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n° 18206Fiche technique68960 caractères68960
Temps de lecture estimé : 39 mn
29/12/17
Résumé:  Un homme d'un âge mûr découvre qu'il peut devenir tuteur financier d'une étudiante et s'y essaye mais il se retrouvera doublement sugar dady. Il n'avait pas imaginé non plus qu'il pouvait devenir amoureux.
Critères:  fh ff ffh hplusag jeunes douche amour intermast fellation cunnilingu anulingus fsodo nostalgie -hplusag
Auteur : P.R. De Montels            Envoi mini-message
Merci pour tout



Philippe était assis sur une bite d’amarrage sur le port. Son regard était tourné vers les diverses embarcations qui sommeillaient devant ses yeux. Il observait négligemment les amarres qui les reliaient au quai et les tenaient prisonnières. Tout comme moi, pensait-il. Cela faisait un moment qu’il se trouvait ainsi à contempler le port et ses bateaux. Malgré le beau temps, ses pensées étaient tristes. Il se remémorait ses deux dernières années passées avec ses instants de bonheur, d’espoir et ses désillusions.


Philippe était un célibataire endurci. Jamais marié, il avait vécu sans véritable amour, ne recherchant que des liaisons sans lendemain ou presque. Il s’était construit un réseau d’amies plus ou moins libres qui lui permettait de n’être presque jamais seul quand l’envie lui prenait de sortir, de faire de petits voyages à deux ou tout simplement de passer une bonne soirée à baiser. Sa profession de kinésithérapeute lui avait amené l’aisance financière mais aussi, lui avait mis de nombreuses femmes à sa disposition. Sa réputation médicale n’avait d’égale que celle de sa disponibilité auprès de la gent féminine en recherche d’aventures sentimentales ou plus prosaïquement de sexe. Sa réputation un peu sulfureuse, contrairement à ce que l’on pourrait croire, attirait ces dames plutôt qu’elle ne les faisait fuir. Si tant d’autres y vont c’est qu’il doit y avoir un intérêt – se disaient-elles.


Et une petite séance de remise en forme en entrée de matière se terminait souvent en une partie de jambes en l’air dans la pièce attenante au cabinet où le principal meuble était un grand lit. Sa réputation était à la hauteur de sa discrétion. Et si quelques maris se méfiaient de lui, aucun n’eut jamais eu la preuve qu’il avait pu se retrouver cocu de son fait. Philippe ne voulait pas de liaisons longues qui pouvaient permettre aux sentiments amoureux de se développer au point de lui causer des problèmes avec des amis ou tout simplement un problème sentimental pour lui-même.


Arrivé à la soixantaine, il se dit qu’ayant largement de quoi vivre sans soucis financiers, il pouvait arrêter toute activité professionnelle. Et sans trop réaliser les conséquences de cette décision, il vendit son cabinet à un jeune collègue. Les premiers temps, il apprécia toute cette nouvelle liberté qu’il avait devant lui. Il augmenta son temps consacré au sport, fit quelques visites à des amis éloignés. Mais la période d’euphorie passée, il réalisa qu’il avait négligé de penser aux conséquences de son arrêt d’activité sur sa vie sexuelle. C’étaient les femmes qui venaient à son cabinet sans qu’il aie besoin de les draguer et il avait tout sur place. Mais même s’il n’avait aucun problème pour les recevoir chez lui, il fallait auparavant faire connaissance et convaincre.


Au début il n’eut pas de difficultés, car il était encore en contact avec les dernières recrues de son activité, mais selon son principe que les liaisons ne doivent pas durer, le réservoir finit par s’épuiser. Quand il en prit conscience il réalisa que pour maintenir sa façon de vivre il fallait que ce soit maintenant lui qui aille au-devant d’elles. Les rôles étaient changés. La difficulté était qu’il avait perdu l’habitude de les séduire pour les mettre dans son lit. Pendant des années, c’étaient elles qui se présentaient à lui et espéraient qu’il les inviterait à fréquenter son lit. Elles étaient nombreuses à savoir que la distance entre la table de massage et le pieu pouvait être vite franchie. Il n’avait qu’à choisir l’élue qui lui convenait.


Devant cette nouvelle donne et ses difficultés, il connut un moment de panique et alla même jusqu’à fréquenter quelques professionnelles du sexe. Il se trouva vite déçu par le côté aseptisé et sans passion des rapports qu’elles lui proposaient. À son cabinet ou encore chez lui, les femmes qu’il possédait venaient avec la ferme intention de s’amuser, de jouir et faire jouir. De jouer la passion. Les professionnelles ne voient qu’un but, vous vider rapidement « les couilles ». Sans ménagement souvent, le plus rapidement toujours et surtout sans aucun vrai sentiment. Même quand elles lui disaient y avoir pris du plaisir, il se disait que cette parole était commerciale. Philippe n’a jamais était un grand sentimental mais il lui fallait n’avoir pas de doute sur la sincérité des sentiments et dires qui animaient ses partenaires. Il se lassa vite de cette façon de faire.


Un jour de beau temps, alors qu’il prenait un café à la terrasse de sa brasserie préférée, il fut intrigué par la conversation qu’échangeaient deux jeunes filles à la table voisine. Elles discutaient de leurs difficultés financières alors qu’elles étaient étudiantes. Elles se racontaient leurs expériences de recherches de petits jobs pour arriver à boucler leurs budgets, compte tenu de leurs horaires de fac. Elles se plaignaient qu’en plus de passer du temps à travailler en dehors des heures des études, elles perdaient beaucoup de temps à rechercher ces emplois qui n’étaient jamais que temporaires et aléatoires.


L’une d’elle, la brune à cheveux courts et apparemment assez bien faite, pour ce que pouvait en voir Philippe qui n’osait pas trop se retourner pour l’observer, en vint à parler d’une de ses amies qui avait pris la décision de devenir « sugar baby ».



Quelques minutes plus tard, les jeunes filles quittèrent la brasserie. Philippe eut tout de même assez de temps tandis qu’elles s’éloignaient de les observer. Elles étaient vêtues simplement mais il pouvait remarquer qu’elles étaient mignonnes tant la brune avec sa jupe courte qui laissait admirer de jolies jambes que la blonde en jean et dont le chemisier collant et bien échancré ne pouvait cacher la qualité d’une poitrine généreuse et de belle facture. Tout en admirant ces deux jeunes femmes il réfléchissait aux dernières paroles qu’il avait entendues et notamment au mot « sugar baby ». Qu’est-ce que cela peut vouloir dire et en quoi cela consiste-t-il se demandait-il. N’ayant pas de réponse disponible dans l’immédiat il se promit de faire une recherche sur le net.


À peine rentré chez lui, il ouvrit son ordinateur et tapa « sugar baby » dans son moteur de recherche. Toute la page fut envahie de sites qui parlaient de « sugar baby » mais aussi de «sugar dady » et de « sugar mama ». Il ne mit pas longtemps à comprendre ce que tous ces termes voulaient dire, ce qui le fit sourire, car il se dit que c’était quelque chose qui s’était toujours pratiqué, à petite échelle et discrètement il est vrai, mais qu’il semblerait que l’on redécouvre et que l’on institutionnaliserait maintenant !


Le premier moment de surprise passé, il ne put s’empêcher de réfléchir à sa nouvelle découverte et une pensée un peu coquine lui traversa l’esprit. Il en sourit, se dit qu’il pourrait y trouver un divertissement et se versa un doigt de whisky pour fêter ce non-événement et sa suite possible.


Le lendemain il retourna à la même heure à la brasserie. À peine installé devant un café, il eut la satisfaction de voir arriver les deux jeunes filles qui parlaient en pouffant de rire. C’était l’été, il faisait beau et chaud, elles étaient court et légèrement vêtues. Philippe ne pouvait dire laquelle il préférait, tant l’une que l’autre était fraîche, mignonne et appétissante. Prenant sur lui et sa timidité plutôt naturelle, il les interpella au moment où elles allaient s’installer à une table voisine.



Les deux jeunes femmes parurent un peu interloquées un court instant mais après l’échange d’un rapide regard elles prirent place à la table de Philippe. Dans ce regard échangé entre elles on aurait pu y lire :



Philippe se leva pour se présenter et leur serrer la main.



Philippe appela le garçon. Pendant qu’elles commandaient, il les observait et notait dans sa mémoire que Karine était la brune et Julia la blonde. Un court silence embarrassé suivit le départ du serveur. Philippe ne savait pas trop comment entamer le sujet qui l’intéressait et ces demoiselles étaient dans l’expectative de connaître pourquoi ce monsieur les avait invitées à sa table. N’osant mettre trop vite le sujet qui l’intéressait sur le tapis il se décida à leur demander des renseignements sur la physique appliquée, longueur des études actuelles, débouchés universitaires ou industriels. Elles répondirent de bonne grâce, l’une se destinant à l’enseignement et l’autre espérant rejoindre une grande école. Après que le serveur leur eut apporté leurs consommations, la conversation sembla marquer un léger pas que chacun put ressentir. Philippe se dit qu’il était temps qu’il aborde le sujet principal de cette rencontre qu’il avait provoquait :



Karine comme Julia étaient devenues très attentives et leur attitude trahissait une certaine réprobation d’avoir été écoutées mais aussi une certaine curiosité à connaître où Philippe voulait en venir.



Les jeunes femmes se lancèrent un regard qui semblait dire – « Gonflé le gars, mais où veut-il en venir ? ». Philippe poursuivit :



Un petit silence s’ensuivit qui permit à Philippe d’observer l’air profondément étonné de ses interlocutrices. Devant leur non réaction il enchaîna :



Karine et Julia se regardaient l’air circonspect. Chacune attendait que l’autre prenne la parole. Finalement Karine se lança :



Ils décidèrent de se retrouver le lendemain à la même heure. Philippe passa les vingt-quatre heures suivantes très excité. L’audace de sa demande l’effrayait un peu mais il était heureux de la tournure qu’avait pris l’évènement. Les filles ne l’avaient pas envoyé bouler et même avaient laissé voir un certain intérêt à sa proposition. Le hic était de savoir comment serait l’éventuelle candidate. Il fallait que tout de même elle lui plaise. Il pouvait toujours trouver un prétexte de dernier moment pour reculer et refuser.


Il se retrouva largement à l’avance au rendez-vous à la brasserie. Karine et Julia eurent un peu de retard ce qui le fit flipper car il se dit que peut-être elles avaient décidé de ne pas donner suite et qu’elles étaient en train de rire de sa proposition saugrenue. Leur arrivée lui provoqua un grand soupir de soulagement. Apparemment détendues, elles s’excusèrent pour le retard en lui proposant de s’embrasser pour se faire pardonner. Ce dernier n’en demandait pas tant et s’exécuta avec un grand plaisir. La bonne ambiance était au rendez-vous. Après la commande des boissons, ils attaquèrent la conversation. Divers sujets furent abordés, depuis l’évocation de son métier, sans toutefois donner certains détails trop personnels ou trop intimes, jusqu’à la politique, sujet qui n’est pas en général sa tasse de thé. Bien sûr, ils parlèrent sport également, sujet plus intéressant pour Philippe.


Le temps passa très vite. Il fallut se séparer, non sans s’être donné rendez-vous pour le lendemain. Mais avant de se quitter Karine indiqua à Philippe qu’il était possible qu’elle ait une amie en vue et intéressée. La curiosité de Philippe et son excitation n’en furent que plus avivées.


Le lendemain la discussion à bâtons rompus reprit mais fut écourtée par la venue d’étudiantes amies des jeunes femmes qui s’imposèrent un peu cavalièrement à leur table. Philippe écourta le rendez-vous sous un prétexte quelconque mais prenant Karine en aparté il lui donna son adresse et convint avec elle qu’ils se verraient le lendemain chez lui. Karine eut le temps de lui dire que probablement elles emmèneraient avec elles une amie. Ce qui eut le don de mettre Philippe en transe.


Aussi le lendemain était-il largement en avance après avoir bien rangé son appartement, préparé des petits fours et diverses boissons. Quand la sonnette retentit, il était dans le même état que le jeune homme qu’il avait été à son premier rendez-vous amoureux. Si ce n’est que là, il n’y était pas question d’amour sentiment mais de baise possible contre accompagnement financier. C’était tout de même moins romantique. Seule la curiosité et la surprise régnaient.


Quand il ouvrit la porte d’entrée il fut surpris et un peu déçu de ne voir que Karine.



Philippe était tout de même un peu intrigué et légèrement désorienté par ce changement de scénario. Il fit entrer Karine après s’être repris et l’installa au salon. Tout en remplissant les verres d’un jus de fruit, boisson que buvaient les deux jeunes femmes à la brasserie, il observait Karine. Assise sur le bord du fauteuil, les jambes croisées faisaient remonter haut sur les cuisses la courte jupe, dévoilant de très jolies jambes. Le chemisier blanc, bien échancré et moulant, ne cachait pas grand-chose de seins apparemment bien fermes et libres de tout soutien-gorge, les bouts pointant sous le tissu tendu. Philippe eut un peu de mal à en détacher ses yeux et dut se reconcentrer pour éviter de renverser du liquide sur la table. Une curieuse chaleur l’envahit et il sentit son sexe grossir. Pour dissiper rapidement le trouble qui l’envahissait, il entama une discussion rapide sur le temps, les températures, la date des prochains congés universitaires. N’importe quoi pourvu qu’il sorte de cette ambiance sensuelle dans laquelle son esprit et son corps s’étaient plongés. Mais les sujets banals s’épuisèrent vite et la curiosité reprit le dessus. Il se lança.



Et elle éclata de rire, contente de la plaisanterie qu’elle venait de dire et de l’air ahuri de Philippe. Et s’approchant de ce dernier, elle posa sa main sur la sienne.



Karine arrêta de parler et fixa Philippe dans les yeux, ses mains caressant doucement les cuisses de ce dernier. Philippe resta coi quelques secondes. Il ne s’attendait pas à ce que ce soit Karine qui se porte candidate, tout comme il était surpris de la façon si directe de présenter sa candidature et les termes de ce contrat qui tout de même le choquaient un peu. Il se ressaisit toutefois rapidement car il réalisa que Karine lui plaisait et que tout était dit. Il n’y avait pas eu à « tourner autour du pot » et faire preuve de fausse pudeur.



Et après une courte pause.



Il se précipita vers le réfrigérateur pour en extraire une bouteille de champagne qu’il y avait mise pour cette occasion éventuelle. Après avoir rempli les flûtes, ils trinquèrent et, croisant leurs bras, burent chacun dans le verre de l’autre. La gorgée avalée, ils se fixèrent dans les yeux et, avec un peu d’hésitation, leurs lèvres se rapprochèrent et s’accolèrent. Une soudaine pudeur empêcha la langue de Philippe de forcer la barrière des lèvres. Il était soudain la proie d’une timidité qu’il n’avait plus connue depuis longtemps. Perdu dans cette analyse de ce nouveau sentiment il perçut tout de même que la langue de sa partenaire le pressait d’entrouvrir ses propres lèvres. Il obtempéra et se laissa aller. Sous les assauts que se livraient leur langue Philippe sentit le désir l’envahir.


Prenant la précaution de déposer les verres, ils s’enlacèrent, se pressèrent l’un l’autre. Philippe sentait les bouts des seins de Karine qui s’enfonçaient dans sa poitrine. Karine ressentait sur son pubis le sexe raidi de son vis-à-vis. S’accrochant à ses épaules, elle se souleva et croisa ses jambes autour de la taille de Philippe et imprima à ses hanches un mouvement d’avant en arrière qui faisait buter son clitoris contre l’extrémité dure du sexe mâle à travers le tissu. Sentant qu’ils étaient arrivés à un niveau intenable de désir, Karine se laissa glisser le long du corps de Philippe, déboutonna ceinture et braguette avec beaucoup de dextérité et fit surgir la queue raide, aux veines prêtes à éclater, au gland congestionné et rouge. Elle introduisit le tout dans sa bouche et l’enfonça jusqu’au fond de sa gorge. Quelques allers-retours à bonne cadence eurent raison de ce fier membre. Philippe sentit ses couilles exploser, son ventre se vider, son cerveau s’embrumer. Un long cri étouffé, comme un feulement, sortit de sa gorge.


Karine avala le foutre douceâtre. Ses coups de langue pour en recueillir les restes sur la hampe encore raide provoquèrent de nouveaux spasmes dans le tréfonds de ses couilles. Sentant que plus rien ne sortirait de ce membre devenu enfin flasque, elle poussa Philippe sur le canapé, l’obligeant à s’allonger. Quittant sa jupe et son string, elle vint s’asseoir sur la face de Philippe, sa vulve turgescente et trempée de cyprine sur sa bouche. D’un mouvement des hanches, elle le provoqua. Il sortit sa langue qui ainsi balayait tout le con. Son nez pénétrait entre les lèvres, sa langue titillait un clito sorti de sa cache et provocateur. Sans le voir Philippe le jugea de bonne taille et cela lui plut, son désir n’en fut que plus grand. Il redoubla ses léchouilles appuyées, ses mains se saisirent des seins que Karine avaient extirpés de son chemisier ouvert et les malaxèrent provoquant des gémissements de chatte de leur propriétaire.


Dans une série de gémissements plus accentués, la bouche ouverte de Philippe accueillit un jet de liquide expulsé du con grand ouvert. C’était chaud et légèrement salé. Il avala. Mais ce breuvage lui sembla lui avoir donné une nouvelle vigueur tant il ressentait son membre raidi et presque douloureux. Aussi, saisissant Karine par la taille, il la retourna sur le divan et, s’allongeant sur elle, la pénétra avec la plus grande des facilités tant tout le bas-ventre et l’intérieur étaient trempés de mouille. Lentement son bassin monta et descendit, sa queue entrant et sortant de la caverne. Il se mit au diapason des gémissements de Karine. Le rythme s’accéléra doucement et ils éclatèrent ensemble, trempant le canapé de mouille et du foutre qui lentement ressortait de la chatte béante. Ils restèrent un moment l’un sur l’autre, appréciant cet instant magique qu’est l’après coït. Enfin repus et satisfaits, ils se relevèrent lentement, un peu sonnés mais heureux.


Ils se resservirent du champagne qu’ils burent lentement, appuyés l’un à l’autre sur le canapé, échangeant de temps à autre, un baiser. Philippe était aux anges. Il avait du mal à réaliser la félicité de sa situation. Une très jeune femme pour lui et apparemment si câline ! Un rêve ! Peut-être n’était-ce qu’un rêve ? Il allait se réveiller !


Karine songeait qu’elle venait de faire pour la première fois l’expérience de l’acte sexuel avec un homme d’une toute autre génération que la sienne. Elle était agréablement surprise du résultat. Mais elle s’abstint de faire un commentaire, par pudeur, ou par crainte de dévoiler son inexpérience des hommes mûrs.


Après la seconde coupe de champagne, Karine émit le désir de regagner son petit studio car le lendemain elle avait un cours de bonne heure. Philippe la raccompagna tout en regrettant, mais il n’osa lui en faire part, qu’elle ne passe pas la nuit avec lui. Karine avait bien pensé qu’elle pourrait rester jusqu’au lendemain moyennant qu’elle se lève plus tôt pour pouvoir récupérer ses affaires de cours chez elle avant de se rendre à la faculté. C’eût été faisable mais Philippe n’exprimant pas le désir qu’elle reste, elle s’abstint d’en parler. Avant de se quitter au pied de l’immeuble où logeait Karine, ils échangèrent un baiser dans lequel chacun mit une certaine retenue. Ils convinrent de se revoir le samedi suivant.


Philippe rentra chez lui, rangea un peu le désordre des bouteilles, verres et amuse-gueules avant de se coucher. Il éprouvait un sentiment de grande satisfaction. Il était heureux d’avoir pu faire l’amour à une très jeune femme qui lui plaisait. Il tempérait ce sentiment en songeant que ce bonheur avait un coût. Ce n’est pas la somme qu’il devrait y mettre qui le dérangeait mais le principe. Il venait de conclure un contrat d’échange commercial – le plaisir de sortir, de tenir dans ses bras une jeune et jolie personne contre un financement de confort. Certes, il faisait une bonne action en aidant Karine financièrement mais il rechignait à penser que son attitude n’était guidée que par l’intérêt.


Il eut du mal à trouver le sommeil, se fustigeant de trop réfléchir et trop tôt. « Profite et vois venir » admettait-il d’un côté mais sa conscience le titillait : « tu viens d’acheter une femme ! – Mais je ne l’ai pas forcé ! – Mais si tu voulais l’aider, tu aurais pu le faire sans contrepartie ! – Bien sûr, mais je ne suis qu’un homme, pas un saint. Et en plus, elle me plaît. – Arrête de penser sentiments. – Ce contrat n’est pas un contrat sentimental. – Et surtout ne t’avise pas d’y introduire des sentiments car, alors, tu souffriras.


Épuisé de retourner ses pensées contradictoires dans sa tête, il finit par s’endormir. Karine était, elle aussi, la proie de réflexions contradictoires mais les coupes de champagnes auxquelles elle était peu habituée la plongèrent assez rapidement dans un lourd sommeil.


Le samedi, comme convenu, ils se retrouvèrent dans un restaurant du centre-ville. Les premiers échanges verbaux furent un peu laborieux. L’apéritif, une fois bu, améliora la fluidité de la conversation. Et au moment du café, Philippe osa aborder les problèmes d’intendance concernant le loyer notamment. Ils se mirent d’accord sur la façon de procéder. L’après-midi, ils allèrent au cinéma puis firent une promenade en voiture sur la côte. Ils rentrèrent assez tôt pour prendre des pizzas à déguster chez Philippe.


Pendant que Karine rangeait la vaisselle, Philippe enclencha un CD de blues. Il s’approcha de Karine et la saisissant par la taille, vint se plaquer contre son dos et ondula au rythme lent de la musique. Cette ambiance musicale lascive, le frottement de son pubis contre les fessiers de Karine, ses mains qui maintenant étaient remontées le long de son corps et malaxaient avec douceur les seins, lui donnèrent une trique d’enfer. Sa queue raidie tapait contre les globes fessiers. Ondulant latéralement mais aussi verticalement, son membre se masturbait dans la raie des fesses.


En entendant la musique qui venait du séjour, Karine songea que Philippe avait envie de danser et elle fut un peu surprise de ce qu’il se positionne derrière elle pour cela. Bien vite, elle comprit son intention quand ses fesses ressentirent la pression que la queue de Philippe exerçait sur elles. Les mains qui vinrent emprisonner ses globes ne lui laissèrent plus de doute. Elle n’éprouva aucune difficulté à s’abandonner. Ses bouts de seins pointaient déjà en avant à la recherche de la caresse des doigts. Une démangeaison étreignait ses lèvres intimes et elle commençait à sentir l’humidité envahir ses cuisses. Sa tête se courba lentement en arrière et son corps s’alanguit, montrant son abandon au plaisir qui montait en elle.


Philippe sentait le corps de Karine qui doucement s’avachissait sur lui, son excitation était telle qu’il pensa ne plus pouvoir se retenir. Aussi appuyant de sa main sur la tête de Karine il la força doucement à se plier en avant. Soulevant sa jupe, il mit à nu le beau cul qui n’avait aucune protection. Trop excité et occupé à faire descendre pantalon et slip le long de ses jambes, il ne prit pas le temps de réfléchir à ce détail. Il se pencha en avant et ses lèvres vinrent baiser le blanc fessier, sa langue en parcourut la raie, titillant le trou rosé ce qui provoqua un frémissement de la peau tendue. La vue des gouttes de mouille qui lentement tombaient sur le carrelage l’incitèrent à venir coller ses lèvres contre le con ouvert et suintant. Sa langue en parcourait la fente et lapait cette cyprine bienheureuse. Sa queue douloureuse d’excitation exigea qu’il l’enfonce lentement dans ce réceptacle qui se referma sur elle.


Karine était déjà dans un état tel que son corps ne lui appartenait plus, il était devenu indépendant de son cerveau. Il se plia complaisamment sous la main qui le sollicitait et ses lèvres intimes s’ouvrirent naturellement libérant leur nectar. Elle perçut les caresses de la langue sur son cul et elle frémit quand cette dernière insista sur sa rondelle. Elle se prit à souhaiter qu’elle aille plus loin et que Philippe la prenne de cette manière qu’elle ne connaissait pas encore. Elle n’eut pas le temps de s’approfondir sur ce désir qu’elle ressentit que sa vulve se contractait autour de la pine qui venait de l’envahir, lui soutirant un gémissement. Son corps se mit en mouvement pour aller au- devant des poussées qui le pénétraient. En peu de temps, il trouva le rythme et ne tarda pas à s’enfoncer dans la petite mort tandis que la bête qui fouillait ses entrailles s’épanchait en elle. Un hurlement de loup envahissait la pièce, le corps de Philippe s’effondrant sur elle.


À partir de ce jour la vie de Philippe changea. Il avait trouvé un équilibre. Une vie sociale indépendante mais aussi une vie intime. Avec Karine ils se voyaient deux à trois fois par semaine. Le soir en semaine mais dans la journée si c’était en week-end. Il aimait bien l’amener quand il était invité chez quelques amis. Il la présentait comme une nièce. Tous n’étaient pas dupes et certains même un peu jaloux, ce qui ne manquait pas de satisfaire son égo.


Karine appréciait tout compte fait ces sorties qui lui permettaient des rencontres intéressantes et souvent enrichissantes, les amis de Philippe étant des personnes de sa génération bien sûr mais avec de l’expérience de la vie par conséquent. À la fac, elle avait tout le loisir d’être avec de jeunes loups pleins de nouveautés mais inexpérimentés. Elle trouvait très instructif de pouvoir être ainsi en contact avec deux générations qu’une moyenne de quarante années séparait.


Durant les repas partagés, ils parlaient beaucoup de sujets d’actualité ou s’exprimaient sur les derniers événements dont ils avaient été les acteurs ou les témoins. Après avoir fait l’amour leur conversation prenait un tour beaucoup plus intime.



Et sur ces paroles ils s’enlacèrent et se caressèrent comme pour bien se persuader de la véracité de ce qu’ils venaient d’exprimer. Karine continuait à voir souvent Julia. Cette dernière était avide de connaître les détails de la nouvelle vie de son amie. En fait, Julia avait songé à prendre à son compte la proposition de Philippe mais Karine l’avait devancée. Quand Philippe leur avait parlé la première fois, elle était à cent lieues d’envisager une telle situation et n’ayant pas eu le temps d’en discuter avec son amie, elle n’avait pas réagi tout de suite. Lors de la seconde rencontre, l’idée avait tout de même germé dans son esprit mais n’ayant pu venir à l’invitation chez Philippe, elle s’était fait doubler. Elle ne lui en voulait pas. Mais quand Karine lui contait, et elle ne se privait pas d’y mettre les détails, leur façon de vivre et même de faire l’amour, elle avait des regrets de n’avoir pas été plus réactive. Et inconsciemment, même si Karine lui donnait beaucoup de détails, elle ne pouvait s’empêcher de poser des questions encore plus précises. À travers les récits de son amie, il lui semblait, d’une certaine manière, y participer et elle en arrivait à mouiller sa culotte. Quelquefois, le soir dans son lit elle se repassait le film de ce que lui avait conté Karine et se caressait jusqu’à jouir.


Karine n’était pas dupe du manège de son amie et prenait, elle aussi, un certain plaisir à conter sa vie et ses rapports charnels avec Philippe. Elle insistait sur les rencontres intéressantes que Philippe lui permettait d’avoir mais surtout sur leurs gestes intimes qui avaient le don de mettre Julia dans un état d’excitation que son œil ne pouvait pas ne pas observer. Elle aimait jouer avec les sentiments et l’excitation de Julia. Elle lui parlait d’un Philippe prévenant, aux gestes doux, qui la gâtait souvent de petits cadeaux. Là, elle voyait l’envie poindre dans les yeux clairs de son amie et doucement elle glissait vers les gestes et attitudes plus intimes de son amant et elle se réjouissait de voir les cuisses de Julia se serrer signe que sa chatte était toute excitée.


Un après-midi, Karine vint rendre visite à Julia dans son studio. Après avoir dégusté un cake apporté par Karine et bu chacune deux verres de muscat, offert par Philippe précisa Karine, le sujet de la conversation vint naturellement sur les derniers événements entre Philippe et Karine. Après avoir rapidement décrit une soirée chez des amis de sport de Philippe, Karine glissa doucement vers la description de la fin de soirée à leur retour à l’appartement. Elle sentit l’attention de Julia monter d’un cran, ce qui l’amusa. Elle décrivit que Philippe, un peu éméché, mais elle aussi avoua-t-elle, avait l’humeur plutôt coquine. Après un lent strip-tease réciproque sur une musique lente elle conta toutes les caresses coquines qu’ils se prodiguèrent, s’amusant à s’introduire des sextoys dans tous leurs trous et en s’efforçant d’en décrire les effets sur eux. Au fur et à mesure qu’elle parlait, elle voyait les yeux de Julia briller et ses cuisses se serrer, ses mains posées sur ces dernières, ne tenant pas en place.



Tout en parlant elle s’était rapprochée de Julia et avait posé ses mains sur les siennes.



Et elle emmena les mains de Julia contre ses cuisses entrouvertes sous la courte jupe. Julia eut un instant d’hésitation mais un sentiment qu’elle ne pouvait et sans doute, réalisa-t-elle, qu’elle ne voulait pas définir lui fit avancer les doigts dans l’entre cuisse.



Et sans réfléchir autrement, elle enfonça deux doigts dans la fente déjà béante de son amie. Absorbée par ses pensées elle ne vit pas que Karine, à son tour, avait passé sa main sous sa propre jupe et essayait d’introduire son doigt dans sa propre chatte défendue par la petite surface de son mini-string. D’instinct, elle écarta ses cuisses pour offrir un meilleur accès alors qu’elle entendait Karine qui lui disait :



Et sans trop réfléchir, mues par un instinct primaire de recherche de jouissance, elles se rapprochèrent l’une de l’autre, leurs bouches s’accolèrent, leurs langues se mêlèrent tandis que leurs doigts jouaient tantôt du piano, tantôt du violon sur leur clitoris dont l’excitation les mit en transe. Se dévêtant en un tour de main, elles se positionnèrent tête-bêche, allongées sur le lit, se léchèrent la chatte et se sucèrent le clito jusqu’à épuisement, se déclenchant plusieurs orgasmes, trempant abondamment le dessus de lit. Après avoir repris leurs esprits, elles se regardèrent et éclatèrent de rire.



Quelques jours plus tard, Philippe, qui n’avait pas vu Julia depuis quelque temps proposa à Karine qu’ils l’invitent chez lui, un samedi soir.



Julia, contactée par Karine, fut immédiatement d’accord. Date fut prise. Il fut décidé de faire une soirée coquillage, les trois protagonistes en étant friands. Philippe mit du champagne et des vins blancs secs au frigo. Quand Julia arriva Philippe la complimenta sur sa tenue pour le moins originale. Bien que ce ne soit pas un repas à thème, Julia portait en guise de robe une sorte de toge blanche très courte comme les portaient les jeunes garçons romains, les plis seulement tenus par une broche faite d’une coquille Saint-Jacques. Pour rehausser la blancheur de la robe et de sa peau elle avait dissimulé sa chevelure blonde sous une perruque d’un noir de geai. Compte tenu de la plastique du corps de celle qui la portait, cette tenue originale avait beaucoup de classe et Philippe se sentait troublé.


Il s’efforça de ne pas le paraître, ne voulant pas froisser Karine mais si Julia avait réellement eu envie de troubler son esprit et son corps, elle avait atteint son but. Karine félicita également son amie et s’excusa de ne pas être à la hauteur avec sa jupe à carreau et son simple chemisier. Ce qu’elle ne pouvait tout de même pas dire, c’est qu’elle avait choisi un tissu si léger et quasi transparent qui ne cachait pas grand-chose de ses magnifiques seins dont les bouts pointaient en permanence, comme une invite à venir les caresser. Quant à la culotte, que pour l’instant nul ne pouvait voir, elle se réservait de leur en faire la surprise.


Après deux coupes de champagne, l’ambiance était aux histoires humoristiques et à la rigolade sur les divers incidents de la fac et des professeurs. Le plateau de coquillage fut donc attaqué dans la bonne humeur et le vin blanc descendit allègrement dans des gosiers plus assoiffés de réjouissance que de liquide désaltérant. Après les petits gâteaux apportés par Julia, qu’ils accompagnèrent de muscat de Rivesaltes pour les faire descendre dans des estomacs déjà bien remplis, Philippe servit le café et proposa une liqueur ou un alcool blanc et mit de la musique plutôt douce car il ne se sentait tout de même pas d’humeur à danser sur des rythmes endiablés.



Par respect pour l’invitée, Philippe commença donc à danser avec Julia. C’était un tango lent. Il prenait plaisir à faire tourner sa partenaire tout en la serrant de près. Il sentait la pointe de ses seins sur sa poitrine quand ils se trouvaient serrés l’un contre l’autre. Il ne pouvait s’empêcher de mettre sa cuisse profondément entre celles de sa partenaire, la collant contre son pubis.


Julia se prêtait volontiers aux arabesques que Philippe imprimait à son corps. La tête lui tournait un peu mais elle était assez lucide pour se rendre compte que Philippe la serrait plus que de près, mais qu’elle prenait plaisir à sentir son membre bandant venir se coller contre sa chatte au hasard des figures. Quand la musique s’arrêta, elle ressentit que Philippe la pressait plus que nécessaire et lui déposait un baiser de remerciement juste au coin des lèvres. Elle jeta un œil vers Karine mais celle-ci lui rendit son sourire avec naturel, il lui sembla même y voir poindre une pointe d’amusement.


Philippe et Karine dansèrent un rock lent. Ils le rendirent sensuel en insistant sur les moments où les corps se touchent, s’enlacent avant de se projeter. Ils finirent sur un bon bécot. La troisième danse était un slow. C’était au tour des deux filles de danser ensemble. Philippe en profita pour aller se refaire un café. Quand il revint, il fut stoppé sur place par le spectacle qu’offraient les deux jeunes femmes. Enlacées l’une à l’autre elles tournaient et se déhanchaient lentement. Une énorme sensualité se dégageait de ses deux corps, chacune effleurant le corps de l’autre de ses mains. Leurs visages se faisaient face, se rapprochaient en rythme, leurs lèvres s’effleurant.


Philippe ne bougeait plus. La sensualité qui se dégageait de ce tableau l’envahissait et commençait à produire ses effets. Tandis que ses yeux ne pouvaient se détacher du spectacle plein de délicatesse et d’érotisme qui se déroulait sous ses yeux, il sentait la pression que sa queue exerçait dans son entrejambe. Il avait une envie folle de venir se mêler à son tour à leur danse mais il n’osait pas de peur d’en détruire le charme.


Les jeunes femmes finirent par un long baiser sur leurs lèvres tandis que leurs mains se caressaient les poitrines. Elles semblaient se séparer avec regret. Mais dans leur trouble elles virent bien que Philippe avait été atteint par la vue de leur sensualité, son entrejambe laissant apparaitre une énorme boursouflure. Elles s’assirent sur le canapé et recommencèrent à s’embrasser. Lentement Julia déboutonna le chemisier de Karine, mettant ses seins à nu. Ses lèvres vinrent entourer le bouton érigé et le sucer, provoquant des frissons dans tout le corps de leur propriétaire qui en retour dégrafa la toge blanche qui de répandit sur le sol, mettant à nu le magnifique corps de Julia qui, à son tour, fit sauter le bouton de la jupe, laissant Karine en seul string. Cette dernière, de façon innocente, écarta les jambes permettant ainsi à Philippe de voir un string fendu, laissant apparaître les lèvres déjà bien gonflées de sa chatte.


Philippe était tiraillé entre deux sentiments. Une certaine frustration et jalousie de constater que ces deux femmes s’adonnaient à un plaisir saphique dont bien sûr il était exclu, mais aussi il éprouvait une réelle jouissance à les observer. Il trouvait leur façon de faire très excitante. Il se demandait comment il allait devoir réagir quand les bras de Julia et Karine lui firent signe de s’avancer vers elles. Elles ne regardaient pas, occupées à échanger des baisers et à se lécher les seins. Il s’avança lentement vers le canapé jusqu’à portée de leurs mains. Toujours sans le regarder, elles déboutonnèrent sa ceinture, firent glisser la fermeture Éclair et tomber le pantalon à ses pieds. L’une abaissa son slip tandis que l’autre se saisit de son sexe raide et, abandonnant le sein qu’elle tenait, l’introduisit entre ses lèvres.


C’est Julia qui pompait Philippe tandis que Karine l’embrassait à pleine bouche. Alors qu’il allait éclater elles marquèrent une pause, le temps de changer de position et de façon que Philippe put d’une main caresser la chatte de l’une et, de l’autre, les seins de la seconde. Après diverses manœuvres dont le but était d’amener Philippe au bord de l’explosion elles se placèrent à genoux devant lui et à tour de rôle le pompèrent, chacune s’enfonçant la hampe jusqu’au fond de la gorge et l’entourant de sa langue.


Philippe ne les regardait pas, ne cherchait pas à savoir qui le suçait. Il se surprenait à gémir à chaque introduction et son bassin s’avançait de plus en plus vite, en cadence, poussant sa queue de plus en plus profondément dans les gorges ouvertes et chaudes. Karine et Julia, tout en pompant se lançaient des regards de connivence où pouvait se deviner qu’elles s’amusaient à parier sur laquelle obtiendrait le foutre. Mais leurs mains n’étaient pas inactives, chacune caressant, titillant le clito de l’autre. Elles sentaient monter en elles le plaisir. Elles redoublèrent d’effort et Philippe éclata entre leurs deux bouches, inondant leurs seins. De leur langue, elles nettoyèrent la queue amollie puis se léchèrent mutuellement la poitrine.


Pendant que Philippe reprenait ses esprits, elles se firent jouir mutuellement de leur langue et de leurs doigts. Les gémissements qu’elles proféraient à chaque coup de langue sur leur clitoris mettaient Philippe en transe. Maintenant, il ne se posait plus de question et tenait à profiter au mieux de la situation. Sa vue se réjouissait de ces magnifiques corps nus. Son ouïe appréciait les suintements que les bouches faisaient sur les chattes avides et les gémissements obtenus. Son odorat détectait l’odeur suave du foutre mêlé à la cyprine et aux parfums dont les jeunes femmes avaient aspergé les petites touffes de poils de leur pubis. Sa libido reprit le dessus et il se remit à bander. Il s’approcha des fesses de Karine. Celles de Julia le tentaient bien mais il n’osa pas de peur de la choquer et que Karine n’apprécie pas. Lui écartant les globes fessiers, alors qu’elle était occupée à lécher la vulve de son amie, il y déposa un grand jet de salive. Sa main guida sa queue vers le trou rose qui s’ouvrit lentement sous la pression, provoquant un nouveau gémissement de sa propriétaire.


Par petites poussées, le chibre entra jusqu’à la garde, les boules venant taper contre les fesses. Philippe entama un lent va-et-vient. À chaque poussée il sentait les muscles du sphincter qui se resserraient et lui massaient la pine. Il allait jouir quand Karine de sa main portée en arrière l’arrêta et extirpa la queue de son cul. La tenant toujours, elle amena Philippe derrière Julia. Après avoir déposé de la salive sur le trou brun de cette dernière, elle la positionna de telle sorte que Philippe n’eut qu’à pousser légèrement en avant pour que son membre pénètre dans l’antre. Doucement au début. Mais les coups de fesses en arrière que donnait Julia l’incitèrent à s’enfoncer plus vite et plus profondément. Les muscles du cul de cette dernière le serraient avec une force extraordinaire. Il avait l’impression d’une main qui le branlait au point qu’il s’arrêta de bouger pour mieux apprécier cette nouvelle branlette. Une nouveauté pour lui. Le résultat ne se fit pas attendre. Une pression plus forte que les autres, due à l’orgasme de sa partenaire eut raison de lui. Il éclata, poussant son cri habituel et il s’effondra sur le dos de Julia.

Tous trois un peu groggys par tous ces efforts et les jouissances consécutives, se turent un petit moment. Karine finit par interrompre le silence en s’adressant à Philippe.



Philippe était dans un état second. Il regardait le spectacle qu’ils offraient tous trois nus, le corps souillé de leurs humeurs diverses et odorantes dans une pièce passablement chamboulée par leurs ébats. Il prit lentement conscience que tout compte fait cela ne lui déplaisait pas. Il finit par répondre :



Les filles se regardèrent d’un œil interrogateur où l’on pouvait apercevoir une lueur de lubricité.



Quand ils se couchèrent, Philippe se mit entre elles deux. Ses deux mains se posèrent sur le pubis de chacune d’elles, un doigt légèrement introduit dans les fentes. Sa queue était elle-même prisonnière de deux mains.


Le lendemain matin, Philippe fut le premier réveillé et levé. Il sortit de la chambre et alla faire du café et griller quelques tranches de pain. Il porta le tout dans la chambre. Les jeunes femmes se réveillaient à peine. Elles apprécièrent l’attention. Le café bu, elles intimèrent à Philippe l’ordre de venir se coucher entre elles deux. Il obtempéra de bonne grâce. C’était dimanche, ils avaient le temps de flemmarder au lit.


Ils ne sortirent du lit pour la douche qu’à midi. Toute la matinée fut consacrée à faire l’amour à deux, à trois, en solo sous le regard égrillard des deux autres, ce qui les excitait. Ils remettaient le couvert. C’est épuisés qu’ils préparèrent un repas et allèrent tout de même prendre l’air en marchant le long du sentier jouxtant un canal.


La vie de Philippe se trouva à nouveau perturbée. Il appréciait cette nouvelle donne à trois pour le côté insolite de leur relation et la satisfaction de sa libido qui n’en avait jamais autant espéré. Son corps exultait. Ses sentiments, un peu moins. Il avait l’impression qu’il n’était pas seul à bénéficier de l’attachement de Karine. Il reconnaissait qu’il n’avait pas à se plaindre de l’attitude de cette dernière, toujours aussi prévenante et disponible mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il partageait « l’amour » qu’elle lui manifestait avec Julia.


Mais avait-il le droit de parler d’amour ? L’amour n’était pas prévu dans le contrat ! Attention, se disait-il, tu n’as pas le droit de réclamer de l’amour. Et en donner va t’amener certainement à souffrir.


Un jour, Ils devaient tous les trois se retrouver chez lui pour ensuite se rendre au restaurant et faire une sortie promenade en voiture le long de la côte. Julia arriva la première. En attendant Karine, ils se servirent un apéritif. Mais Karine appela pour signaler qu’ils l’excusent car elle avait un empêchement de dernière minute et ne pouvait venir. Elle leur souhaita bon appétit et bonne promenade. Philippe fut un peu déçu. Mais une partie de lui semblait apprécier cette nouvelle situation. Il réalisait qu’il n’avait jamais été seul avec Julia. Elle accompagnait Karine souvent depuis un moment mais elle n’était jamais venue seule. Finalement cette absence de Karine n’était pas pour totalement lui déplaire. Julia marqua auprès de Philippe son étonnement à la dérobade involontaire de son amie. Elle lui proposa de remettre la sortie tout en souhaitant qu’il ne soit pas d’accord.



Elle se leva et vint déposer un baiser sur les lèvres de Philippe qui, surpris, se ressaisit vite et le lui rendit mais en plus appuyé, ses bras enlaçant le corps svelte de la jeune femme. Cette dernière ne résista pas et s’abandonna, s’asseyant sur ses genoux. Une bouffée de désir envahit Philippe et le submergea. Ses mains se posèrent sur les seins agressifs et de bonne taille de Julia et les triturèrent en douceur. Sa queue enflée se retrouvait coincée sous les fesses de Julia qui, en prenant conscience, sentit une douce chaleur dans son entrejambe. Sa chatte s’humidifiait. Réalisant le supplice que subissait le membre de Philippe, pressé contre ses fesses, elle se souleva et le caressa à travers le pantalon. Elle le pressait de deux doigts. Sentant qu’il n’en pouvait plus de cet enfermement, elle descendit la fermeture Éclair, débouta la ceinture et extirpa du sous-vêtement la bête qui se détendit comme un arc.



Et se mettant à genoux aux pieds de Philippe, elle enfourna jusqu’à la garde la hampe raidie. La maintenant dans sa bouche, sa langue lui tournait autour, provoquant gémissements et spasmes chez son propriétaire. Les mains de Philippe, posées sur la tête de sa tortionnaire, appuyaient doucement. Julia ne le lâcha pas avant que sa queue ne se vide, en grand spasme, dans le fond de sa gorge. Elle fit ressortir le membre pour mieux déglutir mais continua de suite après à le lécher d’une langue experte pour en recueillir les parcelles de foutre et provoquer de petits spasmes jouissifs chez Philippe.


Ce dernier, après quelques longues secondes durant lesquelles il se remit doucement, releva Julia, lui déposa un baiser sur les lèvres et la mit en position demi-assise dans le fauteuil. Soulevant sa robe, il fit glisser le petit string le long de ses jambes qu’il écarta, plongeant sa tête entre les cuisses graciles. Sa bouche, sa langue prirent contact avec un con aussi trempé qu’un marécage. Sa langue n’eut aucun mal à trouver un clito déjà sorti de son antre et qu’elle pourlécha, provoquant des gémissements plaintifs. De deux doigts introduits dans le vagin bien lubrifié de mouille, il caressa la zone rugueuse sous le méat. Les gémissements redoublèrent et le bassin se souleva de plus en plus. Accélérant les frottements, il envoya Julia dans la petite mort.


L’excitation et la montée en puissance des gémissements de sa partenaire avait redonné de la vigueur à son membre, aussi, couchant Julia à demi-consciente sur le canapé il se positionna au-dessus d’elle et la pénétra lentement pour mieux jouir du plaisir de faire glisser ses chairs congestionnées contre des muqueuses gluantes de mouille et de salive. S’activant doucement, il fit venir avec lenteur son plaisir et celui de Julia qui n’avait pas réagi à la pénétration tant elle était encore dans la félicité de son dernier orgasme. Elle repartit pour le grand voyage sans vraiment être revenue du premier.


Philippe, les couilles vidées une deuxième fois en peu de temps, s’abattit aux côtés de Julia, sa main posée dans son entrejambe et sa bouche tenant le bout d’un sein. Dans sa semi-inconscience, Julia posa sa main sur le membre maintenant devenu flasque de Philippe. Ils s’assoupirent quelques minutes. La faim les réveilla tout de même assez rapidement. Échangeant un profond soupir, ils se dirigèrent vers la douche. La douche, chez Philippe, était grande et pouvait les accueillir ensemble. Après avoir fini de se dévêtir ils y pénétrèrent tous deux. Se frottant mutuellement ils plaisantaient car sous l’effet du passage des mains de Julia sur le corps et le sexe de Philippe pour les laver, ce dernier reprenait vigueur. Raisonnables, ou plutôt affamés, ils jugèrent qu’il était temps de ne plus s’exciter.


Le repas au restaurant fut des plus agréables pour Philippe. La conversation fut décontractée et Philippe fut heureux d’en apprendre un peu plus sur la vie de Julia. Il fut content de ce qu’elle lui disait :



Un jour qu’une fois de plus, alors que nous étions dans sa chambre, elle me parlait de toi et me décrivait votre dernière soirée et nuit, je mouillais à me noyer. Elle s’aperçut du filet liquide qui descendait doucement le long ma jambe. S’arrêtant brusquement de conter elle s’approcha de moi et mit sa main dans mon entrecuisse – hé tu mouilles ! Une vraie rivière ! – Sa main remonta le long de ma cuisse et vint au contact de mes lèvres que je sentais gonflées et hypersensibles. Le contact de ses doigts provoqua une réaction incontrôlée de ma part. Mon bassin se projeta en avant ce qui amena la pénétration de ses doigts dans mon vagin, frottant de ce fait mes muqueuses. Un orgasme spontané me terrassa. Karine me regardait d’un air interdit mais vite amusé :



Philippe était un peu surpris de cette réaction en public mais ravi de pouvoir éventuellement rendre jaloux quelques hommes près d’eux. Durant les mois et l’année suivante Philippe fut « aux anges ». Il avait deux jolies et jeunes femmes à sa disposition. Il était heureux de les sortir ensemble ou séparément. Il était heureux de faire l’amour à chacune séparément ou ensemble. Il vivait sur un petit nuage. Il vivait dans le moment présent, évitant de penser à un avenir qui finirait par le rattraper et qu’il sentait peu favorable.


Il y avait un peu plus d’un an qu’il avait fait connaissance de Karine quand cette dernière dut le quitter pour intégrer une école d’ingénieurs à l’autre bout de la France. Ce fut pour lui un grand chagrin. Évitant de réfléchir sur les sentiments qui se développaient vis-à-vis d’elle, il n’avait pas réellement pris conscience qu’il en était arrivé à l’aimer. La séparation fut un moment très pénible pour les deux car Karine s’était beaucoup attachée à lui s’en sans douter vraiment. Mais Karine se savait jeune, avec un avenir à bâtir, des projets. Aussi, les premiers temps de séparation passés, elle tourna la page pour se consacrer à sa nouvelle vie.


Philippe se consola en redoublant de présence et d’aide auprès de Julia. Cette dernière eut du mal à voir disparaître son amie de son horizon quasi quotidien. Aussi elle-même s’est-elle instinctivement tournée vers un renforcement de sa relation avec Philippe qui ne put qu’en être plus satisfait. L’un ou l’autre, ou ensemble, téléphonaient à Karine très souvent. Mais au fil des mois, ces coups de fil s’espacèrent, surtout après qu’ils eurent appris de la bouche de Karine qu’elle venait de rencontrer un homme dont elle était devenue amoureuse. La seule consolation qu’eut Philippe, c’est qu’elle lui dise : « Il est presque aussi gentil que toi ».


Mais six mois plus tard, Julia finissait son cycle d’études et devait rejoindre son poste d’enseignante. Bien sûr, il était dans le nord du pays comme tous les nouveaux postes de l’éducation nationale à quelques exceptions près. La déchirure fut difficile à contenir pour Philippe. Plus consciemment que pour Karine, il s’était laissé envahir par des sentiments d’amour. En partie car il appréciait beaucoup la jeune femme mais aussi par report des sentiments qu’il avait développés envers son amie.


Il avait espéré un temps que Julia renoncerait à s’éloigner de lui. Il avait posé quelques jalons pour tester la possibilité qu’elle reste avec lui en sous-entendant qu’ils pourraient bâtir un avenir ensemble mais avec sa franchise et son honnêteté coutumière, Julia avait noyé tout espoir et l’avait renvoyé à son chagrin.



Philippe pouvait avoir perdu la tête en s’exposant à devenir amoureux de sa « sugar baby » mais ne pouvait renoncer à être logique. Julia avait raison. Il le savait bien. Aussi ne tenta-t-il plus de la faire changer d’avis. Il se concentra à faire bonne figure et à ne pas trop exposer son chagrin. Il fit même l’effort de lui répondre :



La dernière soirée et nuit qu’ils passèrent ensemble n’a pas laissé de grands souvenirs dans la tête de Philippe. Malheureux que ce soit la dernière qu’il allait passer avec Julia, il but plus que de coutume. Le matin il se souvint qu’ils avaient parlé de Karine, qu’ils avaient fait l’amour avec beaucoup de tendresse et peu de fantaisie et qu’ils s’étaient endormis dans les bras l’un de l’autre. À son réveil, la place à côté de lui était vide. Une feuille de papier seulement s’y trouvait.


Merci pour tout.



Décembre 2017