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n° 18191Fiche technique11241 caractères11241
Temps de lecture estimé : 7 mn
06/12/17
Résumé:  Ça partait bien pour un carré, mais bon, un trio, c'est pas mal non plus...
Critères:  fhh 2couples extracon danser voir intermast fellation cunnilingu pénétratio échange -entrecoup -cocucont -jeux
Auteur : Inca
Quatre moins une = une et deux

Benoît avait mal dormi, mais la fatigue avait eu raison de lui et il avait fini par s’endormir. Pas longtemps, car il avait été tiré de son sommeil par des bruits dans le salon… pas n’importe quels bruits… les halètements d’un homme qui baise, les gémissements d’une femme qui va bientôt jouir… Encore… ils n’en auront jamais assez… il pensait pourtant que, la veille, Constance avait eu son compte d’orgasmes et qu’ils avaient déversé suffisamment de sperme en elle pour la combler… Mais non, il semblait que le sommeil avait réveillé son appétit. À moins que ce ne fût André qui en voulait encore… Pourtant, il s’était bien dépensé, lui aussi, hier…


La veille, en cette fin d’été, Benoît et Constance avaient reçu dans leur petite maison de Saint-Brieuc, d’anciens collègues de Vannes, André, célibataire, et Ninon, que son mec venait de quitter. Le repas s’était déroulé dans une ambiance très amicale, chacun évoquant différentes anecdotes, et l’alcool avait coulé, réchauffant les esprits et les corps. Après le repas, ils étaient passés au salon où les libations avaient continué, pendant qu’ils refaisaient le monde. Jusqu’au moment où André lança une proposition, a priori saugrenue :



Dans leur brume alcoolisée, aucun des trois autres ne s’était rendu compte de ce que cela signifiait, ni jusqu’où ils pouvaient être amenés à aller. Comme il n’y avait pas de franche opposition à la chose, le jeu s’était mis en place. La saison, l’alcool et leur insouciance avait fait qu’aucun des quatre, au fil du jeu, n’avait refusé de retirer, l’un après l’autre, le peu de vêtements qu’ils avaient conservés après le repas. Bref, ils s’étaient retrouvés tous les quatre, assis par terre en tailleur, nus comme des vers.


Benoît avait regardé Ninon qui, bien que trentenaire, avait un corps d’adolescente, pas très grande, avec de petits seins et de petites fesses. Il l’avait, machinalement, en esthète (?), comparée à Constance, plus grande, au fessier ferme, musclé, et aux seins pleins, très légèrement tombants, à l’aréole large, arrogante. Une belle femme et une jolie femme…

Et André avait posé une autre question à Constance :



Benoît avait vu Constance accepter l’invitation, se lever, les seins en mouvement, libres, allumer le lecteur, introduire un CD et, aussi nue que la Vérité, se blottir dans les bras d’André, également nu. Pour garder une contenance, Benoît avait convié Ninon et l’avait prise dans ses bras, mais en conservant une distance qui lui évitait de toucher de sa poitrine ses mignons nichons et son ventre, rasé de près, tout en lui parlant pour tenter de la détourner de l’autre couple.


Quand les yeux de Ninon se posèrent au-dessus de ses épaules, Benoît n’en comprit pas le pourquoi, mais quand il en vint à se retourner, Benoît se retrouva en face de l’autre couple de danseurs. André, de dos, serrait Constance contre lui de sa main gauche et sa main droite caressait son blanc sein, laiteux, sans vergogne, sans hâte, en homme sûr de lui, pendant que sa danseuse collait son ventre contre le sien, ses deux mains lui caressant la nuque avec douceur. Puis il vit les deux danseurs rapprocher leurs visages, leurs bouches se rejoindre pour un baiser intense, pendant que la main d’André lâchait le sein de Constance pour descendre jusqu’à son pubis, s’attarder entre ses poils puis chercher le clitoris, le trouver et le titiller, provoquant une crispation des fesses de Constance contre le mâle qui la pelotait.


Benoît avait été comme électrocuté. Certes, il était probable que Constance avait eu quelques amants (« il fallait bien passer le temps…»), mais il avait préféré ne rien voir. Et là, pour la première fois, il avait vu : l’adultère de son épouse n’était plus abstrait, mais au contraire, terriblement concret. Ce n’était ni un film, ni une photo, mais un spectacle vivant, très vivant, terriblement érotique, dont il était le spectateur : sa femme en train de livrer sans aucune pudeur ses seins nus, son ventre nu, à un homme dont les mains prenaient possession de son corps, le caressaient, le pénétraient, impudemment, le faisaient frissonner de plaisir. Ensuite, la tête posée sur l’épaule du mâle, les yeux fermés de Constance s’étaient ouverts pour adresser à son époux un regard, même pas de défi, mais trouble, cruellement indifférent à tout ce qui n’était pas le plaisir que lui donnait André.


Ce spectacle l’avait bouleversé. Sa femme le trompait ouvertement, sans aucun remords, sans aucune réticence, et il ne se rebellait pas. Au contraire, il s’était rendu compte avec stupeur que son corps réagissait, mais pas comme il le pensait : son érection s’était raffermie. Voir sa femme nue entre les bras d’un homme nu le faisait bander !


Revenant sur terre, Benoît avait pris conscience qu’il était également nu et qu’il tenait, lui aussi, une femme nue dans les bras. Sa main droite était descendue vers les petites fesses de Ninon, les avait caressées puis étaient remontées pour entourer un mignon petit nichon, pendant que de sa main gauche, il avait pressé le mince corps de sa danseuse contre lui. Ninon avait levé son visage vers le sien, et lui avait tendu ses lèvres, qu’il avait prises maladroitement. Elle avait appuyé son ventre contre son sexe et entrepris un lent mouvement de son bassin, pour le caresser. Benoît commençait à comprendre les charmes de l’amour libre… Mais quand il avait vu passer sa femme, les yeux baissés, les seins pointés qui, le tenant par la main, menait vers la chambre conjugale un André au sexe et au regard tendus vers sa future maîtresse, il eut l’impression de recevoir un coup de poignard, qui le fit débander.

Ninon le ramena à elle :



Ils s’étaient allongés sur le canapé et Ninon avait pris le sexe de Benoît dans sa bouche, et l’avait léché, sucé, lui avait caressé les seins et même, en désespoir de cause, elle avait introduit un doigt dans son anus pour provoquer une érection digne de sa beauté… En vain, Benoît était tétanisé par ce qu’il imaginait se passer dans sa chambre, et Ninon n’avait pas pu le faire bander. Lassée, vaguement vexée, elle avait fini par l’abandonner et était partie se coucher dans la chambre d’amis.


Benoît était entré dans sa chambre. Sur le lit conjugal, André et Constance, enlacés, s’embrassaient. Les mains de l’homme avaient repris possession des seins et du sexe de Constance tandis qu’elle lui caressait la queue doucement, comme pour ne pas la casser. Benoît réclama son lit, et sa femme. Les adultères cédèrent ; André sortit se coucher sur le convertible du salon, tandis que Benoît rejoignait Constance dans le lit conjugal, celui-là même qui avait failli accueillir l’adultère. S’étant senti ragaillardir, Benoît s’était rapproché de Constance et avait glissé son doigt dans son con, qu’il avait trouvé bien humide. Mais elle avait repoussé sa main, lui disant qu’elle n’avait pas trop envie de faire l’amour avec lui, par égards pour André qui la désirait et qui était couché dans la pièce voisine… Fâché, Benoît lui avait suggéré d’aller rejoindre André, convaincu qu’elle n’en ferait rien, puisqu’elle avait quitté les mains d’André pour dormir à côté de lui. À sa grande surprise, Constance s’était levée, se couvrant à la va-vite d’un peignoir et, sans même prendre la peine de le fermer, elle s’en était allée rejoindre André dans le salon.


André, trop excité pour pouvoir s’endormir, s’attendait, sans illusions, à entendre sa presque maîtresse et son mari faire l’amour, et fut agréablement surpris de voir débouler Constance, le peignoir ouvert sur son corps nu, qui s’était penchée vers lui pour lui offrir ses lèvres, ses seins, son sexe. Sans poser de questions inutiles, il lui avait retiré son vêtement, l’avait attirée à côté de lui, et avait repris le cours interrompu de leurs caresses.


Benoît, seul dans son lit, était en proie à une tempête de sentiments divers. La jalousie, certes, mais aussi le désir exigent, impérieux et pervers qui, maintenant, le faisait lentement rebander… Il devait faire quelque chose ! Retourner voir Ninon et lui proposer d’essayer à nouveau de baiser ? Elle avait été déçue, humiliée par sa débandade… Ce serait sûrement non !


Comme un somnambule, il s’était levé et était entré dans le salon. Constance était allongée, sur le dos, pendant qu’André l’embrassait tout en lui caressant les seins et le sexe. Benoît s’était assis au bord du canapé et avait regardé le couple qui s’aimait. Son sexe s’animait, reprenait vie… Puis André avait descendu sa tête vers le ventre de Constance et avait enfoncé sa bouche dans son pubis. Constance gémissait, les yeux hagards, tournés vers son mari. Celui-ci, comme un zombi, s’était mis à caresser les seins de sa femme, tendrement, amoureusement.


Quand André avait retiré sa bouche du ventre de Constance pour s’allonger sur elle, son sexe avait trouvé facilement l’accès au ventre ouvert, pleurant de désir. Un ferme mouvement de ses fesses avait montré à Benoît que ça y était, son épouse chérie était prise, pénétrée par un autre que lui, et lui, au lieu de s’en indigner, il bandait et participait à son plaisir en la pelotant avidement, pendant qu’André allait et venait dans le sexe de Constance, de plus en plus rapidement, de plus en plus fort.


Quand, au terme de sa course effrénée dans le ventre de sa maîtresse, André avait basculé sur le côté, le sexe tout luisant de leurs plaisirs mêlés, il avait d’un geste sans équivoque invité Benoît à prendre sa suite dans le ventre de Constance, plein du sperme de son amant. Et Benoît, tel un enfant obéissant, avait enconné Constance, fort ravie de cette nouvelle intrusion dans son ventre.


Puis chacun des deux hommes avait honoré le sexe de Constance, sans lui laisser de répit. Quand l’un avait éjaculé en elle et se retirait, l’autre, de nouveau prêt, cessait de la caresser pour s’enfoncer à son tour en elle… Constance avait gémi, avait crié, avait joui jusqu’à plus soif, son sexe avait dégorgé le plaisir de ses baiseurs. Après sept ou huit assauts virils, enfin repue et rassasiée, elle s’était endormie.

Benoît, vidé, harassé, écœuré par tant de baise, était allé dormir dans son lit, laissant les deux amants dans leurs draps pleins de foutre…


Et ce matin, ils recommençaient…

Allait-il, à nouveau, se joindre à eux ? Il se tâtait…