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Temps de lecture estimé : 25 mn
05/12/17
Résumé:  Les années passent inexorablement, la mémoire fuit irrémédiablement. Si certains souvenirs sont gravés, pour d'autres il y a fluctuation dans les détails, et même dans les dates. D'où cette petite autobio...
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Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message
Une petite autobio du bout des doigts

Dans ce récit, par souci de cohérence, j’ai repris les mêmes pseudos (Innina & Dumuzh) que dans la série « Lettres à Monsieur Jacques ».

Bonne lecture :)




0 – Introduction



Les années passent inexorablement, la mémoire fuit irrémédiablement. Si certains souvenirs sont gravés, pour d’autres il y a fluctuation dans les détails, et même dans les dates. Encore heureux qu’il reste les photos et aussi quelques écrits. Mais ce ne fut pas toujours systématiquement le cas.


D’où l’idée de cette autobio…


Pour des raisons évidentes, dans les lignes qui suivent, certains noms et lieux ont été changés. Mais ces modifications ne changent en rien le déroulement de cette autobiographie qui n’est en rien une œuvre littéraire vouée à la postérité des siècles à venir ! Il y aurait bien des choses à dire, et si je racontais tout, il me faudrait tout un roman ; donc je dois sabrer un peu…


Je vous raconte ça au présent, parce que, moi, les joies littéraires du passé simple, de l’imparfait et de tout le tralala, je n’aime pas. Et c’est comme ça, puisque c’est moi qui raconte !




1 – Rencontre



Rembobinons le film d’un paquet d’années en arrière…


Quand je rencontre mon futur mari, Dumuzh, en avril 2006, je suis très remontée contre ces fichus bonhommes, pour ne pas dire ces salopards. Il faut bien avouer que, jusqu’à présent, je n’ai pas côtoyé les meilleurs d’entre eux, mon ex surtout.


Ah oui, j’oublie ; je vais me décrire un peu, mais n’attendez pas que ce soit des chiffres : j’ai horreur des chiffres, sauf sur ma fiche de paie, mais je trouve qu’il n’y en a pas assez ! Pour faire simple et rapide, je suis une femme mature plutôt grande (une tête de plus que la plupart de mes collègues féminines), aux longs cheveux châtain, aux yeux sombres. Les hommes n’arrivent pas toujours à détacher leur regard de ma poitrine qui est assez volumineuse. Quant aux femmes, c’est plutôt du côté de mes fines et longues jambes qu’elles lorgnent. Parfois, je me compare à un Shadock, vous savez, cette grosse bouboule perchée sur des fines papattes… la connerie en moins, j’espère !


Notre première rencontre pour de vrai (entre mon futur mari et moi) s’est très bien déroulée, malgré un début chaotique que je ne détaillerai pas. Je me suis retrouvée nez à nez avec un bonhomme essoufflé qui avait confondu deux stations de métro. Intriguée, je le dévisage et le scrute de la tête aux pieds. Pas trop mal. Son sourire est engageant, et il parle bien, je l’avoue.


Nous nous promenons, nous discutons. Chemin faisant, il me prend la main ; je ne la retire pas. Puis un peu plus tard, tendrement, il m’embrasse. Je ne proteste pas beaucoup (pas du tout, même). Bien entendu, il prend ça pour un oui car il recommence souvent, et comme c’est agréable, je le laisse faire. Lors du restau où il m’invite, nous nous dévorons nettement plus l’un l’autre que nous vidons nos assiettes, sans parler des mains baladeuses ; le langage du corps est très important ! Idem quand il me raccompagne en voiture devant chez moi, nous avons beaucoup de mal à nous séparer ! Je ne vous dis pas les coups de chaleur que j’ai alors, c’est fou ! Mais ce n’est pas pour autant que je l’invite chez moi, c’est niet. D’ailleurs, il ne demande même pas. J’apprécie…


Dès le lendemain soir (nous travaillons tous les deux), nous nous revoyons. Il se gare juste devant chez moi. Pour l’anecdote, ce lendemain-là, étonnée qu’il soit là, je accueille par un :



Tout ça pour dire la haute opinion que j’ai à l’époque des hommes ! Encore heureux qu’il en faille beaucoup pour le vexer ! Il vaut mieux pour lui, car avec moi, il va être servi !


Avec tout ça, au fur et à mesure des jours et des semaines, il réussit à me faire changer d’avis sur au moins un point : tous les hommes ne sont pas forcément identiques. Je dois l’admettre. Nous sortons beaucoup : des balades, des braderies, des magasins, des restaurants, des voyages, toujours main dans la main. De plus, son approche assez ludique du sexe me plaît beaucoup. Et à ma grande stupéfaction, je me mets à aimer le sport en chambre et ce qui gravite autour, surtout si ça offre des grosses gratifications côté plaisir ! Ajoutons que mon homme a la langue agile, aussi bien pour les compliments que les bisous et les minettes…


Heureusement surprise de tout ceci, je souhaite recommencer à zéro le cheminement, voulant redécouvrir et explorer les choses autrement, histoire de voir si je n’ai rien oublié en cours de route, et aussi de ne pas mourir idiote… tout ça avec lui.


Il s’est porté volontaire, bien sûr !


Doucement mais sûrement, nous explorons tous les deux d’autres voies, d’autres paysages, d’autres aventures. Nous faisons des tas de folies de nos corps, avec des « scores » qui dépassent parfois les doigts des deux mains ! Malgré mon âge, je me sens si jeunette dans ses bras !


Extérieurement, mon entourage constate quelques « légers » changements, surtout dans mes tenues nettement plus féminines, voire sexy, qu’avant. Quand nous sommes à deux, je me laisse aller à des vêtements souvent aguicheurs, des décolletés profonds et des transparences bien agréables à l’œil ! J’adore l’exciter ! Au début à la maison, puis au dehors…


J’ai tellement de temps à rattraper !


À mon grand étonnement (et ce n’est pas le premier), je me découvre très vite un côté exhib du plus bel aloi. Tendance que mon homme se fait un plaisir d’encourager comme il se doit. Ben voyons ! Il est voyeur, comme tous les hommes ; là, pas de changement ! Souvent, c’est lui qui commande mes habits, me faisant la surprise, et il ne se prive pas d’en dénicher des très coquins !


Résultat : très vite, j’en suis arrivée à faire plein de choses que je n’aurais jamais osé penser accomplir. D’ailleurs, auparavant, j’aurais trouvé perverses ou dégradantes certaines d’entre elles. Maintenant, c’est devenu tout naturel pour moi. Comme quoi que tout est relatif, comme le disait le grand Albert.


J’adore faire l’amour en tout moment et tout lieu (ou presque), c’est excitant à souhait ! Finalement, s’envoyer en l’air, c’est pour une large part une histoire de contexte. Dans un lit, c’est confortable, c’est indéniable. Sur la banquette arrière d’une voiture dans un parking, c’est moins confortable, mais il y a un petit truc en plus. Et dans la nature, dans les champs, sous un arbre, derrière un bosquet, c’est franchement le pied !


Mon homme aime recevoir de ma part de belles et bonnes fellations complètes (de A à Z, je précise) dans les règles de l’art. Et moi, j’aime les lui donner, peu importe l’endroit, du moment qu’il n’y a pas d’enfants ou de forces de l’ordre dans le coin. Et puis, c’est normal pour une Shadock de savoir pomper, non ?


C’est fou ce qu’on peut faire avec divers godes, accessoires et toys plus ou moins volumineux ! Je ne vous dis que ça ! Ah si, je peux vous causer de la notion de sandwich (pas le truc qui se mange), avec un intrus naturel et un autre artificiel…


Humm, recevoir du bon sperme chaud sur le corps, les seins, les fesses, le visage, l’utiliser comme crème de beauté… puis lécher ensuite langoureusement ses doigts empoissés et gluants tout en regardant le donateur droit dans les yeux ! Un truc bizarre et un tantinet pervers me direz-vous, mais moi, j’aime.


Une pratique que je n’aurais jamais cru aimer : la sodomie, que j’accepte et même que je réclame. Il faut dire que ma première a été très bien préparée, avec de longs préliminaires comme je les adore. Allongée sur le dos, mes fesses calées sur un haut coussin, je me suis laissé lutiner. À ma grande surprise, mon homme s’est introduit en moi avec facilité et sans douleur. La sensation fut insolite ; je me suis sentie comme remplie, débordante. J’ai joui comme une petite folle sur la double action de mon anus pistonné et de mon clitoris rendu incandescent par une délicieuse masturbation.


Des petites exhibitions ci et là, d’abord en photos que nous postons sur un blog que nous avons ouvert, puis sur les sites où nous sommes inscrits. La première fois que j’ai posé, ce fut à l’initiative de mon homme qui voulait me démontrer que j’étais réellement désirable :



Je dis oui ; je sais que mon homme respecte toujours sa parole. Nous faisons la séance photo l’après-midi. Après avoir fait une sélection tous les deux, Dumuzh retouche les photos en soirée. Les ayant vues, j’accepte qu’elles soient publiées, me trouvant mieux sur les photos que dans mon miroir. Déjà le lendemain nous pouvons lire les premiers commentaires. Et c’est ainsi que j’ai mis le doigt dans l’engrenage…


Puis, le temps venant, je suis passée à plus excitant par la suite, comme les clubs un peu spéciaux, les saunas du même genre et aussi les salons de l’érotisme où je me baladais en tenue très légère avec un loup sur le visage au début, puis aucun ensuite. Comme toujours, c’est le premier pas qui coûte. Il faut savoir oser, et mon mari est un grand spécialiste des passages et autres gués. Il planifie tellement les choses en amont que je me retrouve à chaque fois de l’autre côté du pont sans bien m’en rendre compte !


Durant toutes ces sorties, c’est fou ce que j’ai pu être photographiée dans les allées et les stands ! Et qu’est-ce que j’ai aimé ça ! J’aime l’œil rond des caméras et des appareils photo sur mon corps, ces instants qu’ils me volent, le désir suscité, et tous ces plaisirs du lendemain…


Et enfin, pour être exhaustive, un zeste d’ondinisme. Mais chut !


En ce qui concerne l’étape suivante, curieusement, nous avons commencé par la Domination/soumission (environ un an après notre rencontre) pour venir petit à petit au vrai libertinage en 2012. C’est d’ailleurs le sujet de ce qui suit…




2 – Domination/soumission



Contrairement à la plupart des couples qui ont mis un pied dans ces eaux troubles, nous sommes arrivés au libertinage par la Domination/soumission (D/s), alors que souvent les libertins viennent par la suite à la D/s et au BDSM. Que je vous explique…


Un samedi, par hasard, je découvre un site de soumises. Intriguée, je le consulte, je lis, je regarde les images, mais je ne comprends pas comment une femme peut faire ce genre de truc, ça me dépasse ! J’en parle un peu plus tard à Dumuzh (mon homme, pour celles et ceux qui auraient oublié) :



C’est alors qu’il m’explique certaines choses liées au cerveau et au sub-space, des tas de machins dont j’ignorais l’existence et la véracité. En catimini, ces images et ces explications font, lentement mais indubitablement, leur chemin en moi car un jour j’annonce à mon mari que je souhaite essayer certains trucs.


Je sais qu’avec mon compagnon je ne risque rien car il fait toujours attention où il met les pieds. Après s’être bien documenté, il met donc en place une petite séance. Tout se passe parfaitement ; il est vrai que nous y sommes allés petit à petit, doucement, lentement mais sûrement. Une fois de plus, j’aime beaucoup. C’est étrange, curieux mais excitant ! Je dirais que c’est pimenté. Ceci pour diverses raisons qui n’appartiennent qu’à nous, à lui comme à moi.


Après cette indéniable réussite, nous nous inscrivons sur le site que j’avais déniché puis, plus tard, sur d’autres sites spécialisés, ce qui nous permet de faire des rencontres d’abord virtuelles puis concrètes dans ce domaine. Nous (moi surtout) accomplissons graduellement divers défis et épreuves mentionnés sur ces sites et forums. Il est très émulant pour une soumise débutante d’avoir divers exemples sous la forme d’une ou de plusieurs soumises confirmées qui la guident et la conseillent. Cette dimension d’entraide est une heureuse surprise pour moi, mais, hélas, elle n’est pas généralisée car, hélas, certaines soumises singent les hommes quand ces derniers jouent à qui aura la plus grosse…


Petit à petit, je gravis les échelons, allant à chaque fois plus loin dans la D/s et l’obéissance. Puis survient la fameuse soirée du réveillon (voir plus loin), soirée qui fut l’occasion de franchir un nouveau pas (ah zut, encore un passé).


Je précise tout de suite que la D/s est pour nous un jeu, un jeu un peu spécial, mais un jeu. Pas un art de vivre ou un style de vie comme pour certains couples. Mais quand nous ouvrons la parenthèse, mon Maître et moi jouons le jeu à fond, correctement, du mieux possible. Puis nous refermons plus tard cette parenthèse.


Puis quelques semaines après, lors d’un donjon (nous en avons quelques-uns pas trop loin de chez nous), je suis prêtée à un autre Maître, sous la surveillance pointilleuse de Maître Dumuzh, bien sûr. Ce soir-là, à ma grande surprise et satisfaction, je sais m’abandonner aux ordres d’un autre Maître que mon homme. Et j’y prends incontestablement du plaisir. Comme quoi on ne se connaît jamais vraiment…


Et c’est souvent le cas par la suite, lors d’autres donjons et soirées privées.


C’est lors d’un salon de l’érotisme, aidée par une autre soumise, que je me fais poser des anneaux à mes lèvres intimes, et ce devant un petit public présent pour assister au piercing. Un coup de folie, une envie subite ! Ces anneaux marquent ma chair, celle d’une soumise. Depuis, j’adore jouer avec, et aussi je raffole que d’autres jouent avec. Plus tard, nous changeons pour de plus gros.


Durant cette période, j’aime découvrir puis accomplir plein de choses, comme les fessées à mains nues ou avec des cravaches, des martinets, des paddles et même des fouets. La cire couvre parfois mon corps ; pareil pour les pinces. À ce sujet, les Japonaises sont très cruelles ! Et pour que je sois encore plus livrée aux appétits, bondages, cordes, chaînes et menottes sont de rigueur.


J’apprends à obéir aux ordres, à être vraiment une soumise, à être la chose de mon Maître…


Pourtant, dans la vie courante je suis d’une nature décidée (sauf quand je ne connais pas), et je n’hésite pas à dire leurs quatre vérités à ceux et celles qui me cassent les pieds, y compris les chefs, car chez moi la notion de pyramide est très horizontale. Comme me le rappelle parfois mon mari (qui est son propre patron, quelle chance, quoique…), c’est peut-être l’une des raisons pour laquelle je végète professionnellement dans un petit bureau…


Passons…


J’aime faire des exhibitions, j’en ai déjà parlé auparavant. Comme je m’habille de plus en plus sexy, ça aide. Petit à petit, je mets de moins en moins de petites culottes, aussi bien chez moi qu’au dehors. J’aime l’été, durant lequel je peux me dévoiler ; j’aime l’hiver avec ses vêtements moulants et parfois un tantinet fétichistes, sans parler des cuissardes ; j’aime aussi le printemps et l’automne, saisons mixtes où je peux me couvrir et me découvrir…


Des exhibs, des shows dans des soirées privées où il y a comme des mini-concours entre femmes dans le sexy, l’indécent, l’excitant. Des exhibs dans des salons où le regard des autres vous caresse, où parfois on vous félicite d’avoir osé. Des exhibs dans la nature et au bord des routes…


Puis nous expérimentons les effeuillages, les exhibitions poussées en webcam privée, parfois en choisissant au hasard le voyeur. J’aime quand cet inconnu éjacule pour moi, à cause de moi. Puis bye-bye, je passe à un autre. Parfois, le jeu consiste à en faire juter le plus possible ! Je sais, je suis un peu salope sur les bords quand c’est ainsi ! Puis logiquement, après ces solos, nous passons à la webcam publique, avec des dizaines, puis des centaines, et enfin des milliers de voyeurs en même temps.


J’avoue : le millier, ce ne fut que par deux fois. Mais ça fait chaud au cœur de voir le compteur grimper et grimper encore comme la température !


Et enfin pour en finir avec cette énumération, je suis parfois prêtée (sous le vigilant contrôle de mon homme, bien sûr) à d’autres Dominants et Dominantes, lors de soirées privées ou de donjons. Mais j’ai déjà évoqué la chose…


Mais pour la D/s, le jour qui a marqué notre relation d’une grosse pierre blanche fut un réveillon de Nouvelle Année avec d’autres couples Maître/soumise. Cette fois-là, je me suis sentie complètement en confiance et dans le bain.




3 – Réveillon



Revenons un peu en arrière sur un élément fortement déclencheur, le réveillon du Nouvel An 2012-2013. Ce soir-là, nous étions cinq couples durant cette soirée, plus trois soumis.


Avant d’arriver sur place, durant tout le trajet, j’ai souhaité trente-six fois faire demi-tour. Quand la voiture s’arrête à la bonne adresse, je veux repartir :



Puis nous sonnons à la porte. Ce jour-là, j’ai mis sous ma robe noire assez moulante un beau bustier violet que j’ai choisi avec soin. Finalement, je ne le montrerai pas beaucoup ! Vous comprendrez dans les lignes suivantes.


Car très vite dans un premier temps, je me retrouve seins à l’air, comme les autres soumises, puis carrément nue quand les autres femmes se sont dévêtues lors de la première séance D/s. Je suis restée en bas autofixants toute la soirée. Quand je pense que j’avais lâché du bout des lèvres durant le trajet :



Après avoir contemplé la soumission des autres femmes, à mon tour je décide tout naturellement de participer. Sans aucun problème, je subis à mon tour une belle séance D/s de la part de plusieurs Maîtres en même temps. Mes fesses sont bel et bien rougies avec application ; une belle expérience avec divers instruments, de diverses façons. Un panorama, en quelque sorte.


Une petite pointe de jalousie quand Maître Dumuzh me glisse, lors du repas, qu’il y a une grande volupté à manger avec des femmes qui exhibent fièrement leur poitrine et leur nudité : un vrai dessert des yeux ! Mais à son air amusé, je comprends vite qu’il me titille. Oui, je suis jalouse, parfois très jalouse, un sentiment que je ne connaissais pas trop avant de connaître mon homme qui est aussi devenu mon Maître.


Sans parler du tableau final qui voit toutes les soumises nues entremêlées, moi comprise, corps contre corps, un spectacle à faire bander un mort, comme on dit ! D’ailleurs c’est la fête dans les pantalons, c’est très visible !


L’âme en paix, fière de moi, c’est au petit matin que nous rejoignons la chambre d’amis pour sombrer dans un bon sommeil réparateur et peuplé de rêves très troublants et excitants.

Le lendemain, je suis positivement enchantée de cette soirée très spéciale.




4 – Bi



Après le gros bond en avant provoqué par ce réveillon, je me sens prête à aller plus loin, ou plutôt à tester une autre voie. Le glissement vers le libertinage se déroule en deux étapes : avec un couple libertin, puis avec un homme seul.


En ce qui concerne le couple, nous avions fait chez nous une soirée D/s avec eux et une autre personne. Tout s’était bien passé. Mais nous étions restés dans le domaine de la D/s et du léger BDSM, mis à part quelques agaceries et autres frotti-frotta qui indiquaient néanmoins mes bonnes dispositions en la matière. Je songe à l’épisode durant lequel, nue, je me suis retrouvée coincée devant-derrière entre deux autres hommes, nus eux aussi. Ce contact peau-à-peau n’est pas désagréable, sans parler de l’évidente satisfaction de faire un certain effet à ces deux hommes.


Le couple me propose une initiation entre femmes. Je suis dubitative, mais comme je suis devenue très curieuse, j’accepte néanmoins tout en précisant que si je constate que ça ne me convient pas, il faudra arrêter les frais.


Quelques jours plus tard, nous allons chez ce couple, et là je reçois mon initiation bi avec la femme du couple qui est très experte en la matière. Au début je suis restée passive, me laissant faire, puis je me prends au jeu, comme souvent, comme toujours. Et je peux dire que j’ai joui, que je jouis de bien belle façon, et pas qu’une seule fois ! Rien de tel qu’une femme pour bien connaître une autre femme… Avec une facilité déconcertante, nous finissons à quatre dans le même lit, nous (les dames) nous occupant beaucoup et égoïstement de nous, et parfois aussi un peu des hommes. Par contre, si je me suis vautrée dans le lesbianisme, je n’ai pas accordé mes faveurs intimes à un seul mâle ce jour-là (explicitement : câlins, bisous, sucettes, minettes, oui ; pénétrations, non). Et ce, toutes les fois avec ce couple.


Une fois dans le bain, je suis nettement plus active, prenant des initiatives, à la grande satisfaction de mon homme et aussi de celle de nos hôtes. Caresser, embrasser, faire l’amour avec une autre femme me semble si évident, si naturel. Ça me rappelle d’anciens souvenirs ; peut-être que je me suis censurée à l’époque. Conquise par cette nouveauté, les mois suivants je ne me limiterai pas qu’à une seule autre femme…



Je soupire : oui, avec les femmes, ça a toujours été nettement plus qualitatif…


En ce qui concerne l’homme seul cité en début de chapitre, là, le but était clairement que je me fasse posséder. Purement et simplement…




5 – Eric, le premier autre homme



Nous avons cherché un homme pour ma petite personne, un autre homme que j’accepterais en moi. Ce qui est très différent de la soumission ; nous ne sommes pas dans le même registre. Et bien sûr, pas avec n’importe qui, si possible. Les premières fois sont cruciales pour les suites. Une première fois ratée, et c’est une porte qui se referme pour un bon bout de temps, voire définitivement. Et honnêtement, je balise un peu, et même beaucoup ! Marivauder comme nous l’avons fait avec le couple, c’est gentil. Mais là, en quelque sorte, je trompe réellement mon mari !


Après divers contacts et rencontres, nous avons trouvé Éric.


Le jour J, nous mangeons tous les trois au restaurant, un repas très agréable et détendu, même si je connais la suite. Puis nous prenons le second dessert chez lui. Je ne suis pas très rassurée, comme avec toutes mes premières fois. Diplomatiquement, mon homme nous laisse seuls sur le canapé. Éric, qui n’en est pas à sa première fois, me lutine très vite. Je me laisse faire avec le sourire. Je suis souvent passive au début, comme si le fait d’agir m’implique trop, comme si le fait d’être une pauvre petite chose me dédouane ; dans le genre « ce n’est pas ma faute si je suis une faible femme dont on profite éhontément ».


Très vite, ma robe est retirée, puis les deux hommes s’occupent très bien de moi. Après avoir joui par minette, détendue et rassurée, la suite est un trio classique. Classique si j’en crois ce que j’ai pu lire et voir, mais ça reste une première pour moi ! Je n’ai aucun problème à sucer ces deux partenaires, à les branler et autres fantaisies qu’il est difficile de ne faire uniquement qu’à deux.


Puis arrive le grand moment. Docile, je m’agenouille sur le canapé, présentant impudiquement ma croupe à cet autre homme qui va bientôt me pénétrer. Franchement, j’ai une certaine appréhension, mais en même temps j’en ai le désir. Dans peu de temps, je vais franchir un pont, et pas un petit, et je m’alarme de l’après. Même si j’ai confiance en lui, j’ai quand même un peu peur de la réaction de mon homme. Comment se comportera-t-il avec moi après ça ? Oui, ça m’angoisse !


Pour l’instant, mon mari prend des photos et parfois des vidéos, comme souvent. Et les sourires qu’il m’envoie et les encouragements qu’il m’adresse me rassurent grandement. Alors je me détends.


Son préservatif mis, accrochant mes hanches, Éric s’enfouit en moi sans difficulté, tellement je mouille ! Comblée, je l’accepte de bon cœur. Il me pénètre longuement avec une résistance à forcer l’admiration ; je jouis avec énormément de cris, la tête enfouie dans les coussins. Un truc de fou ! J’ai déjà connu des extases violentes, et là, c’est de la même teneur ! L’attrait de la nouveauté, sans doute.


En point d’orgue, le sandwich avec deux vrais mâles est aussi une révélation ! Une sacrée jouissance, baroque, insolite, mais qu’il faut vivre au moins une fois dans sa courte vie pour ne pas mourir idiote !


Je mets un certain temps à récupérer. Puis en remerciement, gourmande et conquise, je suce longuement Éric, goûtant à cet étrange mélange de sperme et de cyprine.


Ce jour, je suis devenue vraiment une libertine, une belle salope qui aime le sexe, une belle slut comme les vrais hommes les aiment.


Nous avons toujours la vidéo de ma jouissance ; nous la regardons de temps à autre…




6 – Autres hommes



Après ce premier essai réussi, je suis avide de découvrir d’autres hommes ; d’autres queues, pour être plus prosaïque. Je me découvre une réelle passion pour la sucette. Précisons un peu les choses : auparavant, je suçais très souvent mon homme (je le suce toujours), mais cette fois-ci j’ai découvert le plaisir de sucer d’autres hommes, et d’aller jusqu’au bout avec eux. Car l’un de mes plaisirs est de faire craquer un homme… J’adore ça !


C’est alors la valse des contacts !


Lors du premier rendez-vous avec un nouveau contact, je suis toujours bien habillée, soignée, manucurée, et bien sûr sexy. Pour varier les plaisirs, il y a des ci et là des modifications dans mes toilettes : je ne vais quand même pas avoir qu’une seul tenue de « contact ». Parfois j’abuse avec des tenues de pute, ni plus, ni moins. Certains contacts ont les yeux qui sortent de la tête, et pas qu’eux. Car le premier contact se fait toujours (ou presque) dans un endroit public, souvent un café, car on ne sait jamais. Il est flagrant que certains autres clients bavent, eux aussi. Sur mon passage entre les tables, j’ai souvent eu droit à des compliments, rarement à des insultes.


Par contre, curieusement, personne n’a tenté encore sa chance. Dommage, et tant pis pour eux ! Mon homme l’a, lui aussi, plusieurs fois remarqué. Trois explications possibles : les gens n’osent pas, je fais un peu peur avec ma grande stature, et mon mari n’est pas un freluquet. Peut-être un mélange des trois…


Diverses anecdotes pour le fun :


Une fois, j’ai flashé illico sur un bonhomme. Aussitôt le café bu, je suis montée dans sa voiture et nous sommes partis faire l’amour après à peine 10 minutes de rencontre. J’ai néanmoins été un peu déçue du résultat. Belle voiture, certes, mais piètre conducteur.


À un moment, j’ai eu un amant plus ou moins régulier. Il venait me chercher pour m’emmener chez lui et il me ramenait une à deux heures plus tard. C’était plutôt un grand gosse qu’un mâle pur et dur, mais ça m’amusait quand même. Et puis il a rencontré une autre femme, non mariée, elle.


J’ai eu droit à diverses professions très variées, ce qui nous a permis, à mon mari et à moi, de découvrir les dessous de bien des choses, et ce qui nous a aussi donné accès à des endroits amusants ou insolites : dépôts, magasins, bureaux, restaurants, camions, usines, lieux de spectacle, et d’autres lieux qu’il vaut mieux ne pas mentionner.


Je ne compte plus les fois où je me suis fait gentiment caresser, cajoler, peloter, tripatouiller lors du rendez-vous. Et après aussi !


Je ne compte plus, hélas, les lapins (de quoi faire un autre roman, hélas) ! Tous ces fantasmeurs qui parlent mais qui n’agissent pas. Ceux qui n’ont pas osé venir, ceux qui sont (soi-disant) venus mais qui sont repartis aussitôt par crainte. Celui à qui j’ai redonné une seconde chance puis une autre, et qui n’est toujours pas venu la troisième fois. Une mention particulière à celui qui ne voulait pas laisser son chat tout seul. Tous les mêmes ! Lâches, menteurs, mythomanes !


Enfin, pas tous, mon homme en premier, et certains de mes amants en second…


Mis à part Michel et Anthony qui méritent chacun un chapitre (voir après), je fais diverses découvertes et expérimentations avec mes autres partenaires. Je ne vais pas me lancer dans une litanie de prénoms, mais chacun apporta sa petite pierre à l’édifice. Si vous voulez en savoir un peu plus, voici quelques détails que je vais énumérer, pêle-mêle.

Et c’est parti !


J’affectionne jouer les soubrettes, les policières, les dominas, les pin-up, les salopes, les putes, plein de rôles à la fois, pour être plusieurs femmes en une seule, savoir varier mes facettes. Pour être à la fois insaisissable et si facile à prendre.


Dans un lieu public, dehors ou dedans, j’aime me laisser tripatouiller les seins, la chatte ou les fesses. Tout comme caresser une queue, grande ou petite, longue ou courte, épaisse ou fine. J’aime tout autant branler, sucer ou faire éjaculer au dehors. Je pratique sans souci les branlettes espagnoles, cravates de notaire, parfois les gorges profondes, que mes partenaires jaillissent sur moi, sur mes seins, mes fesses, dans ma bouche ou en moi.


Si feeling avec la personne ou les personnes, j’adore découvrir et essayer divers types de queues. Je sais offrir ma chatte touffue ou glabre à une queue de passage ; idem pour mon petit trou du cul à une bite avide. Cerise sur le gâteau, un bon sandwich devant derrière, avec deux hommes. Ou plus…


Tout ça pour donner du plaisir, en recevoir, pour faire jouir, pour jouir et encore jouir, même dans un lieu public, en évitant de me faire surprendre, si possible ! Je ne tiens pas à me retrouver derrière les barreaux, même pour un bon coup !



À lire tout ceci, on pourrait se dire que je suis une sacrée salope. Néanmoins, Rome ne s’est pas faite en un seul jour, et cette énumération a nécessité quand même quelques années pour se concrétiser et devenir naturelle à nos yeux. Mais entre la femme que j’étais en avril 2006 et celle de maintenant qui y va de bon cœur dans le sexe, il y a un gouffre, un gros gouffre…




7 – Michel, l’amant plus âgé



Avec Michel, un nouveau palier est franchi. Nous allons plusieurs fois chez lui, nous faisons diverses sorties, nous sommes devenus le trio classique : la femme, son mari et son amant. De façon amusante, lors de nos sorties, mon mari est parfois vécu comme l’amant.


Je m’amuse beaucoup avec Michel, je fais plein de folies avec lui. Nous avons même cassé son canapé dans le feu de l’action, c’est dire ! Parmi diverses lubies, j’adore le chevaucher, mon amant fiché aussi bien dans ma chatte que dans mon cul. Nous dormons à trois dans le même lit, et autres choses pas très classiques pour un couple dit normal…


Comme Michel ne déteste pas montrer sa bonne fortune, il m’exhibe souvent par webcam, dévoilant tout de ma petite personne et me pelotant en même temps pour bien faire voir qu’il sait profiter de son nouveau jouet de chair, ce qui m’amuse beaucoup : j’aime susciter l’envie et exciter le désir, aussi bien devant que derrière la caméra…


Puis en fin d’année, Michel s’éloigne sans donner de raison crédible. Je ne comprends pas pourquoi nous ne jouons plus. Je déprime même un peu, me sentant rejetée. Nous apprenons par la suite qu’il a eu envie d’aller voir ailleurs, pensant que les autres femmes étaient comme moi. Oui, il a trouvé d’autres partenaires féminines, mais pas aussi permissives et enjouées que moi. Un peu moins de trois mois plus tard, il nous recontacte pour remettre le couvert comme avant, comme si de rien n’était. Mais comme je n’ai pas du tout apprécié ce désintérêt pour ma personne, il peut se la mettre sous le bras, comme on dit plus vulgairement !


Dommage, je l’aimais bien. Mais comme il a joué au con… Avec le recul, l’idéal serait de se dénicher un autre Michel, mais moins « voyageur »…




8 – Anthony, l’amant plus jeune



Cet amant habite loin, très loin : des centaines de kilomètres. Ce qui ne l’empêche pas de venir dans le Nord pour profiter à chaque fois de moi qui m’offre à lui avec joie. C’est le moins que je puisse dire !


Quand nous étions séparés par la trop grande distance, lui et moi faisions des webcams coquines ou parfois carrément cochonnes ! Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis masturbée devant lui, puis que j’ai joui sans retenue, impudique. Je ne compte plus, non plus, les fois durant lesquelles les godes, les vibros et les gadgets les plus biscornus ont été mis en pratique face à l’œil inquisiteur de la webcam. Et quand je jouis, je ne triche pas !


La première fois qu’il est venu, Anthony m’a lutinée sans vergogne dans deux parcs publics, dont un très proche d’une grande gare, avec du passage… Une sacrée journée !


Pour la seconde visite, c’est mon mari qui m’en fait la surprise. Ces deux-là avaient magouillé derrière mon dos, mais j’adore ce genre de cadeau. Après cette première fois – cette mise en bouche – nous faisons comme si nous vivions ensemble : il couche dans la chambre d’amis, je m’endors avec lui, mais je vais rejoindre mon mari durant la nuit pour ensuite me glisser à nouveau dans le lit d’Anthony au petit matin. Ne cherchez pas à comprendre…


Puis les centaines de kilomètres ont érodé notre passion…




9 – BDSM



En parallèle avec le libertinage, je poursuis mon apprentissage en découvrant puis appliquant de nouvelles techniques, en mettant joyeusement le pied dans des donjons, etc.


En parlant de donjon, les séances faites dans celui de Liège sont épiques ! Je vais très loin, et j’en suis très fière, à juste titre ! Mon Maître aussi ! En effet, plus d’une fois je suis livrée à des Maîtresses ou des Maîtres exigeants, qui sont tous très contents de moi. Que des félicitations !



Je sais verser dans l’obéissance quasi-totale (il me reste quelques réticences tout à fait normales, et que mon Maître comprend parfaitement) : la chosification, être un meuble humain, un objet n’ont plus de secret pour moi. Quand nous regardons les photos et vidéos, nous nous étonnons parfois nous-mêmes de ce qui a pu être accompli…



Dans un autre domaine, J’apprends à traire un soumis. Oui, vous avez bien lu : traire. Et je suis efficace dans cette fantaisie. Enfin, je fais subir l’ondinisme sans aucun souci aux soumis qui en redemandent.


De plus, je joue plusieurs fois à la Domina, me révélant très opérationnelle dans ce rôle, même si au tout début mon homme intervient en tant que conseiller. J’adore exciter ces sous-hommes comme ils se définissent eux-mêmes, de fesser leur mignon cul bien ferme, de jouer avec leur corps, de les torturer finement, et souvent de ne rien leur accorder car une femme comme moi ne s’abaisse au niveau de ces larves. Tel est le scénario.


Sans me vanter, j’ai du succès, mais il est vrai que les Dominas non vénales ne courent pas les rues. Si un jour je décide de me mettre sur le « marché » en tant que Dominante et Maîtresse-Femme, mon carnet de rendez-vous sera rempli en un rien de temps. Beaucoup, voire énormément de soumis, mais peu de Dominas…




10 – Maladie



Hélas, vers septembre-octobre 2016, ma santé décline étrangement. Après avoir vu différents spécialistes, nous nous posons des tas de questions, aussi bien sur cette fichue maladie que sur ces soi-disant experts, quand finalement l’un d’eux fait enfin le bon diagnostic. Confirmé depuis.


Non, ma maladie n’a rien à voir avec mes « débordements » ; les analyses sont formelles, même si, franchement, nous nous sommes posé la question avec une certaine angoisse.


Hélas, il faut retirer mes anneaux et réduire considérablement nos exploits car on ne peut plus se permettre de jouer impunément de la sorte. De plus, je dois maintenant suivre un traitement à vie. Après quatre-cinq mois, nous avons repris un peu nos activités ; c’est un peu comme si nous avions reculé à nos débuts, une machine à remonter le temps. Mais parfois je rechute. Maintenant, nous essayons de jongler avec la sinusoïde (le mot est de mon mari) qu’est devenue ma santé. Alors nous nous adaptons, dans l’espoir que ça aille mieux par la suite.


L’avenir nous dira quoi…


Néanmoins, ce n’est pas pour autant que l’intérêt de mon mari a faibli pour ma petite personne, malgré les années qui s’écoulent. Chaque soir, nous faisons toujours notre petit câlin. Idem très souvent le matin. Ce que j’aime chez mon homme, c’est qu’il me regarde, qu’il se comporte toujours comme s’il venait de me découvrir la veille, ou au pire il y a huit jours. Malgré ça, je garde toujours en moi la sourde inquiétude que ça change, que les choses se dégradent, car depuis mon enfance on ne peut pas dire que ce fut un long fleuve tranquille. Ça va faire une décennie que je suis pleinement heureuse, mais j’ai parfois peur que cette saloperie de destin me tende un jour la facture.



Rassurant, il poursuit :



Ce n’est pas faux ; il a raison. Mais il est vrai que mon homme est un indécrottable optimiste, un sacré matou sachant toujours retomber sur ses pattes. Néanmoins, je pense avoir assez dégusté pendant quarante ans. Alors je me laisse aller dans ses bras où je suis si bien.


Oui, l’avenir nous dira quoi…

Si, mi, la, ré, sol, do, fa…