Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18156Fiche technique8646 caractères8646
Temps de lecture estimé : 6 mn
06/11/17
Résumé:  Une rencontre sur Internet... Des sensations nouvelles, à des kilomètres de distance.
Critères:  ff inconnu telnet cérébral fmast nopéné jeu init journal
Auteur : Katagena      Envoi mini-message
Étreintes sur internet

Cela faisait des jours maintenant que nous échangions des mails tous plus envoûtants les uns que les autres, mais nous avions toutes deux envie d’autre chose.


Nous avons alors décidé de nous offrir une conversation en chat. Cela était plutôt intimidant : pour elle comme pour moi, c’était une grande première. Nous avons d’abord échangé quelques mots sans importance, en décalage avec les moments intenses que nous avions partagés jusque là. Puis rapidement, j’ai senti une vague de chaleur m’envahir, parcourir mon corps. Il faisait terriblement chaud. Allongée sur mon lit avec mon ordinateur portable, j’ai ouvert mon peignoir, sous lequel j’étais entièrement nue. Bien que n’ayant pas branché la webcam, j’avais l’impression qu’elle était là, et être ainsi dénudée m’intimidait… Ma respiration s’accélérait, mes mains devenaient moites sur le clavier, je la sentais présente à mes côtés, et elle s’est prêtée au jeu, ayant tellement envie de partager mon lit à ce moment…


Je lui prête mes mains, et elle les guidera. Une main sur le clavier pour lui répondre, je lui cède donc ma main gauche. Elle se promène sur mon corps, le long de mes tatouages, elle s’attarde sur mes seins. Je ferme les yeux et sens la pulpe de ses doigts. Elle me découvre, la main presque tremblante, ses gestes sont à la fois doux et maladroits. Ses doigts jouent avec le bout de mes seins, puis la paume de sa main englobe mon sein, ses caresses descendent jusqu’à mon ventre. Je rouvre alors les yeux et reprends conscience de la réalité. Je m’empresse de lui décrire ce que j’ai ressenti, la force de sa présence à mes côtés.


Elle l’a ressenti elle aussi, et son corps et dans le même état que le mien à cet instant, brûlant d’excitation. Je m’empresse donc de lui décrire les caresses auxquelles elle aurait droit si nous étions l’une avec l’autre : je la déshabille, mes doigts parcourent son ventre et remontent vers ses seins que je caresse avec envie, mes lèvres s’y posent, jouent avec. D’une main elle se caresse, de l’autre elle m’écrit. Être la source d’autant de plaisir est tout simplement exquis.


Seule mon envie d’elle guide ma main à présent ; je descends entre mes cuisses, en caresse l’intérieur. Partant du genou, je remonte lentement. Je sens mon corps réagir à cette sensation, et suis surprise d’être physiquement excitée par cette relation virtuelle. Je ferme les yeux et sens son parfum, doux et enivrant.


Ma main me caresse distraitement tandis que je choisis de m’occuper à nouveau d’elle. Je réfléchis un moment à ce corps qui m’est offert. Elle est nue, quelque part dans le monde, offerte à mes désirs. J’effleure ses seins, les caresse, puis ma bouche s’approche et je les frôle, je mordille ses tétons dressés de désir, joue avec ma langue, en fais le tour. Mon corps se plaque contre le sien. Nous nous imaginons alors l’une l’autre nous donnant le plaisir insufflé par notre amante virtuelle, nous caressant au fil des mots, sentant le désir prendre toute la place dans notre chambre qui n’est plus vide.


Je ne peux me contenter de cela : je veux aller plus loin, je veux qu’elle jouisse par mes mots, que sa main entraîne un orgasme que je saurai provoquer. Sans même connaître son corps, je dois en deviner les attentes, les caresses qui sauront la faire vibrer.


Nos mains se font de plus en plus entreprenantes. Celles qui n’étaient que des caresses de découverte jusqu’à présent deviennent plus audacieuses. Mes doigts sont appelés par mon sexe qui vibre presque de ce désir ressenti ; mes doigts frôlent mes lèvres humides de désir et étalent ce doux nectar jusque sur mon clitoris, sur mon bas-ventre totalement épilé. Le contact de mes doigts me connecte avec elle, son corps, ses doigts. J’imagine sa main me caresser tandis qu’elle me regarde, qu’elle embrasse chaque parcelle de mon corps, aspire mes seins, mon nombril. Elle est exquise ainsi, tellement belle, animée par cette soif qui semble inaltérable.


Ses baisers sur mon ventre descendent, son nez frôle maintenant mon sexe, mes cuisses s’écartent pour mieux l’accueillir, elle me caresse, elle me sent, puis elle me goûte. Le bout de sa langue parcourt mon corps et je ressens comme une décharge. Ma respiration s’accélère précipitamment. Il passe de haut en bas le long de mon clitoris. Comme hypnotisée par cette sensation, je sens alors un de ses doigts se glisser en moi. Il me pénètre en douceur, puis un deuxième le rejoint et commence alors un lent va-et-vient. Le mouvement de sa langue s’accélère, ses doigts se calent sur ce rythme. J’ai l’impression que l’on vient de monter le thermostat de la pièce, je me sens bouillonnante. Soudain, c’est comme un éclair qui me parcourt ; mon corps se tend, mes mains s’arrêtent et je laisse un râle s’échapper de ma bouche.


Je rouvre les yeux et regarde mes mains, prends conscience que je suis seule. Je regarde l’écran et relis nos derniers mots. Je ne peux alors que m’exclamer :


Tu m’as fait jouir ! Laisse-moi te donner à mon tour autant de plaisir.


Elle semblait n’attendre que ça, affamée de ce que je pourrais lui donner. Je lui prête alors ces mots :


« J’ai envie de caresser tes seins, descendre jusqu’à ton nombril, tourner autour en agrandissant le cercle… Je frôle ton clitoris ; je le sens gonflé de désir. Je mets mes doigts en V ; ils descendent et remontent de chaque côté de ton bouton d’amour, de mon index et mon annulaire alors que mon majeur caresse ton clitoris à chaque passage… Pendant ce temps, j’embrasse ton ventre, glisse ma langue dans ton nombril puis la laisse descendre en ligne droite pour rejoindre mon majeur.


Tes mollets sont maintenant sur mes épaules alors que mon doigt et ma langue semblent batailler pour celui qui t’apportera le plus de plaisir. Ma langue capitule un instant ; elle descend dans ton antre, s’abreuve, aspire ce doux nectar, puis elle remonte et reste seule maîtresse de ton plaisir. Par de petits coups du bout de ma langue, je caresse ton clitoris ; je le mordille délicatement, le sachant très sensible.


Mes mains se glissent sous tes fesses et les caressent avec tendresse. Elles sont si douces…


Ma bouche t’avale en entier, t’aspire. Mes pouces remontent à la naissance de tes fesses et remontent à ton antre dégoulinant ; ils s’y baignent, te massent, puis un de mes doigts te pénètre doucement. Ses va-et-vient sont d’abord lents, puis, s’adaptant à la cadence de ton souffle, ils s’accélèrent. Ma langue a repris sa course sur ton clitoris ; la bille de mon piercing te masse, entoure ton clitoris en faisant des cercles rapides.


Je sais qu’elle a posé son téléphone pour mieux se caresser, qu’elle me lit mais ne veut cesser ses caresses pour me répondre. L’imaginer ainsi me comble de bonheur. Je reprends donc :


Mon autre main remonte et caresse un de tes seins. Elle titille ton téton, puis redescend sur ton côté, le long de ta cuisse, et remonte par l’intérieur. D’une main je te pénètre ; de l’autre je tire légèrement ta peau pour faire ressortir encore davantage ton clitoris. Ma langue tourne autour de lui, de plus en plus rapidement… Elle l’abandonne parfois quelques secondes pour parcourir tes lèvres, aller s’enivrer de ton nectar avant de remonter, caresser du bout de la langue ton capuchon avant de masser ton clitoris de son bout durci par l’envie de te donner du plaisir.


Je me consacre à ton extase…


Quelques secondes sans un signe de sa part, puis elle m’avoue presque avec gêne avoir joui. En même temps je la sens rayonnante et comblée. Mon corps se remet juste de l’orgasme qui m’a parcourue, mes mains tremblent encore tandis que je tape sur les touches mon clavier.


Je la laisse avec regret, réintégrant le monde réel ; c’est tellement perturbant d’avoir voyagé à ses côtés pour d’un coup, juste en ouvrant les paupières, réintégrer mon lit, seule. Mais je ne peux regretter cette expérience intense et n’ai qu’une hâte : pouvoir recommencer, ou mieux, connaître le même plaisir en l’ayant réellement dans mes bras…