cette courbe si caractéristique de certaines femmes d’Afrique. Pourtant Rose ne fait pas partie de ces ethnies si singulières. Mais Dieu, que son cul est beau ! Dieu, que de la voir ainsi donne envie de la prendre ! Ce porte-jarretelles… Ce ruban qui disparaît dans ce sillon si profond qui sépare ces deux lobes toujours roses de mes claques…



Sa voix est étouffée par le drap mais audible et chargée de stupre :



Et d’un geste qu’on a du mal à imaginer venant d’une épouse et mère de famille, ses mains tirent sur ses lobes pour me montrer. Me montrer le ruban qu’il suffit de tirer pour que l’anus soit visible. Cet anus qui a connu tant et tant de pénétrations de ma part et des amants d’avant qu’il s’ouvre sous la sollicitation de mon gland. J’y entre en pays conquis. Le sphincter se referme sur ma hampe, me donnant cette impression que lui aussi cherche son plaisir.


Alors je commence ma danse d’amour. Même le lit gémit sous mes assauts. Et je ne me retiens pas. Le matelas est mon complice. Le miroir de la porte de la penderie me renvoie notre image. C’est fort, érotique que de se voir ainsi. C’est la première fois que je nous vois ainsi. Cela est déjà arrivé dans notre salle de bain alors que je prenais Rose en appui sur la baignoire, mais jamais dans la chambre. Et cette croupe sombre que j’enfile soulignée par la lingerie blanche. Ma queue est un pieu et j’embroche la pute qui est sous moi. Une pute qui gémit à chaque fois que j’entre bien à fond, emporté par le poids de mon corps.


Cela dure. Dure encore. Rose gémit et gronde de plaisir. Ses jouissances par le cul sont différentes, elle me l’a expliqué une fois. Plus longues à venir, mais qui durent plus longtemps si celui qui l’enfile est assez vigoureux et résistant pour tenir. Et ce soir, elle a tout son temps car, comme j’ai déjà craché une fois, je me sens une résistance d’acteur porno. Pourtant son conduit est étroit. Pourtant l’anus m’étrangle et pousse le vice à me branler alors que j’entre et sors.



Le drap est le confident mais il ne sait pas tenir sa langue et j’entends. J’entends ces mots d’amour, de plaisir mais aussi ce silence qui annonce la jouissance. La croupe qui se cambre encore plus pour venir à mon devant, ce frisson qui secoue tout le corps.

Rose jouit. Son corps se relâche lentement. Moi je continue à la prendre mais plus doucement, cherchant par mes mouvements à me caresser et faire monter mon propre plaisir.


Il arrive. Je retire ma queue pour que mon foutre jaillisse et que je le voie se répandre sur les fesses ainsi que les reins. J’aime le contraste de mon foutre laiteux sur cette peau sombre, cette souillure, dernier signe de notre jeu du Mâle et de sa Femelle.

Quelle soirée ! C’est ma dernière pensée avant de m’endormir.


La journée a été magnifique. Ville splendide bien que dénaturée par tant de touristes. Mais Rose est enfin avec moi, et nous sommes un couple de jeunes mariés. Des jeunes mariés qui, une fois rentrés à l’hôtel, utilisent leur chambre pour autre chose que le repos. Il est minuit. Rose est alanguie sur le lit. Nous avons fait l’amour avec délice, associant la fougue des jeunes mariés à l’expérience d’un mariage de dix ans.



J’ai honte de lui mentir. Elle ne le mérite pas. Pourtant une envie irrépressible me torture. Revoir cette femme. Je ne connais même pas son nom. En plus, c’est ridicule de retourner au bar. Il n’y a aucune chance qu’elle soit revenue. Son copain ne doit pas se saouler tous les jours, et moi, à sa place, j’aurais tout fait pour me faire pardonner.


Le bar est fermé. Les fauteuils sont vides. Personne. Je suis déçu, et pourtant je savais que la probabilité de la revoir était quasi nulle. Pour renforcer mon alibi, je fume un début de cigare et je rentre à l’hôtel. L’ascenseur s’ouvre…

Elle est là !

Nous restons de longues secondes face à face.



L’ascenseur se referme derrière elle. Je continue :



Encore quelques secondes où nous nous regardons. Et puis sans se concerter nous avançons l’un vers l’autre pour nous enlacer. Je retrouve la chaleur de son corps, la douceur de ses lèvres et ce "Grand Plus" que j’avais senti hier. Nous nous accordons parfaitement. Comme si depuis toujours je l’attendais, mon corps la désirait.

Notre baiser est sans fin et ne fait qu’attiser des braises dans mes reins.



Elle veut m’emmener vers le bar.



Ce « oh » contient toute la déception du monde. Alors me vient une idée.



Il n’est pas nécessaire de préciser dans quel but. On prend l’ascenseur jusqu’à mon étage. Juste en sortant dans le couloir, une porte de service. Je la pousse. Bingo ! Elle est ouverte. J’avais remarqué que la femme de ménage en sortait ce dont elle avait besoin et qu’elle ne refermait pas derrière elle.


C’est plus un couloir qu’une pièce. Une rangée d’étagères remplies de linge et de produits. Au fond, un chariot de ménage. Juste un passage. Décidemment, nos amours adultères ne connaîtront que des lieux plutôt minables.

Peu nous importe, la seule chose qui nous intéresse c’est l’autre. Chacun bataille avec ses vêtements pour les enlever. Une sorte de frénésie collective. Enfin nous sommes nus, et déjà nos corps se collent, se reconnaissent alors qu’un nouveau baiser scelle notre envie.


Pourtant je prends le temps de la caresser. Je sais que bientôt elle ne sera plus qu’une ombre, mais je veux me souvenir de tout, de son grain de peau, de son visage, de ses seins, de ses hanches, de la douceur de ses cuisses, de la fermeté de ses fesses et de son intimité que je découvre vraiment. À genoux, je glisse mon visage entre les cuisses qui s’ouvrent pour moi. Aucune gêne, aucune honte, nous sommes comme Adam et Ève avant que ce dieu vengeur les punisse en rendant leurs ébats impurs.


Sa fente est un fruit. Un abricot ! Une pomme ! Qu’importe ! Je le déguste de mes lèvres, de ma langue pendant que mes mains plaquées sur ses cuisses le plaquent contre moi.

Elle gémit et j’adore, alors qu’elle fléchit les jambes pour venir à ma rencontre. Son bouton est si sensible que chaque attouchement la fait frémir, et bien vite le râle que j’entends là-haut se concrétise par une mouille précieuse que je goûte avec délice.


En me relevant, ma queue trouve aussitôt le chemin de sa chatte. Elle s’accroche à mon cou. Je la soutiens de mes mains alors qu’elle m’enveloppe de ses jambes. Plaquée contre moi, elle subit avec délice mes assauts. Je me sens Hercule la soulevant sans peine pour la laisser redescendre sur mon vit qui est plus dur que de l’ébène.

Deux bêtes en rut, voilà ce que nous sommes. Nos corps réclament leur dû. C’est comme si chacun avait trouvé son alter ego. C’est une force splendide, une bestialité qui nous vient de la nuit des temps.


Mais Hercule est descendu de son piédestal alors que mes bras faiblissent et que le poids de ma partenaire se fait sentir de plus en plus. Elle glisse et je la pose sur le sol. D’un geste presque brutal – en tout cas qui ne souffre pas la contradiction – je la fais se tourner. Une étagère lui sert d’appui. Je l’enfile d’un coup et recommence, d’une vaillance toute guerrière, à la posséder. Elle trouve la bonne position, écartant les jambes, se cambrant ce qu’il faut pour que mon mandrin la laboure. Elle ne retient plus ses cris. On pourrait nous entendre mais nous avons dépassé le stade de la pudeur et de la bienséance. Elle jouit. Elle jouit, et moi je continue, infatigable, ma bite si dure qu’elle me fait mal. Enfin la délivrance arrive. Mon foutre jaillit, brûlant, inondant ce vagin qui m’a donné tant de plaisir.


Il nous faut plusieurs minutes pour reprendre nos esprits. Chacun a conscience que ce que nous venons de vivre, comme la nuit d’avant, est spécial et très fort. Il est évident que quelque chose se passe entre nous.

Mais nous savons aussi que cela doit être fugitif. Moi, je suis marié, j’ai deux enfants et j’aime ma femme. Elle, je ne sais pas, mais en tout cas elle ne cherche pas à prolonger ce moment particulier.

On se quitte en sachant que nous ne nous verrons plus. Elle repart demain…


********************



Trois années, et je la vois s’éloigner avec cet homme et cet enfant. Elle tourne la tête et ne paraît pas surprise de me découvrir ainsi, immobile et tourné dans leur direction.

Mais chacun de ses pas l’éloigne de moi.

Ma décision est prise : je vais les suivre. Je veux savoir ! Savoir, oh oui ! Cet enfant qui a bien l’air d’avoir trois ans, comme notre rencontre.

À moins que son compagnon fût noir, il ne peut pas être le père de cet enfant. Enfant métis. Mère blanche, père noir.

Noir comme moi !