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n° 18231Fiche technique22059 caractères22059
Temps de lecture estimé : 13 mn
19/01/18
Résumé:  Des jeux peu conventionnels dans un cinéma public ordinaire.
Critères:  2couples fbi couplus parking cinéma collection exhib intermast échange jeu confession -entrecoup -lieuxpubl
Auteur : Manon 2  (Partage d'expériences d'un couple quinqua)      
Jeux osés au cinéma

Cette aventure est une première : jamais nous n’avions osé de rencontre de ce type dans notre région d’habitat, dans une salle où pouvaient se trouver des connaissances et avec des partenaires également du cru, donc en position potentielle de nous reconnaître…


L’idée est partie d’une rencontre, au départ anonyme, sur le web.

Nous avions laissé un message-commentaire à un jeune couple qui exhibe ses clichés sur un site bien connu.

Feeling respectif, les échanges se sont prolongés ; on apprenait qu’ils étaient de la région d’Épinal, donc Lorrains, proches de nous.


Très vite, ils nous proposent leur photo à visage découvert : ils sont mignons l’un et l’autre, jeunes, comparés aux quinquas que nous sommes. Nous les avons remerciés de cette confiance, leur avons opposé notre réserve pour faire de même. Pas de souci pour eux, un cliché visages floutés leur convenait et la différence d’âge ne semblait pas les gêner plus que cela.


De fil et en aiguille, l’idée d’une rencontre a germé. Une soirée ciné coquine leur plaisait bien.

Thibault et moi étions, a priori, réservés : agir sur « nos terres » présentait des inconvénients qui n’échapperont à personne…

Nos interlocuteurs emportent la décision en nous soumettant cette proposition pleine de bon sens :



Comment ne pas être tentés par cette approche… ?

C’est encore eux qui nous proposent le deal du soir :



Le soir convenu, bottes noires à talons, bas autofixants, loden bleu marine : bourgeoise BCBG, à condition de garder le manteau…

Le rendez-vous était fixé dans le hall du cinéma, un quart d’heure avant la séance programmée. Dès notre arrivée, nous n’avons nulle difficulté à les identifier, conformes qu’ils sont à la photo envoyée. Nous les observons de loin, ils sont mignons tout plein et nous ne les connaissons absolument pas. Lui porte un blouson en cuir marron ouvert sur une chemise blanche, un jean ; elle un manteau Kookaï noir et des bottes cuissardes en velours, noires également. L’hésitation est de courte durée, Thibault coupe court à mes états d’âme en me disant que le fait d’être venue si légèrement vêtue était incompatible avec mes atermoiements, ce en quoi il avait raison. Main dans la main, nous nous dirigeons donc vers nos nouveaux amis d’un soir. Instinct de leur part, attitude sans équivoque de la nôtre, difficile de savoir, mais ils nous regardent approcher en souriant, comme sûrs que nous sommes bien ceux attendus.



Les présentations sont chaleureuses, on se fait la bise comme deux couples amis de longue date.


Retrait des billets préalablement réservés à la borne dédiée, nous nous dirigeons vers la salle où se joue le film que nous avons choisi, à savoir « 100% Cachemire ». Le jeune couple ne semble absolument pas gêné par la situation, ils nous confient d’ailleurs ne pas en être à leur première expérience du genre. C’est lui qui lance le débat sur les possibles de cette soirée coquine.



Rassuré par ma réponse, il poursuit :



Acquiescement de notre part ; Thibault et moi les trouvons décidément très sympas et natures.

Étant donné le tour que risquent prendre nos petits jeux, nous aurions aimé nous placer au dernier rang, mais il est déjà bien garni, ne nous laissant pas quatre places mitoyennes. Notre choix se porte, du coup, sur un rang plus avancé, désert pour l’heure, mais sans garantie pour la suite de la séance. Nous nous installons tous les quatre, Marlène et moi au milieu, Thibault à sa gauche, Arnaud à ma droite. Les deux hommes retirent leurs blousons respectifs, nous-mêmes choisissant (… lol, allez savoir pourquoi…) de conserver, frileusement, notre vêtement.


Bien entendu, nulle action tant que la salle reste allumée, nous devisons de tout et de rien, comme deux couples amis. Les rangées se garnissent doucement, tout l’arrière est occupé, et de part et d’autre de nous, une place reste vide à côté de Thibault, mais celle à côté d’Arnaud devient occupée par une femme quelques instants avant l’extinction des lumières.

Sitôt l’obscurité relative établie, Arnaud se penche à mon oreille et me murmure :



Ce faisant, il pose sans attendre sa main gauche sur ma jambe, un peu en dessous du manteau et remonte doucement sans attendre ma réponse.

Je me penche vers lui et lui donne réponse :



Joignant le geste à la parole, je défais, discrètement, le bouton inférieur de mon loden, libérant ainsi les deux pans qui peuvent s’écarter dans l’obscurité.

Je souris intérieurement en baissant mes yeux : le vêtement est déjà suffisamment ouvert pour que je puisse apercevoir la blancheur de ma peau, mes cuisses, la jarretière de mes bas, ainsi que mon sexe nu. La main de mon partenaire remonte lentement, mais sans aucune hésitation, et il s’empare, sans plus de préliminaires, de mon entrejambe.


Au même moment, je sens une autre main se poser sur ma cuisse gauche : je détourne le regard vers Marlène, elle me sourit, je constate qu’elle est moins réservée que moi et qu’elle a libéré tous les boutons de son manteau : seins tout juste couverts par le tissu qui ne laisse néanmoins aucun doute sur sa nudité, cuisses ouvertes plus que de convenance, elle accompagne du bassin les doigts de Thibault déjà en elle.


Les doigts de Marlène se mêlent à ceux de son mari pour envahir mon propre sexe. Exquise sensation, caressée, fouillée que je suis par les deux mains réunies de ce couple pour mon plaisir. Sans oser m’ouvrir autant que elle ne le fait, je facilite néanmoins l’accès à mon intimité et décide d’agir comme elle, à savoir de rejoindre les doigts de Thibault pour une caresse conjuguée. Sensations tactiles immédiates : la jeune femme mouille abondamment, elle porte deux anneaux sexuels à chaque petite lèvre.


Nous nous caressons ainsi de longues minutes : cette scène au milieu d’une foule qui ignore tout est absolument délicieuse. C’est moi qui aurai la première mon orgasme, liquéfiée sur le velours de mon siège, le bas-ventre secoué de spasmes intenses, l’impression d’avoir leurs dix doigts en moi, la volonté folle de m’empaler plus profondément sur eux. Marlène me rejoint dans le plaisir quelques instants plus tard ; elle se cabre sur son siège, se mordant les lèvres pour ne pas crier sa jouissance, m’arrachant à moi-même un cri étouffé, ses doigts s’étant, au moment de son plaisir, serrés violemment sur mon clitoris déjà sensibilisé par les attouchements directs et répétés d’elle-même et de son mari.


Ne me demandez pas ce qu’il y a eu à l’écran comme publicité ni même quels films ont été présentés comme à venir… Je m’enquiers, discrètement et d’un regard circulaire, de notre entourage et de ce que nos voisins peuvent, ou non, voir ou soupçonner, mais tout semble ok, personne ne paraissant avoir rien remarqué.


Le film lui-même commence, Arnaud revient vers mon oreille :



Avec précaution, je défais le second bouton, puis, très délicatement, le dernier : mon loden s’ouvre un peu plus, mais tant que je ne bouge pas, mes deux seins restent à l’abri de potentiels regards. La main d’Arnaud remonte immédiatement sur mon ventre et, ce faisant, il écarte le pan droit de mon vêtement, ce à quoi je ne résiste pas. Quelques secondes plus tard, il s’amuse avec mon mamelon, d’abord avec délicatesse, puis de plus en plus durement. Il se penche à nouveau :



À l’abri relatif des regards, je m’exécute, ouvre lentement mes deux jambes et, descendant la main gauche, je me prodigue la caresse sollicitée tandis qu’il continue à me martyriser le mamelon droit puis l’autre. J’ai envie de crier tant il se montre sévère avec mes petits bourgeons, mais en même temps, là, dans cette salle, au milieu d’un public si proche mais qui ignore tout, je savoure cette cruelle épreuve. Je glisse en même temps un coup d’œil à mes deux voisins de gauche : Marlène, toujours aussi décomplexée, cuisses ouvertes en grand, se masturbe avec frénésie de la main droite tandis qu’elle masturbe la queue de Thibault qu’elle a sortie de son jean, Thibault l’accompagnant de ses propres doigts. Je savoure ce spectacle tout autant que la poursuite de mon petit supplice, me dis qu’eux peuvent oser cela, sans voisin immédiat qu’ils sont, que moi, avec Arnaud, cela ne va pas être possible. Et sur ces douces pensées, je m’abandonne à mon second orgasme de la soirée.


C’est le moment que choisit Marlène pour porter les doigts de sa main à ma bouche en me murmurant :



Le goût caractéristique du sperme accompagne la douce sensation de lécher la liqueur de mon mari, portée à moi par cette femme qui, il y quelques minutes encore, n’était rien pour nous.

Arnaud se penche encore à mon oreille :



Je regarde vers la droite, devine la proximité de son voisin, me penche à mon tour :



Dans l’obscurité, je le vois se retourner, s’emparer de son blouson sur son dossier, fouiller une poche intérieure comme s’il y cherchait quelque chose, le reposer négligemment sur ses cuisses, puis je devine, à ses gestes, ce qu’il fait sous cette protection.


Sa préparation accomplie, il s’empare de ma main droite : je ne résiste pas vraiment, même si je suis quelque peu troublée par la discrétion toute relative de l’acte souhaité. Sous le cuir du blouson, les doigts entrent en contact direct avec l’objet du délit : Arnaud ne porte manifestement pas de slip ni caleçon. Il est, comme on dit, bien monté : je trouve sous mes doigts un sexe long et volumineux, en érection déjà fort avancée. Il ne lâche pas ma main, bien au contraire, souhaitant d’évidence guider de ses propres doigts la montée de son plaisir. Au fur et à mesure de nos mouvements conjugués, je le sens durcir plus encore, sa pression sur mes doigts s’accentue. Ce faisant, je sens la main de Marlène qui prend à nouveau possession de mon intimité tandis qu’elle me murmure à l’oreille :



Et tout cela se déroule le plus naturellement du monde, au beau milieu des autres spectateurs, aussi anonymes qu’ignorants, a priori, de ce qui se joue à notre niveau, absorbés qu’ils sont par l’écran et les scènes savoureuses entre Valérie Lemercier et Gilles Lellouche.


Toujours quelque peu inquiète de la possible perception de nos voisins, je prends aussi conscience que, les deux mains occupées à prodiguer du plaisir entre les jambes de mon voisin et de ma voisine, mon manteau s’est ouvert un peu plus largement et que, maintenant, si les personnes devant moi se retournaient, elles n’ignoreraient rien de mon état, mes deux seins étant à l’air libre. Je trouve cela tout à la fois terriblement osé, dangereux, mais également follement excitant. Quand les doigts de Thibault me rejoignent dans l’intimité brûlante et trempée de Marlène, je sens une douce chaleur envahir doucement mon bas-ventre tant cette sensation de plaisir donné en chaîne est intense et géniale. Mais je suis « coiffée au poteau » par Marlène qui jouit en gémissant, trois de ses doigts profondément fichés en moi, suivie de peu par son mari, comme si l’un et l’autre agissaient de concert par moi interposée.


Le sentant partir, je m’empresse de contenir son éjaculation en portant ma main sur son gland, sentant alors son sperme tiède emplir ma paume et ruisseler doucement le long de mon poignet.

Arnaud se vide jusqu’au bout, attend quelques instants, puis se saisit de ma main souillée et la guide lentement mais fermement vers mes seins :



Je marque un temps d’hésitation, je me dis que ce jeune couple est vraiment très dévergondé, imaginatif et un brin pervers. Mais, après tout, en acceptant de venir « jouer » avec eux, Thibault et moi attendions / espérions quelque chose de fort : nous étions servis au-delà de ce que nous aurions pu espérer…


La paume en l’air pour essayer de ne pas perdre trop de liquide en route, je le laisse guider ma main vers l’endroit convoité. Quelques secondes plus tard, j’enduis doucement mes mamelons de cette crème particulière, sous l’œil attentif de Marlène, qui ne perd pas une goutte de mon manège. Elle se penche vers moi :



J’opine de la tête dans la pénombre.



Whaou, là, je la trouve hyper gonflée : je n’imaginais pas qu’on pouvait aller si loin lors d’une première rencontre : comme quoi il ne faut plus se fier à la jeunesse…



Elle sourit dans la pénombre, revient vers moi :



Plus directe, tu meurs…

Je lui réponds d’un nouveau hochement de tête : cette nana est vraiment une jolie salope, comme je les aime ceci dit, suis-je obligée de m’avouer.

Le film tire à sa fin, je me suis essuyé la main dans un Kleenex qui était dans la poche de mon loden, dont j’ai réajusté les pans, sans les fermer néanmoins, à la demande expresse d’Arnaud :



Quelques minutes plus tard, le générique de fin apparaît à l’écran, les lumières se rallument. La salle se réveille peu à peu de sa torpeur, les gens se lèvent, rejoignent le bout des rangées pour prendre les escaliers qui remontent vers la sortie. Autour de nous, nul ne semble avoir remarqué quoi que ce soit. Marlène se lève, effectivement sans avoir remis un seul bouton de son manteau Kookaï : elle semble habituée de la chose ; le vêtement s’entrouvre juste assez pour que moi, qui sais, voie sa nudité, mais pas assez pour attirer des regards anonymes et non au parfum de la chose. Elle suit Thibault qui la précède avec un naturel déconcertant. Elle se retourne, me sourit, comme pour me défier d’y aller. « Petite pute, tu vas voir si je me dégonfle… »


Je me lève à mon tour, maintenant discrètement mais sûrement joints les deux pans de mon loden. Une fois debout, j’hésite quelques secondes puis me mets en mouvement, amusée par le jeu. « Et puis au final, si quelqu’un voyait quelque chose, n’est-ce pas, en fait, ce que je cherche en le faisant ? » me dis-je. À priori, nul dans la foule n’a l’esprit à cela ; aucun regard suspicieux ne se pose sur nous. Nous nous retrouvons tous les quatre dans le couloir ; les gens passent de part et d’autre sans prêter plus que cela attention à nous.


Les toilettes sont juste à la sortie de notre salle. Marlène s’y dirige sans hésitation et m’invite à l’y suivre. Les deux garçons restent à l’extérieur, convenance et discrétion obligent.

Un court instant plus tard, nos manteaux respectifs grands ouverts, Marlène et moi nous faisons face, l’une et l’autre perchées sur nos bottes à talons, avec nos bas autofixants. Cela ne dure qu’une fraction de seconde et nous voilà unies dans une étreinte torride, nos lèvres s’unissent, nos dents s’entrechoquent, je m’empare de ses anneaux sexuels et soumets son sexe à la délicieuse torture que je sais (j’ai moi-même porté ce type de bijou…) tandis qu’elle-même abandonne ma bouche pour se consacrer à mes seins où elle sait trouver le fruit de la jouissance d’Arnaud.



Je lui souris ; elle considère ma mimique comme un acquiescement, son regard traduit sa lubricité, délicieusement provocateur.

Elle me fait ensuite asseoir sur les WC et, à genoux, me prodigue une délicieuse caresse de sa langue experte entre mes cuisses que j’ouvre sans retenue, tout entière abandonnée à ce plaisir dans ce lieu public inapproprié.



Debout, jambes bien écartées en une invitation sans équivoque, elle poursuit :



Je m’agenouille devant elle, vaincue sans peine par sa persuasion, son regard bleu acier et son sourire ravageur. Elle s’empare de mes cheveux et dirige, tout au long de la caresse, le rythme de la montée de son plaisir. Elle jouit d’ailleurs très vite en lâchant une petite bordée d’injures :



Je me relève. Elle m’attire contre elle : elle veut manifestement goûter à mes lèvres le fruit de son plaisir. Nouveau baiser, aussi fougueux et violent que le premier. Manteaux refermés, mais toujours non boutonnés, comme convenu implicitement, nous quittons les toilettes et rejoignons les deux hommes qui ont avancé jusqu’au bar.

Échanges rapides, Marlène informe son mari de mon accord tacite d’être baisée par lui. Thibault savait déjà, par ses échanges avec Arnaud, que la douce Marlène lui était offerte s’il la désirait.


Nous quittons le complexe, traversons le parking, la rue sombre qui le sépare de l’espace de stationnement voisin : les autos y sont rares, le lieu étant moins connu que le parking principal. Nous avançons jusqu’au bout de la première allée ; le Ford S. Max du couple est stationné tout au fond, une place avant la haie qui sépare le parking de l’Espace Chaudeau.

Plip à distance, feux clignotants, Arnaud ouvre la portière arrière côté haie.



Il saisit dans la boîte à gants un sachet de préservatif, s’en garnit promptement. Quelques instants plus tard, bras appuyés sur le cuir du siège conducteur, fesses tendues en arrière, je me fais prendre par ce garçon inconnu sous les yeux de sa femme et de Thibault. Il me besognera de longues minutes avant de s’abandonner à son plaisir égoïste. Moi je ne jouis pas, sans que je sache pourquoi d’ailleurs.


Marlène prend ma place. Thibault s’équipe lui aussi et la prend de la même façon. Je dirais que la chose dure sensiblement le même temps que pour l’acte précédent, à la différence que Marlène est une démonstrative et commente à haute voix ses sensations et son plaisir.

Cet ultime « jeu » consommé, nous nous séparons de ce jeune couple qui nous fait promettre que l’on recommencera. Pas de numéros de téléphone échangés, pas d’adresse postale donnée ; le mail restera l’outil de contact : ils souhaitent rester dans un relatif anonymat, nous aussi.