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Temps de lecture estimé : 20 mn
04/11/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Petit jeu alphabétique entre deux collègues.
Critères:  fplusag collègues travail jeu humour
Auteur : Laurepeggy            Envoi mini-message
Ça imprime pas...

J’ai toujours détesté le retour au boulot après les fêtes. Déjà parce que c’est un retour de vacances et qu’en général, les vacances c’est plus épuisant que reposant. S’ajoutent à ça tous les « bonne année » et autres « meilleurs vœux » de l’ensemble des collègues, et en particulier de mes collègues masculins qui profitent de cette occasion pour me faire la bise à la place de la traditionnelle poignée de main. Bref, une année qui commence comme toutes les autres… et si tout se déroule comme prévu, je devrais avoir rapidement un petit mail de mon chef pour me demander gentiment mais très rapidement les bilans de l’année dernière ; donc autant m’y mettre tout de suite.


Plongée dans mon travail, cela évitera à certains de mes collègues de venir me raconter leurs vacances en espérant connaître les miennes. Tout le problème vient de là, car je n’ai pas envie de raconter que j’ai passé Noël seule avec ma mère qui est en pleine déprime et le jour de l’an seule, car ça commence à faire un moment que je suis célibataire et que tous mes amis – féminins ou masculins – m’ont lâchement abandonnée pour cette soirée.


La matinée se termine, et même si elle ressemble à tous les débuts d’année, il y a quelques points positifs. Premièrement, mon bilan est presque fini et je n’ai toujours pas reçu la demande de mon chef. C’est ce qu’on appelle de l’anticipation, et rien que ça déjà, je suis fière de moi. Deuxièmement, grâce à quelques petits arrangements racontés autour d’un café, tout le monde croit que j’ai passé de super fêtes. Troisièmement, lors de mon passage aux toilettes, j’ai appris grâce à l’horoscope du magazine d’une collègue que j’allais trouver cette année le grand amour et que j’allais beaucoup m’amuser… Que du bonheur ! Et pour finir, j’ai pu constater que le Père Noël avait fait un très bon choix en m’offrant un très joli petit haut qui semble avoir un certain effet sur mes collègues masculins, à croire que le Père Noël avait lu mon horoscope avant moi. Il est vrai que si le Père Noël avait eu un peu plus d’économies, il aurait accompagné le petit haut d’une nouvelle jupe, voire même de dessous ; mais mon chef avait rogné ma prime de fin d’année, alors on a misé sur une valeur sûre : mon décolleté, en espérant que le reste sera en solde plus tard. Achat qui sera obligatoire afin de réaliser les objectifs fixés par mon horoscope.


« Putain, ça imprime pas… » Moi qui était si fière d’avoir terminé mon bilan dans la matinée, voilà qu’il n’y a pas moyen de l’imprimer. Ceci m’autorise donc cette petite vulgarité, et en plus les bureaux d’à côté sont vides. Restons calme, faisons comme notre service informatique a dit : vérifier le papier, la connexion, éteindre, redémarrer… et réessayer.


« Putain, ça marche toujours pas ! » Je me résous à envoyer un mail au service informatique comme le veut la procédure, même s’ils sont trois bureaux plus loin et que j’aurais plus vite fait d’aller leur demander gentiment de vive voix. Je reçois la réponse rapidement :


« Demande enregistrée, je viendrai à 14 h. Je ne vous salue pas, car vous êtes méchante. »



L’équipe informatique fait toujours des réponses avec une touche d’humour, c’est leur spécialité ; ils ont tendance à aimer taquiner le personnel, et en particulier les filles. Mais là, je ne vois pas pourquoi je suis méchante. Pas grave, on verra ça après le repas.


Retour au bureau un peu avant 14 heures. Je finis quelques dossiers en attendant le dépannage jusqu’à ce que le service informatique arrive. C’est le petit jeune du service qui s’est déplacé. Il n’est pas là depuis longtemps, mais s’est très bien intégré, y compris pour la partie taquinerie.



Je recule avec mon siège à roulettes pour le laisser regarder mon ordinateur. Je profite de sa concentration pour le détailler. Charmant petit derrière qui est juste à ma hauteur. Je sais qu’il est jeune et sportif, et ça se voit. Mon esprit divague, et je me rends compte que je n’ai jamais eu l’occasion d’essayer avec un jeune… Avec mes quarante ans passés, aurais-je des tendances couguar ? Il me sort de mes pensées :



Il repart dans différents essais et je reprends mon matage. Décidément, son petit cul m’attire… Méthode Coué : ne pas toucher, ne pas croquer… Houlà, il est temps que j’arrête, moi ; il va falloir que je me trouve quelqu’un rapidement, car ça devient grave… Ou, au pire, changer les piles de mon vibro, ou en acheter un nouveau. Ça existe, les soldes pour ce genre de produit ? Stop, je recommence à délirer.



Il se glisse sous mon bureau pour atteindre la tour de l’ordinateur. Il est à quatre pattes devant moi, mettant son joli petit derrière juste devant moi. Rappel : ne pas toucher, ne pas croquer, ne pas peloter… Il finit par s’asseoir sous mon bureau et je me rends compte que lui aussi peut en profiter pour admirer mes jambes, même si ma jupe reste relativement longue quand je suis assise.


Une idée me traverse l’esprit… Mon horoscope a dit que j’allais m’amuser. Après avoir étudié mon collègue, je serais bien tentée de jouer avec lui, et cela me ferait l’occasion d’essayer un jeune. « Commençons par vérifier ma cote de popularité auprès de ce jeune. » Bien assise en face de lui qui est toujours sous mon bureau, je commence par un petit jeu de jambes : je croise, décroise. Il lève la tête discrètement. Les hommes, tous les mêmes : dès qu’ils peuvent mater, ils ne s’en privent pas. Mais bon, c’était le but, et il a fait ça discrètement.



En disant cette phrase, j’écarte lentement mes cuisses, lui laissant la liberté de regarder sous ma jupe ; je suis certaine qu’il peut voir mes dessous. Il ne s’en prive pas et profite de cette offrande. A-t-il compris qu’il s’agissait de mon remerciement ou pense-t-il que je n’ai pas fait attention à mes gestes? Sa réaction ne me permet pas de le savoir. Il se relève, debout à côté de moi, et pianote sur mon PC pour vérifier que tout fonctionne. De ma place, je peux voir la petite bosse de son pantalon qui ne semblait pas être là avant mon petit jeu.


Il fait le test ; ça imprime. Je le remercie, et il part sans faire aucune allusion à mon petit remerciement. Je pense qu’il en a bien profité car il ne m’a rien réclamé.


J’envoie un petit texto à ma meilleure amie pour lui raconter mon petit jeu ; je ne vais quand même pas garder cela pour moi :


« Coucou, je crois que j’ai fait une bêtise : j’ai volontairement montré ma culotte à un de mes collègues de boulot qui était sous mon bureau. »



La réponse est immédiate :


« J’espère qu’il est mignon, au moins. Que faisait-il sous ton bureau ? »

« À croquer ! Il réparait mon ordinateur. »

« OK. Il t’invite quand au resto ? »

« C’est pas prévu. »

« Il n’a pas réagi ? »

« Lui non, mais ce qu’il y a dans son caleçon, oui. »

« Félicitations ; tu es fière de toi ? »

« Oui, à fond. Je te raconterai. @+

« @+ »


Bon, maintenant que l’on a joué et que tout fonctionne, il va falloir que je finisse mon travail. Je m’y remets, quelque part un peu déçue de ne pas avoir d’ouverture avec ce petit jeune. Suis-je vraiment trop vieille?


Après une petite heure de boulot, mon bilan est terminé, mis en page, imprimé et transféré à mon chef. En fait, jouer avec des petits jeunes, cela améliore ma productivité. Il faudra que je suggère ça à mon patron.


Notre procédure de dépannage informatique étant très stricte, je reçois le compte rendu habituel : « Intervention sur le poste … à 14:00. Vérification, rebranchement. Test : OK. »

Tout ça leur sert à mettre des notes pour les interventions et à faire des stats.


Quelques secondes après je reçois un nouveau mail intitulé « Compte rendu non officiel de l’intervention » :


« Chère collègue, suite à mon intervention je vous informe que j’ai énormément apprécié votre remerciement. Je regrette que l’intervention n’ait pas duré plus longtemps. N’étant pas insensible à votre charme, pour cette intervention je vous mets la note A, comme très Agréable. »


Je suis soulagée : je plais au petit jeune, et il semble en redemander. Mon horoscope a dit qu’il fallait que je m’amuse, alors c’est parti. J’envoie ma réponse :


« Cher dépanneur, je vous remercie pour votre retour et me permets de vous mettre la note B, comme la Bosse dans votre pantalon qui est apparue. »


Va-t-il suivre ? Va-t-il être choqué ou raconter ça a tout le monde ? Si c’est ça, ma réputation va vite être faite… La réponse ne se fait pas attendre :


« Merci. Dans ce cas, je passe à la lettre C car tu es une petite Coquine. Comme on est bien partis et que tu sembles joueuse, je te propose que l’on fasse tout l’alphabet chacun notre tour, et on verra bien où cela nous mènera. »


Humm, sympa ce petit jeune ; en fait, mon horoscope avait raison. Il ne va pas être déçu : il va découvrir ce qu’une personne un peu plus âgée peut lui faire découvrir.

Je lui réponds :


« OK ; alors pour le D, je te propose mes Doigts caressant ton corps. »

« Je savais que tu étais joueuse. Pour le E, je dirais l’Envie de faire des folies avec toi.»


C’est amusant, mais ce n’est pas comme ça que je vais arriver à mes fins. Il a l’air réceptif ; il faut monter d’un cran.


« F comme la photo de tes Fesses nues que tu vas m’envoyer. »


Va-t-il oser ? Je ne pense pas, car déjà ce n’est pas très facile à faire et je ne pense pas qu’il se balade avec une photo de ses fesses dans son téléphone. J’attends… et je reçois une magnifique photo de ses fesses prise dans les toilettes, vu le carrelage en arrière-plan. Le cadrage et l’éclairage ne sont pas terribles, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il le fasse. J’espère qu’il ne me demandera pas la même chose. Je lui envoie un petit mot :


« Merci… À croquer… »

« G comme la photo de ton soutien-Gorge que tu vas m’envoyer. »


C’était sûr : je suis prise à mon propre piège, mais il triche un peu.


« Je suis pas d’accord : ça commence par un S. »

« OK. Alors G comme la photo de ta Gaine que tu vas m’envoyer. »

« Pfff, je sais que je suis plus vieille que toi, mais j’ai pas encore l’âge de mettre des gaines… J’abdique. Restons sur le soutien-Gorge avec un G. »


Je m’exécute ; tout comme lui, armée de mon téléphone, je m’enferme dans les toilettes, déboutonne mon haut et prends une photo de mon décolleté. Je vérifie : on voit bien, et ce n’est pas vulgaire. Je profite du lieu pour faire un petit pipi et je constate que ce petit jeu ne me laisse pas indifférente. J’envoie la photo et reçois la réponse :


« Magnifique… À croquer… »


Je profite de la lettre suivante pour finir la journée :


« H comme Hummmm, le bruit que tu feras en pensant à moi toute la soirée… À demain. »


Je ramasse toutes mes affaires et rentre tranquillement chez moi. Elle n’était pas si mauvaise que ça, en fait, cette première journée de boulot de l’année. Il est temps que je rentre pour raconter tout cela à ma meilleure amie.


J’arrive à la maison où je suis reçue, comme toute bonne célibataire, par mon chat qui me fait la fête. Direction la douche ; pyjama, et vu l’heure et la motivation, ça va être grignotage devant la télé ou au téléphone. J’envoie un message à ma copine, toute contente de mon aventure :


« Rappelle-moi ; j’ai joué, et je pense finir par gagner… »


Quelques paquets de gâteaux plus tard, je suis toujours avachie sur mon canapé, et pas de nouvelles de ma copine malgré deux relances. Je commence à envisager d’aller me coucher pour récupérer des fêtes quand un message arrive enfin sur mon téléphone. J’espère qu’elle a une bonne raison de ne pas m’avoir répondu plus tôt.

Bizarre : un numéro inconnu de mon répertoire. J’ouvre le message :


« Si je ne me trompe pas, nous étions à la lettre I. Alors I comme déshabille-toi Immédiatement. »


Comment a-t-il eu mon numéro personnel, ce petit cochon ? On peut dire que je ne m’attendais pas à ça. Comme quoi il a l’air intéressé. À moins que dans son horoscope il y avait « Tu te taperas une vieille. »


« Comment as-tu eu mon numéro perso ? »

« C’est un secret ; je te le dirai quand tu auras exécuté ma demande. »

« Je vais avoir froid si je me déshabille. »

« Mais non, je veux juste une photo de preuve ; après, tu as le droit de te rhabiller. »


J’ai bien ma petite idée de comment je vais faire ; je vais le faire espérer un peu, mais pas question que je lui envoie une photo de moi nue.


« La photo, plutôt de face, de profil, de dos ? »

« Une de chaque pour avoir une vue d’ensemble. »

« Ah non, tu as demandé une seule photo. »

« OK ; de face, alors : certains atouts m’intéressent. »


Je commence mon petit stratagème. Une chance, mon pyjama est relativement sexy avec un léger décolleté en dentelle et un short assez court. En posant mon téléphone, j’arrive à faire une photo de moi toute habillée que je lui envoie avec le petit mot « Avant ». Comme prévu, je me déshabille, je regroupe mon pyjama que je prends en photo que je lui envoie avec le message :


« Tu m’as dit de me déshabiller immédiatement et de t’envoyer une preuve : la voici. »


J’attends sa réponse en me rhabillant. Je sais qu’il ne va pas être content, mais tant pis : j’ai respecté sa demande.


« Tricheuse ! »

« Non, il fallait juste être plus précis dans ta demande. »

« OK, je me contenterai de ton pyjama sexy. »

« Alors, tu l’as eu comment mon numéro ? »

« Sur ta fiche individuelle au boulot ; elles sont pas très sécurisées. Mais chut, il faut pas le dire. »

« Décidément, tu es prêt à tout pour moi ! »

« Et tu n’as pas encore tout vu… »

« Je finis la journée avec la lettre J, comme le Jouet que je vais sortir de ma table de nuit et avec lequel je vais me masturber… À demain. »

« À demain. Ne pense pas trop à moi quand même… »


Avec tout ça, je ne sais pas trop à quoi m’attendre demain. À jouer les allumeuses, je vais peut-être finir par me faire avoir. J’espère qu’il restera discret. Tout ceci m’a quand même un peu émoustillée… direction mon lit, et une fois bien installée mon canard vibrant accomplit son devoir.




* * *



Le réveil me sort de mes rêves et je reprends mes habitudes pour ce deuxième jour de travail de l’année. Une fois la douche et le café pris, je dois quand même ranger un peu ma chambre qui a souffert de ma soirée passée pourtant seule. Mon petit canard est échoué au sol et mes draps méritent d’être lavés. Malgré la corvée, cela me met de bonne humeur pour aller travailler et espérer avoir rapidement un message de mon petit jeune afin qu’il finisse par remplacer mon canard.


J’arrive au boulot, salue mes collègues habituels et me mets à travailler rapidement afin de me libérer un peu de temps libre dans la journée si besoin. Inconsciemment ou pas, je suis de nouveau vêtue avec une jupe et un petit haut avec un joli décolleté. Même mes dessous ont été choisis avec goût, au cas où.


Plus d’une heure que je suis au boulot et pas de nouvelles de mon petit jeune. Aurait-il oublié notre petit jeu ? N’a-t-il plus envie ? Était-ce seulement un amusement de passage pour lui ? A-t-il passé la nuit avec une jolie blonde et la vieille ne l’intéresse plus avec ces jeux ?

Tant pis… À moins que je simule une panne sur mon imprimante : il sera obligé de revenir sous mon bureau.


Vers 10 h 30, message sur mon téléphone. Enfin ! Il ne m’a pas oubliée. Je suis légèrement déçue lorsque je vois que ce n’est pas lui mais mon amie qui répond enfin à mes messages d’hier soir :


« Désolée pour hier soir, mais j’ai fait une rencontre imprévue et on a été très occupés… »

« Veinarde ! »

« Qu’as-tu à me raconter, alors ? »

« Bof, pas grand-chose. J’ai commencé un petit jeu hier avec un jeune collègue craquant, mais je crois qu’il m’a oubliée. »

« Pauvre petite… Tu veux que je te rachète des piles pour ton canard ? »

« Pfff, t’es bête ! Je te raconterai plus tard, il faut que je bosse. »

« OK. @+ »


Et finalement, je reçois un mail de mon dépanneur préféré :


« Bien dormi ? »

« Oui. Et toi ? »

« Idem, sûrement grâce à toi… Toujours prête à jouer ? »

« Bien sûr ! »

« Ai-je droit à un joker ? »

« C’est-à-dire ? »

« Je ne trouve rien de bien pour la lettre K, alors je me suis dit que je pourrais passer directement à la lettre suivante. »

« OK, mais dans ce cas tu as droit à un gage. »

« OK, je prends ; mais ne sois pas trop méchante. »

« Raconte-moi en détail une situation ou une aventure qui t’a particulièrement excitée. »

« Lors de mes dernières vacances d’été au camping, grâce à un heureux concours de circonstances, je me suis retrouvé avec deux belles Allemandes dans la même cabine de douche. »

« Et ? »

« Nous étions trois ; il y a eu trois orgasmes. Je pense que c’étaient deux copines. Elles sont parties quelques heures après ; je ne les ai jamais revues et je ne connais même pas leur prénom. »

« Je valide. J’attends maintenant que tu enchaînes avec le lettre L. »


Je reprends mon travail en surveillant de très près ma boîte mail, impatiente d’avoir la suite. Le message arrive rapidement :


« L comme tes Lèvres que je rêve d’embrasser. »


Il semble être reparti sur quelque chose de plus soft, alors je continue sur la même chose en espérant qu’il aille un peu plus loin sur la fin. Je n’oublie pas mon objectif de me le taper, mais il va falloir quand même qu’il fasse quelques efforts.


« M comme mes Mains caressant ton corps. »

« N comme Noir, la couleur de ta petite culotte d’aujourd’hui. »


Alors là, je ne m’attendais pas à ça. Comment peut-il le savoir ? On ne s’est même pas croisés aujourd’hui. Cela devient inquiétant ; je conçois qu’il a pu trouver mon numéro de téléphone perso, mais comment fait-il pour connaître la couleur de ma culotte ? Mon esprit imagine tout un tas de scénarios paranos : il a installé des caméras chez moi ou sous mon bureau ; ma jupe était coincée quand je suis arrivé au bureau et tout le monde a vu ma culotte noire.

Plutôt que de partir dans des délires, le plus simple est de lui demander.


« Comment le sais-tu ? Tu as mis combien de caméras chez moi ? »

« C’’est beaucoup plus simple : c’est écrit dans les livres. »

« Je ne savais pas que la couleur de ma petite culotte était à la une de tous les journaux. »

« Non, mais cela pourrait faire augmenter les ventes. Sache que d’après les statistiques diffusées dans certains magazines, il paraît que la plupart des femmes viennent au boulot avec une culotte noire ou blanche, donc j’avais une chance sur deux, et visiblement je ne me suis pas trompé. C’est ton tour ; nous sommes à la lettre O, et je note dans un coin que tu es d’accord pour que j’installe des caméras chez toi. »


Il est bien gentil avec ses histoires de petites culottes, mais ce que je veux (et c’est pas ma faute, c’est l’horoscope qui l’a dit), c’est me le taper. Alors il va falloir passer le cran au-dessus.


« O comme Orgasme. Comment ferais-tu pour me donner un orgasme là, tout de suite ? »

« Ce n’est pas dur : je viendrais sous ton bureau, je t’enlèverais ta petite culotte noire et je lécherais ton sexe. Dès que tu serais toute humide, j’introduirais deux doigts en toi tout en titillant ton clitoris avec ma langue jusqu’à te faire atteindre l’orgasme. »


Et bah voilà : il commence à comprendre ce que je veux, ce petit, et il a pas l’air d’être fermé pour donner du plaisir a une vieille. Je vais me le faire…


« C’est tentant, mais vu la situation de mon bureau, je pense qu’en plus d’un orgasme, c’est un licenciement que je gagnerais. Donc restons sages pour l’instant et continue notre petit jeu. »

« Comme tu veux. Tu fais tant de bruit que ça quand tu jouis ? »

« Tu le sauras bien assez tôt ; mais pour l’instant on est à la lettre M. »

« M comme Mouillée ; l’état de ta petit culotte, non ? »


Il a raison : ce petit jeu, l’idée de me le faire et le fait que ça fait un petit moment que je n’ai pas eu d’homme dans mon lit me fait démarrer rapidement, et il est vrai qu’elle commence à être bien humide. Mais je ne vais quand même pas lui avouer que je suis détrempée juste à cause de ce petit jeu.


« Effectivement, je ne suis pas de glace, mais j’ai connu pire. Hey, mais tu triches ! On en était au P, pas au M. »

« Mince, je suis grillé, mais j’avais tellement envie de prendre des nouvelles de ta petite culotte… Mais si tu insistes, on passe au P ; mais tu risques de le regretter. P comme aurai-je le droit de te Pénétrer ce soir ? »


Yes, j’ai réussi mon coup : il a envie de moi ! Comme quoi on devrait toujours faire confiance à son horoscope. En plus, je suis sûre que c’est un bon coup et que ça va durer toute la nuit… Houlà, il faut que je me calme sinon ma culotte ne va pas tenir tout l’après-midi. Mais patience, il ne faut pas que je lui montre que je n’attends que ça.


« Ce sera où tu veux et quand tu veux, à condition que l’on aille jusqu’à la lettre Z. Et attention, cela ne va pas être facile : il risque d’y avoir des gages ! »

« Hummm, je commence à apprécier drôlement ce petit jeu… Mais dépêche-toi, il faut absolument que l’on arrive au Z avant ce soir, car je suis disponible pour la soirée, et même pour la nuit si besoin. »

« OK, c’est noté. Alors je continue avec la lettre Q, comme ton petit cul que je vais attraper quand tu me prendras. »

« Hey, c’est de la triche ! On est au Q, pas au C. »

« Oui, mais comme je suis toute mignonne, tu vas bien accepter ce petit écart ? Et je serai très indulgente pour ton prochain écart. »

« OK, disons que j’accepte, mais comme je ne trouve rien pour le R, j’exige que tu sois très indulgente pour le gage. »


« Oh oui, donne-moi des ordres, j’adore ça… Il faut qu’il arrête, sinon, je vais lui sauter dessus avant la fin de la journée. » Il faut que je fasse évoluer ma méthode Coué et passer du « Ne pas toucher, ne pas croquer. » à « Ne pas mouiller, ne pas se masturber. » Mon excitation étant assez haute, l’idée d’un gage me vient rapidement.


« Pour ton gage, qui n’en est pas vraiment un, il faudrait que tu passes innocemment devant mon bureau. »

« OK, j’arrive. »


À peine ai-je eu le temps de lire son message qu’il passe devant la porte des bureaux, et accessoirement devant le mien. Mon plan démarre.



Qu’est-ce que l’on joue bien les innocents… on devrait se mettre au théâtre.



Je le laisse se glisser sous mon bureau et faire semblant de réparer mon PC. Bien entendu, j’écarte mes cuisses et le laisse apprécier la vue de ma petite culotte dont il connaît déjà la couleur. La situation est très excitante, mais malheureusement du monde passe dans le couloir. Je referme mes cuisses pour ne pas me faire remarquer. Lui ressort de sous mon bureau, mais au lieu de s’appuyer sur le sol pour se relever, il glisse sa main furtivement sur ma cuisse et la retire aussi rapidement. Le contact m’électrise car je ne m’y attendais pas du tout.



En attendant qu’il retourne a son poste, je lui envoie :


« Ai-je été assez indulgente ? »

« C’était parfait. »

« Alors passe à la lettre S si tu ne veux pas un autre gage, car là je n’ai plus de raison d’être indulgente. »

« S comme aurai-je droit à un Strip-tease de ta part ce soir ? »

« Bien sûr que non, mais rassure-toi : tu auras droit à plein d’autres choses… »

« Hummm… »

« T comme pourras-tu passer au Traiteur avant de me rejoindre ce soir ? Car nous risquons d’avoir faim. »

« OK. Donc rendez-vous chez toi, si j’ai bien compris ? »

« Oui, tout à fait, mais seulement si tu vas jusqu’au Z. »

« U comme Ustensiles. Dois-je en apporter ? Jouets, protections, fouets… »

« Non, j’ai tout ce qu’il faut, y compris des petits chapeaux… »


Une bonne chose de faite : il a compris que le préservatif est obligatoire. En plus, il y en a une boîte de trente-six dans mon tiroir, alors je pense qu’on est large… et j’espère que lui aussi, à ce niveau… J’ai déjà essayé la taille allumette ; ça ne vaut quand même pas une bien large…


« Putain, je ne trouve rien pour le V ; je vais être bonne pour un gage. Et s’il est autant excité que moi, je m’attends au pire. Calmons-nous, temporisons, réfléchissons. Qu’est ce qui commence par V ? »


« Alors, aurais-tu des soucis à trouver pour la lettre V ? »

« Non, du tout : V comme Viens chez moi ce soir vers 20 heures. »

« OK, en espérant que j’arrive à tenir jusque-là ! »

« W comme as-tu prévu quelque chose pour le Week-end ? »

« Non, pourquoi ? »

« À voir, mais on pourrait prolonger la soirée. »

« Mon cher, nous ne sommes que mardi ; essayons de savourer l’instant présent. »


Je suis fière de moi : comment faire passer gentiment le message que je ne veux être qu’un coup d’un soir. Laissons quand même une porte ouverte : un week-end au lit peut aussi être très sympa ; et puis il faut bien que je finisse par utiliser mes trente-six préservatifs.


« X comme : dois-je amener ma caméra pour tourner un film X avec toi ? »

« Non, ce ne sera pas la peine. »

« Y comme nous, les Yeux dans les Yeux quand nous aurons un orgasme. »

« Bravo ! Je ne pensais pas que tu trouverais quelque chose pour le Y. Par contre, s’il faut que l’on soit les yeux dans les yeux, c’est missionnaire obligatoire ce soir. »

« Obligatoire, mais pas unique…Tu verras, une vieille comme moi a plein de choses à t’apprendre. »

« Oh oui, maîtresse, fais-moi découvrir plein de choses ! »

« Bon courage pour trouver pour le Z ; mais t’inquiète pas, j’ai plein d’idées de gages. »

« Pour te montrer que je suis doué, tu en auras deux pour le prix d’un. Alors Z comme vas-tu réussir à rester Zen jusqu’à ce soir? Et quelle est ta Zone érogène que tu auras envie que j’embrasse en premier ? »

« Bravo, c’est bien trouvé. Bien sûr que oui, je vais rester Zen ; mais ne sois pas en retard quand même, et pour la Zone érogène, je te la laisserai découvrir. »

« Tu peux compter sur moi. Bisous… partout. »


La fin de la journée arrive rapidement ; je m’empresse de rentrer pour préparer la soirée en commençant par changer de culotte.


Il frappe à ma porte à l’heure prévue en apportant le repas et, comme convenu, on se saute dessus. La soirée et la nuit sont merveilleuses et dédiées uniquement au sexe. On s’arrête quand même pour manger, ce qui nous permet d’essayer la table de la cuisine…


Moralité : écoutez bien votre horoscope demain matin, car il vous prédira peut-être une nuit de sexe avec un petit jeune.