Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 18221Fiche technique16320 caractères16320
Temps de lecture estimé : 10 mn
11/01/18
Résumé:  Une pipe à la Cité de l'architecture.
Critères:  fh exhib photofilm fellation -lieuxpubl
Auteur : Sergefra  (bel homme, cultivé, plein d'imagination, un peu coquin)            Envoi mini-message

Série : L'éducation des sens

Chapitre 03 / 08
Betty

Résumé des épisodes précédents : Après avoir rencontré Florence lors de l’exposition Nikki de Saint-Phalle au Grand Palais, je l’ai fait jouir pour la première fois au Petit Palais.


__________________



Réunion de travail, sujet compliqué, que nous nous efforçons de traiter avec objectivité et efficacité avec mon comité de direction. Bip-bip ; un SMS : c’est Florence.

« Seul ? »

« Non, appelle-moi dans 10 minutes. »


La réunion se termine enfin, les participants s’éparpillent et partent déjeuner. Je me réfugie dans mon bureau, je ferme la porte et me cale dans mon fauteuil.


Dring-dring. Je décroche. C’est Florence.



Décidément, Florence progresse vite, ou alors elle était loin d’être une sainte-Nitouche. Il faudra que je l’interroge…



Elle rit.



Elle s’esclaffe à nouveau.



Sa voix s’est faite chaude, pleine de promesses et moi je bande comme un âne.



18 h 50, je gare mon scooter et me dirige vers le guichet dans le hall. Florence arrive peu après en trench-coat mastic. Elle vient vers moi direct et d’autorité m’embrasse à pleine bouche. C’est bref mais vorace.



Elle paye et me précède à la découverte accélérée de la France à travers les porches de ses églises. Elle se fait chatte et minaude, se frotte à moi, me provoque, s’approche et s’éloigne, me touche la nuque, passe sa main dans mes cheveux, me mordille l’oreille, me lance des œillades de loin, me regarde provocante bouche entrouverte, un doigt entre ses lèvres en caressant le contour. Elle disparaît puis réapparaît câline, féline, d’une démarche chaloupée m’aborde et m’attire vers le premier étage par l’ascenseur, elle guide ma main entre deux boutons de son imper.



Ses mots se perdent dans ma bouche que sa langue fouille avec application et délectation. Ce faisant, elle entrouvre son sac dans lequel reposent et sa petite jupe noire et son corsage blanc. Et mes doigts rencontrent en effet le nylon des bas attachés à des jarretelles, et la chair chaude du haut de ses cuisses.


La montée dure trop peu de temps. Au premier étage changement d’époque et place aux maquettes des réalisations contemporaines, la médiathèque des deux gaves, Ossau et Aspe d’Oloron Sainte-Marie, le moulin de la chocolaterie Menier. Dans l’appartement de la cité radieuse, nous profitons de l’étroitesse des lieux pour nous frôler, toucher, caresser avec volupté. J’empaume ses seins sous le trench-coat, et par mouvements circulaires successifs, en érige la pointe à travers la dentelle, bien calé dans le sillon qu’elle creuse en rejetant sa croupe en arrière, les jambes écartées. Elle ronronne. Quelle femme !


Nous quittons à regret la maison du Fada et accédons au deuxième étage. Plus on monte moins il y a de monde. Changement d’ambiance : lumières tamisées, coins et recoins, reconstitutions de dômes, cryptes, vitraux, grès chauds et couleurs vives, représentations de foi naïve. Florence prend la pose sous la voûte de Cahors. Une jambe coquine, gainée d’un bas retenu par une faveur s’extrait de l’imper, la tête rejetée en arrière, la poitrine arrogante en avant. Clic-clac, photo à l’aide du smartphone. Direction Albi, allongée sur un banc de pierre, les jambes, largement découvertes, sur les bas, jarretelles, culotte. Clic-clac, dans la boîte. À Montoire, imperméable rejeté derrière les épaules, en petite tenue, cambrée, tournée vers le photographe, provocante, érotique, sensuelle, belle !


Nous entrons la crypte de l’église de Tavant. Je me prends au jeu du photographe :



Clic-clac. La jambe forme un R avec la colonne, sans que le corps apparaisse. Florence se cache derrière une autre colonne.



Cette fois seul un sein de dentelle noire semble accroché au côté de la colonne. Je lui fais prendre une autre pose, jambes écartées de part et d’autre d’une colonne, comme un trident de chair et de pierre. Florence se fait muette et ne bouge plus. Je la rejoins, elle me plaque contre une colonne et prend ma bouche avec appétit. Elle m’embrasse et me pelote comme un homme. Sa main pétrit mon sexe et le saisit à travers le tissu. Sa langue est un serpent agile qui visite tous les recoins de ma bouche. Sa main de boulangère me pétrit avec force.


Ça ne lui suffit pas, elle me débraguette, baisse mon boxer, et se saisit de mon sexe, sans cesser de m’embrasser à en perdre le souffle. Elle me branle, c’est une sensation délicieuse, sa main chaude et menue qui enserre mon sexe, et m’entraîne ainsi comme au bout d’une laisse dans le coin le plus obscur de la crypte. Comme à regret sa langue m’abandonne, elle s’agenouille et gourmande me prend en bouche. Elle me suce longuement ses yeux bleus acier rivés dans mes yeux verts. Elle alterne les caresses subtiles avec sa langue, les prises en gorge profonde et les agacements de dents. Elle se sert de ma bite tantôt comme un sucre d’orge, tantôt comme une chupa chup, parfois comme d’une pastille.


Je jette de temps à autre un œil vers l’entrée. Florence prend son temps s’applique, elle veut me voir perdre le contrôle, m’abandonner. Elle s’attarde sur le prépuce, en fait le tour. Il me semble entendre des pas. Tip tap… tip, comme un promeneur qui s’approche lentement contemplant les fresques. Tout au plaisir qu’elle veut me donner Flo n’a rien entendu, c’est divin ! Je lui caresse les cheveux, les joues, la gorge, joue avec son lobe d’oreille. Elle continue de s’appliquer en guettant sur mon visage les signes d’une prochaine jouissance.


TIP TAP TIP… ses yeux quittent les miens pour fouiller la pénombre dans mon dos. TIP… TAP… TAP… TIP. Pas de doute quelqu’un approche. Au bruit des pas il semblerait que ce soit plutôt une femme en talons hauts. Florence n’a cette fois plus de doutes, elle tente de me désemboucher et de se lever. Je la maintiens en place, d’une main ferme qui s’est saisie des cheveux et de l’autre sa gorge pour la contraindre à me regarder sans se préoccuper de ce qui se passe derrière moi. Je lui caresse la joue pour la tranquilliser.



Sless… sless… sless. Quelqu’un glisse sans bruit sur le sol. Je sens une présence, une chaleur, un parfum. Numéro 5 je crois. Florence ne pense plus qu’à allumer des flashs dans mes yeux, et s’applique délicatement avec tendresse à faire monter la sève. Elle titille mon prépuce, s’attarde sur l’ouverture, l’explore de la pointe de la langue, me travaille sans ses mains. Sa langue monte et descend le long de la couture de chair, puis ses lèvres s’ouvrent sur le gland et sa bouche m’accueille au plus profond. Elle dessine le rebord du gland de sa langue, ses yeux guettent dans les miens la montée du plaisir. J’accompagne ses efforts d’un mouvement du bassin d’avant en arrière.


Nous n’entendons plus rien. Sa bouche chaude et humide monte et descend le long de mon sexe et termine par la pointe en se fermant doucement. Sa langue reprend alors le contrôle et lubrifie la pointe gorgée de sang, avant que sa bouche redescende au plus profond. Je sens monter le plaisir, mes doigts s’entortillent plus fermement autour de sa queue-de-cheval, mon autre main retient sa tête par la nuque et j’explose dans sa bouche, plusieurs saccades. Ses yeux se révulsent et me quittent quelques instants : elle déglutit et avale plusieurs fois. Je tremble sur mes jambes, le plaisir a été violent. Je retrouve mes esprits, la relève et l’embrasse à pleine bouche en la serrant contre moi, mes mains partent à l’aventure.



Un frisson électrique me parcourt le dos, puis un autre. Elle ne m’a pas lâché la queue, sur sa main se répandent les dernières humeurs. Elle l’apporte à la bouche et la nettoie telle une chatte de sa langue. Tip… tap… tip. La femme s’éloigne accompagnée du regard de Florence par-dessus mon épaule.



Nous terminons la visite du deuxième et croisons plusieurs femmes, une dame de 70 ans passés s’appuyant sur une canne, non ce ne peut être elle. Une jeune et jolie femme d’une trentaine d’années accompagnée de son mari et d’une petite fille, pas possible qu’elle ait échappé à leur surveillance.


Les femmes seules sont rares dans les musées, nous en croisons deux autres au rez-de-chaussée, une rousse, cheveux courts, très garçonne et une Noire mince en tailleur-pantalon noir et escarpins.



Florence s’éloigne, nous sommes de nouveau au rez-de-chaussée, elle se dirige vers le porche de la cathédrale de Strasbourg. La rousse a quitté la salle, reste la Noire, en contemplation pas loin de Strasbourg. Elle s’y dirige d’ailleurs et ce faisant se tourne vers moi. Elle a vu que je la dévisageais et un léger sourire éclaire son visage tandis qu’elle s’approche de Florence. C’est une bien jolie femme, grande, élancée, avec une forte poitrine et un derrière d’adolescente. Elle est maintenant à côté de Florence qui boude toujours devant le porche de grès rouge. Je m’approche d’elle et la saisis par la taille.



Je me penche à son oreille et lui dis tout doucement :



Florence tourne légèrement la tête vers la Noire toujours absorbée dans la contemplation des figures du porche. Je vois les ailes de son nez délicieux se dilater à la chasse aux odeurs, une fois, deux fois.



À ce moment-là comme si elle avait l’intuition que nous parlons d’elle, notre voisine se tourne vers nous et dévisage Florence, qui pique un fard et baisse les yeux. Je l’emmène au café, l’assois, et nous ramène deux chocolats chauds avec deux cookies.



Une odeur familière, une silhouette.



Elle nous a parlé en anglais. Je lève les yeux : le café est plein et devant moi la Noire désigne une chaise libre à notre table.



Elle est ravissante, fine avec un charmant grain de beauté en relief sur la joue gauche, des lèvres pleines et des yeux d’un bleu irréel. Elle pose son plateau garni d’une tarte fine aux pommes et d’un thé et s’assoit. Florence fixe et remue son chocolat. Elle cherche ses mots pour s’exprimer dans notre langue



Florence lève enfin les yeux de son chocolat.



Elle trébuche sur les mots, c’est délicieux.



Florence s’est jointe à la conversation.



Florence pique du nez vers son chocolat et son visage se colore en un instant.



Florence ne réagit pas.